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Bouquins
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Oeuvres complètes ; théâtre Tome 2 ; Ruy Blas ; les Burgraves ; Torguemada ; théâtre en liberté ; les jumeaux ; mille francs de récompense ; l'intervention
Victor Hugo
- Bouquins
- 7 Mars 2002
- 9782221096789
Une collection unique, souvent imitée, jamais égalée, qui explore tous les champs du savoir et de la littérature et qui est devenue, en moins de trois décennies, la bibliothèque idéale de l'honnête homme de notre temps. Chez « Bouquins », nous publions aussi bien des dictionnaires d'histoire, de musique ou de littérature que des récits de voyage, des grands classiques de la littérature mondiale ou de l'art de vivre que des portraits de ville ou des textes sacrés. Ils ont été établis par les meilleurs spécialistes et font référence dès leur parution. « Bouquins » s'adresse à tous ceux qui ont la passion de lire et de découvrir, aussi bien à l'étudiant qu'au professeur ou à l'amateur de curiosités, bref à tous ceux qui croient encore qu'un bon livre reste l'un des plus merveilleux compagnons qui nous ait été donné depuis que Gutenberg, avec ses caractères de plomb et d'antimoine, ses moules en métal et ses poinçons, a permis aux textes, parfois tirés de la nuit de l'oubli, de rencontrer en Europe leurs lecteurs par milliers.
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Le plus grand magicien des mots de toute l'histoire du théâtre. Le texte original avec, en regard, une nouvelle traduction française due à une équipe de quinze spécialistes internationalement connus. La seule édition bilingue complète.
Shakespeare est, sans aucun doute, l'un des géants de la littérature mondiale. Il domine, et de très haut, le paysage littéraire, aux côtés d'Homère, de Dante, de Goethe. En France, toutefois, il n'a pas connu la même fortune que ces derniers. Bien au contraire. L'histoire des traductions et des adaptations de Shakespeare, de Voltaire à Vigny, de François-Victor Hugo à Gide et jusqu'à nos jours est, aussi, l'histoire d'une infortune, d'une incompréhension.
Comment échapper au dilemme entre une adaptation plus ou moins libre (une belle infidèle) et une version interlinéaire ? En mettant sous les yeux du lecteur à la fois l'original anglais et une nouvelle traduction française. Pas n'importe quel original, mais celui qui correspond à l'état le plus récent de la recherche shakespearienne en Angleterre : les Complete Works publiés par les plus grands universitaires d'Oxford en 1986. En regard de la dernière version revue de l'édition d'Oxford (1993), les meilleurs spécialistes français ont donné de nouvelles traductions, tenant compte à la fois des exigences de la scène et des qualités littéraires des textes. Une pièce de théâtre n'est pas, d'abord, destinée à la lecture ; elle doit être «parlée». Une riche annotation, des introductions, des préfaces à chacune des pièces, un «Dictionnaire de Shakespeare», une chronologie, un répertoire des personnages font de cette édition un instrument de travail incomparable.
Cette édition bilingue des oeuvres complètes de Shakespeare comporte huit volumes : deux volumes de «Tragédies», deux volumes de «Pièces historiques», deux volumes de «Comédies» et deux volumes contenant les «Tragi-comédies» et les «Sonnets». Elle est placée sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, connus pour leurs travaux sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Les traductions des «Tragédies» sont dues à Victor Bourgy, Michel Grivelet, Louis Lecocq, Gilles Monsarrat, Jean-Claude Sallé, Léone Teyssandier, qui sont également responsables des présentations, des notes et du «Dictionnaire de Shakespeare». -
Oeuvres complètes : tragicomédies Tome 1
William Shakespeare
- Bouquins
- 23 Décembre 2002
- 9782221082355
Les pièces de Shakespeare n'obéissent pas aux classifications qui sont courantes dans les lettres françaises. Ni tragédies, ni comédies, Troïlus et Cresside (1602), Mesure pour mesure (1603), Tout est bien qui finit bien (1604-1605), Cymbelin (1610) et Les Deux Nobles Cousins (1613-1614) font partie de ces comédies romanesques, de ces fantaisies dramatiques, dont l'humour n'exclut pas la gravité. Passant du tragique au comique tantôt par l'ingéniosité des hommes, tantôt par l'intervention des dieux ou du hasard, elles s'achèvent moins souvent par la fête - retrouvailles ou mariage - que par le simple pardon des fautes commises. Il arrive aussi que le spectateur soit mal à l'aise devant l'ambiguïté des personnages : sous l'amour perce parfois la haine, le désir n'est souvent que concupiscence. Les profondeurs de l'âme humaine sont insondables : Shakespeare n'a cessé d'explorer nos zones d'ombres mais il a également su capter nos moments de grâce.
Robert Kopp. -
Une collection unique, souvent imitée, jamais égalée, qui explore tous les champs du savoir et de la littérature et qui est devenue, en moins de trois décennies, la bibliothèque idéale de l'honnête homme de notre temps. Chez « Bouquins », nous publions aussi bien des dictionnaires d'histoire, de musique ou de littérature que des récits de voyage, des grands classiques de la littérature mondiale ou de l'art de vivre que des portraits de ville ou des textes sacrés. Ils ont été établis par les meilleurs spécialistes et font référence dès leur parution. « Bouquins » s'adresse à tous ceux qui ont la passion de lire et de découvrir, aussi bien à l'étudiant qu'au professeur ou à l'amateur de curiosités, bref à tous ceux qui croient encore qu'un bon livre reste l'un des plus merveilleux compagnons qui nous ait été donné depuis que Gutenberg, avec ses caractères de plomb et d'antimoine, ses moules en métal et ses poinçons, a permis aux textes, parfois tirés de la nuit de l'oubli, de rencontrer en Europe leurs lecteurs par milliers.
"L'oeuvre de Jarry est le Carnac de notre littérature." C'est ainsi que Maurice Saillet définissait ce primitif incontournable des lettres en qui les surréalistes ont salyé l'ancêtre par excellence. Une icône.
Le symbolisme avait fait de la littérature une religion des plus éthérées ; Jarry est entré dans l'église pour proférer d'horribles blasphèmes. Dans ses artickes de critique, réunis sous le titre "La Chandelle verte", il soumet de sa logique de la dérision. Par l'humour subversif du "Surmâle" et de "La Dragonne", il ouvre la voie à la littérature de l'absurde si caractéristique du XXe siècle. Il se libre, comme disait Apollinaire, à des "débauches d'intelligence" dignes des inventeurs de la Renaissance, démontrant l'horloge et détraquant les boussoles de la république des lettres. Nous sommes dans le royaume de la pataphysoque du Docteur Faustroll.
Ce volume réunit les oeuvres les plus significatives de cet oconoclaste des lettres, de ses poésies de jeunesse à ses dernières pièces, en passant par l'Ymagier, le cycle d'Ubu, "L'amour absolu" et "Messaline". Pour la première fois le lecteur tiendra dans un seul volume les différentes parties de cette prodigieuse machine à décerveler.
Robert Kopp.
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Ce volume invite à redécouvrir Tchékhov. Son théâtre d'abord. On trouvera ici les oeuvres dramatiques complètes de l'auteur de La Cerisaie, y compris, donc, les divertissements en un acte qui, de la saynète au vaudeville, n'ont pas pris une ride. Leur verve parfois féroce aide à mieux comprendre pourquoi Tchékhov, contre ses admirateurs et ses metteurs en scène, soutenait que ses grandes pièces étaient comiques.
Quelques pièces exceptées (données dans une traduction originale d'Anne Coldefy-Faucard), la traduction est celle de Denis Roche, le premier à avoir popularisé Tchékhov en France, le seul traducteur qui ait connu personnellement l'écrivain.
C'est de même un Tchékhov «en son temps» qui est présenté, à travers ses écrits (correspondance, carnets) et des témoignages d'amis. Un Tchékhov ni plus ni moins authentique qu'un autre, sans doute, mais encore plus contradictoire, donc plus vivant et plus proche.
On croit connaître le «bon docteur» Tchékhov, ami des pauvres et philanthrope, le malade et le sceptique entre désespoir et rêves d'avenir. Connaît-on le Tchékhov passionné de vivre, entouré de jolies femmes, l'amateur de canulars et de cirques, le grand sportif et le grand voyageur ?
Ce Tchékhov-là, qu'agacent les propres sur sa «tendresse», sa «mélancolie» ou son «pessimisme», est un anticonformiste. Il se veut à chaque instant, un homme libre. Il ne donne pas de leçons et ne veut pas en recevoir. Il refuse tous les embrigadements au nom du Peuple, du Progrès (auquel il croit), de l'Art et des Lumières. S'il entend travailler au bien commun, c'est parce qu'il trouve là son bonheur. Quant aux maîtres à penser, il les suspecte d'abuser de leur rente de situation médiatique, qu'ils s'appellent Tolstoï ou Diogène. Sa liberté à lui, c'est de vivre et penser totalement l'égalité naturelle entre tous les hommes. Tsiolkovski, le génial précurseur de la cosmonautique russe, avait un mot favori : «Je veux être un Tchékhov en science.» Jean Bonamour professeur à Paris IV.
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Oeuvres complètes : tragicomédies Tome 2 ; poésies
William Shakespeare
- Bouquins
- 23 Janvier 2003
- 9782221082362
Plus que jamais, dans ses dernières pièces, se manifestent la diversité et la profondeur deShakespeare. Périclès (1607), Le Conte d'hiver (1609) et La Tempête (1611), trois drames romanesques écrits vers la fin de sa carrière, comptent parmi ses plus belles oeuvres : la vérité des personnages se mariant harmonieusement à l'invraisemblance des événements.
Reliées par des thèmes récurrents, ces pièces le sont aussi par leur cadre : la Méditerranée, ses îles et ses rivages.Toutefois, le temps et l'action s'étirent au gré des voyages, des souvenirs et des songes. Ballottés par le destin autant que par les vagues, les personnages au passé parfois lourdement chargé finissent par se retrouver, malgré des péripéties souvent inquiétantes, car nous sommes dans l'univers apaisé de la tragicomédie.
Mais Shakespeare n'est pas seulement l'auteur de trente-huit pièces de théâtre parmi les plus souvent jouées dans le monde entier, il nous a également laissé des Sonnets et une série d'autres poèmes qui portent au plus haut degré d'incandescence la poésie amoureuse de la Renaissance.
On trouvera pour la première fois enfin les mélodies des chansons émaillant les pièces de Shakespeare.
Robert Kopp. -
Le plus grand magicien des mots de toute l'histoire du théâtre. Le texte original avec, en regard, une nouvelle traduction française due à une équipe de quinze spécialistes internationalement connus. La seule édition bilingue complète.
Parmi les trente-huit pièces que nous a léguées Shakespeare, dix sont communément appelées «tragédies». La définition du genre est pourtant moins évidente que lorsqu'il s'agit des tragédies de Racine. Pour un classique français, nourri d'Aristote, d'Horace et de leurs commentateurs, les choses peuvent paraître simples : cinq actes en vers alexandrins ; respect des bienséances ; unités de temps, de lieu et d'action ; de grands personnages traitant de grandes affaires publiques. Il n'en va pas de même pour Shakespeare : les frontières entre tragédies, tragi-comédies, pièces historiques et comédies sont mouvantes. L'emploi de la prose se mêle aux vers, le bouffon répond au roi, le fossoyeur au prince du Danemark. L'action souvent se complique, se déplace d'une scène à l'autre. On passe de la rue au palais, de la chambre de la reine dans une taverne. Les personnages se multiplient ; le théâtre devient son propre miroir.
C'est cette liberté de sujet et de ton, héritée du théâtre médiéval et renaissant, qui caractérise le théâtre de Shakespeare et fonde sa modernité. Déjà présente dans les pièces historiques, cette liberté est plus manifeste encore dans les tragédies qui, chronologiquement, leur font suite. Si, dans les premières pièces, Shakespeare place l'homme face aux aléas de l'histoire, dans les tragédies il place l'homme face à ses propres incertitudes.
Cette nouvelle édition bilingue des Oeuvres complètes de Shakespeare comportera huit volumes : deux volumes de «Tragédies», deux volumes de «Pièces historiques», deux volumes de «Comédies» et deux volumes contenant les «Tragi-comédies» et les «Sonnets». Elle est placée sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, connus pour leurs travaux sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Les traductions des «Tragédies» sont dues à Victor Bourgy, Michel Grivelet, Louis Lecocq, Gilles Monsarrat, Jean-Claude Sallé, Léone Teyssandier, qui sont également responsables des présentations, des notes et de la bibliographie. -
Le comique chez Shakespeare (1564-1616) ne se réduit pas aux comédies. Qui ne se souvient par exemple de la scène des fossoyeurs dans Hamlet ? C'est que Shakespeare, contrairement aux classiques français, a toujours pratiqué le mélange des genres et des styles. C'est précisément dans cette liberté d'inspiration que réside, pour nous, sa modernité.
Aussi n'est-ce pas sans un peu d'artifice que la tradition réunit les dix pièces présentées ici sous le nom de comédies (de même qu'elle distingue dix tragédies, dix pièces historiques et huit tragi-comédies). Le comique de Shakespeare, même dans ses comédies, est essentiellement multiforme. Les pièces, écrites vraisemblablement entre 1591 et 1601, diffèrent tant par leur construction que par leur thématique. S'il fallait leur trouver un dénominateur commun, ce serait peut-être la découverte émerveillée de l'amour par des héros jeunes, non encore entamés par la vie.
Ce sont les premiers émois d'une toute jeune fille, à qui sont encore épargnées la jalousie possessive, la passion frénétique et la satiété ; la trahison est déjà possible mais le sexe reste généralement promesse et espérance. Le sentiment amoureux, dans la comédie shakespearienne, reste affaire de «cour» : «courtiser» et «courtoisie» sont liés, même par antiphrase, lorsqu'il s'agit d'apprivoiser une mégère. D'où ces aveux d'une tonalité typiquement shakespearienne entre le sanglot et le fou rire. Les comédies de Shakespeare nous font constamment passer de l'émotion à l'étonnement et de la poésie à l'ironie.
Robert Kopp. -
Le plus grand magicien des mots de toute l'histoire du théâtre. Le texte original avec, en regard, une nouvelle traduction française due à une équipe de quinze spécialistes internationalement connus. La seule édition bilingue complète.
Il n'y a pas de saison théâtrale sans qu'une ou plusieurs pièces de Shakespeare ne soit inscrite au programme. C'est le dramaturge le plus joué dans le monde. À juste titre. Ses pièces mettent en situation des conflits humains de toujours, des peurs ancestrales, des ambitions meurtrières, des angoisses existentielles. Othello, Hamlet, Prospero, Lady Macbeth sont certes des figures historiques, mais ils nous ressemblent ou, plutôt, nous leur ressemblons toujours. Et tant qu'il y aura des hommes, les pièces de Shakespeare leur fourniront les mots pour dire leur grandeur et leur détresse, leur générosités et leur mesquinerie, leur bassesse et leur poésie. Cette édition a été préparée par une pléiade de shakespeariens français, sous la direction de Michel Grivelet et de Gilles Monsarrat. En face du meilleur texte anglais actuellement disponible, établi par les universitaires d'Oxford, on trouvera une traduction française moderne, facile à lire, agréable à l'oreille et tenant compte des exigences de la scène. Tome II : 1 Henri VI - 2 Henri VI - 3 Henri VI - Richard III - Henri VIII - Sir Thomas More -
Théâtre Tome 2 ; la station Champbaudet ; la dame au petit chien ; permettez madame
Eugène Labiche
- Bouquins
- 15 Avril 1991
- 9782221066805
Ou s'aperçoit en lisant les vingt-deux pièces contenues dans le présent volume que Labiche est un véritable écrivain français dans la mesure où ses personnages maltraitent à qui mieux mieux la langue française. Il est le maître de l'impropriété voulue. Chez lui, un père fier de sa fille s'écriera : "Elle vous dirait tous les rois de France qui ont eu lieu... sans broncher !" (La Station Champbaudet). Il recourt traditionnellement aux répliques en porte à faux. Parfois c'est un dialogue de sourds, comique éprouvé, parfois le personnage entend bien, mais ne comprend pas : "Il parle toujours du nez - Mais le nez est un sujet de conversation comme un autre !" (Les Trente Millions de Gladiator). Plus subtilement, il use des explications qui n'expliquent rien. Pourquoi ne ferait-on pas une friture avec les poissons rouges sur lesquels on vient de s'attendrir : "On mange bien des écrevisses !" (Célimare le bien-aimé). Ou bien ce sont des ruptures qui creusent un non-sens à l'intérieur d'une phrase : "Ce n'est pas pour me vanter... mais il fait joliment chaud aujourd'hui !" (29 degrés à l'ombre).
Tous ces personnages ont un air de famille : vaniteux, égoïstes, pas très francs, experts en phrases vides. Faut-il, pour autant, voir en Labiche, comme on l'a fait de nos jours, le peintre féroce d'une bourgeoisie accusée des pires turpitudes ? En fait, bourgeois lui-même jusqu'au bout des ongles, il a peint les ridicules les plus proches de lui, ceux de ses amis, ceux de sa classe, mais avec le sourire, en ami.
Jacques Robichez professeur honoraire à la Sorbonne.
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Ce volume contient vingt comédies et un grand nombre de répliques du genre de celles-ci : " madame votre tante, après m'avoir examiné, m'a dit que je pouvais le présenter comme domestique mâle " (un garçon de chez véry).
- " ah ! je ne veux plus tuer de charbonnières, c'est par trop salissant ! " (l'affaire de la rue de lourcine). - " pardonnez à mon émotion. j'ai un soulier qui me blesse. " ; " ce soir, peut-être, je n'aurai pas même une chaise à offrir à ma femme pour reposer sa tête. " (un chapeau de paille d'italie). - " je suis domestique, c'est vrai, mais je n'oublierai jamais que je suis sorti du peuple ! " (rue de l'homme-armé, nâ°8 bis).
- " je veux dan. dan. danser. - toi ! allons donc ! tu ne peux pas danser. tu es bègue ! " (l'avocat d'un grec). - " vous me devez tout, tout ! (avec noblesse. ) je ne l'oublierai jamais ! " ; pingley ? c'est mon cousin ! vous le connaissez ? - beaucoup (a part. ) je ne l'ai jamais vu ! (. ) - c'est un bien grand malheur qu'il est son infirmité ! (. ) sourd à quarante-sept ans !
- tiens ! il est sourd à notre correspondant ? c'est donc pour cela qu'il ne répond jamais à nos lettres ! " (le voyage de monsieur perrichon).
Chez labiche, l'intrigue, rebondissante, sécrète sans discontinuer d'énormes mensonges et des justifications ineptes. les personnages, pris à la gorge, improvisent avec conviction de délicieuses absurdités. bien entendu, pas un instant l'auteur ne songe à leur donner une portée métaphysique ! nous avons connu d'autres sortes de " théâtre de l'absurde ". celui-là est drôle.
Jacques robichez, professeur honoraire à la sorbonne.
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Lorsque deux anciens camarades de Shakespeare publièrent ses pièces dans l'édition in-folio de 1623, ils les divisèrent en trois sections : comedies, tragedies et histories, c'est-à-dire "histoires" ou "pièces historiques". Si la tragédie et la comédie sont des genres consacrés dès l'Antiquité classique, l'"histoire" est un genre moderne, essentiellement dévolu à l'histoire anglaise.
En effet, à travers ses dix pièces historiques - deux tétralogies, encadrées par Le Roi Jean et par Henri VIII -, Shakespeare évoque, de façon discontinue, l'histoire d'Angleterre de 1199 (accession au trône du roi Jean) à 1533 (naissance d'Elisabeth 1re). La plupart des éditeurs disposent ces oeuvres dans l'ordre chronologique des événements relatés, et non pas dans l'ordre, très différent, de leur composition. Nous suivons ici cette tradition.
Dans ce premier volume, Le Roi Jean représente un monde politique marqué par l'ambiguïté et le compromis, où les grands apparaissent sous un jour peu flatteur. Deux siècles séparent ces faits de ceux de la seconde tétralogie - Richard II, les deux parties de Henri IV et Henri V -, qui met en scène, d'une pièce à l'autre, les mêmes personnages. Une nouvelle fois, Shakespeare introduit la satire au coeur du politique, à travers la figure de sir John Falstaff, incarnation plantureuse de l'immoralité et de l'irresponsabilité. Avec Henri V, nous assistons à la victoire d'Azincourt, triomphe de l'Angleterre sur la France.
Robert Kopp.
Cette nouvelle édition bilingue des Oeuvres complètes de Shakespeare comportera huit volumes : deux volumes de "Tragédies" (parus), deux volumes d'"Histoires", deux volumes de "Comédies" et deux volumes contenant les "Tragi-comédies" et les "Sonnets". Elle est placée sous la direction de Michel Grivelet et Gilles Monsarrat, connus pour leurs travaux sur Shakespeare et le théâtre élisabéthain. Les traductions des "Histoires" sont dues à Michel Grivelet, Louis Lecocq, Gilles Monsarrat, Jean-Claude Sallé et Léone Teyssandier, qui sont également responsables des présentations et des notes. -
Coffret oeuvres complètes : tragicomédies ; poésies
William Shakespeare
- Bouquins
- 21 Novembre 2002
- 9782221912720
Il n'y a pas de saison théâtrale sans qu'une ou plusieurs pièces de Shakespeare ne soit inscrite au programme. C'est le dramaturge le plus joué dans le monde. À juste titre. Ses pièces mettent en situation des conflits humains de toujours, des peurs ancestrales, des ambitions meurtrières, des angoisses existentielles. Othello, Hamlet, Prospero, Lady Macbeth sont certes des figures historiques, mais ils nous ressemblent ou, plutôt, nous leur ressemblons toujours. Et tant qu'il y aura des hommes, les pièces de Shakespeare leur fourniront les mots pour dire leur grandeur et leur détresse, leur générosités et leur mesquinerie, leur bassesse et leur poésie. Cette édition a été préparée par une pléiade de shakespeariens français, sous la direction de Michel Grivelet et de Gilles Monsarrat. En face du meilleur texte anglais actuellement disponible, établi par les universitaires d'Oxford, on trouvera une traduction française moderne, facile à lire, agréable à l'oreille et tenant compte des exigences de la scène. Tragicomédies et poésies (2 volumes sous coffret) Tome I : Troïlus et Cresside -Mesure pour mesure - Tout est bien qui finit bien - Cymbelin - Les Deux Cousins Tome II : Périclès - Le Conte d'Hiver - La Tempête - Vénus et Adonis - Le Viol de Lucrèce - Sonnets - Plainte d'une amante - Poèmes divers - Musique des chansons de Shakespeare "De bout en bout une indubitable réussite" Georges Bas, Etudes anglaises.