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L'Echappee Belle
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Max a 3 passions, le tennis, les femmes et plus que tout sa liberté. De retour chez lui après avoir perdu un match accroché, débarque sa fantaisiste cousine Sonia qui vient lui proposer un projet des plus insensé : lui présenter son amie Charlotte pour lui faire un enfant ! Les deux femmes veulent un bébé mais sans s'encombrer d'un père ! Alors qu'elles sont en opération séduction pour convaincre Max, Bad son meilleur ami s'invite pour compléter ce double mixte sur un terrain déjà battu et des plus glissants ! Une pièce qui vous emporte crescendo dans son histoire bien portée par les acteurs et à la mise en scène efficace et dynamique. Un très bon moment pour une jeune pièce à découvrir absolument ! Cette pièce a été jouée en Juin 2018 au théâtre de Dix Heures à Paris avec une mise en scène de Fabien HENGBART et a rencontré un vif succès !
Jérôme Karsenti est né en 1960 et habite en région parisienne. Il a eu un parcours professionnel varié dans le domaine de la presse, du cinéma et actuellement dans l'immobilier. C'est également un tennisman émérite. Il a passé une grande partie de sa vie sur les courts en tant que compétiteur mais aussi en tant qu'enseignant. L'envie d'écrire, d'inventer, de raconter des histoires a toujours été présente. Il a donc mélangé ses deux passions en devenant scénariste et réalisateur d'un court métrage intitulé « Tennis Express ». Coup de Racket est sa première pièce de théâtre, comédie qui a été jouée à Paris en 2018 au théâtre de Dix Heures et qui a remporté un grand succès auprès du public.
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Le marxisme est un gène logé dans le cerveau qui détruit peu à peu intelligence, piété religieuse, installe à la place une forme de folie dégénérative. On observe une volonté de détruire les valeurs d'ordre et d'obéissance. On observe une obsession maladive à crier à tout bout de champ « la propriété c'est le vol », à vouloir mettre en commun terres, usines, femmes, enfants. Il faut éradiquer le gène rouge qui se transmet de père en fils et de mère en fille. ¡ Arriba España ! Ces femmes rouges qui ne vont pas à l'église. Ces rojas enfoncées dans le péché.
Dominique Chryssoulis est autrice dramatique et romancière. Pièces mises en scène : Sonate (Actes SudPapiers), Vie de Mathilde Sincy, La tectonique des plaques, Île-Variations, Saltimbanque (éd. Le Manuscrit pour les quatre). Nos otages, La mer qu'on voit danser/The crossing (éd. bilingue Le Jardin d'Essai). Derniers de ses dix romans publiés : en 2018 Samson de la nuit (éd. Le Jardin d'Essai) et L'Assoluta de Cuba (éd. L'Échappée belle, coll. Pointe), en 2019, Honneur et disgrâce (éd. Jourdan). Elle a animé le comité de lecture des EAT (Écrivains associés du théâtre) dont elle a été secrétaire, et a fait partie du jury du Grand Prix de littérature dramatique en 2014 et 2015. Elle co-réalise La nouvelle revue du Jardin d'Essai depuis 2017.
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L'injure faite à l'enfance
Jean-Pierre Klein
- L'Echappee Belle
- Coupe-papier
- 1 Mars 2023
- 9782491991128
Jean-Pierre Klein, l'auteur de cette pièce est psychiatre d'enfants et d'adolescents et à ce titre dépositaire de souffrances de la part de ses patients et de leurs familles. Il est un précurseur dès 1973 de l'art-thérapie en France.
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J'ai toujours voulu faire bien
Claire Bosse-platière
- L'Echappee Belle
- Coupe-papier
- 24 Mars 2021
- 9782919483686
J'ai eu la chance de découvrir un travail en cours lors d'une présentation de maquette qui m'a permis de programmer le spectacle pour sa création dans le cadre de notre festival «Mises en demeure», dédié à la jeune création théâtrale, pour quatre représentations, du 26 au 29 septembre 2019. Il y a tout d'abord l'écriture, précise, ciselée, concrète et profonde, au service d'une réelle construction théâtrale, sur laquelle la mise en scène peut s'appuyer. Puis une réelle maîtrise du plateau de la direction d'acteurs qui permet à deux actrices et un acteur de déployer un jeu physique, organique, centré. La scénographie et l'univers sonore concourent au même objet artistique, puissant et abouti. Claire Bosse-Platière réussit un tour de force de traiter de la violence conjugale, sujet piège s'il en est un pour le théâtre, en inventant une forme nourrie d'une force créatrice nouvelle. Le nombre de spectateurs et l'accueil du public n'ont fait que confirmer ces qualités. » A Asnières-sur-Seine le 1er Octobre 2019, Tatiana Breidi. co-directrice du studio d'Asnières et de l'ESCA Il y a des mots qui vous touchent comme un coup, de coeur, de poing, de main. Ceux de Claire Bosse-Platière, autrice, en font partie. Si son texte traite de la violence conjugale, sujet douloureux, certes, mais ici traité comme une libération. On assiste à un témoignage poignant mais jamais larmoyant, où la parole de l'autrice est lancée comme un cri vers l'autre, avec sincérité, humilité, générosité et importance. » Mélanie Davidts.
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Mangata. En suédois, le chemin de lumière tracé par la lune sur les flots, les soirs où elle est pleine et veille sur le monde sidéré. Depuis sa fenêtre avec vue sur le campo, une femme frissonne. Là, juste là, à la surface paisible du canal où les poissons s'aventurent à nouveau, une drôle de créature nage sans bruit et son bas-ventre lance des reflets métalliques à fleur d'eau... Il est donc question d'une Vénitienne qui s'éprend d'une sirène dans une cité des Doges confinée. Mais le conte LGBTIQ+ se fait vite grinçant. Car il y a le danger constant, ce virus invisible et sournois, qui tisonne des angoisses qu'on croyait tenues en laisse. Ce corps à la solitude plastique qui perd petit à petit la mémoire de la chair. Le refus de cette différence qui saute aux yeux à chaque pas. Le rejet de l'autre. Et, surtout, la détestation de soi. Le verbe est jeté, les mots de l'auteure et metteuse en scène Joëlle Richard sont durs, sans concession, comme si seule cette violence de forme était à même de traduire l'inénarrable. Ils tissent une parole fractionnée à la lisière du slam, dont la poésie disloquée répond aux tourments de notre époque désincarnée.
Auteure, metteuse en scène, licenciée ès Lettres de l'Université de Lausanne et diplômée avec distinction de la Royal Academy of Dramatic Art London, Joëlle Richard a fondé la compagnie de théâtre professionnelle Roz & Coz en 2005. Viscéralement humaniste et engagée, sa recherche artistique s'intéresse à faire résonner sur les planches des rôles féminins complexes et à développer une langue puissante en quête d'un souffle narratif poétique.
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Le chemin semé d'embûches est une pièce de théâtre pleine d'originalité écrite autour et avec des haïkus. Dans cette comédie pour trois hommes et une femme, Michel, metteur en scène, essaye de monter un spectacle de haïku. À l'avant-veille de la première, rien ne va plus. Les tensions entre les acteurs sont à leur comble.
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Les Cynophiles, pièce en 8 actes et 13 personnages. Un meurtre a eu lieu, la victime a été déchiquetée. À l'hôpital, un médecin, achève des vieillards. Dans le quartier, une jeune fille a disparu... Le point commun de ces évènements ? Une chienne étrange et son dressage tout aussi spécial. La logique et l'aplomb d'un notable sont si convaincants que personne n'ose le contredire. Progressivement, sa compagne, ses amis, les médecins et les policiers, tous plongent dans sa folie. Les situations loufoques se succèdent. Les dialogues rapides et les jeux de mots cyniques nous font voguer du rire au malaise, de l'ironie à l'émotion, de la gravité à la tendresse. On rit, on est ému. Une pièce à la fois tragique et comique, scandaleusement drôle. Une pièce autant à lire qu'à regarder.
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Le potager de Nietzsche (ou l'ornithérapeute)
Pierre Moreno
- L'Echappee Belle
- Coupe-papier
- 29 Décembre 2016
- 9782919483464
Duncan : Si je peux me permettre, je ne sais pas comment s'appelle vos...votre...méthode. Apis : Il n'y a pas de méthode, pas de livre, pas d'école... Il n'y a que la Vie, et tout ce qu'elle contient. Les autres ne saisissent qu'une feuille du grand Arbre, et ignorent le reste du feuillage. La terre, le ciel, les nuages, les étoiles, les sons, les odeurs, toute la grande mélodie du monde ! Il n'existe pas une thérapie, comme il n'existerait qu'un visage. Pourquoi s'enfermer dans un cercle unique ?
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Qiqumajuq est une pièce onirique qui campe deux personnages très contrastés mais qui se rejoignent : faute de pouvoir satisfaire leurs désirs dans la réalité, ils les réalisent par le biais de leurs rêves et de leurs fantaisies.
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Deux naufragés, Alex et Jean, s'inquiètent de l'étrangeté de l'endroit où ils se sont échoués. La nature et le temps n'obéissent pas aux règles habituelles. Zoé, une jeune autochtone, tombe sous leur charme. Un fantôme intervient et cherche à venger sa mort... dont il est lui-même responsable. Amours impossibles, jeux de mots loufoques, interventions peut-être surnaturelles, basculement des psychologies... Cette comédie surréaliste accumule les situations bizarres.
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Quand le sort frappe, on évoquait jadis une malédiction. Ou la volonté divine. Les plus athées parlent de hasard, les statisticiens de loi de probabilité. Quel que soit le terme utilisé, c'est pourtant la même force universelle qui agit en catimini. Peut-on identifier un éventuel principe gouverneur de l'univers ? Déceler des signes avant-coureurs ? Échapper à son destin? Que nous reste-t-il comme libre arbitre si tout est écrit ? Autant de questions posées par deux femmes, l'une bénie par les dieux, le hasard, le destin, l'autre moins chanceuse, limitée dans ses choix. Les dieux, le hasard, le destin, c'est le public, qui, en un jet de dés effectué par chaque spectatrice et spectateur, fixe sous l'oeil complice d'un maître du jeu coryphéen quelle actrice revêt quel rôle dans la représentation du soir, et quelle sera sa fin. Deux rôles intervertibles. Deux épilogues. Quatre possibilités. D'un coup de dés, c'est vous qui décidez.
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Lacenaire, votre émission du soir
Sabine Jourdain
- L'Echappee Belle
- Coupe-papier
- 22 Février 2021
- 9782919483662
VITALINE FAUVERGUE (tout en confiant son manteau et son écharpe à la servante) :
J'arrive de la Conciergerie ! J'ai assisté à une lecture de poésie... Ah ! quel talent ! Quelle érudition ! Non seulement l'homme est bien fait de sa personne mais en outre... il parle bien. Saviez-vous qu'il avait fait ses classes au collège de Lyon avec Edgar Quinet ?
AGATHE RENOUILLET:
Vraiment ?
VITALINE :
Et ce n'est pas tout : il était sur les mêmes bancs que l'avocat Belloc et le préfet
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MONTAIGNE :
(Lit) Que philosopher c'est apprendre à mourir.
LA FEMME :
Oui, bien parlez pour vous, je n'ai pas envie de crever dans cet ascenseur ! Mais qu'est-ce qu'ils foutent à cette heure ci ? (Regarde sa montre) MONTAIGNE :
Ils mangent, ils mangent sur le pouce. C'est une expression que j'ai apprise hier, grâce à vos fast... Fast...
LA FEMME :
Fastfood !
MONTAIGNE :
Oui c'est cela. La langue est le miroir idéal pour en apprendre sur la société : (Il montre son sac) Vous voyez, dans ma besace j'ai un calepin où je note tout ce que j'entends chez vous depuis deux jours. Tenez, je prends au hasard une liste : TGV, jogging, se grouiller, montre quartz, escalator, autoroute, plateau-télé... Je n'ai pas encore tout décrypté mais il semblerait que l'homme court toujours après le temps...
LA FEMME :
Ou après son ombre. Quelle chaleur à crever ! (Elle enlève sa chemise et se retrouve en soutien-gorge) MONTAIGNE :
Une chaleur à se pâmer ! (Enlève le haut et est torse nu ; entendent soudainement une musique jazzy et langoureuse dominée par le son de la trompette).
Née à Paris en 1965, métissée de sang français et belge, Emmanuelle Ménard s'est très tôt intéressée à l'art sous toutes ses formes : poésie, récit, essai, théâtre, peinture. Durant ses études de Lettres Modernes, elle s'est particulièrement penchée sur les philosophes et moralistes du XVIIe et XVIIIe siècle. Son maître à penser et à vivre, Montaigne, lui inspire « L'ascenseur », une pièce à la fois humoristique et ouverte sur la réflexion. En effet, le philosophe, coincé dans l'ascenseur de la tour Montparnasse et venu sur terre pour rapporter des histoires inédites à Saint-Pierre, fera de drôles de rencontres. « L'ascenseur» a été joué au théâtre de la Clarencière à Bruxelles en 2016.
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"Joël Fauré lance des personnages étranges dans des situations effroyablement compliquées mais en fait tout à fait simples. Sa phrase est d'une grande pureté." L'Avant-Scène Théâtre, 1998.
Avec « Eux et Lui », j'ai souhaité stigmatiser le pouvoir, mais surtout la bêtise, du groupe face à l'homme seul. Le groupe, d'abord par jeu, va chahuter un homme seul jusqu'à progressivement, décréter pour lui la peine capitale, la mise à mort... Avec « Agence », j'ai voulu traiter le thème de la frustration et de ses nombreux méfaits. Mais aussi du temps qui passe, inexorablement. Trois personnages, bien qu'à priori en désaccord total, sont extrêmement proches. Ils se reprochent leurs différences mais ils sont en fait, sans vouloir l'admettre, sur le même pied d'égalité : sevrés trop tôt d'un bien qui leur était vital, ils s'évertuent à clamer leurs semblables douleurs, semblables souffrances et solitudes. Ils finiront pas trouver un terrain d'entente et se répareront mutuellement.
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La délicatesse. C'est le mot qui me vient à l'esprit à la lecture des poèmes de Gaëtane de Lansalut. Délicatesse et simplicité. Un univers enveloppant bien que minimaliste. La beauté de l'instant saisi dans sa fugacité. L'harmonie des contraires, puisque la statue évoque l'objet lourdement ancré, tandis que le temps, fugace, est par essence volatile. Les mots de Gaëtane ouvrent nos yeux sur ce monde qui nous entoure, et que nous avons perdu l'habitude de contempler. Pas besoin de chichi : une miette de pain, des flocons de neige, le café du matin, la rosée, le soleil levant, le ciel bleu, un caillou, suffisent à éveiller l'intensité de nos sens. La statue de temps est à l'image de l'autrice : sensible et émouvante, drôle et profonde, idéaliste et réaliste tout à la fois. A travers les lignes se devine la quête de l'Absolu dans les moindres détails du quotidien. Mis en scène au théâtre de Nesle, les poèmes de Gaëtane, subtilement interprétés par la comédienne Bérengère Warluzel et accompagnés à la flûte par Julie Huguet, faisaient l'effet d'un temps comme suspendu. Dans son atmosphère clair obscur, dans son dépouillement, la scène ressemblait à une peinture de Georges de La Tour. Intimistes et vibrants, les tableaux de Gaëtane de Lansalut interrogent la vie en même temps qu'ils la célèbrent, avec amour. Virginie Larousse Rédactrice en chef du Monde des religions. Ce sont des poèmes de jeunesse bien souvent, écrits d'une traite sous une impérieuse inspiration qui me faisait prendre le stylo ou la plume (de l'ordinateur) sans attendre. Un trépignement à écrire. De jour, de nuit. Je me suis toujours demandé dans quel état il fallait être pour écrire. Pour être inspiré(e). Que devenait notre conscience ? Dans quel univers fallait-il être pour succomber aux délices des mots bien souvent au bord de l'intime si ce n'est aux marges de l'indicible. Il est apparu que le temps avait une valeur pondérale dans certains de mes textes. Faisant accroitre leur maturation. Puis un déclic. Des textes nés comme ça. Au fil de l'eau. Au fil du temps. Au gré des rencontres. Ce fut celle avec la flûtiste Julie Huguet au Japon, qui a cru en mes textes et les a proposés à la comédienne Bérengère Warluzel pour en faire un spectacle d'une heure au théâtre de Nesle, les jeudis des mois de février et mars 2019. Avec le soutien du metteur en scène Jean-Daniel Laval. Et un projet est né. Une statue de temps qui veut se promener dans les théâtres, les bibliothèques ou les librairies ou chez les gens, dans leur salon, au gré des rencontres là aussi. Poèmes en prose et morceaux de musique s'intercalent judicieusement pour narrer la vie, sous une forme plutôt introspective, sensible et imagée. Chacun pourra y retrouver le thème du temps qui passe, de la vie allègre qui se déroule inexorablement comme pourrait-on dire un voyage. Ce spectacle s'adresse à toutes et tous. Les poèmes nus peuvent aussi être agencés et mis en scène d'une autre manière, avec une autre musique. Ainsi y a-t-il eu une alliance complice de la musique de Johann Sebastian Bach à la flûte et du texte qui a pu émouvoir. Un spectacle à hauteur d'enfant, contemporain et classique à la fois, qui a eu l'ambition folle de nous faire nous réjouir. Car tout, au fond, est à faire avec amour. Gaëtane de Lansalut Journaliste un temps pour la presse nationale (en ligne et papier), Gaëtane de Lansalut se consacre à ses études de théologie spirituelle. Elle compose également des poèmes dont certains ont été publiés dans les revues Midi et Triages.
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Dans la culture japonaise, le Kintsugi est une méthode de réparation des porcelaines ou des céramiques brisées, en soulignant leurs jointures avec de la poudre d'or. D'un point de vue plus philosophique, il est une manière d'honorer ce qui nous a meurtri, de dépasser la blessure originelle pour en faire un autre objet, ici une oeuvre. Ces fines rainures d'or dans l'objet, deviennent alors des chemins tracés pour aller vers d'autres alternatives : celui du pardon et peut-être, au bout du chemin, une renaissance ?
Ce huis-clos parle donc d'une famille entravée par un secret douloureux qui tarde à cicatriser. Deux soeurs, Grande-Grande et Petite-Grande se retrouvent chez leurs parents pour faire exister cette parole. En venant parler de situations traumatiques, de tentative de survie et de toutes les déviations que cela leur a fait prendre, elles tentent d'instaurer la paix. Libérer les âmes malades de leurs culpabilités et de leur défaut de paroles.
Ce texte a reçu la bourse découverte du CNL en 2021. -
Dans une société totalitaire récemment instaurée, trois femmes d'une même famille font face à la dictature. Au fil des événements tragiques et des situations cocasses, chacune à sa manière, tentent de maintenir son équilibre entre idéal et réalité. Rosario, l'aînée, joue le jeu du pouvoir. Manuela, sa cadette, se réfugie dans que sa fille Estrela, l'écorchée vive, se révolte ouvertement, au risque de mettre ses proches en danger. Au sein de cet univers orwellien, d'où les hommes sont absents ou disparus, ces trois fortes personnalités affrontent la menace. Mais parviendront-elles à préserver le lien d'affection et de solidarité qui les lie ?
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Tout naît du mouvement : les rencontres, les aventures, les découvertes, la vie, les naufrages, la mort. Une pièce de théâtre était une nécessité pour saisir ce flux, cette recherche de l'élan vers un horizon à jamais repoussé. L'Eldorado comme métaphore de l'absurdité de la vie éternellement recommencée, des océans sans bordure et de ce qui recèle de l'insaisissable. Une pièce qui raconte, à travers l'histoire de conquistadors, nos êtres projetés continuellement vers l'ailleurs, vers le futur, vers nos limites, vers ces endroits où nos rêves ont décidé un jour de s'amarrer.