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Qui a tué le roi Hamlet ? Sa veuve, la reine Gertrude ? Son frère Claudius, devenu roi en épousant la veuve ? Le jeune prince Hamlet, visité par le fantôme de son père, les soupçonne tous deux... "Il est admis par tous qu'Hamlet est plus vivant qu'un homme qui passe." Alfred Jarry.
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Nouvelle édition revue et augmentée d'une préface d'Yves Bonnefoy en 1991
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Ma vie, songeait Eleanor.
C'est étrange. Pour la seconde fois, ce même soir, quelqu'un lui parlait de sa vie. Et je n'en ai pas, se dit-elle. La vie ne doit-elle pas être une chose qu'on peut manier et présenter ? Une vie de soixante-dix ans. Mais je ne possède que le moment présent... Des millions de choses lui revenaient en mémoire. Des atomes dansaient séparément puis s'aggloméraient. Mais comment pouvaient-ils composer ce que les gens appellent une vie ? A partir d'Eleanor Pargiter, son personnage central, Virginia Woolf nous conte dans Les années (roman longtemps introuvable et aujourd'hui réédité) l'histoire d'une famille anglaise sur trois générations, de 1880 à 1936.
En une suite d'épisodes très soigneusement choisis, tournant lentement tels les rayons d'un projecteur, les jours, les semaines, les années défilent. Les Pargiter évoluent dans un milieu social bien défini, autour d'eux le monde évolue, plus vite, peut-être, que jamais auparavant, les valeurs spirituelles changent, ce que Virginia Woolf ressent profondément - tout en s'attachant à marquer la différence entre le temps, tel qu'il se mesure aux horloges, et la durée, telle que notre âme l'éprouve.
Car notre unique possession n'est-elle pas l'instant présent ?
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"Il laissa tomber ses bagages à mes pieds. Son front était creusé de deux rides, ses cheveux trempés de sueur, mais lorsqu'il ôta pour m'embrasser ses lunettes noires, ce fut une décharge de lumière qui me saisit jusqu'à la moelle. On pourrait faire le poète, chanter le soleil après l'éclipse ou le miel de ses yeux qui me reprenait au piège, mais non : c'était fornication, baise des regards, coït express sur un quai de gare - et je bandais sous mon pantalon comme ce chiot de quatorze ans sidéré un matin, dans la galerie de Ducasse, par les larmes dorées d'un camarade à crinière rouge. Même ravagée, c'était, ça resterait ma créature fatale. Et puisque rien n'avait changé, j'ai pris ses valises, je les ai portées à la voiture."
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Mémoires pour servir à la vie de Monsieur de Voltaire écrits par lui-même / Lettres à Frédéric II
Voltaire
- Mercure de France
- 20 Avril 2007
- 9782715227873
Ces Mémoires datent de 1759, l'année de Candide. Jamais les petits violons de M. de Voltaire n'ont fait entendre musique plus vive et plus entraînante. Mais que le lecteur n'attende pas la moindre confidence. Qu'il n'attende même pas un récit complet des événements auxquels Voltaire fut mêlé dans la période qu'il raconte. S'il feint d'écrire son autobiographie, son propos est autre : il procède à un règlement de comptes. Dans son esprit, ses Mémoires ne doivent pas tant servir «à la vie de M. de Voltaire» qu'à la vie du roi Frédéric II de Prusse. Ce livre a d'ailleurs été autrefois édité sous le titre Vie privée du roi de Prusse. Le mélange de ressentiment et d'admiration est évident. Le ressentiment n'a pas rendu Voltaire injuste : il n'a fait qu'aiguiser sa lucidité. Le texte est suivi d'une choix de lettres qui donnent un autre éclairage sur ce que l'on a appelé l'aventure prussienne de Voltaire. Cette édition permet de se faire une idée complète de ce que furent les relations du poète et du roi.
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En 1739, Charles de Brosses, âgé de trente ans, conseiller au Parlement de Bourgogne, part avec un groupe de gentilshommes à la découverte de l'Italie. Pendant une année, il adresse à ses amis et parents de Dijon des lettres si appréciées qu'on en fit des copies. À son retour, le futur Président travaille à partir de sa correspondance afin de remanier ces lettres, qui furent éditées pour la première fois en 1799. Ces «lettres familières» constituent un des plus charmants récits de voyage en Italie qu'un écrivain français nous ait laissé. Charles de Brosses est libertin, cultivé, ironique, fin observateur et décrit brillamment les moeurs, les événements du temps et l'Italie de toujours, celle des arts.
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Il semble que pepys n'ait eu d'autre désir que de se montrer respectable et qu'il ait tenu un journal pour montrer qu'il ne l'était pas, disait stevenson.
Samuel pepys, haut fonctionnaire de l'amirauté, écrivit son journal de 1660 à 1669. c'est un document inestimable sur les premières années de la restauration en angleterre. cromwell meurt en 1658 et, deux ans plus tard, le fils du roi décapité est couronné sous le nom de charles ii. commence alors une période marquée par une grande réaction contre le puritanisme. pepys est un grand bourgeois respectable et comblé, mais son journal - insoupçonné de ses contemporains - révèle un autre personnage, viveur, jouisseur, ingénu et cynique, curieux de tout, de la cour comme de la ville.
Source incomparable de renseignements sur la vie à londres au xviie siècle, le journal de samuel pepys présente avec vigueur, pittoresque et drôlerie, le portrait d'un ineffable excentrique.
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le comte molé (1781-1855) est bien connu des historiens du premier empire, de la restauration et de la monarchie de juillet ultime héritier de la plus illustre des familles de robe, distingué par napoléon, il a poursuivi une brillante carrière de " grand commis ", qui le conduisit au ministère des affaires étrangères, puis à la présidence du conseil.
mais ce personnage officiel dissimule une personnalité aussi complexe qu'attachante. mathieu molé commença par être un adolescent solitaire, introverti, à la sensibilité frémissante, que le cauchemar de la terreur obligea de bonne heure à ne compter que sur lui-même : c'est ce que nous révèle la première partie de ses mémoires, retrouvée en 1939. ces souvenirs de jeunesse nous apprennent ce que fut le dur apprentissage de la vie dans la france renaissante du directoire.
ils nous offrent enfin un tableau contrasté de la période consulaire : bonaparte ouvre le siècle nouveau, oú vont apparaître de nouvelles étoiles montantes (ainsi chateaubriand, sur lequel molé apporte un témoignage incisif).
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Memoires sur la cour de louis xvi et la societe francaise avant 1789
Oberkirch/Burkard
- Mercure de France
- 3 Novembre 2000
- 9782715222274
L'aspect le plus original des mémoires de la baronne d'oberkirch réside sans doute dans le tableau fidèle qu'elle nous donne d'abord de la vie au xviiie siècle dans une province française au statut très particulier : l'alsace, son pays natal.
Elle nous raconte avec fraîcheur et esprit ses séjours à strasbourg - le strasbourg de goethe et du cardinal de rohan -, et ses visites à la cour de montbéliard oú la princesse dorothée de wurtemberg était son " amie de coeur ". c'est pour retrouver celle-ci, devenue grande-duchesse de russie et qui faisait en france un voyage semi-officiel avec son époux, que madame d'oberkirch se rend pour la première fois à paris, en 1782.
Elle rédige alors son journal qui est la partie la plus célèbre des mémoires. tous les historiens des moeurs avant la révolution connaissent cette chronique savoureuse oú défilent rois et princes, gens de lettres et magiciens, coiffeurs et modistes. les anecdotes alternent avec les récits et les mots historiques. comme elle le dit elle-même : " l'histoire se compose aussi de ces détails ; ils peignent l'époque.
".
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Memoires de frederique sophie wilhelmine, margrave de bayreuth, soeur de frederic le grand - (1706-1
Margrave De Bayreuth
- Mercure de France
- 7 Mars 2001
- 9782715222540
Sophie wilhelmine, comme son frère frédéric ii, aimait les décorations rococo, les chinoiseries, les ornements capricieux, peints ou sculptés, avec beaucoup de feuillages, de fleurs, de perroquets, de guirlandes et de rubans.
La plume à la main, elle devenait autre : un mémorialiste féroce, réaliste, sans pitié, qui, à distance, effarouchait sainte-beuve. les mémoires de la margrave ne se rapportent qu'à sa jeunesse et à son mariage. c'est le tableau le plus vivant, le plus coloré et certainement le plus exact de la cour prussienne au temps du terrible roi-sergent, frédéric-guillaume ier, le collectionneur de grenadiers géants.
C'est aussi le tableau de la petite cour de bayreuth, assez misérable par la faute d'une mauvaise administration, avec un vieux prince ivrogne, qui était néanmoins populaire, parce que son seul plaisir était d'aller au cabaret. ces mémoires font penser parfois au plus féroce saint-simon. ils font découvrir une allemagne que nous ne connaissons guère, et aussi un écrivain français pittoresque, amusant et cruel.
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Memoires sur les temps qui ont precede et suivi la revocation de l'edit de nante
Dumont De Bostaquet
- Mercure de France
- 16 Janvier 2003
- 9782715223561
Gentilhomme campagnard, Isaac Dumont de Bostaquet (1632-1709) vivait près de Dieppe : notable, marié trois fois, dix-neuf enfants.
Une vie calme et banale, somme toute, jusqu'en 1685, année de la Révocation de l'Édit de Nantes. Bostaquet est protestant. C'est l'exil. Il est rattrapé, doit abjurer, repart pour les Pays-Bas. Sert Guillaume d'Orange, débarque en Angleterre au moment où les deux grandes puissances maritimes s'unissent contre Louis XIV, combat en Irlande les tentatives des Stuarts pour reconquérir le trône, et termine sa vie dans la rédaction de ses Mémoires.
Ni littérature ni apologie, ces Mémoires sont un document sur la vie d'un propriétaire terrien de la moyenne noblesse, de même que sur les motifs et les modalités mal connus de l'émigration huguenote hors de France. Enfin, ils sont surtout le portrait d'un homme de coeur à la foi inébranlable. Tous ses actes sont subordonnés à sa conception de la religion chrétienne, postulat essentiel qu'en bon huguenot il n'évoque jamais mais qui traverse tout son texte en filigrane.
Jamais il ne revient sur son sacrifice ; jamais il n'a de larmes ni de regrets. Il accomplit son devoir, fidèle à lui-même et à sa croyance. Un témoignage qui dit aussi que le XVIIe siècle fut celui de la passion de l'honneur et des âmes déchirées.
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Mémoires sur le XVIII? siècle et sur la Révolution
Abbé Morellet
- Mercure de France
- 26 Mai 2000
- 9782715222113
Dans les Mémoires de l'abbé Morellet revit un microcosme qui, à Paris, rassemble philosophes, gens du monde et gens «en place». Quelques dizaines de salons, quelques cafés, deux ou trois salles de théâtre, les Tuileries et l'Opéra : voilà l'univers. Morellet fait le récit d'une existence intimement mêlée à la vie littéraire et artistique de ces quarante ou cinquante années qui furent sans doute les plus belles de notre histoire. La description des «années heureuses» qui précèdent la Révolution nous apporte un des témoignages les plus riches et les plus complets qui soient. Nous voyons Mme Geoffrin sourire et Diderot s'envelopper dans sa robe de chambre pour contempler, goguenard, deux prêtres disputer d'athéisme ; Mlle de Lespinasse flatter ses visiteurs pour les faire parler et le baron d'Holbach, venimeux, alimenter le «complot» contre J.-J. Rousseau... Poètes, musiciens, journalistes, peintres, «amateurs», hommes de lettres de toute espèce composent des tableaux colorés où se mesurent les nostalgies et les regrets de toute une époque détruite par la Révolution.
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Lettres parisiennes du vicomte de Launay
Madame De Girardin
- Mercure de France
- 18 Novembre 2004
- 9782715225251
De 1836 à 1848, Delphine de Girardin a publié dans La Presse, un quotidien dirigé par son mari Émile de Girardin, un feuilleton hebdomadaire, «Courrier de Paris», sous le pseudonyme du vicomte de Launay. Célèbre depuis son enfance, elle était la fille de Sophie Gay, elle-même ex-merveilleuse et auteur d'Anatole, qu'aimait Napoléon. Après son mariage, Delphine de Girardin reçut le Tout-Paris des lettres et des arts : Balzac, Dumas, Eugène Sue, Théophile Gautier, etc. On ne pouvait rêver meilleur observateur pour tenir cette chronique du monde à la mode. Ces Lettres, dont le Mercure de France publie le texte intégral, sont un reportage au jour le jour sur la vie parisienne au temps de Louis-Philippe, le pendant idéal aux Mémoires de la comtesse de Boigne.
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Le nom d'un seul être symbolise rarement une époque. C'est pourtant le cas de Barras : il demeure l'homme du Directoire, régime sans grande autorité, succédant à la Terreur et dont la liberté de moeurs a été jugée sévèrement. Il passe surtout pour l'amant de Joséphine de Beauharnais qu'il a jetée dans les bras de Bonaparte, dont il a assuré la carrière avant que celui-ci ne l'évince du pouvoir. Aventurier, jouisseur corrompu, vivant dans un luxe effréné, cet aristocrate provençal rallié à la Révolution s'impose comme l'un de ceux qui mirent fin au pouvoir de Robespierre et permirent à la République de survivre quatre ans encore, au long d'une sorte de principat exercé au milieu des orages, avant l'établissement du Consulat et de l'Empire. Proche de la jeune génération romantique lorsqu'il se mit à écrire ses Mémoires, il prit conscience de l'intérêt romanesque de ses souvenirs : sa jeunesse aventureuse, ses relations avec Mme de La Motte dans l'affaire du Collier, sa visite chez Robespierre au printemps 1794, sa découverte horrifiée de l'enfant du Temple, le récit détaillé du 9 Thermidor, ses rencontres avec Mme de Staël, Talleyrand, Fouché...
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Flagrants délits sur les Champs-Élysées : Les dossiers de police du gardien Federici (1777-1791)
Ferdinand de Federici
- Mercure de France
- 25 Mai 2010
- 9782715230996
En 1777, quand la promenade des Champs-Elysées devient un lieu public et que «tout Paris y est», le comte d'Angiviller, directeur des Bâtiments du Roi, décide de la doter d'un gardien, fort d'une petite troupe de quatre soldats. Il les choisit parmi des militaires sûrs, les troupes suisses, et nomme à leur tête Ferdinand de Federici, originaire des Grisons, homme dévoué, zélé, d'extraction modeste, qui va faire de cette promenade sa «chose». Chaque semaine, Federici écrit un «rapport», décrivant ses actions de police et son lien de plus en plus affectif à cet endroit entre ville et campagne, fréquenté par les aristocrates comme par les pauvres hères, lieu des jeux, des loisirs, des promenades et des parades, espace de la séduction, de la convoitise, du voyeurisme, mais aussi de l'émeute et de la violence. Les querelles, les duels à l'épée ou au pistolet, les batailles collectives, les jeux de barres interdits, les chapardages, les émeutes d'étudiants, les ventes à la sauvette, les attroupements autour des carrosses, les dragues de prostituées et les «agissements des pédérastes», sont le pain quotidien de la garde des Champs-Elysées. Federici et ses hommes sont les rois du flagrant délit : ils surprennent la vie de Paris sur le vif, la ville la plus populaire comme la plus mondaine. À chaque rapport, de son écriture vive, colorée, réaliste, Federici croque des scènes qui ressemblent à des esquisses de peintre, aux zébrures de la vie quotidienne du XVIII? siècle, nous donnant des informations à la fois banales et captivantes.
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L'auteur de la guerre des boutons raconte ici l'histoire inoubliable et émouvante d'un chien et de ses maîtres.
Miraut, donné à des paysans, devient tueur de poules et braconnier. on s'en débarrasse en le vendant. mais il revient toujours près de son ancien maître.
Quand il comprend qu'on ne veut plus de lui, il hurle de faim et de douleur dans les bois, pendant que l'homme et la femme tremblent en silence dans leur maison. qu'adviendra-t-il de miraut ?.
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Nouvelle édition en 1972
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Il s'agit de la Chronique politique, militaire, psycho-physiologique et amoureuse du règne de Valoroso XXIV, roi souverain de Paphlagonie. Elle contient plusieurs profonds secrets sur la guerre de Crime-Tartarie et ce qui s'ensuivit. D'abord débarque un étranger de choix, le prince Bulbo. Il veut emporter céans la ravissante Angélica de Paphlagonie, afin de la recouvrir de son affection et de présents rares. Sur son chemin, avec les espérances, des difficultés. Il y aura Giglio qui est un sportif, Betsinda qui est chambrière, la fée Bâton-Noir avec la rose et son anneau, mais chacun et chacune n'est pas ce qu'on croit. Tout fut vrai, dit et relevé à cette époque lumineuse, par exemple la raison des politiques et les bon moyens de réussir une carrière. Enfin, c'est ici qu'on sait à quoi rêvent les grandes fillettes, et il n'y a pas à dire qu'on le savait déjà. Rien ne vaut les vérités des contes véritables - les vérités d'Alice au pays des merveilles, d'Ubu-Roi ou les Polonais et celles de La Rose et l'Anneau, ici contenues.