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En dessous de vos corps je trouverai ce qui est immense et qui ne s'arrête pas
Steve Gagnon
- Instant Meme
- 23 Septembre 2013
- 9782895023395
Le jour où la belle Junie emménage avec Britannicus, le royaume d'Agrippine est menacé. Néron n'a plus qu'une idée en tête, posséder Junie, quitte à mettre Octavie dehors. L'ordre établi s'écroule et tous se retrouvent dans une course à qui mettra le feu à la maison familiale.
Si les personnages sont empruntés à Racine, c'est dans un royaume de vinyle et de mélamine que se déploie cette histoire de trahisons, de sacrifices, de désirs, de flammes et de corps ensevelis sous la neige et les cendres, mais aussi d'amours infinis.
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La trilogie inachevée : Polichinelle, Pierrot (fragment), l'imbécile
Lomer Gouin
- Instant Meme
- 22 Mars 2010
- 9782895022954
Voici réunie et publiée pour la première fois l'oeuvre théâtrale de Lomer Mercier Gouin. Contemporain de Refus global mais davantage influencé par les artistes de l'entourage d'Alfred Pellan, par l'esthétique moderne des Cocteau, Picasso et Stravinski, Gouin puise à la commedia dell'arte dont il renouvelle les personnages. Balançant entre baroque et modernité, le dramaturge manie la critique politique à la manière d'un Ghelderode, joue des codes sociaux d'une façon qui rappelle parfois Ionesco.
André G. Bourassa, éminent spécialiste du théâtre québécois et des écrivains automatistes, rappelle l'importance de l'oeuvre malheureusement inachevée de celui qu'il considère comme l'un des premiers, sinon le premier, des tragiques du Québec.
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La pièce Disgrâce met en scène un trio de personnages, une mère, son fils et une avocate, que nous découvrons alors qu'ils sont unis dans une épreuve légale. Le fils, animateur vedette et grand séducteur narcissique, est en effet poursuivi par plusieurs jeunes femmes pour des comportements sexuels inappropriés et violents. Dans un ballet troublant d'échanges entre les protagonistes, Nadia Girard Eddahia joue habilement avec les codes sociaux pour illustrer, de façon éloquente, les zones grises qui existent entre la morale et la justice, de même que les enjeux de pouvoir et d'influence qui peuvent s'exercer dans les relations humaines. Si la lecture du témoignage de l'une des victimes alléguées suscite l'empathie, la lecture des arguments de l'avocate de la défense montre bien que dans une cause comme celle-ci, rien n'est évident. Il est absolument impossible de sortir de cette lecture sans être profondément troublé; souhaitons qu'elle ouvre de nombreux dialogues et qu'elle alimente la discussion sur la notion de consentement, entre autres.
Il a pas arrêté de commander des shooters, de dire que j'étais belle, qu'il avait besoin de quelqu'un comme moi dans sa vie. J'étais un peu saoule pis le bar a fermé, j'étais loin de chez moi. Il habitait juste à côté, il m'a dit que je pouvais dormir chez lui. Rendue là, j'ai pas trop pensé, je l'avoue, mais je... Je veux dire, ça arrive qu'on dorme sur le sofa de quelqu'un après une veillée. J'étais un peu saoule, j'ai pas pensé pis j'ai accepté. -
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Trois soeurs forcées de se prostituer dans le Québec rural d'après la Deuxième Guerre mondiale voient dans le défilé de la Saint-Jean l'occasion de se venger du tort que leur cause la société bien-pensante de leur village. La pièce d'André Ricard est une peinture pleine d'humour et d'entrain sur la transformation des mentalités au moment où l'électrification rurale marque l'entrée des petites communautés dans un monde nouveau, moderne.
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Dans « La fête à Jean », Pierre-Luc Lasalle donne la parole à ceux et celles qu'on entend trop peu : les endeuillés. Famille et amis sont réunis pour célébrer l'anniversaire de Jean. Mais ce sera le dernier, car Jean est atteint d'une maladie incurable. On mange, on boit, on rit, mais on pleure aussi, car la mort prochaine de Jean ravive chez certains des deuils, récents ou anciens. Proche du théâtre documentaire, mêlant fiction et réalité, la pièce aborde l'étape douloureuse du deuil dans nos vies.
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Barbara, Bernard et leur fils Bruno habitent une grande maison parfaitement aménagée, dans un quartier construit de maisons tout aussi vastes entourées d'arbres et de fleurs, faisant rempart contre la menace de la Ville. Normale en apparence, la famille se trouve au bord de la désintégration. Chacun vit pour soi, entretenant jalousement ses propres obsessions. Fasciné par le monde de la Rue, Bruno en ramène un jour une punkette qui cristallisera tous les désirs. Au gré des caprices de chacun, Blanche deviendra la nouvelle force centrifuge qui renforcera l'aliénation de cette famille étrange.
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Pièce sur l'exil, l'exil comme une déchirure, Un est un monologue autobiographique dans lequel le personnage raconte son Iran perdu. Parti enfant de Téhéran, il passe par Paris, Toronto, Ottawa, puis Montréal. Partout il sera l'autre, celui qui ne ressemble pas à la majorité, celui qu'on oblige à se définir. Lui se dit Iranien, mais l'est-il réellement ? L'origine, la langue, les traditions partagées suffisent-elles pour s'identifier à un peuple ? Qu'a-t-il en commun avec les Iraniens de son âge qui se battent pour leur liberté, pour leur pays, pour leur vie ? Aujourd'hui, à Montréal, il tente de retrouver son unicité.
Mani Soleymanlou nous offre ici un texte vibrant sur l'identité et la mémoire, sur l'oubli et la perte de soi.
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Christine et Alain ont décidé de marquer le dixième anniversaire de leur mariage en renouvelant leurs vux, dans leur Gaspésie natale. La veille de la cérémonie, pendant quAlain enterre pour la seconde fois sa vie de garçon, Christine retrouve ses deux belles-surs, Chantale sa meilleure amie de jadis et Catherine. Larrivée inopinée de David, autrefois lennemi juré de Catherine, donne un tour inattendu à la soirée. En évoquant les souvenirs de leurs années du secondaire, les quatre trentenaires laissent percer la solitude, le doute, le désenchantement et le désespoir qui habitent les uns et les autres. Dans un texte où lintensité dramatique fait bon ménage avec lhumour, Isabelle Hubert nous donne ici sa version de la crise de la trentaine. Lauteure de « La robe de Gulnara » et de« Laurier-Station » y exprime la compassion devant la souffrance de ses semblables et pose le regard lucide sur notre société qui font toute loriginalité de son écriture.
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Paco, un jeune migrant latino à la recherche de l'Eldorado américain, a entrepris avec sa mère de franchir clandestinement la frontière. Lorsque Telma glisse d'un train en marche, Paco est placé devant un choix déchirant : venir en aide à sa mère ou tenir la promesse qu'il lui a faite de poursuivre sa route quoiqu'il advienne. Deux décisions, deux récits : « Le sacrifice » ou « Les remords ».
Lançant ses personnages sur les voies de l'espoir ou de la résignation, qu'elle parsème de réalisme magique, Isabelle Hubert nous entraîne dans un monde dur, où la lutte pour la survie semble être la règle. Cette quête d'une vie meilleure peut s'apparenter à la longue migration du monarque, un papillon qui, du Québec au Mexique, traverse toute l'Amérique du Nord. L'espoir se transmet, de génération en génération.
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