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Galilee
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Le Nom sur le bout de la langue a été créé par Marie Vialle le jeudi 12 mai 2005, à Paris, au théâtre de la Bastille. Sonate de trois contes.
Triomphe du Temps a été créé par Lam Truong et Marie Vialle le vendredi 29 septembre 2006, à Lyon, au théâtre des Subsistances. Sonate de quatre contes.
Princesse Vieille Reine sera créé par Marie Vialle le jeudi 3 septembre 2015, à Paris, au théâtre du Rond Point.
Sonate de cinq contes.
Princesse, vieille reine, tel est le destin des femmes.
Cinq contes.
Cinq merveilleuses robes : une longue tunique franque, une robe de soie de Chine longue et souple, un kimono japonais tout raide, un manteau de fourrure immense, une robe à crinoline Napoléon III.
Plus le souvenir de la fourrure d'un chat et celui d'une robe en serge noir d'enfant.
Robes sans pareilles, ostentatoires, un peu trop volumineuses, modifiant le corps à chaque fois complètement, dont on sait quel il est, puisqu'on l'a vu, en chemise, tout mince, avant qu'il revête ces soies, ces toiles, ces cotons et ces peaux, se farde, se contemple, se coiffe devant un grand miroir absent.
Mais les âmes changent avec les étoffes, les époques, le temps qu'il fait, les rôles qu'on joue, les fonctions que l'on occupe, les masques que l'on porte, les âges, les situations, les liens, les désirs.
C'est tout ce qui reste de Peau d'âne.
Un vieux sac, bien réel, au fond de la scène, bien visible même s'il est sombre. Il est plus grand qu'un corps humain. On pourrait d'ailleurs loger un corps humain à l'intérieur de cette grosse outre faite dans une sorte de cuir marron foncé, ou noir, derrière lequel il est possible de se dissimuler, de vivre, de se changer, de déposer ses masques, de suspendre ses robes, de délacer ses chaussures.
Une table plus ou moins réelle, côté cour, où travailler, manger, lire.
Le cadre d'un grand miroir vide, complètement imaginaire, côté jardin.
Le bord de scène est une rive abrupte, le bord d'un gouffre dangereux, au-delà duquel sont assemblés des animaux hostiles.
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Hémon est un drame librement inspiré de la tragédie de Sophocle, Antigone. Très vite les différences surgissent.
Dans la pièce de Sophocle, pour n'avoir pas été capable de faire entendre raison à sa fiancée rebelle, Antigone, ni à son père tyrannique, Créon, Hémon écartelé entre deux volontés inflexibles, se donne la mort un peu avant le dénouement.
Dans Hémon, Hémon ne meurt pas et cette survie témoigne de la force intérieure du personnage.
Personnage intelligent, mais sans grande envergure, Hémon surprend au fur et à mesure que les épreuves qu'il traverse le transforment, l'amenant à occuper le centre de l'arène tragique.
Ces épreuves sont colossales : avec Antigone, il voit son grand amour mis à l'épreuve ; avec Créon, il voit son affection filiale mise en cause. De ce parcours, ce qui émerge n'est-ce pas sa stature de héros ?
Héros, c'en est peut-être un, mais paradoxal. Au lieu de conquérir quelque chose d'impossible et de s'en prévaloir, Hémon finit par apprendre, au fil de ses diverses dépossessions, qu'il lui reste à se détourner de la folie du monde et à se tourner vers lui-même, au nom d'un principe : le respect de la fragilité essentielle de l'être, qui est la sienne autant que celle d'autrui.
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