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Fayard
-
Théâtre Tome 1 ; cellule 107 ; les briques rouges de Varsovie ; C.3.3.
Robert Badinter
- Fayard
- 10 Mars 2021
- 9782213718361
J'ai toujours aimé le théâtre.
Au lendemain de la guerre, j'ai découvert son pouvoir d'envoûtement du troisième balcon où se juchaient les étudiants.
La jeunesse s'est enfuie, mais la passion est restée. Elle devait porter ses fruits. J'ai écrit en secret des pièces de théâtre. Nombre d'ébauches ont pris le chemin de la corbeille à papier, mais quelques-unes ont échappé à ces excès de dépit amoureux. Les voici réunies sous le titre optimiste de Théâtre I.
Au lecteur d'être, par la grâce de l'imagination, le metteur en scène et l'acteur de ces pièces. Frappons les trois coups. Instant magique, le rideau se lève...R. B.
Né à Paris en 1928, Robert Badinter, avocat, fut ministre de la Justice (1981-1986), président du Conseil constitutionnel (1986-1995) et sénateur (1996-2001). -
Kersten, un juste parmi les démons
Pierre Boucard
- Fayard
- Litterature Francaise Fayard
- 26 Janvier 2022
- 9782213721002
Voici l'histoire d'une incroyable relation entre un patient et son médecin.
Le premier, Heinrich Himmler, dirige la SS, organisation nazie tentaculaire qui fait régner la terreur sur toute l'Europe. Le second, Felix Kersten, médecin finlandais, dispose d'un don particulier : il est le seul, en Allemagne, capable de soigner le Reichsführer.
Entre mars 1939 et avril 1945, Kersten soulage Himmler de ses maux en échange de milliers de libérations de prisonniers dont des juifs. Tour à tour manipulé et manipulateur, il s'affronte à l'aveuglement et la folie d'un homme, au coeur de l'une des plus grandes tragédies du xxe siècle.
Pierre Boucard est comédien et metteur en scène. Kersten, un juste parmi les démons est son premier texte en tant qu'auteur dramatique. -
Une première image de L'Augmentation peut être fournie par ces casse-tête - type Tour de Hanoï, baguenaudiers, boîtes à secrets ou cubes de Varga - dont la solution implique des mouvements de plus en plus complexes (...).
L'augmentation (incrementum) est aussi une figure de rhétorique, qui consiste à empiler des séries d'arguments pour emporter la conviction.
Une augmentation est enfin, image banale du quotidien, ce que souhaite obtenir un employé quand il va trouver son chef de service.
C'est au carrefour de ces trois acceptions, issues, l'une des mathématiques amusantes, l'autre de la rhétorique classique (...), la troisième de la vie quotidienne, que cette pièce a trouvé sa place.
Bâtie autour de cinq personnages parcourant tour à tour le même itinéraire labyrinthique à la recherche d'une vérité qu'ils n'ont pas le droit de formuler (...), La Poche Parmentier n'est ni une pièce de théâtre, ni une pièce sur le théâtre, mais plutôt un jeu sur cette convention fragile et fascinante qui fait se rassembler pour une ou deux heures quelques spectateurs qui, sur l'espace faussé de la scène (ce lieu clos auquel il manquera toujours le quatrième mur), font comme s'il n'y avait personne en train de les regarder faire semblant de vivre. -
Certains sujets exigent le théâtre. Il serait vain de les traiter autrement. Il y faut une confrontation physique du spectateur avec l'enjeu, faire vivre des dialogues, imaginer tout ce qui glisse entre les mots et qui leur donne leur sens. On doit y trouver tout ce qui fait la vie : les rires, les larmes, les silences, les balbutiements.
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" Discuter des techniques de la tragédie moderne, c'est pour moi examiner sans complaisance ce qu'on pourrait appeler la tragédie de l'art de la tragédie. L'amertume que je ressens à voir le triste état dans lequel se trouve l'art dramatique n'implique pas que tout soit perdu, ni que le théâtre contemporain puisse être rejeté d'un simple et primitif haussement d'épaules. Ce que je veux dire, c'est que si quelqu'un ne fait pas quelque chose, et très vite, le genre dramatique ne fera bientôt plus l'objet d'aucune discussion sur les valeurs littéraires. L'art du dramaturge sera entièrement remplacé par le spectacle, absorbé tout entier par l'art de l'acteur et du metteur en scène _ sans aucun doute un très grand art et que j'aime avec ferveur, mais aussi éloigné de la préoccupation essentielle de l'écrivain que le sont les autres arts, peinture, danse, musique. Ainsi, la pièce de théâtre sera l'oeuvre des impresarios, des acteurs, des machinistes _ et d'un ou deux scénaristes dociles dont personne ne tiendra compte; elle sera le fruit d'une collaboration, et il est bien certain qu'aucune collaboration ne pourra jamais produire rien d'aussi durable que l'oeuvre d'un seul homme, car quels que soient les talents respectifs des collaborateurs, le résultat sera inévitablement un moyen terme entre ces talents, une certaine médiocrité, un arrangement, un émondage, un nombre rationnel tiré du mélange de nombres irrationnels. Cette cession de tout ce qui concerne le théâtre à ceux qui, j'en suis convaincu, ne devraient recevoir que le fruit mûr (le résultat final du travail d'un seul homme) est une affligeante perspective, mais peut-être faut-il y voir l'issue logique du conflit qui déchire l'art dramatique, et surtout la tragédie, depuis plusieurs siècles. "Vladimir Nabokov est né en 1899 à Saint-Pétersbourg, dans une famille aristocratique et libérale. Exilé en 1919, il vécut d'abord à Cambridge, où il acheva ses études, puis en Allemagne et en France, qu'il quitta en 1940 pour s'installer aux Etats-Unis. Il y enseigna pendant près de vingt ans, à Wellesley College (1941-1948) et à Cornell University (1948-1958). Après l'immense succès de Lolita, il se retira à Montreux, en Suisse, où il mourut en 1977.
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Un jeune homme retrouve son ancienne institutrice avec laquelle il se met à évoquer leurs souvenirs communs, découvrant, en un raccourci vertigineux, tout un pan de l'histoire de l'Europe centrale pendant la période cruciale de la Seconde Guerre mondiale.Au lendemain des événements de juin 1968 en Yougoslavie, un jeune homme bavard, sensible, loufoque, s'introduit dans l'appartement d'une " bourgeoise rouge ", raide et conventionnelle qui, le premier moment de frayeur passé, n'hésitera pas à " faire feu de toutes ses armes ".Un vieil asthmatique, ancien déporté, soutient matériellement et moralement un jeune homme dont toute la famille a disparu dans les camps et qui essaie d'écrire " un livre sur la souffrance " sans y parvenir.La vie (mythique?) du révolutionnaire soviétique Boris Davidovitch Novski est déroulée en dix-neuf tableaux et un épilogue, événements familiaux et réminiscences de la Russie tsariste alternant avec des épisodes liés à l'univers concentrationnaire et à la terreur stalinienne.Quatre pièces au style concis, mêlant ironie et poésie, où l'on retrouve les grandes préoccupations de Danilo Kis : réflexion sur la mémoire, sur la création littéraire, sur le destin de l'individu dans la machine meurtrière engendrée par l'oppression totalitaire.Danilo Kis (1935-1989), écrivain yougoslave, a passé les dix dernières années de sa vie à Paris. Styliste remarquable, il aborde dans son oeuvre, tantôt par le biais de l'autobiographie, tantôt dans ses récits de " fiction document ", les grands thèmes de ce siècle, en particulier l'oppression totalitaire, tant dans le nazisme que dans le communisme. Il a reçu en 1980 le Grand Aigle d'Or de la ville de Nice. Parmi ses oeuvres, citons: Un tombeau pour Boris Davidovitch; Sablier; Jardin, cendre; Chagrins précoces; Encyclopédie des morts; la Mansarde; Homo poeticus; la Leçon d'anatomie; le Luth et les cicatrices; le Résidu amer de l'expérience.
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Mauvaise saison sur l'Olympe
Ismaïl Kadaré
- Fayard
- Litterature Etrangere
- 16 Septembre 1998
- 9782213601502
Ismail Kadaré est revenu plus d'une fois sur son rêve de reconstituer une tragédie grecque à jamais perdue, ou tout au moins d'en recréer certaines parties. Mauvaise saison sur l'Olympe, que l'auteur sous-titre "tragédie de Prométhée et d'un groupe de divinités", est bien cette reconstruction de la célèbre trilogie d'Eschyle dont le temps a détruit la majeure partie, n'en laissant subsister que le volet central, Prométhée enchaîné.
Les retours en arrière comme les anticipations obéissent ici aux règles très souples du théâtre antique pour porter la prédiction humaine ou divine jusqu'aux extrêmes frontières du passé ou de l'avenir. C'est ainsi que tour à tour sont évoqués de manière on ne peut plus naturelle le terrible chaos fondateur, puis le premier grand scandale causé par la tentative de vol de l'immortalité, rappelée à l'occasion d'un nouveau scandale : le rapt du feu ; enfin, tout aussi naturellement, la naissance du christianisme, le crépuscule des dieux antiques, et maintes autres tourmentes de l'Histoire, jusqu'à l'effondrement du communisme...
Conçu comme une pièce qui s'étend sur trois niveaux : au Ciel, sur Terre et sous terre, dans une temporalité bien particulière, Mauvaise saison sur l'Olympe s'inscrit dans une vision dantesque de l'espace temps où l'un et l'autre tendent à se fondre en une dimension nouvelle. Cette conception fournit à l'auteur toute la liberté requise pour narrer une nouvelle fois, en cette fin de millénaire, l'histoire sans doute la plus grandiose et la plus tragique à avoir jamais été conçue, depuis ses origines, par l'espèce humaine. -
Le samedi 12 novembre 1938 au matin, à Berlin, deux jours après la sanglante Nuit de cristal, les principaux dirigeants nazis se réunissent secrètement, sous la direction de Goering. Himmler, Heydrich, Goering, Funk, Daluege sont là, entres autres. Hitler, resté à Munich, suit la réunion minute par minute. C'est de ce conseil des ministres surréaliste, grotesque, monstrueux, où se mêlent les détails les plus sordides et les envolées les plus barbares, où se révèlent les haines opposant les nazis les uns aux autres, qu'est sortie la décision d'en finir physiquement avec les Juifs. Bien avant la réunion dans une villa du lac de Wannsee, le 20 janvier 1942. Sans que rien ne soit jamais dit explicitement. Jacques Attali reconstitue ici minutieusement, avec l'aide d'archives récemment retrouvées en Allemagne, les dialogues hallucinants de cette réunion au sommet où fut conçue la pire décision jamais prise par un groupe d'hommes : l'extermination d'un peuple.
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Des voix parlent toutes seules à l'intérieur de moi.
Serait-ce la folie ?
Non, me dites-vous.
C'est quoi alors ?
Ce qu'on appelle le théâtre !
La parole venue du tréfonds qui cherche à rejoindre le secret des autres - pour faire choeur...
Oui, coeur !
Théâtre I En scène pour l'entracteLe divan terribleC'était un adieu !Tu fumes trop Milady !Voyage éclair au ParadisHors d'iciQui trompe qui ?Une épingle dans une botte de cuirLes sujets du bacAvant de passer à autre chosePourquoi faire simple quan on peut faire compliquéGibouléesConfidence pour confidenceFais pas ton cinémaTu te fais vieux, ma chérie...Oh non pas toi !La route lumineuse !La femme quittéeL'après-JacquesTous les petits oiseaux sont devenus des angesMon amourPas libre !Un aller simple pour CarcassonneLa spikanalisteOh ! là, là !Ecoutez, Bernard PivotL'art de la fugue -
Théâtre Tome 2 ; combien de femmes pour faire un homme ?
Madeleine Chapsal
- Fayard
- 14 Octobre 1998
- 9782213602080
Des voix parlent toutes seules à l'intérieur de moi.
Serait-ce la folie ?
Non, me dites-vous.
C'est quoi alors ?
Ce qu'on appelle le théâtre !
La parole venue du tréfonds qui cherche à rejoindre le secret des autres - pour faire choeur...
Oui, coeur !
Théâtre II Combien de femmes pour faire un homme ?Vénus en BalanceLe P-DG et son chômeurSang pour sangEt si ça s'arrêtait ?Un soir aux urgences"Tu es libre, mon fils !"Oh les reproches !Faut voirL'Autre Femme -
« C'est moi le patron, que ce soit clair !
Je suis le plus grand président qui ait jamais existé.
Que ce soit clair entre nous !
Je ne suis à la botte de personne...
Je ne suis pas dépendant de ma femme !
Je m'en fiche !
Je m'en fous !
Je m'en tape !
Je m'en frappe !
Je m'en cloque le coquillard, de ma femme !
Tu m'entends ? » Une vie de Château, avec...
Un chef d'Etat hyperactif, infantile, présomptueux et amoureux...
Une femme de président qui n'est jamais là où on l'attend et qui rêve de prendre le thé à Buckingham Palace...
Un jeune animateur radio membre d'une minorité visible...
Un Premier ministre qui bégaye à force d'annoncer que le pouvoir va droit dans le mur.
Jean-Louis Bauer est auteur dramatique. Michel Couvelard est scénariste et réalisateur. -
PERSONNAGES CHARLES QUINT, 58 ans, empereur d'Occident, retiré au couvent de Yuste depuis son abdication, trois ans plus tôt.
JUANA, 22 ans, une des deux filles de Charles, veuve de Jean. roi du Portugal, remplacé sur ce trône par Catalina, soeur de Charles Quint ; régente d'Espagne depuis deux ans au nom de son frère aîné, Philippe II, resté à Bruxelles.
FERNANDO BORGIA DE REGLA, 52 ans, moine hiéronymite, nouveau supérieur du couvent de Yuste, nommé après la mort mystérieuse de son prédécesseur.
GUILLAUME VAN MALE, 37 ans, diplomate et intellectuel flamand, conseiller de Charles depuis douze ans.
GERONIMO, un page de 11 ans, venu d'Allemagne, d'origine inconnue.
FIGURANTS : des moines, un vieux valet indien d'Amérique, muet et manchot.
LIEU Le couvent hiéronymite de Yuste, près de Jarandilla, en Estrémadure (Espagne).
DATE Lundi 19 septembre 1558, de l'aube au crépuscule.
Les personnages ont tous existé. Ils étaient tous là, ce jour-là, et parlaient entre eux le français.
Pour le reste.. -
Deux histoires théâtrales sur l'impitoyable scène sicilienne, qui se lisent comme deux récits policiers de la comédie du pouvoir où la parole est toute-puissante pour faire et défaire les destinées. On parle peu en Sicile: et Sciascia, par les mots échangés entre ses personnages, par leurs silences, va tout droit au coeur des choses et des êtres. Le drame humain se fait chair, et tout dialogue prend bien vite son poids d'honneur ou son poids de plomb.Le lecteur, ou le spectateur, voit d'abord, dans Monsieur le député, la métamorphose sournoise d'un professeur de lettres classiques: honnête homme, Frangipane deviendra, sous la pression d'un prélat corrompu, l'homme de tous les compromis qui assoit son pouvoir politique en sacrifiant sa culture, sa femme, l'admirable Assunta, rebelle pleine de douceur, si lucide qu'on veut la faire passer pour folle, sa famille, sa dignité. Dans des scènes au scalpel, qui révèlent, sous le masque des victorieux, toutes les faiblesses humaines, une fois de plus, mais ici dans la nudité des dialogues, Sciascia nous montre comment la gangrène du pouvoir pourrit nos sociétés, dont les témoins salvateurs ont la voix candide des vaincus.Les racines de cette corruption, l'auteur les met au jour dans les Mafieux. Un personnage énigmatique, l'Incognito, mène la danse, à l'intérieur et à l'extérieur d'une prison, pour que l'honorable société , qui établit son réseau d'influences par menaces voilées d'amabilités allant jusqu'au crime qu'un mot d'esprit chargé d'ironie ordonne, passe sans accrocs majeurs les garibaldiennes années 1860. C'est ainsi que l'Unité de l'Italie s'est faite, dans l'ex-royaume des Bourbons, en changeant tout pour que rien ne change, sous la houlette au canon scié de la mafia.