La Réunion, une île magnifique pour des vacances de rêve.
C'est sur ce paradis isolé au milieu de l'océan Indien, à plus de 10 000 km de son domicile, que Thomas Mener se rend pour la première fois avec ses parents.
Mais cet adolescent à un secret : une force surhumaine, cadeau de la nature dont il va découvrir les avantages, mais aussi apprendre qu'il n'est pas le seul à vouloir la maîtriser.
Plus de 150 000 Réunionnais vivent aujourd'hui en France hexagonale. La majorité de ces personnes - ou leurs parents - y sont venues entre 1965 et 1990, par le biais du Bureau pour le développement des migrations dans les départements d'outre-mer (BUMIDOM) d'abord, ensuite par l'Agence nationale pour l'insertion et la promotion des travailleurs d'outre-mer (ANT) qui lui a succédé. Ils n'étaient pas des migrants au sens strict puisque tous Français, à part entière disait-on, ou entièrement à part comme ils l'ont constaté.
Sans être un documentaire historique ou sociologique sur la question, cet ouvrage porte sur le départ massif des Réunionnais dans la période concernée, par des voies différentes, et surtout sur la rencontre entre les ressortissants de la Réunion et les Français de l'Hexagone, la découverte réciproque de « l'autre ».
Il n'a pas d'autre ambition que de porter un regard un peu moqueur - autorisé par cinquante ans de recul - sur une période que beaucoup ont vécue dans les deux hémisphères.
A 72 ans, Nelly Barret rencontre la somato-psycho- pédagogie qui lui permet d'accéder à une meilleure compréhension d'elle-même... Le documentaire « Les Muselés de la République » présenté sur Réunion Première le 13 octobre 2013, suivi d'un débat auquel elle participe est l'étincelle qui la conduit à écrire.
« Le cahier de Nelly », c'est la trajectoire d'une jeune fille créole des années 40-50, d'une jeune militante pro-communiste et féministe, d'une mère de famille entravée par les souffrances de l'exil en France, d'une femme mûre enfin qui comprend peu à peu les ressorts de son aliénation et de celle du peuple réunionnais.
« Assurer la dignité et la liberté de la personne humaine est le premier devoir politique ». « Il n'y aura ni détournement, ni abus de ces pouvoirs spéciaux. » Ces gages et assurances sont prononcés par un Premier ministre de la République française, Michel Debré, qui quelques mois plus tard édictera l'Ordonnance du 15 octobre 1960 interdisant à vingt-six fonctionnaires des départements d'Outre-mer, dont treize de La Réunion, d'exercer dans leur département au motif de « trouble à l'ordre public ».
L'auteure revient sur cette tragédie postcoloniale en analysant les conditions d'apparition, les modalités d'application et les effets dévastateurs de cette ordonnance, en suivant le fil rouge de l'arbitraire et de l'autoritarisme.
Elle revisite les interventions des parlementaires antillais et guyanais qui pendant plus de dix ans ont défendu pied à pied, d'une seule et même ferveur la cause des exilés, faisant vibrer de leurs plaidoiries les murs du Palais Bourbon et ceux de la Haute Assemblée : Aimé Césaire, Victor Sablé, Justin Catayée, Lucien Bernier... Mais où étaient donc passés les parlementaires réunionnais ?
Au-delà de son aspect juridique, le travail de Monique Payet, née Le Toullec, elle-même fille d'exilé, est un témoignage et une parole testamentaire pour les disparus et derniers survivants de ce drame qui fait par ailleurs l'objet d'une démarche en vue d'une demande de reconnaissance symbolique pour « arbitraire et abus de pouvoir ».
« Mathilde observait son corps dans le miroir et se surprit à le trouver désirable. Ces hanches pleines. Ces seins lourds. Ce ventre arrondi. Elle leur trouvait soudain un certain potentiel érotique...
Et ça l'inquiétait. » Bien décidée à ne plus succomber à l'amour, Mathilde, professeur de Lettres à l'université de La Réunion, se laisse émouvoir par un de ses étudiants. Rappeur rebelle, Damien protège sa petite amie, Marie, de ses pulsions destructrices. Ensemble, ils font tous les trois dialoguer leurs fêlures et livrent une chorégraphie violente. Celle de victimes d'abus en quête de légèreté.
Un roman sensible et charnel sur les violences faites aux enfants et leurs terribles séquelles sur les vies adultes.
Cela fait longtemps, très longtemps que l'île de Haïti n'a pas connu un peu de stabilité. Mais lorsqu'un séisme frappe le pays et que nous sommes en pleine procédure d'adoption, tout se complique !
A travers cette première aventure réelle, celle de mon fils, vous allez plonger dans une adoption qui se déroule dans un pays chaotique à travers les déboires du système français !
La deuxième aventure se poursuit à l'île de la Réunion. Les anecdotes peuvent être surprenantes par leur caractère intrusif et émouvantes également au sein de notre famille.
Le lecteur appréciera l'interactivité, les surprises réelles qui nous rappellent les aberrations de la société dans laquelle nous vivons.
Futurs adoptants... courage, la ténacité paye !
A travers ce recueil de nouvelles écrites à quatre mains par un couple, le lecteur est transporté dans leurs pérégrinations à travers le monde. De l'Algérie à La Réunion en passant par le Tchad, la Nouvelle-Calédonie, l'ile des Pins, Mayotte, Haiti... Ce couple, à la vie nomade et palpitante, a croisé ses souvenirs afin de partager leur idée de l'aventure mais aussi leur construction de vie loin des sentiers battus.
Perdu entre un premier amour inavoué, inaccessible, et un meilleur ami seul, incompris, Thomas revient pour des vacances mouvementées, sur une île en plein cyclone d'événements et d'émotions :
D'anciennes connaissances retrouvées, de nouveaux amis rencontrés, une rivalité qui met à l'épreuve les plus indécis.
Lorsque l'amour et l'amitié s'en mêlent, le coeur et la raison s'emmêlent...
Chantal Michel, se souvient...
C'est après un séjour à la Réunion entre 1973 et 1976 que j'ai eu le sentiment qu'il existait encore des endroits où il faisait bon vivre. Où l'on pouvait avoir envie de vivre tout court.
Alors, j'ai décidé d'écrire, pour pouvoir sans risque d'oublier, occulter en partie l'année dramatique de mes 16 ans où je suis passée de l'enfance à la maturité.
Pour donner une sorte d'universalité au récit, il n'y a ni lieu, ni date précise dans le texte.
Est-il dit que je ne peux écrire que le couteau sur le coeur ?
Mai 1968. Savannah, jeune étudiante réunionnaise est à Paris, embarquée, comme ses camarades, dans les évènements qui secouent la France ; le coeur et l'esprit balançant entre l'agitation du Quartier Latin et la pensée de sa famille et de sa Réunion natale. Entre ces mondes aux antipodes, quelles passerelles peut-elle esquisser ? C'est ce que proposent ces récits fictifs, à la fois autonomes et solidaires, qui brassent les espaces, époques, langues, cultures, clivages sociaux, ethniques et politiques pour dire, tel un « roman de formation », une identité en construction continue dans un monde complexe lui-aussi en mouvement.
Par analogie avec la notion de « négritude », Simone de Beauvoir pose celle de « féminitude » : elle veut désigner par là un ensemble de qualités acquises dans l'oppression (Encyclopaedia Universalis).
Daniel LAURET nous livre ici un conte : NOTRE DRAME DES LAVES et un roman : L'ÉPREUVE DE L'AMOUR, des textes qui racontent l'histoire de quatre femmes, de quatre grossesses indésirées. Angèle, Man Toinette, Charlotte, peuvent-elles faire autrement que de les subir ? Sylviane fera, pour sa part, le choix d'une IVG.
Extrait :
Il m'est doux de penser, aujourd'hui, que mon hôte en aura profité pour filer. Comme une étoile. Je ne lui en veux pas. Je ne pouvais pas prendre la responsabilité d'un Petit Prince. L'avion était en panne et le pilote n'était pas là pour lui dessiner un mouton. Il valait mieux, pour nous deux, qu'il retrouve sa planète, son baobab, sa fleur.
« Rue des quarante euros » est un court roman social, en partie inspiré de personnages et de situations réels, une tragi-comédie dont les héroïnes sont deux prostituées, Isabelle et Valérie, louant leurs charmes dans un quartier de Saint-Pierre de La Réunion. L'intervention de la police, des journalistes, d'un prédicateur et d'une « femme honnête » permettent à l'auteur, à travers les dialogues, de critiquer l'hypocrisie de la société, les lois démagogiques sans effet des gouvernements successifs, les excès de certaines féministes... Et de montrer de la bienveillance pour ces filles bien plus humaines que beaucoup de leurs détracteurs et que certains de leurs clients, pour qui elles ne valent guère plus que le mouchoir en papier qu'ils jettent par la portière après l'acte. La plupart des livres finissent aussi comme des mouchoirs en papier. On ne les ouvre qu'une fois, un seul usage et on les jette. J'espère que celui-là demeurera imprimé longtemps dans le cerveau des lecteurs.
Wenceslas, qui était au volant, a tout perdu. Sa femme, dans l'accident ; leur fils, qui ne lui pardonnera jamais et le fuit jusqu'à s'exiler outre-mer ; son petit-fils, désormais son unique espérance, dont l'éloignement a valeur de représailles.
Même sa raison l'a abandonné. On le voit réinventer le monde et l'actualité par le trou qu'il fait chaque jour dans son journal, derrière lequel il s'embusque et dissimule son malheur. Par ce trou, il arrive aussi qu'un enfant l'observe...
Anna se rend en Chine sur les traces de Guillaume, son fiancé, mort quelques mois plus tôt à La Réunion des suites d'un accident de moto. La jeune femme tient à réaliser un rêve qu'il avait caressé de son vivant : lui faire découvrir la région natale de ses ancêtres dont la capitale est Canton. Elle trouvera ainsi une contrée attachante où elle ira de surprises en révélations.
À travers ses voyages, Nassur Attoumani invite ici le lecteur à une découverte très particulière de la Grande Île. Le lecteur part à la rencontre de Madagascar dans ce qu'elle possède de plus intime sous l'oeil acerbe, observateur de l'auteur... Une découverte sans retenue ni fausse pudeur des profondeurs de Madagascar. Par des descriptions dont il a seul le secret, l'auteur mahorais dresse un tableau précis de ses explorations tel un peintre le ferait avec sa palette de couleurs. Ces récits sont non seulement une invitation au voyage mais encore une exhortation à vivre aux côtés des Malgaches, à partager le quotidien du « petit peuple » qui s'acharne chaque jour à vivre voire survivre.
Le magique nous entoure, nous cerne, nous happe...
Savez-vous qu'il est possible de vivre plusieurs vies ? C'est pourquoi Epoya, tout comme Edilsony, un Amérindien et un Businenge, en quête d'identité, auront sans doute une deuxième chance. Savez-vous que certains êtres comme Luzia peuvent bouleverser une légende à tout jamais ?
Savez-vous qu'il est possible aussi que des objets empreints de magie peuvent changer nos vies comme ces Deux jeunes nègres amoureux figurant sur une peinture dont on croise le regard envoûtant ? ou que cette jeune fille, Janawara, dont on retrouve le corps momifié dans les montagnes, habitées par un puissant esprit, appelle encore à un nouveau sacrifice ?
Laissez-vous envoûter par ces récits étranges et magiques. Qui sait combien de secrets enfouis ils révèlent ?
« ... Trop de violences. Oui trop de violences au début même de ma vie de petite fille. Violences, violences, violences sans même que je m'en rende compte.
Sans même que ceux qui m'entourent ne s'en rendent compte, tellement habitués à la violence ! Je me demande pourquoi et comment on peut s'habituer à la violence. Est-ce le fait de la sentir présente chaque seconde, tous les jours, qui la rend supportable, invisible même ? Est-ce la répétition de la violence qui anesthésie la souffrance ? Est-ce le fait d'un lieu, d'un pays ? Bah, ces drames se passent dans toutes les sociétés, dans le monde entier.
... Alors je ressens l'immense envie de dire, de crier aussi, ce que l'on m'a appris insidieusement à TAIRE... » Chantal S.
Claire, prof de collège à Bobigny, se rend pour les vacances de Noël 2017 dans l'île antillaise de la Dominique, juste après le cyclone Maria qui vient de la dévaster. Elle cherche à visiter la Réserve des Indiens Kalinagos située au nord-est de l'île. Une façon pour elle de se confronter à une Culture certes vacillante mais qui laisse rêver à une autre existence possible. Elle y fait la connaissance de Thomas, jeune Indien ayant vécu en clandestin dans l'archipel voisin de la Guadeloupe. Il lui confie les traumatismes subis là-bas dont il tente depuis de se libérer. Le récit haletant d'un périple initiatique où le destin commande et décide, sans échappatoire possible.
« Itinéraires, une géographie française », c'est l'histoire de deux enfants, deux vies, ballottés par le récit d'une géographie française pour le moins singulière qui passe par le Laos, Baden-Baden, l'Algérie, les Comores...
Maurice Moréton, alias Ton Mo, Tonton Momo, nous entraine, en cinq histoires inédites, dans le fondòk, le fin fond de la Martinique et son peuple si chaud avec ses us et coutumes, d'où le magico-religieux est omni présent. Ce peuple qui a tant souffert, ce peuple à la fois rebelle et résilient Un migannaj (mélange) extraordinaire ! - Satyris et Virgina. Dans un monde de violence djiadiste, de sexe, de mafia politique, l'épopée formidable d'un chasseur chassé martiniquais et d'une femme pieuse et pure, d'où jaillit un seul vainqueur : l'amour. - Le Fellaga. Quant au rebelle fellaga, fier à bras, saura-t-il lui aussi s'adoucir et ainsi céder à la femme ? - BIMM. Toutes les affaires seront mises à plat au rendez-vous des milaneuses qui n'épargnent personne avec leurs commérages exacerbés. - Retour de flamme. Quant à ce pauvre bougre qui sème le sexe à tout va et qui se croyait le plus fort... Quelle désillusion ! - L'enjeu. L'enjeu est de taille ! Il s'agit de ne pas se brûler les ailes. Méfiance, le diable est là... Ce n'est que le début d'une longue série d'histoires, contée par Ton Mo, l'intarissable...
Que serait une vie qui n'aurait d'autre destination que sa propre fin? Même si elle est inéluctable, même si les destinées, féminines ainsi que mascu- lines d'ailleurs, sont ici marquées du sceau du mal- heur, ce roman n'est pas un récit tragique. L'espoir n'est jamais absent, ni les bienfaits, ni les temps de répit bienheureux: la forêt n'est jamais irrémédia- blement sombre et la vie, ici comme ailleurs, est une navigation périlleuse, ce que les Anciens ne cessent de rappeler. Le mal et le bien alternent, tout en laissant les personnages dans l'incompré- hension de ce qui leur arrive. Voici l'histoire d'une femme, porteuse et passeuse d'un destin qui est, selon la conviction de sa grand-mère putative, une pirogue sur le fleuve qui ne peut jamais retourner à son point de départ mais qui n'arrive nulle part...
Sauf peut-être à la mer, où elle se perd.
Jacky le Sybarite met en scène un Zanatany - Français né à Madagascar - épris de liberté, déterminé à diriger sa vie avec l'exubérance de celui qui n'a peur de rien. En arrière-plan, le contexte historique de son île rouge émerge de soubresauts en guérillas avant et après l'indépendance du pays. Marin, pilote, chercheur d'or, Jacky, façonne son destin, vit ses rêves, confronté à des réalités mouvementées, et parfois dangereuses. De sa plus tendre enfance à ses multiples voyages dans les îles de l'océan indien ou encore en Amazonie, l'auteur nous entraîne dans de formidables aventures parsemées de rencontres pimentées. Un livre qui vous emporte dans son sillage...
Ella a vingt-huit ans. Elle est animatrice lecture dans un centre culturel. De l'amour, elle ne connaît que des postures défensives, des liaisons passagères. À cause de sa mère, de ses ressentis, d'un père qu'elle n'a jamais connu.
Elle a en charge sa jeune soeur Ana, enfant troublée dont elle s'occupe seule depuis le décès de leur mère. Dans l'ivresse d'une nuit de Saint-Sylvestre aux Îles du Salut, elle se prend de passion pour Alexandre., un jeune homme au piano. Dans cette idylle, entrent en résonance des destins croisés, celui d'un vieux libanais qui poursuit un rêve, celui des mères d'Alexandre et d'Ella dont les pas fusionnent et nous ramènent à l'atmosphère de la ville amazonienne dans les années 60. Au fil du temps, une terrible révélation opérée par la magie du septième art va ramener Ella à l'indicible, au lien originel.
La Réunion, une île inconditionnelle plantée au milieu de l'océan Indien. Imaginez que, pour une raison X ou Y - et elles ne manquent pas en ce moment (conflit mondial généralisé, effondrement boursier d'une ampleur sans précédent, pandémie fulgurante et incontrôlable...) - ce bout de France austral se retrouve soudainement coupé du monde et livré à lui-même.
La situation n'a rien d'improbable, elle a déjà eu lieu durant la seconde guerre mondiale et la situation sanitaire et sociale était catastrophique, la famine s'était installée.
Qu'en serait-il demain alors que nous serons un million et que nous avons perdu les traditions liées à la terre ?
C'est cette question ainsi que bien d'autres que pose ce livre d'anticipation sociale.