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Portaparole
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Au fil de la deuxième pièce de théâtre que donne Jean-Noël Jeanneney, se dessine le personnage puissant d'un escroc de haut vol, à la veille de la première guerre mondiale. Henri Crochette, tel Madoff de nos jours, a fondé sa prospérité sur la naïveté d'épargnants qu'il convainc en les rétribuant grâce à la création de nouvelles affaires creuses qu'il lance sans relâche. Crochette a fini par se persuader lui-même de son propre génie de bienfaiteur. L'intrigue bascule au moment où il trébuche et où s'effondre son château de cartes. Parmi le monde des gogos et des médiocres maîtres-chanteurs, poursuivi par l'hostilité des grandes banques, il a tracé son chemin, sûr de lui et arrogant. La faille fatale est celle d'une confiance que, dans la solitude de son génie maléfique, lui qui n'a pas de fils, il place imprudemment dans un garçon qui a croisé sa route dans des circonstances rocambolesques et qui tout en l'admirant, le compromet et le fait tomber.
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Le Tartuffe ou l hypocrite : comédie en trois actes restituée par Georges Forestier
Molière, Georges Forestier
- Portaparole
- I Venticinque
- 1 Septembre 2021
- 9782378640583
En mai 1664, Louis XIV applaudit à Versailles Le Tartuffe ou l'Hypocrite, comédie en trois actes de Molière. Mais cette hilarante satire des dévots - le chef de famille est d'un aveuglement ridicule et son directeur de conscience ne peut résister à la tentation et tombe dans l'hypocrisie - vient con trarier sa nouvelle politique religieuse, et il en interdit toute représentation publique.
Après avoir clamé que, loin de se moquer des dévots, il dénonçait les faux dévots et s'attaquait à toutes les formes d'hypocrisie, Molière entreprit de conformer sa pièce à son discours en ajoutant deux actes entiers. Tartuffe s'y révèle non plus un directeur de conscience tombant dans l'hypocrisie, mais un hypocrite de profession, un imposteur.
Le texte proposé ici est une reconstruction de la version de 1664, résultant d'une démarche « génétique ». En « grattant » la surface de la version définitive, on voit affleurer l'histoire traditionnelle de l'homme pieux accueillant chez lui un religieux, lequel tombe amoureux de sa femme, tente en vain de la séduire, l'oblige à une ruse pour convaincre son mari incrédule et se fait chasser de la maison. Ce qui correspond aux actes I, III et IV de la version définitive. Où l'on dé couvre dans cette version en trois actes une pièce plus puissante, plus dynamique, et beaucoup plus comique.
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Toujours à l'avant-garde, Max Aub livra trois monologues précurseurs en leur temps. Le premier annonce la tragédie des Juifs dans l'Europe Allemande, le deuxième la confrontation entre l'idéologie communiste et l'empire américain, le troisième le désenchantement du monde avec le dépérissement de la croyance religieuse.
Il n'y a pas si longtemps.
Écrit dès 1939, ce monologue met en scène une femme juive qui vit dans un taudis de Vienne. Emma raconte de manière poignante l'assassinat de son mari en camp de concentration et la mort de leur fils pendant la guerre d'Espagne. Dans une Vienne en proie à l'antisémitisme, elle a été expulsée de son appartement et résiste avec une grande dignité à la tragédie dont elle ignore qu'elle n'en est qu'à ses prémices.
Le discours de la place de la Concorde.
Publié dès 1950, ce discours est prononcé par un Suisse qui s'adresse à Truman et à Staline. Mais faute de les avoir en chair et en os, l'orateur met sur l'estrade deux pantins pour les représenter.
Le Monologue du pape.
Parue aussi en 1950, cette confession du pape montre le souverain pontife en proie au doute qui « va et vient comme d'énormes chauves-souris à la tombée du jour ». En tête à tête avec Dieu, il lui demande, avec une fureur burlesque, de décider de la fin du monde, tout en lui reprochant d'avoir abandonné l'humanité.
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« Que nul ne s'y trompe ! cette pièce est une fable », avertit l'auteur. Toute ressemblance avec des personnages réels est naturellement fortuite. Mais l'histoire de ce panda disparu et retrouvé ne cesse pas de conduire joyeusement à la politique, à la diplomatie, à l'écologie, parmi un tourbillon de surprises qui bousculent sans relâche les personnages. Avec, d'un bout à l'autre, les caprices du secret (tel qu'imposé, instrumentalisé, débusqué). Voici la troisième oeuvre théâtrale de Jean-Noël Jeanneney.
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Ovide, le grand poète de toutes les séductions, le favori des élégances romaines, s'est trou vé brutalement exilé par Auguste sur les bords lointains de la mer Noire : parages barbares à ses yeux. Sa douleur, au coeur d'un exil qui le fige loin de la Ville et de ses bonheurs enfuis, n'efface pas tout à fait le rêve d'un retour. Mais à quel prix serait-ce ? On saisit ici l'homme blessé au moment intense où l'arrivée d'un nouvel envoyé du Prince, fonctionnaire cynique et madré, vient concentrer soudain de vant lui la résurgence d'un fol espoir. La sentence sera-t-elle levée ? Il y faudrait qu'Ovide trahisse les habitants colonisés qui l'ont accueilli gé néreusement et qui songent à une révolte ar mée. Aminda, fille de ces contrées, héritière des Amazones, est déchirée entre sa passion pour le poète et sa fidélité à son peuple opprimé. Unité de lieu, unité de temps. Au fil de ces trois actes, entre raison et passion, entre politique et littérature, entre rumeur et vérité, entre réalisme et générosité, le sort balance.
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