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La Doxa
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Avec Le pinceau et la casserole Yataïna nous conte le tourment du grand saut. Rester vierge en attendant « le bon » ou se lancer au risque de se tromper, les questionnements d'Etaine peuvent paraître bien d'une autre époque, mais se joue-là, le choix d'une trajectoire de vie.
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Le plus beau des noms
Charline Effah, Miryl nadia Eteno, Muetse-destinée Mboga, Edna Merey-apinda
- La Doxa
- 1 Septembre 2015
- 9782917576663
Comment mettre en mots une douleur ineffable, tapie dans vos entrailles, qui vous tient prisonnière d'un rêve inassouvi ? C'est teintées d'émotions, de sincérité et de finesse que les quatre plumes réunies dans ce recueil ont tenté d'appréhender cette douleur qu'est la stérilité. Quand le désir, que dire la nécessité d'enfanter, dépassent les bornes du réalisable, il va sans dire que le monde s'en retrouve chamboulé. C'est à juste titre donc, que Lamartine disait : « un être vous manque et tout est dépeuplé». Il y a des paroles qui à jamais marquent l'esprit en tatouant en lettres indélébiles des mots durs sur le ventre d'une femme. Ces mots, Charline Effah, Miryl Eteno, Muetse-Destinée Mboga et Edna Merey-Apinda les ont apprivoisés pour en faire un chapelet, comme pour dire et rappeler que la vie se greffe là où résiste l'espoir.
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Une jeunesse en souffrance et qui bien souvent, grandit trop vite pour jouer dans la cour des grands sans avoir les bonnes armes. « Les mangeuses de mérous », ce sont des vies volées, une innocence bafouée, une chimère de tous les instants. Une errance de l'âme, des êtres déambulant tels des esprits en quête d'une existence dans des corps qui ne sont pas les leurs...
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Ce roman c'est l'histoire poignante et émouvante: Première Etape la Rue où elle nous raconte l'histoire d'un jeune garçon livré à l'errance de la rue. Un portrait de la douleur, mais aussi du courage et de l'espérance.
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C'est alors que ses yeux croisèrent un couteau de cuisine soigneusement aiguisé. Que faisait-il dans la chambre ? Pourquoi était-il posé ainsi comme s'il l'appelait à s'en servir ? Pourquoi était-il si beau, si attirant ? Et pourquoi... Elle tourna les yeux vers son époux endormi... Pourquoi sa lame semblait-elle si bien faire corps avec le dos de son époux ? Elle prit le glaive et le caressa. Le monde s'arrêta de tourner.
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Le clocher de boîtes sardines vient de sonner la fin de la récréation, pâle illusion des inhibés. Car, un CDF (Chien Déambulant Fatalement) en cache un autre et dans une verve magistralement habile de sens et d'oser-dire, Peggy Lucie Auleley nous invite à ne pas fuir. Mais plutôt à diriger nos narines vers la « fétidie » qui émane des entrailles des « nations-égouts » dont les effluves sont tout sauf « chernobyliens ». Oui c'est à toi, c'est à moi et c'est à nous qu'elle s'adresse. Le rouge gorge n'est pas pointé du doigt ici et le pan n'est pas le seul visé, le ver de terre a sa part de responsabilité et le « cadencier » de la tortue ne saurait durer indéfiniment. Viens et vois ! Viens et entends! Viens et agis, bon sang !
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Tous les chemins mènent à la réussite, mais au bout d'une voie large et spacieuse peut se cacher une mare aux crocodiles. Après l'annonce que vient de lui faire le Victus-Malia, le grand maître de la loge des Monolistes, le jeune homme marche depuis une heure, il n'en revient toujours pas. Que va-t-il faire?
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Didiiiii est un texte imagé, cadencé, provocateur, hilarant et parfois mélancolique. Ici, le rythme du terroir et de la symphonie punu et des peuples du sud du Gabon résonne comme un retour aux sources et à l'audace. Les adages tutoient les proverbes et les métaphores imposent silence aux dogmatiques de l'expérimental. Oui, ici la mort, le veuvage, les crimes rituels, la révolte urbaine habillent les maux. Les totems et les revenants viennent danser au village avec les vivants pour faire coudre aux hommes des habits avec des feuilles de manguier. De Biloumbi, le Port-gentillais révolté à Mame longou la veuve insoumise en passant par Moussa Ebouang le prince à pied ayant cédé sa place à l'esclave qui pavane désormais sur son cheval blanc, l'auteur vient rythmer les cors de garde et remplir la bouche des conteurs dans une théâtralité suggestive et souvent silencieuse. Non pas le silence de la bouche, mais celui de la résignation et de la démission. Suiiiii Didiiiii, la mort dans l'âme, les lucioles s'affolent...avant de suspendre leur vol.
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La Morsure du fleuve un chant citoyen pour ces héros d'Afrique, célèbres ou anonymes qui ont lutté parfois jusqu'au sang, eux, ces Mandela, ces Sankara, ces Lumumba, ces Um Nyobe mais aussi ces Moussavou, Bibang, Kodjo... à qui on ne rendra jamais assez hommage pour le mérite, pour le combat et pour la dignité de leurs arcs.
L'auteur poursuit son récital dans une ode à ces femmes, qui au seuil de son adolescence ont su dérober son innocence et pu contraindre ses rêves à emprunter des cheminements aux essences ambrées, enivrant son âme de symphonies inconnues.
Il marque le pas un bref instant pour lancer un cri de révolte au nom de ces enfants nés quelque part ; trop tôt ou trop tard et dont l'horizon bouché les a souvent jeté dans la rue.
Pour terminer Akagah Djonginyo souffle le chofar pour fustiger la déshumanisation de nos sociétés engluées dans une acculturation insipide et assommées d'illusions abâtardies...Ho quelle indigence ! L'indignation peut néanmoins s'accommoder d'espérance et sonner le glas des chaînes de la lâcheté et de la compromission.
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Comment quelqu'un peut-il boire sa vie de cette manière ? Là est la grande question de cette longue nuit qui semble interminable, mettant à l'épreuve des valeurs qui construisent un homme et qui font de lui un acteur social à part entière. Démembré, fractionné, Martin avait lui-même fabriqué l'arme qui allait l'amputer de sa dignité.
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Ces Mots d'exil sont d'autorité, à la mémoire de Pierre Mamboundou, immense figure politique du Gabon, chef de file de l'opposition au régime tyrannique d'Omar bongo, retrouvé mort à son domicile, dans des circonstances jamais élucidées. Comme Tchicaya U tam'si à propos de Patrice Lumumba, Bellarmin Moutsinga ne parvient pas à faire le deuil du Grand homme. L'écho des mots endeuillés de ce recueil rythme durement les râles d'un chant déchiré où la psalmodie de l'inconsolation redistribue les saccades lancinantes d'une saison de liberté manquée pour tout un peuple que le poète dit croupir dans les brutalités massacrantes de la Nuit.
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Ce poème s'ouvre par une question existentielle imbriquée dans un récit romanesque, qui chute sur une recommandation : il faut vivre, enrichir la vie, intensifier sa vie. C'est ainsi que commence La grande quête de soi-même, vécu tel Le loup solitaire défiant Les gardiens du système, pour prouver qu'il est possible de vivre autrement que comme Dans la matrice. Une question germera dans votre esprit : suis-je réellement vivant ou ai-je succombé, docile, aux étreintes sociales de la mort ?
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Déserteur révolté, Dipanda Martial, a tout perdu, même ses illusions. Il a perdu : le temps, l'espoir, sa famille, ses biens et même la peur. Sur la place publique, il fustige la République... Arrêté, Dipanda est mis en prison. Il devra choisir entre collaborer avec le système qu'il dénonce en acceptant une mission militaire à haut risque ou être fusillé. Au moment de son exécution se produit un coup de théâtre...
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S'étant mis en disgrâce avec les tenants du système dans son pays, Pierre Delignas opte pour le départ. Ecrivain de son Etat, il se retrouve perdu aux confins d'une agglomération dans un univers carcéral, tenaillé par le remord. Passé en jugement, il espère se justifier devant le président de la cour. Son plaidoyer révèle le dysfonctionnement d'un système moribond non avare des injustices... sa voix devenue celle des opprimés illumine une scène où se jouent la vie des citoyens
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Amour, courage, persévérance, mais aussi malice et fétichisme sont les maîtres-mots de cette aventure.Amour, courage, persévérance, mais aussi malice et fétichisme sont les maîtres-mots de cette aventure. Okili, la femme de Mombo vient de donner naissance à la petite Amanké. A peine sorti du ventre de sa mère, le nouveau-né est très affaibli. La petite connait des heures difficiles. Face à la mort annoncée de leur bébé, les parents très attachés à leurs coutumes et influencés par les conseils de la sage-femme vont entreprendre un périple en quête de sauver la vie de l'enfant.
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« L'argent épuise les juges, fait se battre les fils contre les pères, prépare les poisons, tend leurs glaives aux assassins et aux légions. Il est gorgé de notre sang. A cause de lui, les nuits des maris et des femmes résonnent des disputes. Et la foule se presse devant les tribunaux, les rois massacrent, pillent et renversent des Etats édifiés par la peine des hommes au cours des siècles pour chercher l'or dans les cendres des villes... » Sénèque. Cette phrase est d'une troublante réalité dans Postite. Et ce n'est pas le ministre Kudia-Kubanza, Ministre d'Etat, chargé du développement intégral du village natal du Président de la République, Porte-parole du couple présidentiel, le plus fidèle ami du Président, qui vous dira le contraire. Atteint d'une hideuse postite, depuis, il porte son slip sur la tête. Il savait très bien que son chef n'aime pas plus intelligent que lui, sauf bien entendu quand on sait se faire idiot... mais il avait espéré jusqu'au bout, oubliant que le tyran ne respecte pas ses parents. Sa fureur frappe autant le proche que l'étranger.
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Le « Toli Bagando », un langage, un mode de vie, une entorse aux codes de la société dans laquelle vit Odzo'o le personnage principal. Un vocabulaire accessible aux initiés, tant les expressions qui sont un mix de verlan, de français, d'anglais et de langues locales, sont difficilement accessibles au commun. Odzo'o pratique le « Toli Bagando » lorsqu'il est dans son « ghetto » et à l'extérieur, il parle comme tout le monde. L'auteur décrit ce personnage comme un pont entre deux mondes aux clivages sociaux très marqués. D'une part, un monde de fils et de filles de riches qu'il côtoie dans son lycée, de l'autre ses amis de la « Favela » : Zampiaco de la Peigna, Zen Bob et les autres.