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L'Oeil Du Souffleur
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Chants barbares se composent de 7 pièces. Elles peuvent être lues comme 7 actes, 7 chants, 7 tableaux... Plusieurs peuvent se monter ensemble, chacune peut être l'objet d'un seul spectacle. Monologues, pièces dialoguées, soliloques, récits : Chants barbares est un objet original, mêlant politique, musique et poésie. À l'image de son auteur, qui aime à mélanger les genres, Chants barbares surprend par son style éclectique. Tour à tour, il raconte l'esclavage, la misère, la trahison, l'amour, la rage. Chants, cris, appels à la révolte, hymne à la vie. Langue rythmique, propos aussi actuels qu'universels.
Par l'utilisation d'un imaginaire bien à lui, l'auteur nous fait entendre sa voix, ses voix et ses histoires prennent vie.
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Ce que nous désirons est sans fin
Jacques Descorde
- L'Oeil Du Souffleur
- 2 Septembre 2016
- 9782918519171
Le fils : J'entends ta respiration profonde comme un gouffre sans fond. M'emmèneras-tu avec toi dans tes déambulations nocturnes, vers tes pays lointains exotiques, tes endroits étranges bondés de gens bruyants au teint blafard ? Je vois tes yeux rouler comme des billes sous tes paupières lourdes. Que vois-tu, dis-moi ? Des anges ? Des anges blancs ? Parles-tu aux anges blancs ? À ton ange gardien ? Pourquoi cet air, mon père ? Qu'est-ce qui t'effraie ? Hein ? Qu'est ce qui te fait peur, Monseigneur ? Nous sommes une terre brûlée, mon père. Nous sommes la boue, la merde et le limon. Nous sommes un arbre atrophié aux racines pourries, une rivière asséchée, un ciel dégueulasse. Nous sommes une mauvaise blague. Un sang noir de la colère. Un malentendu. Nous sommes un amour trahi. Tu es mon père et je suis celui que tu ne voulais pas.
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C'est le dernier round de négociations
Atmosphère tendue
Tractations de couloirs
Mots chuchotés
Presse aux aguets
Quel nouveau protocole pour l'après-Paris ?
Quel scénario pour le XXIème siècle ?
Quelle politique de développement mettre en oeuvre ?
Chine, Etats-Unis, Europe, pays en voie de développement, ou déjà développés, petits Etats insulaires, atténuation, adaptation, fonds vert ?
Discussions feutrées. Désaccords. Résistances. Blocages. Avancées.
Les vents se lèvent
Et les experts dérivent
Après avoir créé un premier Kyoto Forever en 2008, Frédéric Ferrer revient à nouveau aux négociations de l'ONU sur le changement climatique.
Kyoto Forever 2 met en scène combien la recherche d'un accord international contraignant, visant à limiter la hausse des températures sur le globe terrestre, est longue, difficile, épuisante, dramatique, tragique, intense, burlesque, mouvementée, chaude, et improbable.
Kyoto Forever 2 donne à voir le ballet sans cesse recommencé des experts, la valse des « feuilles de routes », les dernières heures des négociations, et la comédie du monde.
Kyoto Forever 2 s'inspire des déroulés réels des conférences tenues après l'échec de Copenhague en 2009.
Kyoto Forever 2 a lieu en 2022 à l'Ile Maurice. Les délégués sont réunis pour la réunion de la dernière chance avant la conférence du siècle, la fameuse COP 28 de Shanghai, qui doit sauver le monde (la COP 21 de Paris en 2015, malgré son succès diplomatique, n'ayant pas permis d'enrayer l'augmentation inexorable des températures du globe). -
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Quatre femmes - Pauline, Juliette, Lolita et Carla - habitent la même ville, la même banlieue, le même quartier populaire. Elles se croisent, se saluent, s'ignorent. Elles ne connaissent de l'autre que le commerce, le métier, la situation de famille, parfois le nom ou le prénom. Leurs chemins convergent, divergent et se séparent. Elles n'ont rien en commun, si ce n'est l'univers étriqué de leur quotidien et le rêve d'un amour absolu qui ne trouve pas sa place dans ce cadre étroit.
Le hasard par l'entremise d'une enveloppe égarée va réunir et bouleverser les destins de ce quatre femmes. L'enveloppe contient le test anonyme du virus du sida. Cette enveloppe qui porte en elle l'éventualité d'une trahison, d'un mensonge, d'un secret, cèle le mystère de son propriétaire et ouvre la voie à toutes les hypothèses.
En passant de main en main, cette enveloppe va semer le poison du doute, comme le virus instille la mort en utilisant les deux plus beaux vecteurs de vie!: le sexe et le sang.
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« Vous êtes mes témoins, en suivant la piste, j'ai flairé puis déterré des crimes plus vieux que vos enfants. Car sous ce toit vit ce choeur uni mais dissonant, qui jamais ne dit du bien d'autrui, ce choeur qui, ayant bu de larges goulées de sang d'homme, s'en trouve plus excité encore. Résidentes dérangeantes mais qu'on ne peut déloger : les Erinyes familiales.
Agrippées, comme la vermine, à chaque mur de la demeure, elles fredonnent l'ode au crime fondateur, puis vocifèrent à l'endroit du frère dont le lit devint cruel à celui qui osa le souiller.
Si je suis un archer, mon trait a-t-il atteint la cible, ou bien l'a-t-il manqué ? Suis-je une fausse devineresse qui va et radote de porte en porte ? Ne nie pas ce qui est.
Il t'est impossible de jurer que j'ignore quels crimes atroces ont été perpétrés ici même, sous ce toit, ces crimes sanglants qui dorment dans vos mémoires. »
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EXTRAIT
Khrouchtchev : Alors, la voilà. C'est Staline qui se déguise et qui se promène dans les rues pour savoir ce que les gens pensent du socialisme. Il croise un type et lui demande : « Citoyen, qu'est-ce que tu penses du camarade Staline ? » Le type devient blême, il fait signe à Staline de se taire, regarde avec suspcion les gens qui passent alentour, puis fait un autre signe pour que Staline le suive. Ils arrivent dans un endroit complètement à l'écart où il n'y a pas un chat. Alors Staline : « Eh bien alors, qu'est-ce qu'on pense de Staline, camarade ? » Et le type lui glisse dans l'oreille : « Eh bien moi, je pense que Staline, c'est un type formidable ! » -
Paul : J'en ai assez de m'entendre traiter de parpaillot, de cul serré, de colonialiste, de peintre du dimanche, et que sais-je encore ! Je ne suis pas venu vous chercher, je ne vous ai rien demandé. Je voulais vivre cette dernière journée ici seul, sereinement, et.
Elle : . Et c'est ainsi que je vous imaginais pour cette improbable rencontre avec Issiakhem le flamboyant, le délirant, le provocateur et Kateb le poète écorché, le révolté, le cracheur de lave. Je rêvais pour vous d'une joute urticante mais c'était sans compter les dates de péremption qui altèrent les aspérités et les couleurs. Je vous aurais aussi aimés plus proches, plus présents. Mais je sais que la séparation est inéluctable et que le temps est venu. Les sirènes du port se font de plus en plus assourdissantes. Non, attendez, monsieur Guion ! Je voulais vous dire.
Paul : Oui ?
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Le machiniste : Je connais tout sur toi ! Quand tu es né ! Où tu es né! Je connais toute ta vie! Tout ce que tu as fait et ce que tu n'as pas fait ! Depuis ta naissance jusqu'à ta mort !
Le passager fait un pas en arrière.
Le passager : Je crois que je n'ai pas bien compris. Tu as bien dit « ma mort »?!
Le machiniste : Bon ! On est passés au tutoiement. C'est bien. Ça va me faciliter la tâche.
Le passager : Quelle tâche ? De quoi parlez-vous ? ! Que devez-vous faire ?
Le machiniste : Pas moi ! Nous ! Tous les deux, ensemble. Nous avons une mission à accomplir.
Le passager : Je ne comprends rien ! Qu'est ce que tout cela veut dire ? !
Le machiniste : Ça veut dire que tu es mort ! -
Borghese : La vérité, le juge Felice la découvrira, je n'ai aucun doute là-dessus.
Artemisia : Demain, il me fait subir le supplice de la Sibylle. Si je perds mes mains, c'est comme si je mourais...
Borghese : Pourquoi tu t'imposes cette épreuve? Renonces-y.
Artemisia : Pour innocenter Agostino ? Et rester déshonorée ? Et mon père aussi ? Je préfère mourir !
Borghese a un mouvement d'agacement.
Borghese : Ce procès est scandaleux. Malheur à celui par qui le scandale arrive ! Pour ce qui est de la vérité, nous l'aurons. La justice de notre Saint-Père sera sans défaillance... Artemisia : Pourquoi Agostino ne la subit-il pas, lui, la torture de la Sibylle ?
Borghese, avec une froide ironie: Hé ! Mais j'en ai besoin, moi, des mains d'Agostino !
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Ni les mots déchirés à son père, ni les supplications, ni son âge virginal / Ne sont parvenus à freiner l'ardeur des chefs de guerre. / Après une prière, le chef des chefs ordonna qu'on la saisisse et qu'on la porte à l'autel, / Pareille à une chèvre. / Elle, donne l'impression de vouloir s'enfouir sous sa robe, / Déploie ses forces de presque femme et racle de ses doigts, si fins qu'ils se disloquent et se retournent, la terre rêche, témoin de l'innommable. / Lui, commande qu'on l'arrache du sol, Qu'on verrouille ses lèvres délicates avec un bâillon, qu'on étrangle sa bouche, / De sorte que ses cris s'étouffent et que ses imprécations ne viennent pas salir la demeure familiale.
Poésie populaire, voix alternative, antisociale ou politique, le hip hop a depuis longtemps avec ses images, ses sons et ses propres mythes un rôle de perturbateur et de subversion comme l'eut la tragédie grecque en son temps.
Si Agamemnon et les Choéphores sont adaptées par D' de Kabal, les Euménides ont fait l'objet d'une totale réécriture. Les questions posées par Eschyle à travers cette histoire de vengeance, de malédiction et de jugement témoignent des mêmes interrogations que celles dont est porteur le rap et esquissent dans son dénouement les traits d'une communauté harmonieuse capable de traiter tous ses enfants de la même façon.
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Félûres ; le silence des hommes
D' de Kabal
- L'Oeil Du Souffleur
- Theatre
- 25 Février 2019
- 9782918519232
(...) je lis vos questions et je me sens... insignifiant... tout petit... j'aimerais ne pas avoir déclenché tout cela, j'aimerais qu'on arrête... et que je me repose enfin... que j'oublie... les insomnies, l'asociabilité, le doute permanent, la peur d'entrer en contact, la suspicion tout le temps et partout, le gouffre dans ma tête et dans mon ventre... Vos questions, même si ce n'est pas là leur but, continuent de me détruire... Mais... j'ai besoin d'aller au bout du processus. Arrêter de me taire. (...)
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Ouvrage publié avec le concours de la région Occitanie Pyrénées-Méditerranée
Extrait
[...] quelle est l'utilité de jouer une partition qui produit du son que notre oreille ne peut même pas entendre ?
L'auteur
Né en 1974 à Paris, D' de Kabal est un écrivain, auteur-compositeur, rappeur, slameur et metteur en scène français. Co-fondateur du groupe Kabal qui a officié sur la scène rap hexagonale entre 1993 et 2000, il est très actif dès les années 2000 sur la scène slam à laquelle il apporte sa contribution avec les légendaires sessions Bouchazoreill du Trabendo et multiplie parallèlement les expériences au théâtre en tant que comédien. En 2005 il fonde sa compagnie R.I.P.O.S.T.E et expérimente de nouvelles formes théâtrales au croisement de plusieurs disciplines (écriture, musique, slam, rap, danse). Les spectacles qu'il écrit et met en scène aujourd'hui sont programmés au Théâtre National de la Colline à Paris, à la MC93 de Bobigny, à l'Espace Malraux (Scène Nationale de Chambéry Savoie), à l'Estive (Scène Nationale de Foix et de l'Ariège)... Ses textes sont publiés depuis 2010 chez L'Oeil du souffleur. Il y interroge la mémoire antillaise, la manière dont se construit l'individu marqué par l'histoire de l'esclavage colonial, le racisme et les discriminations sociales. Actuellement, son champ d'exploration est la masculinité dans ses fondements. Depuis 2014, il écrit sur cette virilité qui lorsqu'elle est portée comme une cuirasse, contribue à fabriquer des dominants à la chaîne et devient le socle de ce qu'il nomme l'intégrisme masculin. Pour appuyer ses recherches artistiques, il initie dès 2015 des Laboratoires de déconstruction et de redéfinition du masculin par l'Art et le Sensible, groupes de paroles masculines en non mixité. (Sources©L'Arche éditeur/https://www.arche-editeur.com/auteur/d-de-kabal-4002.) -
Où vont tous ces enfants dont pas un seul ne rit?
Patricia Dolie
- L'Oeil Du Souffleur
- 15 Novembre 2013
- 9782918519119
"Depuis quelques années, je sais, je vois que la petite enfance, le plus jeune âge, celui qui va jusqu'à cinq ans s'il faut mettre une limite, ce premier état de l'humain glisse insensiblement vers une autre destinée qui ne ressemble plus à celle de l'enfant que nous portons en nous, rêvé ou réel, présent ou passé. La fin d'une enfance se joue sous nos yeux et nous n'en voyons rien, nous n'en disons rien."
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Roman-témoignage, biographie romancée, SDF nous entraîne d'une façon tout à fait originale à la découverte de Jérôme Le Banner, champion incontesté des sports de combats.
Projetés vingt ans plus tard sur un trottoir de Belleville, Jérôme Le Banner et Roger Cornillac se racontent au travers de situations aussi tragiques que cocasses! SDF, c'est le roman d'une vie vécue mais inventée, d'une vie inventée mais vécue
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« Curieusement les vers en alexandrins sont assez peu présents dans la littérature anglaise, alors qu'ils me semblaient se prêter volontiers à la musicalité de la langue. C'est dans cet esprit que j'ai abordé la traduction de Phèdre, en tâchant de traduire et le sens des mots et la forme rythmique du texte. Je me suis donc attelé à la composer comme une partition, appliquant les mêmes règles ou contraintes que le texte de Jean Racine ou à défaut en trouvant des équivalents à ces contraintes. » D.S.P.