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Prix
Deuxieme Epoque
-
MADAM : manuel d'auto-défense à méditer
Marine Bachelot nguyen, Collectif
- Deuxieme Epoque
- Fiction
- 8 Juin 2023
- 9782377691128
OVNI théâtral, entre one woman show et meeting, tribune et conférence, MADAM, Manuel d'auto-défense à méditer réveille les imaginaires et déplace les frontières.
Hélène Soulié a composé cette épopée post-genre à partir des récits et des corps de celleux qui refusent de se soumettre aux règles des appartenances. Entre écriture du réel, documentaire et théâtre, MADAM est une oeuvre profondément hors norme, hors cadre, queer, constituée de six épisodes, conçus en collaboration avec six autrices, six actrices et des dizaines de chercheuses et contributrices.
Les trois premiers épisodes, en questionnant l'intériorisation des oppressions en termes de genre, de race et de classe, proposent aux lecteur·ices de changer de paradigme intellectuel, quand les trois derniers les invitent à hacker le réel et à se saisir des puissances de l'imaginaire pour formuler de nouveaux récits et agir.
Textes d'Hélène Soulié, Marine Bachelot Nguyen, Maboula Soumahoro, Marie Dilasser, Rachele Borghi, Mariette Navarro, Éliane Viennot, Solenn Denis, Delphine Gardey, Claudine Galea, Magali Mougel... -
Héroïne : Une épopée au coeur d'un tribunal
Périne Faivre
- Deuxieme Epoque
- Domaines
- 29 Août 2024
- 9782377691340
Pendant plus d'un an, l'autrice et metteuse en scène Périne Faivre s'est immergée dans les tribunaux d'une grande ville de France, est né un carnet de bord mêlant notes de procès, paroles de salle d'attente, interviews de magistrats et avocats, observations à la volée des milles et une histoires qui font la vie d'un palais de justice. Avec dix artistes pluridisciplinaires, elle s'est emparée de ce matériau pour la création du spectacle Héroïne.
Un tribunal au coeur de la ville, une audience en temps réel.
Des spectateur·ices invité·es à suivre quatre heures d'affaires, comme pour de vrai : comparutions immédiates, audiences correctionnelles, affaires familiales, réunies en un jour et un lieu. Les comédien·nes et danseur·euses, le musicien, le plasticien, incarnent tour à tour juges, prévenu·es, avocat·es, badauds ou policier·es, révélant le tumulte des vies qui pulsent et qui explosent, devenant miroir de notre humanité.
L'ouvrage offre plusieurs facettes de la Justice à ciel ouvert.
Tout d'abord le texte de la pièce, sa mise en scène et la scénographie originale conçues pour l'espace public.
Ensuite, le récit des étapes de création, à commencer par un éclairage du lien ténu qu'a entretenu Périne Faivre avec l'avocate Laure Dilly-Pillet, son « héroïne », pendant l'immersion en terres judiciaires.
Enfin, en écho à l'oeuvre, la réflexion de plusieurs professionnel·le·s sur les liens entre la Justice et le Théâtre et la préface d'Edwy Plenel, apportent aux lecteurs une mise en perspective des liens entre art, justice et société. -
Les Tondues raconte cette part d'histoire méconnue qui a vu tondre publiquement pas moins de 20 000 femmes au sortir de la Seconde Guerre mondiale. Il évoque de quelle(s) manière(s) et pour quelles raisons, le souvenir de cet acte expiatoire a été étouffé au sein des familles et occulté dans la société française.
Le récit, alerte et sensible, est porté par cinq personnages. Il révèle peu à peu les secrets enfouis et questionne une pratique punitive d'humiliation révélatrice des droits que s'octroie le politique sur le corps des femmes. Le texte de la pièce, plein de gravité et de fantaisie, de sororité et d'émotion, est porteur tout à la fois d'une certaine rage et d'une grande résilience. Il fait écho à notre mémoire collective.
La forme de théâtre déambulatoire, choisie par Périne Faivre et sa compagnie pour mettre en scène Les Tondues, raconte cette histoire là où elle s'est déroulée, dans l'espace public. La scénographie et la dramaturgie d'un genre propre au théâtre de rue sont décryptées en fin d'ouvrage par Stéphanie Ruffier, critique de théâtre. L'historien Fabrice Virgili signe la préface et complète la publication par un éclairage qui donnera au lecteur les clefs d'un fait longtemps refoulé dans l'histoire de France.
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À partir des paroles de la célèbre chanson de John Lennon qui fut, pour la génération hippie, comme un nouvel évangile porteur de la promesse d'un monde différent - soit une humanité sans guerres ni frontières, sans haine, sans religion - Krystian Lupa et ses acteurs donnent à penser quant à la viabilité de l'utopie, sur une planète où la spiritualité a été commercialisée ou dévoyée en politiques identitaires, où les valeurs humanistes, les droits de l'homme, l'égalité et la liberté individuelle sont sans cesse bafoués, et où l'omniprésence de la destruction semble s'être substituée à l'idée même d'un développement positif de l'être humain.
Imagine nous convie à un surprenant voyage intime au sein du labyrinthe intérieur de l'être humain, et interroge, en nous, les aspirations utopiques à un monde plus libre, à une humanité meilleure. -
Les extraordinaires frères Limbourg ; Jonasz
Beniamin m. Bukowski
- Deuxieme Epoque
- 23 Août 2018
- 9782377690442
Peintres et enlumineurs néerlandais de la fin du Moyen Âge, les frères Limbourg sont notamment devenus célèbres grâce aux Très Riches Heures du duc de Berry, oeuvre qu'ils laissèrent inachevée à leur mort, en 1416. Beniamin Bukowski crée, avec Les Extraordinaires Frères Limbourg, une passerelle entre les époques - du Moyen Âge des trois enlumineurs à notre contemporanéité saturée de représentations. Les trois frères deviennent chez lui les ancêtres de la culture de l'image contemporaine dont la consommation est soumise à une critique cinglante. La grande originalité de la pièce est la possibilité d'interrompre définitivement le spectacle par la mort : une roue de trois cent soixante-cinq cases est lancée à la fin de chaque scène, l'une d'entre elles étant celle de « la mort noire », dont la sortie marquerait la fin du spectacle, sans explications supplémentaires. La biographie historique n'est qu'un prétexte pour déployer, dans une poésie sobre et qui fait la part belle à l'humour comme aux questions les plus métaphysiques, une interrogation contemporaine sur la primauté de l'image.
Jonasz, c'est une usurpation de la biographie. C'est une histoire tissée par quatre chats noirs au sujet du peintre Jonasz Stern, leur propriétaire. Un Juif polonais qui a survécu à la Shoah. Un communiste persécuté pour ses convictions politiques. Un artiste qui a cherché sa voie tout au long de sa vie. Pendant la guerre, Stern a échappé à la mort lors de l'exécution et liquidation du ghetto de Lwów. Il a avoué plus tard : « J'ai survécu par miracle, c'est vrai, mais je n'ai pas réussi à me sauver. » Son histoire repose sur des paradoxes. La pièce ne cherche pas à évoquer la biographie, à retracer la vie d'un artiste injustement oublié - pas seulement en tout cas. C'est surtout un traité poétique sur la mort, sur un étonnant entrelacement de la biographie individuelle, de l'héritage artistique et des processus historiques. Elle devient une histoire universelle : un témoignage de la volonté humaine face au mal totalitaire.
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Une tâche bleue sur le dos de sa petite fille qui vient de naître, un grand-père martiniquais portant le nom d'un minuscule village normand, une sensibilité accrue à son paysage breton?: ces trois éléments entraînent Charline dans une quête familiale qui va peu à peu inextricablement se nouer à l'histoire de l'esclavage.
En passant d'un ancien cimetière d'esclaves martiniquais aux archives de Fort-de-France, jusqu'à revenir sur son littoral natal, Charline arpente l'histoire de son pays, la France, pour éclairer la sienne. Comment recevoir intimement un héritage collectif aux conséquences incalculables?? -
Ouvrir la scène : non-professionnels et figures singulières au théâtre
Raphaëlle Doyon, Collectif
- Deuxieme Epoque
- Linearis
- 24 Juin 2021
- 9782377690688
Plusieurs propositions scéniques contemporaines mettent en scène des comédiennes et comédiens non-professionnels et des figures singulières. Ils appartiennent pour la plupart à des « publics empêchés » : réfugiés (les Cantieri Meticci), ex-détenus (L'Iliade en prison), issus de quartiers populaires (F(l)ammes), porteurs de handicaps (les ateliers de Madeleine Louarn). Ces créations hors normes, parfois militantes, déploient des écarts entre nos catégories « claniques » et les réalités irréductibles de chaque vie ou fiction.
Dans cet ouvrage collectif, metteurs en scène, comédiens et théoriciens reviennent sur les processus, les enjeux et les réceptions de ces propositions qui exposent le dispositif théâtral ou le fragilisent. Quels sujets sensibles apparaissent sur scène ? Que suscitent ces espaces d'accès à l'attention et aux métamorphoses, quand c'est de fiction qu'il s'agit ? De quelle façon ces créations interrogent-elles nos taxonomies sociales ou esthétiques, et en définitive, nos regards de spectateurs et spectatrices ?
Gageons que ces manières de faire et d'être sur les plateaux viennent ouvrir nos scènes, instaurer de possibles liens et enrichir nos perceptions des autres dans l'ordinaire de nos vies.
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Hamlet, au nom de la résistance
Jean-pierre Barou, Sylvie Crossman
- Deuxieme Epoque
- Fiction
- 17 Août 2023
- 9782377691081
Nous sommes en 1942. Vercors, l'auteur du Silence de la mer, entreprend de traduire Hamlet en pleine dictature nazie. Quelque soixante ans plus tard, Stéphane Hessel qui vient d'écrire Indignez-vous?! accueille Hamlet en personne. Ensemble, ils décident de combattre la nouvelle dictature - financière - qui harcèle la planète.
«?«Les calamités de la destinée et la mer de tourments» qu'affronte Hamlet sont maintenant trop dévastatrices pour que nous tolérions l'indécision ou la passivité.?» Extrait de l'introduction de Ken Loach. -
ça s'écrit T-C-H ; Mgoulsda Yaam depuis Ouaga
Alexandre Koutchevsky, Aristide Tarnagda
- Deuxieme Epoque
- 12 Juillet 2018
- 9782377690329
ça s'écrit T-C-H : Il s'agit d'une enquête, menée par un homme, un Français prénommé Jean-Jacques, qui porte le nom du compositeur russe Tchaïkovsky. Depuis qu'il est né, on ne peut pas dire qu'il se sente à l'aise avec grand-chose dans le monde, et surtout pas la musique, qu'il a apprise enfant et adolescent sans aucun plaisir. M goulsda yamb depuis Ouaga (Je vous écris depuis Ouaga) : Un Burkinabé : Aristide, une Française : Charline.
Chacun fait le voyage vers l'autre. Ce voyage, dans ses dimensions géographiques et politiques, traduit à lui seul l'histoire noueuse qui relie depuis des siècles ces deux continents.
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Kossyam est une fable contemporaine inspirée par le soulèvement populaire burkinabè d'octobre 2014 qui a conduit au départ de Blaise Compaoré, président depuis 27 ans.
Grâce à la connaissance profonde qu'il a de son pays, et en transformant le récit des faits à l'aide des outils du forgeron et du raconteur accompli, KPG a su aborder les liens subtils et compliqués entre les différentes sources de pouvoir. Mariant les codes des contes les plus anciens, les observations finement acérées du citoyen engagé et les intuitions de l'artiste de la parole, KPG propose un texte aiguisé et tranchant.
Le spectacle a été créé en 2017 dans deux versions, l'une contée et l'autre dansée. Kossyam voyage et se joue dans tous les espaces publics et tous les théâtres possibles. L'universalité de son propos fait qu'il s'adresse, bien au-delà du Burkina Faso, au monde entier.
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En reproduisant près de 300 dessins, croquis et montages, ce livre donne accès à l'oeuvre du grand metteur en scène polonais selon un angle nouveau, absolument essentiel. Il révèle à quel point il est un artiste complet en mettant au jour la part graphique de son travail, autre versant de sa production artistique. Il manifeste la part de l'image dans ses productions scéniques à travers de nombreux dessins de scénographie et de costumes ; il ouvre sur l'imaginaire et les visions qui fondent son univers artistique ; il donne à voir, sensiblement, son processus de création, tant le dessin est pour lui comme une forme d'expression première, un acte indispensable dans le cheminement créateur de ses spectacles.
Accompagné de textes retraçant son parcours et éclairant son oeuvre plastique, sa création théâtrale, et le dialogue permanent entre les deux, cet ouvrage permet de mieux connaître l'artiste exceptionnel qu'est Krystian Lupa.
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J'ai la chance d'être depuis de longues années au Théâtre du Soleil qui est un royaume, un rêve pour les acteurs puisque nous passons un nombre incalculable d'heures en scène ou en répétition. Le théâtre épique que nous pratiquons a besoin de temps. Il se trouve que souvent, en allant me mettre en place derrière le rideau, en sortant de scène, en me maquillant, en me démaquillant, j'ai et suis encore traversé par des réflexions, des visions. Ces sensations chroniques me viennent de la scène même. Le jour est venu où je me suis dit qu'il fallait transmettre, partager cette intimité, cette membrane fragile du moment où l'acteur devient l'autre, le personnage. Je n'ai pas choisi la voie la plus simple en demandant à Maïa, ma fille qui avait à l'époque vingt ans, de me poser des questions. Mais cela m'a permis de me situer dans un dialogue. Le flot des paroles a jailli et s'est naturellement organisé, en chapitres. Cette confrontation m'a autorisé à aborder les doutes, les pièges, les contradictions auxquels l'acteur se confronte et à raconter par écrit et sur scène mon chemin initiatique à la recherche d'une famille artistique au sein de Parole d'acteur.
Quant à Double peau, il s'agit d'un texte imagiaire qui prend sa source dans la réalité, notamment en 1982. Avec Ariane Mnouchkine, nous avons créé une pièce. J'y interprétais le rôle d'Antonio, un personnage au destin tragique. Pendant les deux années où nous jouions la pièce, une spectatrice écrivait des cartes postales à Antonio, mon personnage. Je n'ai jamais su qui elle était. Trente ans plus tard, au fond d'un carton, j'ai retrouvé certaines de ces cartes postales. J'ai réalisé le courage, l'audace et le cadeau de cette spectatrice à un jeune acteur. Cela m'a tendu et j'ai pu travailler sur la frontière entre le théâtre et la vie.