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Textes choisis et présentés par Delphine Chaume
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Textes choisis et présentés par Sandrine Treiner
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Cette première grande biographie de romain gary éclaire les mille facettes de celui qui fut l'auteur d'une des plus belles mystifications littéraires de tous les temps : emile ajar.
Il y eut l'enfant juif, pauvre, né à moscou en 1914, l'adolescent ambitieux qui se fit connaître de kessel et de malraux, le soldat de de gaulle, aviateur dans les forces françaises libres, le diplomate qui sillonna l'europe avant de conquérir l'amérique, le consul général de france à los angeles, le mari de jean seberg.
Gary, deux fois prix goncourt, resta toujours obsédé par la recherche lancinante du dépassement de soi-même.
Il fut un homme de vastes ambitions et de grandes passions, un artiste dans son siècle et un magicien du rêve.
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Textes choisis et présentés par Ingrid Astier
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Née en 1697 sous Louis XIV, Madame du Deffand fait son entrée dans le monde à la faveur des fastes et du libertinage de la Régence. Nature rapide et déliée, douée pour la conversation brillante et l'art de la repartie ciselée, elle fait de son salon du couvent Saint-Joseph l'un des plus prestigieux de l'époque. Elle traverse le long règne de Louis XV et meurt en 1780, au moment où les premiers désordres populaires ébranlent un système que la Révolution ne tardera plus à balayer.
Sa correspondance est une vivante mémoire historique.
Inlassablement, elle s'entretient avec les grands esprits de son temps : Voltaire, Montesquieu, le président Hénault, d'Alembert et, surtout, Horace Walpole.
Mme du Deffand observe le monde et elle-même avec lucidité.
Consciente de son talent, elle ne prétend pourtant pas construire une oeuvre : elle n'écrit que pour son plaisir et pour réaffirmer sans cesse sa liberté.
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Lettres à sa mère : 1906-1918
Jean Cocteau
- Mercure de France
- Le Petit Mercure
- 2 Novembre 2023
- 9782715262676
Jeune bourgeois parisien, Jean Cocteau fréquente les milieux intellectuels et artistes non loin des heureux du monde. Chez lui, déjà, la correspondance est un art de vivre. À sa mère, il confie ses peines, ses enthousiasmes, parle de ses projets. Ses lettres de jeunesse sont traversées par la Grande Guerre, dont il se fait le chroniqueur inattendu, insolent, insolite, donnant à ce spectacle horrible des tonalités légères, drolatiques, voire féeriques.
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Nouvelle édition en 2019
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Lettres à Delphine : 1914-1915 (Lettres choisies)
Louis Pergaud
- Mercure de France
- Le Petit Mercure
- 2 Novembre 2023
- 9782715262720
En août 1914, lorsqu'il est mobilisé, Louis Pergaud est un auteur reconnu. Il a déjà publié au Mercure de France De Goupil à Margot (prix Goncourt 1910), La Guerre des boutons (1912) et Le roman de Miraut (1913). Il entretient aussi depuis longtemps une abondante correspondance. Désormais, il envoie ses lettres du front, des tranchées ou des postes de repos à l'arrière. Pergaud écrit à quelques amis et membres de sa famille mais surtout à Delphine, son épouse depuis 1910. D'août 1914 au 7 avril 1915 (la date officielle de sa disparition sur le front est le 8 avril 1915), il tente de la rassurer en permanence sur son état et sur les dangers qu'il court sans occulter la réalité de cette guerre. Mais ces lettres restent empreintes d'une grande sensualité : le désir et le manque s'y lisent à chaque ligne. De cette correspondance émerge la figure lumineuse, belle et vaillante de Delphine.
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La France en automobile
Edith Wharton
- Mercure de France
- Bibliotheque Etrangere
- 5 Novembre 2015
- 9782715241459
Edith Wharton adorait la France et adorait aussi les voyages en voiture - dans le cas de ce « tour de France », en Panhard 15 chevaux, achetée à Londres par son mari Teddy. Le couple allait effectuer en fait trois virées successives, une en 1906 et deux en 1907 - la troisième fois en compagnie de Henry James. Elle en fait le récit en 1908, qui fut publié aux États-Unis, avec succès, mais curieusement n'avait jusqu'à aujourd'hui jamais été traduit en français. Evidemment, les Wharton ne conduisaient pas eux-mêmes, ils avaient un chauffeur, et les bagages arrivaient par chemin de fer, avec quelques domestiques, aux étapes les plus importantes. On voyageait avec style !
On se prend à rêver un peu quand Edith Wharton nous parle de l'extrême sentiment de liberté que lui donne le voyage en voiture. Les routes sont vides ou presque. On ne parle jamais de « bouchons » ou de problèmes de circulation. Nos touristes enthousiastes partent de Boulogne, filent vers Amiens, puis Beauvais, puis Rouen.
Ils admirent tout, les cathédrales, bien sûr, le paysage, les villages, et puis aussi les Français, leur civisme, leur élégance, leurs excellentes manières, leur bonne humeur et leur façon intelligente de profiter de la vie. C'est bien agréable à entendre.
On ne va pas faire la liste de tout ce qu'ils visitent - une mention particulière pour Nohant et la maison de George Sand, un régal de lecture. De chaleureuses appréciations sur la cuisine française, bien sûr. Mais aussi, tout le temps, partout, de très intéressants commentaires sur les monuments, sur l'histoire, sur la géographie. Les Wharton sont des francophiles extrêmement cultivés.
Un récit un peu carte postale ? Oui, certes, mais voyager en France, c'est cela aussi et même si Edith Wharton nous fait re-visiter ce que nous connaissons très bien, sa chaleur est communicative.
Une mention spéciale pour la merveilleuse préface de Julian Barnes.
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L'éloge du sang-froid : correspondance 1762-1796
Catherine de Russie
- Mercure de France
- Le Petit Mercure
- 2 Novembre 2023
- 9782715262621
Surnommée la Sémiramis du Nord, d'une intelligence vive et d'un tempérament hors du commun, la tsarine Catherine II, dont le règne fut l'un des plus remarquables de l'histoire de la Russie, contribua à faire de son empire une puissance prépondérante en Europe. La correspondance de celle qui fut l'amie de Diderot, de Voltaire et de d'Alembert, montre un goût du plaisir raffiné, un vrai talent d'écrivain et une curiosité intellectuelle dignes du siècle des Lumières. Ces lettres choisies, qui relèvent souvent du journal intime, en témoignent avec éclat.
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La fête, jour consacré à la commémoration d'un événement, dans un contexte sacré ou profane, date repère et emblématique dans la vie d'une nation ou associée à une ou plusieurs de ses grandes fi- gures, structure tous les calendriers de tous les types de sociétés (tribal, religieux, ethnique, régional, communal ou national).
Elle s'accompagne d'activités ludiques et d'un ensemble de ré- jouissances. Souvent la fête rompt avec le quotidien de l'ordre établi pour inventer un désordre (quelquefois institutionnel) manifestant son pouvoir créatif - c'est l'exemple type du carnaval.
Religieuse ou païenne, collective ou privée, spontanée ou codi- fiée, bourgeoise ou rave-party, rythmée par des musiques classiques ou électroniques, c'est la fête dans tous ses états que nous propose cette anthologie.
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Du dandysme et de George Brummell
Jules Barbey d'Aurevilly
- Mercure de France
- Le Temps Retrouve
- 22 Septembre 2011
- 9782715232167
1845, Barbey d'Aurevilly publie un essai à destination du monde des élégances, Du Dandysme et de George Brummell.
A cette époque, le dandysme est une mode, mais qu'on ne revendique pas volontiers : elle sent le soufre, un romantisme provocateur. Ce texte évoque la principale figure dandy, son inventeur en Angleterre et son introducteur en France, George Brummell, nom fameux mais alors mystérieux. Barbey est le premier à faire du virtuose incomparable de la cravate un sujet de réflexion à part entière : il se fait historien du "Beau Brummell", favori du prince de Galles, théoricien de la "futilité essentielle", jeune maître de la high society londonienne qui finit exilé en France, misérable, mort dans l'indifférence à Caen en 1840 à l'âge de 62 ans.
Barbey d'Aurevilly, à travers ce portrait, jette les fondations du dandysme comme mouvement de mode et, plus encore, comme philosophie. Ce court volume, vingt fois réédité, est rapidement devenu le bréviaire de tant et tant de jeunes gens désirant pratiquer la "science du paraître", séduire par "rien du tout" en cultivant l'art de la profondeur. Cet essai est également une façon d'autobiographie déguisée : les rites aurevilliens de l'élégance y sont comme mis à nu, ses fétiches vestimentaires, sa manière d'être et d'aller, sa mondanité, de même que les ressorts de la création à l'oeuvre dans l'écriture d'un des plus grands stylistes de la langue du XIXe siècle.
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A travers leur apparente disparité, ces quatre-vingt-deux texticules ont pour source commune la curiosité de l'auteur et son ouverture sur le monde extérieur.
La beauté des êtres et des choses, leur bizarrerie, leur drôlerie, leur saveur justifient et récompensent une châsse heureuse et insatiable. La démarche des quadrupèdes - amble ou diagonale ? -, la valeur fondamentale du genou, les secrets de la grève dévoilés par le jusant, les déambulations nocturnes des hérissons, la haine que les arbres se vouent les uns aux autres, et aussi ces personnages tutélaires, les Rois Mages, le Père Noël, saint Christophe, Saint Louis, et surtout des hommes et des femmes dévorés par les médias - Sacha Guitry, lady Diana, Michael Jackson -, et enfin ces amis qui sont maintenant de l'autre côté du fleuve, voici ce dont il est question dans ces pages.
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Le premier écrivain que, derrière une porte vitrée, il a vu au travail, c'était son père, dont il a raconté la fin précoce et tragique dans La chute de cheval. Depuis, Jérôme Garcin n'en finit pas de s'introduire chez les auteurs qu'il aime et qui lui ouvrent leur maison comme on ouvre un livre, pour quelques confidences et beaucoup de souvenirs.
De Vézelay à Saumur, de Thiercelieux à Trouville, du Paris rive droite de François Nourissier au Paris rive gauche de Jean-Jacques Sempé, de la terrasse angevine de Julien Gracq à la lande bretonne de Jean-Marie Gustave Le Clézio, et du jardin londonien de Julian Barnes, où il attend de mystérieuses oies, à un rez-de-chaussée de Francfort-sur-le-Main, où il guette des écureuils en compagnie de Gabrielle Wittkop, Jérôme Garcin poursuit, quinze ans après Littérature vagabonde, son voyage littéraire par mots et par vaux. En avion, en voiture, à pied, et parfois même à cheval.
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Empirique, systématique ou expérimentale, la médecine a été pour le monde des Lettres une source d'inspiration particulièrement féconde. Du praticien classique appréhendé comme charlatan et imposteur à la réflexion philosophique accolée à l'homme de science du XIX e siècle, du témoignage de la chirurgie en temps de guerre à la reconnaissance de la noblesse du serment d'Hippocrate, pièces de théâtre, romans et nouvelles ont pris à coeur de refléter les idées et la mentalité collective de leur époque, tout en soulignant la place croissante de la médecine et de ses acteurs au sein de la société.
Parmi les auteurs qui ont nourri leurs oeuvres de réflexions sur la discipline médicale se distinguent ici Alphonse Allais, Honoré de Balzac, Albert Camus, Louis-Ferdinand Céline, Léon Daudet, Georges Duhamel, Ivan Alexandrovitch Gontcharov, Victor Hugo, Roger Martin du Gard, Marcel Proust, Erich Maria Remarque, Anthony Trollope, Dalton Trumbo, Stefan Zweig...
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Quelque chose à déclarer
Julian Barnes
- Mercure de France
- Bibliotheque Etrangere
- 8 Janvier 2004
- 9782715223479
A un écrivain célèbre arrivant en France -je crois que c'était Oscar Wilde- le douanier, à Calais, demanda s'il avait quelque chose à déclarer: " Oui, répondit-il, mon amour pour la France. " C'est aujourd'hui à Julian Barnes de déclarer le sien. Un amour plein de surprises et de rebondissements- car c'est une longue histoire, elle a commencé quand il avait 14 ans -, un amour vache parfois, passionné toujours, un amour gai, drôle, léger et profond, qui n'a fait qu'aller en grandissant. Un amour indéfectible, qui touche à tous les domaines : la cuisine (même si les tomates vinaigrette, au tout début, ça a été dur, ainsi que le rosbif vraiment saignant), le sport (Barnes est un fan du Tour de France et il est même allé sur le Ventoux en mémoire du pauvre Simpson), la peinture (voir entre autres les superbes pages sur Courbet), la chanson (quand on aime Brel, c'est pour la vie), le cinéma (Truffaut ou Godard, faut-il choisir ?) et, bien sûr, évidemment, la littérature, Flaubert encore et toujours, George Sand, Mallarmé, Baudelaire. Et tant d'autres, artistes, intellectuels, paysans, citadins, que Julian Barnes a connus, aimés, et dont il adore parler.
Composé de 17 chapitres, tous plus succulents les uns que les autres, qui se dégustent lentement, pour prolonger le plaisir, Quelque chose à déclarer est un chef-d'oeuvre d'humour et de tendresse.
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Textes choisis et présentés par Olivier Bessard-Banquy
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Esthétique de la langue française ; M. Croquant
Rémy de Gourmont
- Mercure de France
- 1 Octobre 1974
- 9782715203839
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Tous les mercredis, au printemps de 1917, Guillaume Apollinaire vers six heures du soir, attendait ses amis, au café de Flore, voisin de son logis. Blaise Cendrars « s'amenait » (c'est le moins que l'on puisse dire) régulièrement. Je me souviens des visages de Max Jacob, de Raoul Dufy, de Carco, d'André Breton et de quelques fantômes dont il vaut mieux oublier les noms. Le café de Flore n'était pas à cette époque aussi célèbre que de nos jours. Rémy de Gourmont y venait lire les journaux. Blaise Cendrars, le feutre en bataille, le mégot à la bouche ne paraissait pas tellement content.
Philippe Soupault (1897-1990) a été au coeur des bouleversements littéraires et artistiques du début du XXesiècle, acteur notamment du dadaïsme et du surréalisme. Lorsqu'il publie Profils perdus en 1963, il a 66 ans et éprouve le besoin de revenir sur le passé de son aventure humaine et littéraire.
Flâner avec Apollinaire ou Crevel, rencontrer Proust à Cabourg, dialoguer avec Bernanos à Paris ou à Rio, voir Joyce chercher un mot et traduire avec lui des passages de Finnegans Wake, fréquenter le café de Flore. Philippe Soupault parle des figures littéraires majeures du XXe siècle qu'il a connues de près ou de loin. Il peint avec admiration des hommes qui se sont consacrés à leur oeuvre et célèbre des génies, comme le douanier Rousseau qui n'a pas connu la célébrité de son vivant.
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L'or, métal le plus précieux, est une divinité dont on ne se lasse pas. Apparenté au sacré, à la magie, au pouvoir et à la gloire, il engendre le rêve et les fantasmes... L'or est métal, lumière et couleur.
Flamboyant, éblouissant ou éclatant, il est associé à l'astre solaire, comme l'argent à la lune. Précieux et convoité, très tôt l'or engendra des conflits qui firent couler le sang. Christophe Colomb partant à la découverte de l'Amérique (1492) croit en l'existence d'un « Eldorado » miraculeux. Plus tard, ce seront les ruées vers l'or.
L'or marque aussi les grands événements : les trophées et les médailles les plus prestigieux sont en or. Sans oublier les étoiles sur Hollywood Boulevard. Inaltérable, le métal symbolise l'immortalité, la lumière de la connaissance et la sagesse. L'or est partout, et notamment dans l'art : il illumine les châteaux, tels Versailles, temple du Roi-Soleil, Vaux-le-Vicomte, Topkapi à Istanbul, ou encore l'Alhambra de Grenade.
Sans oublier les ors de la peinture, dont les primitifs italiens jusqu'aux splendeurs de la Renaissance vénitienne ou florentine !
Voyage dans la lumière éblouissante de ce métal divin, en compagnie de Pline l'Ancien, Ovide, Edgar Poe, Balzac, George Sand, Richard Wagner, Théophile Gautier, Huysmans, Marcel Proust, Blaise Cendrars, Van Gogh, Michel Tournier, Philippe Le Guillou, Dashiell Hammett, Philippe Delerm, Dominique Fernandez, Michel Pastoureau et bien d'autres.
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La paresse est universelle. Très tôt parents et éducateurs veulent en faire passer l'envie aux enfants. Ce qui était une vertu pour les penseurs grecs et romains devint vite la mère de tous les vices pour l'Église catholique, l'un des sept péchés capitaux... Pourtant, de nombreux écrivains font rimer paresse avec sagesse. On trouvera ici une galerie de géniaux paresseux de la littérature et un véritable roman de la paresse. Il ne s'agit pas d'opposer paresse et travail, mais bien de constater que la paresse offre aussi des avantages, elle est ce temps libre absolument nécessaire aux savants et aux artistes, parfois à la source de leurs plus belles créations...
Balade au pays du farniente et de la lenteur en compagnie de Sénèque, Jerome K. Jerome, Robert Louis Stevenson, Paul Morand, Pierre Sansot, Herman Melville, Marcel Proust, Albert Cossery, Samuel Beckett, Jack Kerouac, Georges Perec, Dany Laferrière, Françoise Sagan, Denis Grozdanovitch et bien d'autres.
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La violence de l'Histoire dont elle a été l'objet et les régimes politiques successifs auxquels elle a été soumise tout au long du XXe siècle n'auront pas réussi à abattre Berlin, redevenue capitale de l'Allemagne en 1991. Le Berlin d'aujourd'hui est une ville tranquille, parsemé de lacs, de parcs et de terrasses, une capitale presque provinciale où la douceur de vivre tranche avec la brutalité du passé. Il faut expérimenter la monumentalité de ses proportions, paresser dans ses cafés, se perdre dans les méandres de la scène underground, manger un curry-wurst en plein air... Parcourir la ville, c'est découvrir surtout l'esprit berlinois, à la fois ironique et fataliste.
Balade en compagnie de Robert Walser, Jules Laforgue, Walter Benjamin, Alfred Dublin, W. G. Sebald, Hans Fallada, Louis-Ferdinand Céline, Vassili Grossman, Thomas Pynchon, Christa Wolf, Günter Grass, Peter Schneider et bien d'autres.