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Prix
Des Femmes
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Parce que c'est une femme ; la Kathina ou Dihlya, Saout Ennissa, La voix des femmes, Louise Michel et la Nouvelle-Calédonie
Kateb Yacine
- Des femmes
- Theatre
- 18 Mars 2004
- 9782721004932
Dans un entretien avec El Hassar Benali, journaliste-écrivain, qui, réalisé en 1972, fut censuré et est demeuré inédit jusqu'à présent, Kateb Yacine explique l'importance de la mémoire des peuples dans la lutte pour leur libération, mémoire dont les femmes sont porteuses. Il parle de son expérience vivante et chaleureuse : « La question des femmes algériennes dans l'histoire m'a toujours frappé. Depuis mon plus jeune âge, elle m'a semblé primordiale. Tout ce que j'ai vécu, tout ce que j'ai fait jusqu'à présent a toujours eu pour source première ma mère [...] s'agissant notamment de la langue, s'agissant de l'éveil d'une conscience, c'est la mère qui fait prononcer les premiers mots à l'enfant, c'est elle qui construit son monde. » Il explique également qu'il a choisi le théâtre afin de « toucher un public qui n'a pas accès aux sources historique ». L'ouvrage nous fait découvrir ensuite trois oeuvres théâtrales, dont deux inédites, l'autre ayant été jouée une seule fois en Algérie.
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Tout sur le rouge ; manifeste pour la révolution menstruelle
Elise Thiébaut
- Des Femmes
- 14 Novembre 2019
- 9782721007094
Après avoir écrit deux ouvrages sur les règles, Élise Thiébaut a eu envie de parler des cycles dans une pièce de théâtre qui met en scène nos intimités trop souvent oubliées ou malmenées.
De la puberté à la ménopause, de l'avortement à la maternité, du sexe au désir, elle aborde avec humour, mais aussi avec amour, ces moments de la vie des femmes - et des hommes - marqués par l'appel du corps, de la transmission et de la liberté.
« Vous avez sûrement entendu parler de cet organe qui se trouve entre les jambes de la moitié des êtres humains. On peut l'appeler la chatte, bien qu'elle ne ressemble que de très loin à un félin. On peut l'appeler le con, bien que le plus con des deux dans ce cas ne soit pas celui qu'on croit. » É.T.
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À partir d'un découpage-montage de ses livres, Emma Santos dit, crie, psalmodie, donne corps et voix à son théâtre intérieur dont il a été longtemps prescrit - assignation à résidence - qu'il ne sortirait pas de la scène psychiatrique.
Le Théâtre d'Emma Santos a été donné au Nouveau Carré Sylvia Montfort en décembre 1976, janvier et février 1977 par les ateliers Claude Régy. Emma Santos y a interprété son propre personnage.
« Je bouge, gesticule, je me désarticule. Je suis en carton-pâte. Je vois chaque partie de mon corps détachée, nette, découpée, précise, isolée, séparée des autres: le nez, la bouche, l'oeil, l'autre. Je répète : la bouche, le nez, l'oeil, l'autre. Les mots n'ont pas de sens. Ils ne représentent plus rien. Des sons seulement. Cri. » E. S.
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« Ce sont des gens qui divorcent, qui ont habité Évreux au début de leur mariage, qui s'y retrouvent le jour où leur divorce est prononcé. Tous les deux dans cet hôtel de France pendant une nuit d'été, sans un baiser, je les ferais parler des heures et des heures. Pour rien d'autre que pour parler. Dans la première partie de la nuit, leur ton est celui de la comédie, de la dispute. Dans la deuxième partie de la nuit, non, ils sont revenus à cet état intégral de l'amour désespéré, voix brisées du deuxième acte, défaites par la fatigue, ils sont toujours dans cette jeunesse du premier amour, effrayés.» M. D.
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« Dans la pièce de Samuel Beckett, Fin de partie, le personnage principal est un homme vieux et aveugle assis sur un fauteuil roulant. Autour de lui, s'affaire un autre homme qui pourrait être son fils. Les deux autres personnages, le père et la mère, sont placés dans deux poubelles, et on ne voit d'eux que la tête. Si le père intervient tout au long de la pièce, la mère, elle, paraît pendant une dizaine de minutes au début puis elle disparaît, morte dans sa poubelle.
C'est là que, jouant la mère morte, sur la scène du théâtre, soir après soir, j'ai écrit ce texte.
C'est une histoire de poupées russes. La plus petite poupée étant ma propre mère, disparue quelques mois auparavant. » C.B.
« Normalement on ne me voit pas.
Ni dans le monde ni hors du monde. Ni ici ni ailleurs. Ni dans la vie ni dans le théâtre. Entre les deux.
Entre les deux je suis. L'auteur m'a jetée à la poubelle.
Invisible.
Cachée en pleine lumière. Sourde aux appels des autres personnages.
Morte pour le public.
Hors jeu.
Seule » C.B.
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Théâtre politique (Tome 1) : Le couvent ou Les voeux forcés, Mirabeau aux Champs-Elysées, L'entrée de Dumouriez à Bruxelles ou Les Vivandiers
Milagros Palma
- Indigo Cote Femmes
- 15 Mars 2007
- 9782907883344
Olympe de Gouges fait revivre dans ses comédies de nombreux personnages du XVIIIe siècle (Voltaire, Montesquieu, Rousseau, les soeurs Ferning, la mort de Mirabeau, l'entrée de Dumouriez à Bruxelles), des problèmes cruciaux comme ceux des 'voeux forcés' et les nouveaux droits civiques des femmes. Révoltée contre toute forme de discrimination, d'esclavage, elle rêve d'une authentique révolution sociale. Son théâtre politique témoigne de sa vitalité et ses préfaces apparaissent comme de brillants plaidoyers.
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« Et la RAGE est montée Tout est devenu rouge, les murs du supermarché, les panneaux des publicités.
L'air était rouge. Je n'y voyais plus rien.
J'ai laissé le caddie faire la queue tout seul, et je me suis dirigée dans le rouge vers la sortie.
Je devais avoir l'air d'une folle, parce que les gens s'écartaient sur mon passage !
Et sans m'en apercevoir, je suis arrivée au métro.
J'avais mes 23 cailloux prêts dans ma poche pour le jour où ça arriverait.
Je savais bien que ça viendrait sans prévenir.
C'est comme ça la rage.
Quelques jours avant, j'avais demandé à la professeure :
Combien il y a de stations de métro pour aller à la Tour Eiffel ?
Elle a regardé sur son plan et elle a dit : Il y en a 23.
Elle a vérifié : 23 pas une de plus.
J'ai ramassé 23 cailloux dans les allées du square. » C.B.
« ANA ou la jeune fille intelligente est une fiction. Elle m'a été inspirée par les ateliers que j'anime depuis plusieurs années avec des groupes de femmes en alphabétisation. Dans ces ateliers, on s'intéresse aux mots, on joue avec eux, on les apprivoise, on les écoute ; ils nous entraînent dans des histoires, des voyages. Les personnalités de ces femmes, leur état d'enfermement, de dépendance, le silence auquel elles se trouvent réduites, leur courage, leur volonté de s'en sortir, ce qu'elles m'ont livré d'elles à travers les exercices, tout cela m'a inspiré le personnage d'Ana, qui parvient à changer sa vie grâce aux mots. Une fois le texte écrit, mon oncle, venu voir le spectacle au théâtre, m'a dit, très ému, que j'avais écrit l'histoire de ma grand-mère... » C.B., extrait de la postface.
ANA ou la jeune fille intelligente a été créée au Théâtre de l'Opprimé à Paris le 20 mars 2013 dans une mise en scène de Ghislaine Beaudout. La pièce a été interprétée par son auteure du 14 mars au 17 avril 2016 au Théâtre Artistic Athévains.
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Un nain s'introduit à minuit, l'heure des esprits, au domicile d'une petite fille dont les parents sont sortis. Elle espérait ouvrir à une fée... dont elle attendait qu'elle donne vie à sa poupée. Mais, puisqu'il proteste de pouvoirs magiques et promet de réaliser son désir d'animer la poupée, elle lui accorde de rester. L'autorisation est confirmée par la famille lorsqu'elle vient à rentrer. Le mystère plaide en faveur du nain : il se dit d'antique lignage, prétend entretenir une intime complicité avec le monde invisible. Bientôt il se vantera de disposer d'une cape magique, qui rendrait invisible. Le nain-poète est un passeur, il préside au trajet qui conduit du monde visible au monde invisible et la pièce, qui se présente comme une fantaisie, renferme une certaine gravité : le créateur reste inéluctablement solitaire parmi les hommes, et, parfois, paralysé devant son désir de créer.
Stéphane Michaud est professeur à la Sorbonne. Il a traduit pour le public français plusieurs textes inédits de Lou Andreas-Salomé. Il est l'auteur d'une biographie qui fait autorité, Lou Andreas-Salomé, l'alliée de la vie (Seuil, 2000). La cape magique, fantaisie théâtrale qui n'a jamais été portée à la scène, a fait l'objet d'une adaptation sur France culture en 2004.
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Dans bon nombre de pièces de Benjamin Galemiri que j'ai pu lire, coexistent la diatribe et le blasphème avec la lamentation mélancolique et une ironique imploration du pardon». La langue espagnole le permet : l'espagnol ne se parle pas, il sert à gifler avec des mots. Idiome parfait pour insulter et déclarer des guerres, dixit Tirso de Molina.
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Écrite par en 1935 pour amuser amis et neveux, cette pièce est un petit chef-d'oeuvre d'humour et d'intelligence. Virginia Woolf y met en scène des personnages aussi authentiques que pittoresques. Les Cameron, qui ne veulent pas partir aux Indes sans leurs cercueils, attendent ceux-ci d'une minute à l'autre... depuis des mois. Mrs Cameron se hâte de faire encore quelques photographies, tandis que leur ami Tennyson se hâte de leur déclamer une dernière fois ses poèmes. Pendant ce temps, Ellen Terry, fatiguée de poser éternellement pour son mari, grand spécialiste des allégories, s'échappe et va retrouver sur la plage le bel officier de marine avec lequel elle s'enfuira. Sur un rythme trépidant, les répliques fusent, les actions se catapultent. Nous avons là un exemple étonnant de ce que pouvait être cet humour que Virginia Woolf affectionnait tant dans la vie, ce rire « déboutonné » qui filtre si rarement entre les lignes de ses romans.
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Douze femmes dans Kanater a été écrit en prison, alors que l'auteure avait été arrêtée en septembre 1981, lors des rafles qui ont marqué la fin du mandat de Sadate en Égypte. Prisonnières de tous bords se retrouvent, contraintes de vivre dans la même salle commune, après une vague d'arrestations immotivées. La présence, parmi elles, d'une femme indépendante et digne va remettre en question tous les préjugés qui étayaient jusque-là leurs certitudes.
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« Brunhild Rien n'a jamais eu lieu en réalité. Il y eut un rêve.
Le rêve a transpercé la vie Aujourd'hui je me retire de cette scène, avec ma blessure inconnue pour histoire.
J'ai adoré, je ne sais pas qui j'ai adoré Nous adorons. Un dieu quelconque nous arrache le coeur et le mange. Nous sommes la viande qui rêve.
Je me suis avancée dans la nuit des passions Et je n'ai pas trouvé la porte Le miroir qui me souriait s'est brisé. Je suis sans visage.
Non, je ne vous fais pas de confidence Je suis en train d'accepter. C'est tout.
Mon retrait ne va pas interrompre la création.
Tous nous disparaissons.
Les Dieux ont vécu ici trois cents millions d'années.
Soudain le ciel tombe. Tous disparus.
Les chevaux à huit pattes, les géants, les nains, disparus Seuls les poissons ont survécu.
Après notre disparition, vous aussi vous survivrez Cette histoire va continuer.
Oubliez-moi. Vous m'avez oubliée ? Ils m'ont oubliée ?
Snorri Sturluson Oui. » H. C.
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L'escalier du bonheur a été créé au Théâtre de Rennes, en février 1981.
Fifine a des peines sentimentales. Dans l'escalier où elle essaie de vendre ses encyclopédies, les portes restent fermées. Alors sur le palier désert, elle pense à sa vie, tout haut...
Puis elle entend des bruits derrière la porte. Des bruits mal identifiables. Elle commence à imaginer un drame qui se noue, là, et ressemble au sien. Alors, elle parle, parle. D'abord, pour elle seule, ensuite pour sauver cet autre personnage qu'elle se représente derrière cette porte. Désespérée au début, elle retrouve la force lorsqu'il s'agit de venir en aide à l'autre. Parti pris d'optimisme qui veut agir même au travers d'une porte fermée.
« Quand on touche à cette limite du chagrin suprême, tant de choses, tout à coup, s'éclairent autrement!... L'instant où l'on quitte un amour est comme une aube... Vous aimez l'aube ?... Quelquefois je mets le réveil à sonner pour voir l'aube venir à bout de la nuit... » V. T.
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Noli me tangere c'est, dans le Code Civil, l 'affirmation du caractère sacré et de l'inviolabilité du corps humain.
Noli me tangere c'est, dans l'Évangile selon Saint Jean, ce que Jésus ressuscité a répondu à Marie-Madeleine le dimanche de Pâques dans le Jardin du Golgotha. Quand, n'en croyant pas ses yeux, elle l'entend et le voit, elle veut aussitôt le toucher pour s'assurer qu'il est bien en vie. Mais Jésus le lui interdit fermement par cette parabole qui fait l'objet d'interprétations nuancées:« ne me touche pas », « cesse de me toucher», « ne me retiens pas », « tu dois accepter la séparation » ou encore « ne me touche pas comme çà» ...
Initialement crée et donné en représentations exceptionnelles au Théâtre National de Toulouse en 2007, Noli me tangere/Ne me touche pas a été joué et dirigé en alternance par Céline Nogueira et Lucie Muratet.
Comédienne, metteure en scène, formatrice et traductrice, Céline Nogueira travaille principalement en France et à New York où elle a pris part à une vingtaine de créations théâtrales et chorégraphiques. Fondatrice de la Cie Innocentia Inviolata et ambassadrice du New York Stella Adler Studio of Acting, elle coache pour le théâtre et le cinéma. Noli me tangere / Ne me touche pas est sa première publication. -
Ancien acteur shakespearien, nostalgique d'un grand théâtre perdu, le personnage de Simplement compliqué s'autorise une fois par mois à porter la couronne de Richard III, le rôle de sa vie. Souvenirs de théâtre, préoccupations matérielles et considérations misanthropes rythment le discours de celui qui s'est définitivement séparé de ses contemporains : seule lui rend visite une petite fille, qui vient lui apporter du lait tous les mardis et vendredis, et dont la présence perturbe à peine le flot de paroles du vieil homme. Triste et grotesque, il est désormais le spectateur d'une vie qui s'est arrêtée.
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Ce texte enregistré en lecture publique le 24 novembre 1991, au théâtre de La Métaphore à Lille, est paru dans la Bibliothèque des voix, dans une lecture à trois voix de Nicole Garcia, Christèle Wurmser et Daniel Mesguich.
« Le goût du mot assassin dur et doux dans la bouche, il faut pouvoir le dire, le goûter On pourrait le sertir, le monter comme une pierre À l'anneau de la main, Comment en est-on venu à le traiter Comme un mot étranger ? L'assassin L'accessoire essentiel du théâtre, l'as de nos tragédies Pourrais-tu m'expliquer ce tour de passe-passe Au théâtre, l'être humain est un assassin En réalité l'assassin s'appelle être humain Je me demande pourquoi nous appelons théâtre le théâtre seulement, mais pas la vie Et saurais-tu me dire pourquoi nous craignons tant de voir ce que nous ne craignons pas de faire Le crime commence au petit déjeuner Entre les tartines les poignards, le soir Nous étouffons le meilleur de nous Sous un oreiller, je ne sais pas combien d'enfants. » H. C.
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Théâtre Tome 7 ; la femme battue (1836) ; le début de colombine (1856)
George Sand
- Indigo Cote Femmes
- 20 Mars 2007
- 9782914378529
Comédie inédite En annexe le fac-similé du manuscrit de George Sand.
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Savannah Bay, variations recueille des documents sonores inédits captés par Philippe Proust, retrouvés et présentés par Marie-Pierre Fernandes, spécialiste de Marguerite Duras qui a participé à sa création de Savannah Bay, accueillie triomphalement en 1983 au théâtre du Rond-Point, et assisté l'autrice pour les Lectures (1984) et La Musica deuxième (1985).
Ces enregistrements exclusifs font entendre la lecture par Marguerite Duras d'une scène primitive de la pièce Savannah Bay suivie de deux répétitions sous sa direction avec Madeleine Renaud et Bulle Ogier. Elle lit ensuite « L'Exposition de la peinture », poignant hommage à son scénographe, le peintre argentin Roberto Platé diffusé lors de l'exposition de ses toiles au théâtre du Rond-Point, en 1987 « C'est pendant l'été d'un pays du nord. C'est la fin d'un jour, juste avant la nuit. Vous voyez ? Mais déjà quand elle s'annonce, que la lumière s'allonge, illuminante, avant de s'éteindre. » M. D.
Le CD est avec un livret de présentation de 32 pages de Marie-Pierre Fernandes.
Musique : Adagio du Quintette à cordes en ut majeur, D. 956, opus 163, Franz Schubert, interprété par le Quatuor Aviv, production Naxos.
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Théâtre ; portrait de Dora ; la prise de l'école de Madhubaï
Hélène Cixous
- Des femmes
- 24 Juin 1986
- 9782721002976
Créée à Paris, le 26 février 1976 au Théâtre d'Orsay, mise en scène de Simone Benmussa, Portrait de Dora a été montée à Vienne en 1978.
La Prise de l'école de Madhubaï a été créée en décembre 1983 au Théâtre de l'Europe, mise en scène de Michelle Marquais.
« Il fut d'abord une fois, il y a trois mille ans et pour toujours, Sakuntala, fille des filles, femme de toutes les femmes, mère délicieuse du Théâtre. Elle naquit en sanscrit sous la plume de l'immense Kalidasa. Son histoire se passe dans l'Inde du Nord, au bord du Gange. [...] Il y eut une autre fois en 1899 à Vienne, une jeune fille de 18 ans appelée Dora. De son combat mythique avec les hommes et les démons naquit la psychanalyse, parente déguisée du Théâtre. Quand je la rencontrai, je la reconnus aussitôt. C'est qu'elle était ce qui restait de Sakuntala, après des millénaires de scènes entre pères, filles, amants et destinées. Elle était aussi un peu moi et un peu toute femme... » H. C.
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Théâtre politique Tome 2
Olympe de Gouges
- Indigo Cote Femmes
- Des Femmes Dans L'histoire
- 18 Juillet 2019
- 9782352601470
Avec son théâtre Olympe de Gouges réussit à mettre en scène cette nouvelle image de la femme, forte et solidaire, consciente d'elle-même et de sa valeur. Ce témoignage féminin, authentique et subjectif est coloré du tempérament et des émotions de son auteure, embrassant les six années (1788-1793) les plus bouleversées de toute l'époque révolutionnaire.
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Trois histoires de mer ; tres historias del mar
Mariana de Althaus
- Indigo Cote Femmes
- 7 Juin 2008
- 9782352600282
Dans Trois histoires de mer, Josefina, Ananou et Vania sont inscrites dans un paradigme du mélodrame latino-américain largement exploré : les enfants abandonnés, mais l'originalité de Mariana de Althaus est ici démontrée par la manière dont il est traité. Comme lors d'une veillée ancestrale, précolombienne, les personnages des trois filles et de la mère vont conter chacune à leur tour leur histoire. Trois histoires de mer, c'est d'abord trois histoires, trois vies qui finissent par se croiser...
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Cette comédie en 3 actes, inédite, a été présentée au théâtre de Nohant le 23 novembre 1856.
George Sand qui avait une passion pour les plantes, fut fascinée par le datura. Pour l'anecdote, elle fumait des cigares roulés dans des feuilles de datura fastuosa.
(... et c"est pour cela que connaissant la passion de sa veuve pour les belles fleurs, je me fais un devoir de lui offrir une variété complètement inconnue en Europe de datura fastuosa. C'est une plante magnifique qui a pris chez moi une belle croissance et que je vous présenterais si vous voulez bien me faire l'honneur de l'accepter. Elle est là. (...) Spalanzani rentre avec le datura en caisse, on admire la plante. Marguerite en respire le parfum...) Le texte est suivi de l'édition fac-similé du manuscrit.