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Symetrie
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Les tribulations de Nicolas-Médard Audinot, fondateur du théâtre de l'Ambigu-Comique
Michel Faul
- Symetrie
- 19 Juin 2013
- 9782914373975
Figure enthousiasmante et bien mal connue de l'histoire du théâtre des Lumières, Nicolas-Médard Audinot (1732-1801) fut d'abord comédien avant de devenir entrepreneur de spectacle et de fonder l'Ambigu-Comique, qui joua un rôle éminent dans l'histoire du théâtre dit "secondaire". La vie théâtrale à laquelle Audinot s'est voué est celle qui prospère ou vivote dans la rivalité entre théâtres secondaires et théâtres privilégiés - depuis les Foires du règne de Louis XV jusqu'au Boulevard du Directoire - et entre l'entreprise théâtrale individuelle et le théâtre privé du prince de Conti. À l'Ambigu, de 1769 à la Révolution, Audinot pratique le théâtre de marionnettes, fait jouer des enfants et recourt tour à tour à la pantomime ou à la satire sociale, en passant par le mélodrame lors de son apparition en 1801, explorant l'entrecroisement du jeu, de la musique et du spectaculaire avec un esprit d'invention que le public consacra et qui fit la fortune de son théâtre. L'auteur rassemble ici pour la première fois un ensemble d'informations touchant à l'intimité du personnage comme à sa vie publique, à ses affaires sentimentales comme à ses talents d'homme de spectacle.
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On s'occupe rarement des chanteurs d'une façon un peu instructive, et on ne le fait point de manière à ce que l'étude de leur talent soit profitable. On encense les favoris du jour, on les couvre de louanges hyperboliques, sans leur faire l'honneur d'une discussion sincère. Quant à ceux du passé, on se répand sur leur compte en anecdotes plus ou moins authentiques, on en fait de véritables idoles qu'il ne reste plus qu'à diviniser ; mais on ne les discute pas davantage, et l'on ne se donne même pas la peine de rechercher l'ensemble des qualités qui constituaient le fond de leur talent.
Quelques types de chanteurs se sont présentés à moi, des plus originaux et des plus sympathiques à la fois parmi ceux qui ont brillé jadis sur notre seconde scène lyrique ; je me suis pris à les étudier, à les aimer, et ce que je veux faire, c'est rapporter simplement ce que des recherches, parfois laborieuses, m'ont appris à leur sujet. Et comme en eux le caractère est aussi curieux que le talent, je tâcherai, en faisant connaître de mon mieux l'artiste, d'esquisser la physionomie vive et accentuée de l'individu.
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La grande guerre des musiciens
Stéphane Audoin-Rouzeau, Esteban Buch, Myriam Chimènes, Georgie Durosoir
- Symetrie
- Perpetuum Mobile
- 17 Décembre 2009
- 9782914373548
Pour les combattants de la Grande Guerre, formés dans la tradition des musiques militaires, l'oreille fut parfois l'organe qui leur apprit, à leur corps défendant, la nouveauté technique du conflit ; elle leur permit aussi d'entretenir, sous la forme d'activités musicales développées dans des conditions précaires, un lien avec leur part d'humanité. À l'arrière, le caractère rituel des pratiques musicales - à commencer par le concert -, donna aux discussions sur l'engagement et le patriotisme une traduction politique directe, dont témoignent également la réorganisation de la vie musicale et parfois même la création d'institutions. Enfin, la guerre mit les compositeurs face à une véritable alternative esthétique et morale, entre la culture de la « musique pure » et la production d'une musique politique que certains envisagèrent comme une forme de combat. En dépit de cet intérêt musicologique et historiographique, l'histoire de la musique entre 1914 et 1918 reste mal connue, en France comme ailleurs. L'équipe internationale d'historiens réunie à la fin des années 1980 autour de l'Historial de la Grande Guerre a tenté de bâtir une nouvelle histoire culturelle du conflit en centrant l'analyse sur les représentations des contemporains. Cependant, cet effort historique si actif dans les domaines de l'image ou de l'objet n'a pu éviter une lacune, celle de la création musicale. Pour sa part, la musicologie fait volontiers de la guerre de 14-18 le véritable portail du XXe siècle, mais, si l'on excepte certains travaux pionniers, cette affirmation générale est rarement étayée par un examen des réalités musicales elles-mêmes. Axé sur la France sans toutefois exclure le cas d'autres nations, c'est la multiplicité des manifestations de la guerre dans le champ musical, et de la musique dans le champ de bataille, que le présent volume veut aider à mieux connaître. Sont ainsi reprises certaines des contributions à deux journées d'études interdisciplinaires, organisées par l'équipe Approches historiques du monde contemporain du Centre de recherches historiques (É.H.É.S.S./C.N.R.S.), l'équipe Musique du Centre de recherches sur les arts et le langage (É.H.É.S.S./C.N.R.S.), l'Institut de recherche sur le patrimoine musical en France (C.N.R.S./ministère de la Culture/B.N.F), le Centre de recherche de l'Historial de la Grande Guerre et l'association Musiciens entre guerre et paix.
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Lettres de compositeurs à Camille Saint-Saëns
Jousse Eurydice, Yves Gérard
- Symetrie
- 25 Septembre 2009
- 9782914373555
Des simples billets de Berlioz, Bizet, Wagner aux correspondances fournies de Gounod (affectueuse), Liszt (aux conseils avisés) ou Widor (amusée ou mordante), de la lettre torrentueuse de Stamaty en 1846 proposant un programme d'études pour le jeune Saint-Saëns à celle, argumentée, de d'Indy en 1919, défendant ses convictions musicales, ce sont plusieurs générations de créateurs notoires, à des titres divers, qui sont représentées par près de six cents documents tirés des archives personnelles de Camille Saint-Saëns (1835-1921), accumulées au cours d'une étonnante carrière de soixante-quinze ans comme pianiste, organiste et compositeur à la réputation internationale.
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Rire et sourire dans l'opéra-comique en France aux XVIIIe et XIXe siècles
Charlotte Loriot
- Symetrie
- Symetrie Recherche
- 18 Décembre 2015
- 9782364850279
Lorsque l'opéra-comique apparaît au début du xviiie siècle, il est apparenté à la farce et à la comédie. Cependant, les travaux consacrés à l'étude du genre soulignent l'ambiguïté du terme « comique » : en effet, si le caractère comique semble initialement constituer un trait définitoire, l'évolution de la forme suggère bientôt une redéfinition voire une éviction du rire. Cet ouvrage a pour objectif de reconsidérer la dimension comique du genre aux xviiie et xixe siècles, examinant tant l'apport de compositeurs comme Auber, Bizet, Duni, Grétry et Ildefonse Luce, que l'enracinement de l'opéra-comique dans le vaudeville et la parodie, ou encore l'évolution des conventions à l'époque d'Offenbach et de Delibes. Entre musicologie, littérature et arts du spectacle, l'ouvrage rend compte de la variété de l'expression comique, qu'il s'agisse d'oeuvres fondatrices ou de manifestations plus originales, des procédés suscitant le rire et le sourire, de l'interprétation et du jeu sur la scène, des échanges avec d'autres scènes/formes, ou des questions théoriques soulevées - de la censure aux usages de l'institution. Ces approches croisées interrogent en filigrane la définition même de l'opéra-comique, et incitent à mettre l'accent sur des principes clés du genre, comme la notion d'emploi. Il en émerge un panorama assez nouveau qui invite à revaloriser le comique comme une composante essentielle du genre.
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Maurice Denis (1870-1943), l'un des peintres français les plus connus de son temps, n'a cessé, de la période nabi jusqu'à la fin de sa vie, de contribuer, par la plume et le pinceau, à l'évolution de l'art. ?Très apprécié des musiciens, l'auteur d'une Histoire de la musique (frise ornant la salle du Théâtre des Champs-Élysées à Paris), et de L'Amour et la vie d'une femme d'après le cycle de Robert Schumann, se passionne très jeune pour la musique, se liant d'amitié avec de talentueux interprètes et compositeurs, devenus célèbres ou tombés dans l'oubli. Sa correspondance révèle la richesse des relations du peintre avec la société musicale à laquelle il prendra une part très active sa vie durant.?L'oeuvre et la pensée de Maurice Denis, mises en parallèle avec son goût musical, sont confrontées à l'oeuvre et à l'esthétique des musiciens qu'il côtoie. L'étude, fondée sur les écrits du peintre et des témoignages souvent inédits, est agrémentée de photographies et de nombreuses reproductions de ses oeuvres. Elle est l'occasion, pour les mélomanes et amateurs d'art, d'une nouvelle appréhension de la musique sous la Troisième République, au travers des lieux fréquentés par Maurice Denis, de ses amitiés et de ses collaborations. Elle apporte également un éclairage nouveau sur les correspondances entre les arts à une époque où les peintres aimaient s'inspirer de l'oeuvre des musiciens, et inversement. L'ouvrage permet enfin de découvrir un peintre qui, à l'instar de Verlaine, recherchait " de la musique avant toute chose ".
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Aspects de l'opéra français de Meyerbeer à Honegger
Jean-Christophe Branger, Vincent Giroud
- Symetrie
- 11 Mars 2009
- 9782914373463
Il est question dans cet ouvrage de Meyerbeer, Gounod, Bizet, Massenet, Bruneau, Hahn, Debussy, Ravel et Honegger mais aussi - en introduction - du thème général du néo-classicisme qui, dans la période considérée, affecte certains ouvrages de Gounod, Massenet ou encore Hahn, ceci bien avant le courant néo-classique postérieur illustré par Stravinski et Diaghilev. Les approches proposées sont de nature très différente et témoignent, en quelque sorte, de la diversité générique de l'opéra français : étude génétique (Carmen, Hérodiade et La Chute de la maison Usher), présentation d'oeuvres oubliées (La Carmélite), étude de la réception d'un opéra (L'Africaine), relation entre compositeur et chanteur (Georges Bizet et Célestine Galli-Marié ; Alfred Bruneau et Marie Delna), analyse thématique et musicale (L'Heure espagnole) ou bien encore lecture socio-historique (Antigone).
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Michelle Poncet ou la « Destouches-Lobreau » : Directrice de l'opéra de Lyon au XVIIIe siècle
Anne Le Berre
- Symetrie
- 17 Octobre 2023
- 9782364852198
Michelle Poncet, de son nom de scène la « Destouches-Lobreau », directrice de troupe de théâtre et d'opéra, s'installe à l'Académie royale de musique de Lyon en 1752. Par sa remarquable habileté politique et artistique, Michelle Poncet se maintient plus de 25 années à la direction de l'institution, véritable phare des spectacles de la seconde ville du royaume. Elle s'occupe à la fois de l'administration du théâtre, de sa troupe, et de la programmation lyrique et dramatique, et suscite l'admiration du public ainsi que l'adhésion des pouvoirs municipaux et royaux.
L'ouvrage retrace le parcours de Michelle Poncet : ses débuts d'actrice sur les différentes scènes de province, sa longue direction à la tête de l'Opéra de Lyon durant laquelle elle consolide l'institution, notamment par la construction du théâtre de Soufflot en 1756, et enfin les évolutions de programmation qu'elle insuffle à partir des années 1760.
À l'écoute des changements de goût de son public, Michelle Poncet délaisse progressivement les tragédies de Lully et les ballets de Rameau pour des opéras-comiques, ce genre nouveau qu'elle pérennise à Lyon. Elle réalise ainsi le tour de force d'une programmation audacieuse, se distinguant de ce qui se faisait à Paris alliée à une rigueur financière : les scandales et les affaires ne suffiront pas à la déstabiliser.
L'historienne et musicologue Anne Le Berre nous éclaire, grâce à son exploration des archives, sur le fonctionnement des maisons de spectacles au xviiie siècle, les devoirs imposés par les « privilèges » royaux, les relations avec la municipalité et les contraintes économiques, faisant ressortir les contours de la « Destouches-Lobreau », ce personnage féminin puissant et figure culturelle locale marquante. -
André Hodeir ; le jazz et son double
Pierre Fargeton
- Symetrie
- Symetrie Recherche
- 23 Mars 2017
- 9782364850286
André Hodeir (1921-2011) est une figure multiple et paradoxale : élève au Conservatoire de Paris et violoniste au Hot Club de France, stagiaire chez Pierre Schaeffer et compositeur de musiques de films, homme de radio au Club d'Essai et de presse à la tête de la revue Jazz hot, simultanément auteur du célèbre essai Hommes et problèmes du jazz et d'un « ?Que sais-je ? ?» sur La Musique étrangère contemporaine, admirant d'un même élan Thelonious Monk et Jean Barraqué. En surplomb pourtant de tous ces visages, André Hodeir était d'abord un compositeur. Fondateur du Jazz Groupe de Paris, compagnon de route de Martial Solal, auteur de partitions essentielles telles que Jazz cantata ou Anna Livia Plurabelle (d'après James Joyce), Hodeir laisse derrière lui une oeuvre musicale importante et singulière : « Une sorte d'autre jazz possible, un jazz imaginaire, fragile édifice rêvé un instant hors de l'histoire réelle », comme l'écrivit un critique au seuil des années 1980. Un double du jazz, en somme, dont ce livre retrace aussi bien les fondements que les réalisations.
Pierre Fargeton offre tout à la fois une biographie méticuleuse, une discussion des soubassements théoriques et une analyse fouillée des oeuvres mettant en lumière des concepts musicaux originaux. Si Hodeir est souvent cité comme «?passeur?» entre deux cultures musicales qui coexistaient dans la France d'après-guerre (le jazz et la musique contemporaine), ce sont ici la singularité et la diversité de son invention qui éclairent d'un jour nouveau de larges pans de l'histoire de la musique, du sérialisme à l'appropriation française du jazz américain en passant par le développement de la figure du compositeur-écrivain, sur une période allant des années 1940 aux années 1980.
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" Seul Watteau, ou l'un de ses éminents contemporains, aurait su saisir du bout de ses pinceaux et de ses brosses l'atmosphère et les couleurs de ce concert champêtre : une grande lueur blanche sur la gauche contrastant avec trois taches noires bien distinctes, plusieurs tons de vert enveloppant l'ensemble, un bleu nuit recouvrant le tout. L'artiste n'aurait pas manqué d'enrichir la scène de détails : l'émotion sur les visages de personnages choisis, trois archets saisis dans leur lutte contre le vent, des promeneurs figés dans leur marche, interloqués par ce spectacle insolite, un petit chien blanc prêt à mordiller les mollets des musiciens, un enfant jouant au ballon, un arbre agité par la brise du soir. On aurait pu, en tendant l'oreille, deviner des notes de musique. Oui, c'est sûr, cela aurait été un chef-d'oeuvre. " Collectionneur d'anecdotes, Jacques Borsarello nous propose à travers ce nouveau recueil de nouvelles sa vision de l'univers de la scène. Il évoque avec une tendresse particulière les anonymes, ceux dont on ne parle jamais, et les petits métiers du monde du spectacle.
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Itinéraire d'un chanteur à travers vingt années de correspondance (1844-1864)
Julius Stockhausen
- Symetrie
- 12 Janvier 2011
- 9782914373685
Jules Stockhausen (1826-1906), célèbre baryton et pédagogue allemand, ne rejoint sa patrie d'élection qu'après un long cheminement. Né à Paris, il passe sa jeunesse à Guebwiller (Haut-Rhin), ville natale de sa mère, cantatrice, avant d'aller faire ses études dans la capitale. Élève au Conservatoire, c'est en dehors de l'institution qu'il trouve son véritable maître, Manuel García. Après avoir tenté sa chance en Angleterre, il se tourne vers la scène, en Allemagne puis à l'Opéra-Comique, pour se consacrer enfin à son répertoire de prédilection, le lied et l'oratorio, avec lequel il parcourt l'Europe. Interprète scrupuleux, il souhaite bientôt disposer d'un choeur et d'un orchestre pour mettre en oeuvre un vaste programme musical et obtient en 1863 la direction de la Société philharmonique et de l'Académie de chant de Hambourg. Telles sont les étapes suivies à travers vingt années d'une correspondance vibrante des découvertes, des luttes et des expériences d'un jeune homme à la curiosité insatiable. Jules Stockhausen s'y montre à la fois excellent épistolier, critique sévère ou admirateur fervent, témoin avisé de la vie musicale et politique. Parlant quatre langues, il en joue à merveille au gré de l'humeur et des sentiments. Au fil de la plume apparaissent les portraits, savoureux ou sensibles, de nombreux artistes : ses professeurs Louis Ponchard, François Habeneck et Manuel García ; Marietta Alboni, Jenny Lind ou Pauline Viardot, vedettes de la scène ; Clara Schumann avec laquelle le chanteur donne d'innombrables concerts ; Joseph Joachim et Johannes Brahms, mais aussi Camille Saint-Saëns, Charles Gounod ou Anton Rubinstein. C'est en même temps une invitation au voyage dans quelques hauts lieux de la musique, de la Société des concerts du Conservatoire à Exeter Hall, du Cirque des Champs-Élysées aux Fêtes musicales du Rhin, de la salle du Gürzenich qui ouvre ses portes à Cologne à la cathédrale de Brême où se pressent 3 000 auditeurs pour écouter la Passion selon saint Matthieu. Vie quotidienne, tournées harassantes, succès et découragements, tourmentes sentimentales, le lecteur partage l'intimité d'un artiste passionné, aussi ambitieux qu'exigeant, dont la foi profonde s'associe à une haute idée de sa mission.
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L'invention des genres lyriques et leur redécouverte au XIX siècle
Agnès Terrier, Alexandre Dratwicki
- Symetrie
- 1 Avril 2010
- 9782914373654
Pour la première fois, un ouvrage s'intéresse de manière concomitante aux genres de la tragédie lyrique et de l'opéra-comique, le second se nourrissant fortement de la caricature du premier. Les passerelles lancées entre l'un et l'autre sont multiples : rapport au merveilleux, travail sur la déclamation, modernité musicale et enjeux sociaux et politiques. Autre nouveauté abordée, la question de la résurgence cet opéra « classique » au XIXe siècle. Abandonnant les deux genres à l'acmé de leur notoriété (vers 1780), le lecteur les retrouve - dans une troisième partie - environ un siècle plus tard, à une époque où les conceptions romantiques de l'opéra font d'Armide ou de Richard Coeur-de-lion des curiosités divertissantes. Un culte pour la grandeur classique trouve alors de fervents défenseurs, dont les plus zélés insufflent à leurs propres compositions une saveur passéiste. C'est dans ce contexte que s'inscrivent, au tournant du XXe siècle, Pénélope de Fauré, Déjanire de Saint-Saëns ou Salamine de Maurice Emmanuel.
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Moyens d'investigation et pédagogie de la voix chantée
Guy Cornut, Collectif
- Symetrie
- 1 Avril 2005
- 9782914373012
De la connaissance de la physiologie à l'analyse psychologique, du fonctionnement vocal à la perception acoustique, ce livre éclaire le sujet complexe de la voix chantée par une approche multi-disciplinaire.
Ce tableau brossé par des médecins, des chercheurs et des pédagogues - et enrichi par les exemples sonores et vidéos joints sur le cédérom - donne à penser à tous les pédagogues de la voix, et plus généralement à toute personne directement concernée par la voix chantée. -
Époux depuis 1955 de Marie-Claire Bancquart, professeur à la Sorbonne, poète, écrivain, critique littéraire... Après des études au Conservatoire national supérieur de Paris (violon, alto, musique de chambre, contrepoint, fugue, composition), Alain Bancquart entre comme troisième alto solo à l'Orchestre national de France, poste qu'il occupera jusqu'en 1973. Il devient ensuite directeur musical des orchestres de régions de l'ORTF. En 1976-1977, il est directeur musical de l'Orchestre national de France. Fin 1977, il devient inspecteur de la musique au ministère de la Culture. À ce titre, il a été à l'origine de la création du Centre de documentation de la musique contemporaine et de la collection " Musique française d'aujourd'hui ". Parallèlement, il est producteur pour Radio-France de " Perspectives du vingtième siècle ". Cette série de concerts publics, consistant en sept ou huit journées de musique contemporaine par an, lui permettra de découvrir et de faire connaître un grand nombre de compositeurs et de susciter la création de leurs oeuvres. En 1984, il abandonne son poste au ministère et la production de " Perspectives du vingtième siècle " pour devenir professeur de composition au Conservatoire national supérieur de musique de Paris et responsable des études d'écriture et de composition. En 1995, il fait valoir ses droits à la retraite et se consacre depuis lors uniquement à la composition. Pendant toutes ces années de carrière, Alain Bancquart n'a jamais cessé de composer. En 1967, il a entrepris l'élaboration de systèmes d'écriture en micro-intervalles qu'il a utilisés et utilise encore avec une grande rigueur. Parmi ses oeuvres nombreuses on peut citer : deux trios à cordes, quatre quatuors à cordes, un quintette à vent, cinq symphonies pour grand orchestre, des oeuvres concertantes pour violon, violoncelle, harpe, deux opéras de chambre, plusieurs oeuvres pour instruments seuls et deux pièces pour trio à cordes et orchestre. Entre 1995 et 2000, il écrit un cycle de six oeuvres instrumentales et vocales d'une durée de deux heures sur des textes de Marie-Claire Bancquart, le Livre du labyrinthe dont il a dirigé l'intégrale en mai 2000 à Radio-France. Un double CD incluant ce cycle a été édité par Mode/records (New-York). Il dirige l'atelier instrumental de musique contemporaine du Conservatoire national de région de Versailles. Alain Bancquart a reçu le Grand Prix de la Sacem et le Prix national de la musique.
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L'analyse de la musique de film : histoire, concepts et méthodes
Jérôme Rossi
- Symetrie
- 10 Janvier 2022
- 9782364851009
Par la richesse de ses sources et de ses citations, par la multiplicité des définitions de termes et d'exemples d'analyses, par son organisation thématique, cet ouvrage est indispensable tant aux historiens et théoriciens du cinéma qu'aux musicologues, compositeurs et cinéphiles.
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Histoire de l'opéra-comique
François-henri-joseph Castil-blaze
- Symetrie
- Symetrie Recherche
- 13 Août 2012
- 9782914373692
François-Henri-Joseph Blaze (1784-1857), dit Castil-Blaze - surtout connu aujourd'hui pour ses adaptations françaises particulièrement libres d'ouvrages de Mozart, Weber, Donizetti et Rossini - fut également critique, compositeur et historien de la scène lyrique française. Dans la continuité de ses ouvrages sur les grandes institutions musicales parisiennes (Chapelle royale et impériale, Opéra, Théâtre-Italien), il se pencha sur l'histoire de l'opéra-comique ; étude que son décès laissa à l'état de manuscrit. Depuis la création des théâtres de la Foire jusqu'à la fin des années 1830, Castil-Blaze propose - en compilant sources anciennes et connaissances personnelles - l'analyse d'un genre musical où se mêlent reconstitution du répertoire, récits anecdotiques et réflexions esthétiques. Cette première édition du texte est complétée par une série d'index (personnes, ?uvres, incipit, notions, lieux et institutions) corrigeant certaines erreurs de l'auteur et facilitant la lecture de ce texte riche et foisonnant.
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Les concerts de la Reine (1725-1768)
David Hennebelle
- Symetrie
- Symetrie Recherche
- 18 Décembre 2015
- 9782364850309
Par leur longévité - plus de quarante ans -, par le nombre des concerts - entre un et trois par semaine en moyenne -, par le faste des moyens humains et financiers et par la diversité des lieux qui les accueillirent (Versailles, Marly, Fontainebleau, Compiègne.), les concerts de la reine Marie Leszczynska furent incontestablement l'une des plus importantes structures permanentes de concerts de l'Europe du xviiie siècle.
Inscrits dans la continuité des concerts d'appartement institués sous le règne de Louis XIV, les concerts de la Reine programmèrent essentiellement des actes d'opéra exécutés indépendamment de la scène lyrique. Si le choix de mettre une oeuvre au programme des concerts de la Reine peut s'interpréter comme une démarche d'ordre artistique ou esthétique mettant en mouvement des acteurs multiples et conduisant à promouvoir un goût musical spécifique, on ne doit cependant jamais perdre de vue qu'il s'agissait d'abord d'un acte dont la portée était clairement d'ordre symbolique et politique. En ce sens, ces manifestations constituèrent un creuset totalement singulier dans le monde du concert au siècle des Lumières, creuset où l'affirmation d'une tradition nationale se conjugua avec l'émergence du concept nouveau de musique classique.
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Mozart et la France ; de l'enfant prodige au génie (1764-1830)
Jean Gribenski, Patrick Taïeb
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- Symetrie Recherche
- 25 Mars 2014
- 9782914373869
Cet ouvrage n'a pas tant pour but de se pencher une fois de plus sur les oeuvres de Mozart en tant que telles que de poser un problème nouveau : de son vivant et dans les années qui suivirent sa mort, « quel Mozart » a-t-on connu ? Quelle image du compositeur a peu à peu émergé ? Comment, concrètement, s'est formé « notre » Mozart ?
Peut-on tenter d'esquisser à grands traits ce que fut la réception de Mozart en France, jusque vers 1830 ? Il apparaît clairement que, dans les quelque vingt premières années du xixe siècle, celle-ci accède à une dimension nouvelle, dont témoignent tant les programmes de concert que l'activité des éditeurs de musique : le passé s'introduit dans l'écoute et la pratique de la musique. Bénéficiaire de cette mutation capitale, la musique de Mozart en est aussi le moteur.
Cependant, en ce qui concerne Mozart, le véritable changement a déjà commencé quelques années auparavant. 1801 marque un « tournant décisif », avec trois événements d'une importance capitale : la première représentation des Mystères d'Isis, l'installation à Paris d'une troupe allemande qui donne Die Entführung aus dem Serail en langue originale et enfin la publication des premières biographies de Mozart en français (Winckler, Cramer). Celles-ci jouent un rôle essentiel dans la formation du « mythe Mozart » : nourri d'« anecdotes miraculeuses », celui-ci mettra en valeur tant « l'enfant prodige » qu'une nouvelle conception du « génie ».
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Cristobal de Morales en Espagne : ses premières oeuvres et le manuscrit de Valladolid
Cristina Diego Pacheco
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- 18 Décembre 2015
- 9782914373920
Cristóbal de Morales, « Lumière de l'Espagne en musique », est sans doute l'un des compositeurs les plus fascinants de la Renaissance. Auteur d'une oeuvre saisissante par sa densité et sa subtilité, bien que relativement peu abondante, sa musique continue encore à captiver les auditeurs d'aujourd'hui.
Cet ouvrage vient combler le grand vide qui jusqu'à présent régnait sur l'une des périodes créatrices les moins connues du compositeur : celle qui a précédé son séjour romain, que l'on devine, grâce aux oeuvres du manuscrit de Valladolid, beaucoup plus riche et féconde que ce que nous imaginions auparavant.
L'auteur tente de relever les défis de cette personnalité complexe et de décrypter à la fois ses premières données biographiques et les controverses dont il a été l'objet au fil des siècles, et offre au lecteur des transcriptions et analyses des musiques de sa toute première période, dont un motet et un magnificat inédits à ce jour.
Trois partitions à l'usage des choeurs seront publiées simultanément.
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La monodie du psautier en vers français au XVIIe siècle
Marc Desmet
- Symetrie
- Symetrie Recherche
- 9 Septembre 2015
- 9782914373913
Les paraphrases poétiques sur les psaumes font l'objet, dans la France du xviie siècle, d'un véritable engouement, dont témoigne en particulier le nombre élevé d'éditions pourvues d'une notation musicale. Cette publication aborde l'un des aspects éditoriaux les plus singuliers de ce vaste corpus, représenté par cinq psautiers complets parus entre 1624 et 1663 avec l'adjonction de mélodies à voix seule. Dans leur présentation et la disposition même de la musique, ces psautiers semblent adopter un modèle rendu courant depuis le milieu du xvie siècle, et dont la diffusion la plus large fut assurée à partir de 1562 par le psautier dit « de Genève ». En pleine époque d'exercice de l'Édit de Nantes, il s'agira d'examiner comment ces cinq psautiers du xviie siècle, initialement conçus au sein de milieux catholiques, définissent leur identité mélodique. Entre des tournures relevant d'un écho calculé du psautier réformé, et des procédés au contraire conçus dans le sens d'un éloignement, l'examen des écarts ou des similitudes mélodiques permettra de faciliter la lisibilité d'une véritable cartographie musicale du psautier en vers français au xviie siècle, dont il n'existe jusqu'à présent aucun état dans les rares études abordant le sujet.
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La musique et la révolution de l'imprimerie ; les mutations de la culture musicale au XVIe siècle
Pawel Gancarczyk
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- Symetrie Recherche
- 9 Septembre 2015
- 9782364850347
Quel a été l'impact de l'invention de l'imprimerie sur la culture musicale du xvie siècle ? Telle est la question à laquelle ce livre tente d'apporter une réponse en abordant tous les aspects du phénomène. En retraçant l'histoire des débuts de l'imprimerie musicale et ses fondements technologiques, économiques et sociaux, l'auteur présente le marché des éditions musicales qui s'est ainsi formé, analyse la relation entre le contenu et la forme extérieure des éditions ainsi que les conditions économiques dans lesquelles celles-ci ont circulé. Les liens de concurrence entre les ateliers d'imprimeurs sont également détaillés, avec pour toile de fond le milieu du mécénat qui a permis leur floraison.
La typographie a participé au développement de la culture musicale en permettant l'unification d'un répertoire européen, mais elle a également contribué à accentuer les différences entre genres et styles musicaux. Garante de la longévité de certains types d'expression musicale, elle s'est également fait le véhicule promotionnel de nouvelles oeuvres ainsi que des réactions des compositeurs face aux événements religieux ou politiques du moment. Le nouveau médium a influencé non seulement la circulation du répertoire mais également la conscience des compositeurs, leur sens de l'autorité et de l'individualité.
L'auteur du livre défend l'idée d'un vaste élargissement de l'horizon social et esthétique de la culture musicale grâce à la révolution de l'imprimerie. De nouveaux types de composition musicale sont apparus et le public de la musique imprimée s'est lui aussi considérablement élargi. Cet ouvrage montre comment ces divers phénomènes se trouvent, à la naissance de l'ère moderne, liés entre eux, en observant comment certains - initiés au xvie siècle - sont toujours sensibles au sein la culture d'aujourd'hui.
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Violoncelliste, Arsène vit de ses concerts mais ne peut s'empêcher de consacrer une partie de son temps à l'enseignement : tous les mois, à Châtellerault, dans une étonnante propriété en bord de Vienne, il réunit une dizaine d'élèves d'âges et de niveaux extrêmement variés, certains même pratiquant un autre instrument que le violoncelle.
Davantage qu'à l'étude particulière propre à chaque instrument, c'est au sens même de la musique qu'Arsène tâche d'intéresser ceux qu'il appelle ses apprentis, usant d'expériences très diverses, parfois déroutantes, pour y parvenir. Prenant souvent appui sur les techniques théâtrales, puisant chez Stanislavski mais aussi chez Diderot, il dévoile l'importance du monde intérieur chez le musicien et refuse de dissocier technique et musique, considérant l'art d'interpréter comme un tout.
Dans ce cadre idyllique et propice à l'épanouissement personnel, l'apprentissage n'est pas circonscrit aux leçons proprement dites, mais se prolonge et se développe bien au-delà, à la faveur des nombreuses discussions qui animent les repas, les promenades ou les rencontres impromptues dans le grand jardin. Si l'inlassable exigence d'Arsène trouve toujours un écho, y compris chez les plus jeunes, c'est qu'elle est servie par un perpétuel enthousiasme, parfois débridé, toujours communicatif. En se disant professeur amateur, il réhabilite le sens premier de ce mot à ce point dévoyé qu'on en a oublié la racine, amare : aimer.
Très largement inspiré d'expériences vécues par Jérôme Pernoo, cet ouvrage peut être aussi bien lu comme un roman que consulté comme un guide.
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Changer des vies par la pratique de l'orchestre ; Gustavo Dudamel et l'histoire d'El Sistema
Tricia Tunstall
- Symetrie
- 9 Septembre 2015
- 9782364850361
« Si vous mettez un violon dans les mains d'un enfant nécessiteux, dit José Antonio Abreu, il ne prendra pas une arme à feu. » Un enfant qui tient un instrument sent qu'on lui confie un objet de valeur. Un enfant à qui l'on apprend à jouer d'un instrument se sent compétent, utile et capable d'enseigner aux autres. Un enfant qui joue dans un orchestre composé d'amis a un sentiment d'appartenance à une communauté, dans laquelle respect mutuel et création de beauté sont inséparables.
Depuis 1975, le million d'enfants vénézuéliens formés par le Sistema donne raison à son fondateur, le musicien et économiste visionnaire José Antonio Abreu, récompensé en 1998 par l'UNESCO du titre d'ambassadeur pour la paix. Son programme d'éducation musicale propose gratuitement aux enfants l'apprentissage de la musique à des fins sociales. Un de ses plus célèbres élèves, Gustavo Dudamel, chef de l'orchestre philharmonique de Los Angeles, en a bénéficié depuis l'enfance et continue d'en faire la promotion dans le monde entier.
Tricia Tunstall nous fait découvrir le Sistema de l'intérieur, au cours de voyages et de rencontres au Venezuela, et nous éclaire sur les ressorts de ce mouvement?: l'enseignement par la pratique collective, l'abord des grandes oeuvres du répertoire, mais aussi la coopération, la transmission entre jeunes et l'émulation. Elle nous fait partager des moments de grâce lors des visites de núcleo, ces « centres » éducatifs qui se multiplient chaque année?: les enfants sont passionnés par la pratique musicale en groupe, les professeurs sont émerveillés par les progrès rapides de leurs élèves.
Un panorama des actions similaires développées sur le territoire français complète ce livre.
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Du plus loin que je me souvienne, j'ai aimé la musique de Chopin. Aussi quand on aime Chopin, et peut-être parce qu'on aime Chopin, il est difficile d'en parler. Le désespoir du créateur, Chopin l'a connu. Quel doit être alors le désespoir de celui qui essaie d'écrire sur lui et sur ses oeuvres, quand il n'a que les pauvres mots à sa disposition ! J'ai bien souvent, je l'avoue, manqué de confiance en moi et dans le seul langage auquel je pouvais avoir recours. Je suis persuadé, comme Félix Mendelssohn, qu'« une oeuvre musicale exprime une pensée non pas trop vague, mais trop précise pour être traduite par des mots ».
Valse de l'adieu, Prélude de la goutte d'eau, Étude révolutionnaire... Ces titres font un peu partie de ma vie intérieure et j'ai décidé de les reprendre comme autant de jalons dans cette traversée de la vie et de l'oeuvre de Chopin. Il a pris lui-même ses distances à l'égard de ce type de titres, mais il n'a pas renoncé, sous une forme plus discrète, au pouvoir de suggestion des mots... Il n'est plus besoin de lutter aujourd'hui pour imposer Chopin. Peu de compositeurs jouissent d'un prestige aussi universel. Mais il n'est pas interdit de vouloir le faire aimer ou mieux aimer encore. C'est la seule intention de ce livre.
Pierre Brunel.