Oslo, novembre 2004, la première neige tombe sur la ville. Dans le jardin familial des Becker, un bonhomme de neige fait irruption, comme sorti de nulle part. Le jeune fils remarque qu'il est tourné vers la maison et que ses grands yeux noirs regardent fixement leurs fenêtres. Dans la nuit, Birte, la mère, disparaît, laissant pour seule trace son écharpe rose, retrouvée autour du cou du bonhomme de neige. Dans le même temps, l'inspecteur Harry Hole reçoit une lettre signée "le bonhomme de neige" qui lui annonce d'autres victimes. Plongeant son nez dans les dossiers de la police, Harry met en lumière une vague de disparitions parmi les femmes mariées et mères de famille de Norvège. Toutes n'ont plus donné signe de vie le jour de la première neige. D'une sobriété étonnante, Harry Hole va se retrouver confronté, pour la première fois de sa carrière, à un tueur en série agissant sur le territoire norvégien et qui le conduira jusqu'au gouffre de sa folie.
Noël à Oslo. L'Armée du Salut met les bouchées doubles pour venir en aide aux exclus de la ville. Afin de récolter des fonds, les membres de l'association ont décidé d'organiser un concert public ; de nombreuses rock stars locales, ainsi que le Premier ministre en personne doivent y participer. Mais, dans l'ombre, une guerre de succession fait rage : qui remplacera le vieillissant David Eckhoff qui dirige l'Armée du Salut d'Oslo depuis des décennies ? Le calme et posé Jon Karlsen ou le plus dévoué et docile Rikard Nilsen ? Le soir du spectacle, en plein concert, un homme tire dans la foule et tue un membre de l'Armée du Salut avant de parvenir à s'enfuir en direction de l'aéroport. La victime n'est autre que Robert Karlsen, le frère jumeau de Jon... Naviguant entre déprime et amertume, la tête noyée dans le Jim Beam, Harry Hole va se remettre en selle grâce à cette enquête. Bloqué à l'aéroport par une tempête de neige, le mystérieux tueur apprend le lendemain dans le journal qu'il n'a pas tiré sur la bonne cible mais sur son frère ! Alors qu'Harry Hole se lance à sa poursuite dans les rues verglacées de la capitale norvégienne, le meurtrier se met à la recherche de sa victime pour exécuter son contrat. Le jeu sanglant du chat et de la souris ne fait que commencer...
Quel est LE secret de ce livre qui connaît un succès éditorial sans frontières?? Vous adorez les balades en forêt, vous habitez un petit appartement citadin dépourvu de cheminée, ou bien vous avez un poêle et faites chaque année votre bois pour l'hiver, et vous piétinez d'impatience à l'idée de faire vrombir la tronçonneuse?: Ouvrez ce livre?! Ce manuel ne quittera bientôt plus votre poche. Le bois, matière noble et ancestrale, au coeur des questions écologiques et environnementales, vous fera rêver et voyager.
Henry David Thoreau écrit?: « ?Chaque homme regarde sa pile de bois avec une sorte d'affection.? » Mytting, non sans malice, ajoute qu'un bon mari se reconnaît à la façon dont il l'empile?!
Seul un bûcheron zélé et talentueux romancier côtoyant les forêts les plus septentrionales d'Europe pouvait nous faire goûter ainsi la magie et les secrets du bois.
La vie de Long Litt Woon bascule. « J'avais l'impression d'avoir reçu un coup de massue. Quelques heures plus tôt nous étions mariés. Désormais Eiolf était étendu. Froid et mort. » En plein deuil, elle se lie avec les Cueilleurs de Champignons, un club qui a son propre langage et ses rites de passage. Long Litt Woon s'aventure au royaume mycologique et fait son chemin à travers la douleur et le chagrin.
Une histoire émouvante, drôle, et familière, car elle touche à l'une des expériences les plus communes et les plus redoutées.
« Un mort était assis dans ma salle d'attente. » C'est ainsi que commence ce nouveau Varg Veum. L'enquêteur va s'intéresser de près au cas de ce client malchanceux qui, peu de temps avant sa mort, avait commencé à rassembler des informations sur une mystérieuse disparition, au nord de la Norvège, des années plus tôt. La version officielle : une jeune femme s'est donné la mort en se jetant dans la mer.
Fort de quelques témoignages inédits que seul Veum a l'art de provoquer, il apprend que le mort de sa salle d'attente, qui fréquentait la jeune femme à cette époque, n'était pas du tout convaincu par la thèse du suicide. Est-ce que cette suspicion lui a coûté la vie ? De fil en aiguille, voilà Veum plongé dans le passé d'un groupe d'étudiants radicaux vivant en communauté dans une villa de Bergen, dans les années soixante-dix. À l'époque activistes tendance marxiste-léniniste, ces anciens colocataires - du moins ceux encore vivants - ont fait carrière sur la scène politique, plutôt de droite, pour certains, dans la police pour d'autres, ou encore comme artiste. Quel secret lié à cette mort nécessitait d'être tenu dans l'ombre ? Et pourquoi est-ce si dangereux de fureter dans l'histoire de cette petite communauté où les moeurs libres faisaient et défaisaient les couples ?
Toutes ces questions prennent un sens nouveau à mesure que Varg Veum, à sa manière inimitable, avance ses pions sur l'échiquier de cette nouvelle enquête. Quand Veum est tenu par une affaire, il ne compte pas ses heures, et il vaut mieux pour lui ne pas trop compter non plus ses revenus dont le maigre pécule ne mériterait guère plus qu'un petit verre d'aquavit, pour fêter ça.
A l'enterrement de Jan Petter, un ancien camarade de classe, Varg Veum retrouve de vieux copains. Il part faire la tournée des bars avec Jakob, et se remémore le bon temps, celui de l'insouciance, des premières amours - Varg sait qu'il n'oubliera jamais Rebecca -, et des Harpers, le célèbre groupe de rock dont faisaient partie Jakob, Jan Petter, Johnny et Harry. Voilà que ceux-ci meurent les uns après les autres. Plus ou moins assassinés, Veum s'échine à découvrir quel drame, en 1975, a provoqué la séparation du groupe. Et par la même occasion à retrouver la femme de Jakob, car celle-ci a quitté le nid conjugal du dernier survivant des Harpers. Varg avait presque oublié que c'était Jakob qui l'avait épousée. Rebecca.
En mission à Oslo, Varg Veum met la main sur une vieille photo représentant quatre hommes attablés devant café et cognac.
Quatre convives qui ne sont rien moins qu'un entrepreneur norvégien en vogue, un éminent financier, un magnat de l'industrie d'armement suédois et un encaisseur corrompu. Or, les têtes de ces derniers semblent destinées à tomber aussi vite que dans une partie de Qui est-ce ? mal engagée. Veum, dans une forme éblouissante, se saisit de cette affaire et, en marathonien chevronné, allonge ta foulée. Il court les rues de la capitale, plus ou moins bien accompagné, happé au passage par les souvenirs d'un temps où il faisait bon faire mine d'étudier à Oslo et se promener au bras de jeunes filles chantant Bob Dylan.
24 décembre 2008 : L'évêque de Bergen est poignardée à mort dans une rue déserte.
L'inspecteur principal Yngvar Stubo est chargé de l'enquête. Pour lui, ce crime n'a pas de mobile : pourquoi une femme de soixante-deux ans, mariée, mère de famille aimée, serait-elle prise pour cible ? Alors qu'Yngvar recherche l'assassin, les crimes se multiplient à Oslo : une jeune femme retrouvée dans le sous-sol d'un hôtel de luxe, un prostitué repêché dans le port, un quadragénaire battu et détroussé dans un parc en pleine nuit...
Faut-il voir une logique à cette succession macabre ? Croyant enquêter sur de simples meurtres, la police va tomber dans un engrenage diabolique.
9 décembre 2007 - Reidar Dahl reçoit l'ovation du public pour son interprétation de Joseph dans L'Évangile de Noël. Ce succès sera de courte durée car le lendemain, Reidar s'est volatilisé. Nul ne peut expliquer cette disparition. Lorsque l'inspecteur Lykke découvre les organes du comédien dans le congélateur de ce dernier, il devient évident pour lui qu'il ne s'agit pas d'une affaire banale... Une religieuse disparaît également quelques jours plus tard. Là encore, on ne retrouve plus que ses organes. Puis, c'est au tour d'un âne... Commence alors une véritable course contre la montre pour l'inspecteur, qui sait qu'il doit arrêter le responsable avant qu'il n'accomplisse son terrible dessein...
le roman de bergen a le souffle des grandes épopées.
voici le premier volume de cette saga norvégienne haute en couleurs.
à l'aube du 1er janvier 1900, l'inspecteur moland est réveillé par des coups frappés à sa porte.
ce jour de congés qu'il aurait dû passer avec femme et enfants va bouleverser sa vie. un notable de bergen, le consul frimann, a été assassiné après avoir passé la nuit en compagnie non pas de son épouse, mais d'une fort jolie et très sensuelle personne, bien connue de beaucoup d'hommes de la ville. une dénommée maren kristine pedersen.
plutôt que d'importuner la bonne bourgeoisie berguénoise, moland oriente l'enquête vers un suspect d'origine plus modeste qui, interpellé, se suicide.
l'affaire est close. officiellement.
en ce début de xxe siècle, nombre de solides gaillards comme torleif nesbo vont proposer leurs bras sur les chantiers de la ligne de chemin de fer qui doit relier bergen à la capitale, kristiania. pour ce fils de ferme, creuser les tunnels dans la montagne est un bon boulot. d'autant que c'est là-bas, au baraquement, qu'il rencontre trine. elle aide à la cuisine et au service pour le repas des ouvriers.
les rumeurs disent qu'elle revient de la ville, où elle était domestique.
chez le consul frimann.
le tome 1 de 1900 l'aube, débute sur le tournant du siècle, un siècle en route vers la révolution industrielle, la grande guerre, les épidémies. l'auteur peint le tableau chaleureux et vivant d'individus aux destins à la fois ordinaires et universels, riches de drames et de passions.
le roman de bergen comporte 6 volumes dans sa traduction française: 1900 l'aube (2 tomes), 1950 le zénith (2 tomes) et 1999 le crépuscule (2 tomes).
À six ans, Peter ne va pas à l'école. Son père et lui déménagent sans cesse et vivent en marge de la société. Que fuient-ils, de qui se cachent-ils ? Chaque soir, en guise de réponse, son père lui raconte les aventures d'un roi et d'un prince qui, comme eux, n'ont plus de maison et voyagent à travers le monde pour tuer une reine blanche. Peter admire ce père un peu magique qui exerce tous les métiers, tantôt ébéniste, éclairagiste ou jardinier.
Inconscient du danger, il l'accompagne comme un jeu, une vie sur mesure qui pourrait durer toujours... Odyssée tragique et tendre, À la recherche de la reine blanche nous parle de survie, d'amour et de transmission.
Fiona helle, présentatrice de talk-show, gît dans son sang la langue tranchée et fendue.
Pour l'inspecteur stubo, le symbole est clair : un mensonge lui a coûté la vie. qui pouvait en vouloir à cette vedette admirée de tous ? pas d'indices, ni de mobile : l'enquête est au point mort. jusqu'au jour oú le corps du leader d'un parti d'extrême droite est retrouvé crucifié au mur de sa chambre.
Parmi les retraités d'une petite ville norvégienne, un décès suspect survient, suivi de deux autres, qui relèvent de meurtres.
Rien ne permet d'expliquer ces crimes et l'enquête piétine jusqu'à ce que le commissaire valmann comprenne que c'est dans le passé lointain de la seconde guerre mondiale qu'il faut rechercher les mobiles. car la norvège a tout connu: l'occupation, la collaboration (quisling), la résistance, l'épuration, génératrice de frustrations, de soifs de vengeance pouvant attendre des décennies pour être assouvies.
S'ajoute à cela une "chasse au trésor": le butin convoité par des collectionneurs d'art sans scrupules est une descente de croix provenant des spoliations de biens juifs, tableau figurant un merveilleux christ athlétique d'une valeur inestimable et qui a échoué chez une quinquagénaire nymphomane. doté d'un humour impitoyable, l'auteur dresse un étonnant portrait de moeurs sur fond d'inceste et de folie.
La maison de retraite serait-elle un noeud de vipères?.
Dos au monde est le premier (et selon certains le meilleur) livre d'Åsne Seierstad. Publié en Norvège en 2000, ensuite complété et réédité en 2001 et en 2004, cette édition est le résultat de toutes les rencontres que l'auteur a fait lors ses différents voyages en Serbie.
Avec beaucoup de sensibilité et sans aucun a priori, l'auteur nous présente treize portraits de serbes et nous fait partager leurs joies, peines et espoirs à trois moments essentiels de leurs vies : avant, pendant et après la guerre. Il y a le pauvre paysan Deda Bora, qui trouve que la vie était meilleure avec Milosevic ; Beja, la journaliste rebelle qui risquait sa vie pendant la guerre et qui aujourd'hui est devenue une grande star de télévision ; et Michel le jeune commerçant qui a vendu des collants pour femmes venus de France ainsi que d'autres produits moins légaux... Et Danielja, la femme du héros de guerre devenu criminel de guerre, qui passe ses jours en pleurant, attendant le retour de son mari envoyé en prison pour une durée indéterminée. Sans oublier les misérables réfugiés du Kosovo méprisés par les autres citoyens, et qui ne rêvent que d'une chose : retrouver leur pays.
Ensemble tous ces personnages représentent la Serbie d'aujourd'hui, un pays déchiré par la guerre et dont personne ne parle plus ...
Traduit du Norvégien par Alex Fouillet
pendant les années 1930, les berguénois s'ouvrent aux nouvelles idéologies politiques.
le dramaturge hjalmar brandt séjourne une année dans l'union soviétique de staline. wilhelm helgesen, entraîné par son épouse sigrid, assiste aux jeux olympiques de berlin en 1936. les deux époux sont fascinés par l'avènement du nazisme en allemagne. le retour à bergen verra la confrontation des idéaux, communistes et nazis. a l'orée des années 1940, l'europe s'assombrit sous le chaos de la seconde guerre mondiale.
déclarée neutre, la norvège est pourtant occupée dès le 9 avril 1940. a bergen comme ailleurs, c'est le temps du ralliement des uns à l'occupant, mais aussi l'entrée dans la résistance civile pour certains, ou l'exil pour d'autres. gunnar staalesen dépeint un pan méconnu de l'histoire norvégienne, à l'heure de l'occupation par les forces allemandes, des exécutions et des déportations. l'auteur éclaire en particulier la réalité de la condition des juifs norvégiens au travers du destin de la famille liebermann.
la première partie de " 1950 le zénith ", véritable axe central de la saga " le roman de bergen " entraîne ses personnages dans le tournant tragique de l'histoire du xxe siècle, qui fera que désormais rien ne sera plus jamais comme avant. le roman de bergen comporte 6 volumes dans sa traduction française: " 1900 l'aube " (2 tomes), " 1950 le zénith " (2 tomes) et " 1999 le crépuscule " (2 tomes).
le 17 mai 1945, à bergen, une foule en liesse célèbre la libération, et le retour au pays des survivants et des exilés.
pour la population, le temps est maintenant venu de juger les collaborateurs de l'occupant nazi. du côté du parti communiste norvégien, l'heure est aussi aux critiques et aux remaniements profonds. de nouveaux quartiers émergent de toutes parts. des théâtres et des cinémas flambant neufs accueillent les dernières productions venues des etats-unis : les westerns et le rock'n'roll sauvage qui exaltent la jeunesse berguénoise.
dans la seconde partie de 1950 " le zénith ", les petits-enfants de la génération de 1900 prennent à bras le corps leur destinée. il leur faut tourner les sombres pages de la guerre pour tracer leur propre chemin dans le tourbillon des années 1950 et 1960. quant à leurs parents à l'apogée de leur vie, que regrettent-ils de leur jeunesse passée et de leurs récents engagementsoe certains auront brûlé les ailes de leurs propres désirs, et vivront d'insondables exils intérieurs.
dans le " roman de bergen ", gunnar staalesen tisse une kyrielle de fils entre ses personnages. et de ces multiples histoires singulières, l'auteur compose un tableau foisonnant de l'histoire norvégienne des années 1950 et 1960. le roman de bergen comporte 6 volumes dans sa traduction française : 1900 " l'aube " (2 tomes), 1950 " le zénith " (2 tomes) et 1999 " le crépuscule " (2 tomes).
muni d'un sac à dos, de quelques vieux guides de voyage périmés, d'une quantité d'argent très limitée ainsi que d'une solide dose d'humour et d'autodérision, bjorn gabrielsen, critique culturel atypique, parcourt les terres américaines en quête de leurs racines scandinaves.
de new york à terre-neuve en passant par québec, du minnesota profond à san francisco via seattle, ce norvégien imprévisible et plutôt désinhibé explore avec mordant quelques siècles d'une histoire commune souvent oubliée, depuis les premières installations vikings sur la côte canadienne jusqu'à l'émigration massive du xixe siècle dans les prairies du midwest. l'occasion de rencontres loufoques ou tendres, inquiétantes ou complètement improbables...
sous ses dehors de trublion incontrôlable, bjern gabrielsen pose un oeil avisé sur l'univers qu'il parcourt, en se penchant sur les questions de l'identité culturelle et les conditions de sa préservation.
Au début des années 1960, la disparition de la jeune Veslemoy Heggoy, 11 ans, met en émoi toute la ville de Bergen. S'agit-il d'une fugue, ou pire, d'un kidnapping ? Svend Atle Moland et ses nouveaux coéquipiers de la police ne peuvent que constater une profonde évolution de la société, quelque quinze ans après la fin de la Seconde Guerre mondiale. Dans cette période turbulente et tourbillonnante, les " enfants de la paix " continuent de remettre peu à peu sur pieds la nation norvégienne. La jeunesse s'exalte sur fond de musique américaine et s'engage pleinement en politique étrangère et intérieure, et aussi dans l'amour libre. Tandis que leurs parents et grands-parents finissent par dévoiler des zones d'ombre, des non-dits de leur histoire personnelle, avec en filigrane, la mystérieuse affaire du meurtre du consul Frimann. Gunnar Staalesen poursuit sa fresque de Bergen, émaillée de personnages dont les histoires individuelles finissent par composer la grande Histoire de la Norvège et par là tout un pan de l'humanité. Les années 1960 et 1970 marquent aussi l'ouverture de la Norvège au monde et son inscription singulière dans la construction européenne. 1999 Le crépuscule, tome 1, marque une entrée virevoltante dans la modernité et les progrès qui y sont associés. Mais les fantômes du passé ne sont jamais très loin.
Les Berguénois vivent encore sous le choc du drame off shore de la plate-forme pétrolière, l'Alexander Kielland, et du tragique sauvetage qui s'est ensuivi, une funeste nuit de 1980. Ragnar Moland, le " prêtre à vélo ", le sait bien, lui qui a accueilli les familles des victimes et les rescapés. Le tumulte des années 1980 voit les convictions politiques, morales, religieuses de certains, ébranlées et engendre des conflits autour des problèmes liés à l'immigration, à l'IVG, etc. Le meurtre, en 1983, du Premier ministre suédois, Olof Palme, ne laisse pas la Norvège voisine indifférente. La manne pétrolière teinte également de couleur argent ces années 1980. Et de nombreuses entreprises cotées en bourse engendrent d'inextricables spéculations menées de main de maître par les yuppies norvégiens. Et l'on voit apparaître, comme un clin d'oeil, un certain détective privé nommé Varg Veum... qui ne sera peut-être pas pour rien dans la résolution finale du meurtre du consul Frimann. Gunnar Staalesen dresse le portrait de descendants des premiers protagonistes, qui vont choisir à un moment donné leur propre destin. Quant aux témoins muets du passé, ils oeuvrent aux côtés des vivants pour que les mystères non élucidés trouvent enfin le chemin de la lumière. Cet ultime tome du Roman de Bergen achève avec brio une magnifique saga qui aura brassé un siècle de passions humaines et qui nous rend à jamais citoyen de Bergen.
Février est un mois dangereux pour les sorties solitaires. Un juge d'instance est retrouvé mort dans l'un des meilleurs hôtels de la ville, seulement vêtu d'un délicat ensemble de dessous féminins. Quelques jours plus tard, le détective privé berguénois Varg Veum se voit confier la mission de retrouver Thorild, une jeune fille disparue. À peu près au même moment, il reçoit un courrier. L'enveloppe contient un avis de décès. Le sien.
Thorild est une jeune Norvégienne qui aurait pu être la propre fille de Varg Veum. Elle n'est pas seule, dans la petite ville, à se prostituer ainsi pour le compte de riches propriétaires d'hôtels où se négocient les passes. Or, il n'est pas rare que les pères de ces adolescentes sollicitent euxmêmes les services de ce réseau. Bergen n'est pas une grande ville, et l'on n'est jamais à l'abri d'une mauvaise rencontre.
Comme toujours chez Staalesen, passé et présent se mêlent habilement à mesure que l'enquête progresse. Un passé relativement récent, car ces femmes sortent à peine de l'enfance quand elles sombrent dans la prostitution. Et aussi un passé plus lointain. Du temps où Varg Veum travaillait à la protection de l'enfance. À votre avis, que se passe-t-il quand un ancien « pote » de l'époque, qui a passé toutes ces dernières années caché dans une grange pour échapper à son regard à lui. Elle possède un carnet et un crayon jaune et octogonal qu'elle taille avec un petit canif réservé à cet usage. L'enfant est née en 1942, exactement 100 ans après la naissance de son arrière-grand-mère, Sara Susanne, qui a servi de modèle pour la peinture de l'ange du tryptique de la cathédrale des îles Lofoten. Trois itinéraires de femmes, émaillés de durs labeurs, de privation mais aussi de rêves de liberté et d'existences meilleures. Et, en contrepoint, celui d'une enfant espiègle et volontaire qui écarte d'un revers de manche les embûches trop tôt tendues par la vie et file vers l'avenir comme on grimpe aux arbres pour approcher les oiseaux.
Lorsque gunder jomann, l'éternel célibataire, part en inde pour trouver une épouse, il n'en souffle mot à personne à elvestad.
Le jour même où la mariée indienne doit arriver, le corps mutilé d'une jeune femme est retrouvé dans un champ près de la maison de gunder. qui peut croire que, parmi les bonnes gens d'elvestad, il se trouve quelqu'un capable d'un crime aussi abominable ? personne, sauf l'inspecteur konrad sejer, toujours aussi calme et déterminé, qui sait bien que les braves gens sont capables du pire et que nul n'est totalement innocent.
Avec cette nouvelle enquête de l'inspecteur konrad sejer, finaliste du gold dagger award en 2005, karin fossum signe son meilleur roman.
« Je ne suis pas méchante. Mais il soeest passé chez moi un événement sur lequel je noeai pas de prise. Je vis seule, il noey a personne ici qui puisse moeaider. Je suis restée une éternité assise sur les marches, le front sur les genoux. On noeentendait rien, et tout ce que je sentais, coeétait loeodeur des moisissures, des pommes de terre et de la poussière. Mais joeai progressivement entendu un murmure, qui a commencé très faiblement avant de soeamplifier. Comme si on venait de retourner un sablier. Le sable commençait à couler ».
Loeinspecteur Skarre est sceptique lorsque Irma se présente dans son bureau pour signaler une disparition. Les propos de la vieille dame sont décousus, et Skarre peine à comprendre ce qui soeest passé. Son mari a-t-il disparu ? Ou est-il mort oe
Ce noeest que quelques jours plus tard, lorsque la police enquête sur la disparition doeun jeune homme, que Skarre repense à Irmaoe
Traduit du norvégien par Alex Fouillet