Dos au monde est le premier (et selon certains le meilleur) livre d'Åsne Seierstad. Publié en Norvège en 2000, ensuite complété et réédité en 2001 et en 2004, cette édition est le résultat de toutes les rencontres que l'auteur a fait lors ses différents voyages en Serbie.
Avec beaucoup de sensibilité et sans aucun a priori, l'auteur nous présente treize portraits de serbes et nous fait partager leurs joies, peines et espoirs à trois moments essentiels de leurs vies : avant, pendant et après la guerre. Il y a le pauvre paysan Deda Bora, qui trouve que la vie était meilleure avec Milosevic ; Beja, la journaliste rebelle qui risquait sa vie pendant la guerre et qui aujourd'hui est devenue une grande star de télévision ; et Michel le jeune commerçant qui a vendu des collants pour femmes venus de France ainsi que d'autres produits moins légaux... Et Danielja, la femme du héros de guerre devenu criminel de guerre, qui passe ses jours en pleurant, attendant le retour de son mari envoyé en prison pour une durée indéterminée. Sans oublier les misérables réfugiés du Kosovo méprisés par les autres citoyens, et qui ne rêvent que d'une chose : retrouver leur pays.
Ensemble tous ces personnages représentent la Serbie d'aujourd'hui, un pays déchiré par la guerre et dont personne ne parle plus ...
Traduit du Norvégien par Alex Fouillet
Lorsque gunder jomann, l'éternel célibataire, part en inde pour trouver une épouse, il n'en souffle mot à personne à elvestad.
Le jour même où la mariée indienne doit arriver, le corps mutilé d'une jeune femme est retrouvé dans un champ près de la maison de gunder. qui peut croire que, parmi les bonnes gens d'elvestad, il se trouve quelqu'un capable d'un crime aussi abominable ? personne, sauf l'inspecteur konrad sejer, toujours aussi calme et déterminé, qui sait bien que les braves gens sont capables du pire et que nul n'est totalement innocent.
Avec cette nouvelle enquête de l'inspecteur konrad sejer, finaliste du gold dagger award en 2005, karin fossum signe son meilleur roman.
« Je ne suis pas méchante. Mais il soeest passé chez moi un événement sur lequel je noeai pas de prise. Je vis seule, il noey a personne ici qui puisse moeaider. Je suis restée une éternité assise sur les marches, le front sur les genoux. On noeentendait rien, et tout ce que je sentais, coeétait loeodeur des moisissures, des pommes de terre et de la poussière. Mais joeai progressivement entendu un murmure, qui a commencé très faiblement avant de soeamplifier. Comme si on venait de retourner un sablier. Le sable commençait à couler ».
Loeinspecteur Skarre est sceptique lorsque Irma se présente dans son bureau pour signaler une disparition. Les propos de la vieille dame sont décousus, et Skarre peine à comprendre ce qui soeest passé. Son mari a-t-il disparu ? Ou est-il mort oe
Ce noeest que quelques jours plus tard, lorsque la police enquête sur la disparition doeun jeune homme, que Skarre repense à Irmaoe
Traduit du norvégien par Alex Fouillet