Filtrer
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
- Entreprise, économie & droit
- Sciences humaines & sociales
- Sciences & Techniques
- Scolaire
- Parascolaire
- Dictionnaires / Encyclopédies / Documentation
Support
Éditeurs
Prix
Samsa
-
Les Oulhamr fuyaient dans la nuit épouvantable. Fous de souffrance et de fatigue, tout leur semblait vain devant la calamité suprême : le Feu était mort. Ils relevaient dans trois cages, depuis l´origine de la horde quatre femmes et deux guerriers le nourrissaient nuit et jour.
-
J'ai souvent dit à mes amis de Zwickau que je ne tournerai jamais le dos à la ville, qu'il était important que les jeunes activistes montrent leur visage ici, qu'ils ne laissent pas ce coin de terre aux mains de ceux qui prêchent la violence. Je l'ai dit à mes parents aussi. Oui, même les journalistes. Dans le documentaire de la chaîne ARD sur les primo-votants, je le dis avec une assurance qui semble ne pas me gêner du tout. « Je ne tourne pas le dos à Zwickau ! » Cependant, chaque jour, mes propres mots me semblent plus lourds. Ils ne sonnent plus pour moi comme un cri de guerre, mais de plus en plus comme un mantra que je me récite pour y croire encore moi-même... (extrait) Nous sommes pendant les années Covid. L'auteur de ce livre est un jeune activiste de gauche, il n'a pas connu la chute du mur de Berlin, mais réalise aujourd'hui que les nazis n'ont jamais disparu de l'histoire, ils sont parmi nous, nous sommes parmi eux. Jakob Springfeld refuse le règne de la violence qui semble à nouveau poindre dans cet Occident qui, pourtant, semblait rêver de liberté et de démocratie, n'était-ce que des mirages dissimulant un monde de croissance et de pouvoir d'achat ? Ses parents semblent même nourrir, aujourd'hui, une sorte de nostalgie de l'Allemagne de l'Est, d'avant la chute du mur, lorsqu'elle était communiste. N'étions nous pas plus heureux, malgré un quotidien plus rude ? Dans une seconde partie, le lecteur pourra découvrir un court essai (Le fascisme est une philosophie) du philosophe Jacques Steiwer, qui permet de comprendre les rouages historiques qui ont porté les mouvements politiques à se radicaliser à droite. Ces deux textes se complètent parfaitement pour nous faire prendre conscience des dangers des extrême, à l'heure où toute l'Europe semble vouloir effectuer un virage à droite. Jakob Springfeld est un étudiant né à Zwickau en 2002. À Stuttgart, il a reçu la médaille Theodor Heuss pour son engagement particulier en faveur de la démocratie et des droits civiques. Le Zeit-Campus l'a nommé l'un des 100 Allemands de l'Est les plus importants...
-
Quand on connaît la méchanceté de la nature humaine, qui se montre ouvertement dans les libres relations des peuples (tandis que dans l'état civil et juridique elle se voile sous la contrainte du gouvernement), il est toutefois étonnant que le mot « droit » n'ait pas été encore tout à fait banni, comme pédantesque, de la politique guerrière et qu'aucun État n'ait encore eu l'audace de se ranger publiquement à cet avis ; car on cite toujours ingénument Hugo Grotius, Pufendorf, Vattel, d'autres encore (tous déplorables consolateurs), pour justifier une offensive de guerre, quoique leur code, rédigé sous forme philosophique ou diplomatique n'ait pas et ne peut même pas avoir la moindre force de loi (parce que des États, comme tels ne sont soumis à aucune contrainte extérieure commune). Il n'existe pas un seul exemple qu'un État ait jamais été amené par des arguments étayés sur les témoignages d'hommes de cette importance, à renoncer à ses projets.
-
Comment, lorsqu'on aborde le sujet du féminisme, ne pas immédiatement ramener au coeur du débat Simone de Beauvoir ? Essayiste, philosophe, intellectuelle engagée en faveur de l'égalité des sexes à une époque où elle fait figure de pionnière, sa destinée est aussi cabossée qu'étonnante. Enseignante, autrice, libre dans sa tête et dans ses relations amoureuses, la muse d'un autre génie de son temps, Jean-Paul Sartre, aura marqué son époque avec une verve et une vivacité novatrices. Ses écrits passeront les uns après les autres à la postérité. Plongez avec moi dans la formidable existence d'une grande dame qui, assurément, plaça le combat pour l'égalité au coeur des enjeux sociétaux de son temps. Nous sommes le 17 juin 1929, les jours heureux sont les prémices d'une lutte qui débute. Il est 11 heures, et c'est l'Heure H de mon histoire.
-
Que faire ? Les hommes nouveaux, est publié en 1863 alors que son auteur est emprisonné à Saint-Pétersbourg. Le roman se veut une réponse à Pères et Fils d´Ivan Tourgueniev, paru l´année précédente. Son héros, Rakhmetov, devient rapidement un emblème du matérialisme et du radicalisme russe. Rakhmetov mène une vie d´ascète lui permettant de s´améliorer physiquement, intellectuellement et moralement, avant de se tourner vers la politique au bénéfice du peuple. Il devient un « révolutionnaire professionnel ». Durant le rêve d´un des personnages, le roman décrit une société qui confine à une sorte de bonheur sur terre. L´auteur nous offre une vision idéologique, qui résout les tensions sociales par une réforme de l´éducation, par la compétition et l´assimilation culturelle de l´Europe occidentale. On y perçoit un avènement de la sécularisation, de l´influence de la science dans un monde toujours dominé par l´agriculture, le christianisme et la tradition.
-
Amy Winehouse : Si l'amour pouvait tuer
Antoine Charpagne
- Samsa
- L'heure H
- 11 Janvier 2024
- 9782875935168
Une voix aussi unique que flamboyante. Un coeur aussi pur que fragile. Voilà qui était Amy Winehouse. Une crooneuse, une écorchée vive, une malade de l'amour. Ce sentiment noble par excellence ne devrait jamais être source de souffrance qui conduit à la mort... Et pourtant... Amy en fut l'une des victimes, alors que, de l'avis de tous, cette étoile filante de la musique avait tout pour réussir. Cette chanteuse au timbre particulier, comme l'Angleterre n'en a jamais connu, s'est perdue en chemin, anéantie par ses addictions et ses démons. Mais alors la faute à qui ? Voilà la question qui est sur toutes les lèvres. Mais pour comprendre les raisons de cette tragédie, il faut étudier les causes de sa chute. Et pour ce faire, nous devons retourner quelques semaines en arrière... Un soir de concert, au nord de la Serbie...
Nous sommes le 18 juin 2011, la musique qui monte au coeur de Belgrade est celle du malheur et de la déchéance. Il est 21h55, et c'est l'heure H, de mon histoire. -
La vie de Napoléon, de sa naissance à son trépas, n'aura été qu'un agglomérat de mystères et de flamboyances. Depuis plus de 2 siècles maintenant, la destinée de l'empereur des Français fascine autant qu'elle interroge. Et au coeur de ce réacteur de questions, une, plus que les autres, est particulièrement brûlante. Et si l'ex-souverain s'était échappé de son lieu d'exil, la terrible Sainte-Hélène ? L'histoire de cette captivité des plus particulières est le moment de tous les possibles, de toutes les souffrances, aussi. Caillou battu par les vents de l'Atlantique sud, l'île de Sainte-Hélène a tout de la forteresse imprenable. Mais l'Aigle n'est pas fait du même bois que les autres hommes de son époque. Alors, serait-il possible qu'il se soit échappé des griffes de la Perfide Albion ? Pour détricoter le mystère, il va falloir rejoindre le lointain îlot. Nous sommes le 5 mai 1821, le dernier souffle de vie quitte Napoléon Ier et les pendules de Longwood, elles, s'arrêtent pour l'éternité. Il est 17h49, et c'est l'Heure H de mon histoire.
-
Colorado, tout près des Rocheuses. Dans un coin isolé entre forêts et montagnes se dresse depuis bien longtemps un majestueux hôtel, aussi magnétique qu'inquiétant. Les voyageurs qui se risquent à s'y présenter ne sont pas légion durant certaines périodes de l'année, et les conditions climatiques en hiver contraignent d'ailleurs les propriétaires à le fermer. Cela ne vous rappelle rien ? L'histoire d'un gardien qui devient fou et tente d'assassiner sa propre famille ? Toujours pas ? Et si je vous dis Stanley Kubrick ? Cela vous revient ? Shining, évidemment. Mais avant d'être un chef-d'oeuvre du 7e art, l'histoire a germé dans l'esprit de l'un des romanciers les plus familiers des récits d'horreur : Stephen King. Et dans le cas présent, c'est une peur bleue très personnelle qu'il raconte... Une chose est sûre, King n'est pas près d'oublier cette expérience. Il est 16h50 ce 28 octobre 1974, et c'est l'Heure H de mon histoire.
-
Alors qu'il vient d'abdiquer pour la deuxième fois en un peu plus d'un an, Napoléon Bonaparte est en chemin vers son dernier exil. En quittant Paris, c'est à Malmaison, son ancienne demeure, qu'il décide de faire une halte. Cela n'a rien de fortuit. Sa première épouse, Joséphine, y est morte l'année précédente. Le destin de l'Aigle, directement ou non, a basculé après ce divorce prononcé à la fin de l'année 1809. Ce n'est peut-être pas un hasard. L'histoire de ce couple est tout aussi tragique que flamboyante. Joséphine, c'est l'impératrice du coeur, le chantre de l'opiniâtreté. Après tout, ne se sont-ils pas toujours aimés, mais jamais au même moment ? Nous sommes le 28 juin 1815, il est 21 h 30 dans les jardins de la Malmaison et c'est l'Heure H, de mon histoire.
-
George Patton. Jamais l'US Army n'avait connu pareil soldat dans ses rangs. Une volonté de fer, un sens de l'honneur bien particulier. Et un Colt à la ceinture, surtout, à l'époque où les fusils-mitrailleurs ont depuis longtemps relégué ces armes du passé aux oubliettes. Mais Patton est bien plus qu'un général : c'est un symbole, comme seuls les conflits les plus terribles peuvent faire naître. Des plages normandes aux Ardennes, les bottes fichées sur les carlingues des chars lancés à pleine vitesse, Patton ne s'arrête pas, jamais. Une seule chose compte : la victoire. Pour cela, et pour la primeur de celle-ci, notre homme est prêt à tout. Sans aucune mesure. Nous sommes le 26 janvier 1944, ce matin d'hiver à Londres, Patton va devoir répondre de ses actes. Il est 8 heures, et c'est l'Heure H, de mon histoire.
-
En 1842-1843, Charlotte Brontë - accompagnée, la première année, de sa soeur Emily - passa deux ans dans la capitale belge à étudier au pensionnat Héger, un internat de jeunes filles situé rue Isabelle. Cette rue, qui a disparu sous les travaux de réaménagement au début du xxeâeuros¯siècle, se trouvait à proximité du quartier royal et de l'actuel Mont des Arts (quartier des musées). Sur le site de l'école s'élève aujourd'hui le Palais des Beaux-Arts de Victor Horta (Bozar). Le séjour de Charlotte Brontë à Bruxelles l'a marquée intellectuellement et émotionnellement. Non seulement elle est tombée amoureuse de son tuteur marié Constantin Héger, mais, originaire d'un village des landes du Yorkshire, elle a connu la vie dans une capitale européenne. Les romans issus de son séjour, Le Professeur et Villette, font de nombreuses références à des lieux et des personnages qu'elle a observés. À partir des observations de Charlotte Brontë, Helen MacEwan invite le lecteur à arpenter les rues de Bruxelles à travers le temps, à découvrir l'évolution de la ville et à rencontrer quelques-uns des personnages qui ont laissé leur empreinte sur la capitale et son histoire... Il faut suivre cette fabuleuse promenade à travers ce qui est aujourd'hui devenu la capitale de l'Europe...
-
Si Dieuleveult : Mystère sur le Zaïre
Antoine Charpagne
- Samsa
- L'heure H
- 11 Janvier 2024
- 9782875935106
La disparition de Philippe de Dieuleveult est depuis 1985 la source de nombreuses interrogations. Ses compagnons d'infortune et lui semblent s'être volatilisés lors d'une descente du fleuve Zaïre. Il est toujours aujourd'hui totalement impossible d'expliquer les causes de ce drame. Du moins, les versions divergent... Si les autorités locales affirment avec force et détermination que la mort de la bande d'aventuriers est due au naufrage de leurs embarcations, d'autres voix discordantes s'élèvent. Et n'hésitent pas à parler ouvertement de bavure. Le journaliste aurait-il pu être exécuté? La question, du moins, mérite d'être soulevée, d'autant que les langues tendent aujourd'hui à se délier. et à livrer quelques secret-défense. La famille du journaliste, elle, est toujours en quête de réponses. Pour tenter de comprendre, il nous faut plonger en eaux profondes. À nos risques et périls...
Nous sommes le 6 août 1985, le journaliste Philippe de Dieuleveult s'approche des chutes d'Inga. Il est 8h45, et c'est l'heure H de mon histoire. -
Vous connaissez assurément James Dean. L'un des plus charismatiques acteurs façonnés par Hollywood fut également un pilote de génie. Voilà un cocktail explosif qui ne pouvait que se révéler aux yeux du monde. Mais à destinée romantique, mort bien souvent tragique. Un accident de voiture au volant de son nouveau bolide eut raison de la fulgurante carrière du jeune homme. C'est là que commence notre histoire. Pour la bonne raison que cette voiture de course va connaître un destin des plus... particuliers. On la dit maudite, et les murmures la concernant, pressants, parlent d'un bolide tueur. Rien que ça. Alors, celle qu'on appelle presque affectueusement « Little Bastard » serait-elle une criminelle en puissance ? Accrochez vos ceintures, vous risquez bien d'être surpris... Nous sommes le 30 septembre 1957, un policier travaillant pour la sécurité routière s'apprête à démarrer une visite guidée qui va mal tourner. Il est 14h30, et c'est l'Heure H de mon histoire.
-
Et Pascale Toussaint d'emboîter le pas à Norge pour, à son tour, remuer ciel et terre. Car l'arc-en-ciel du sourire c'est bien au fond de la glaise ou derrière un rideau de pluie qu'il nous faut aller le chercher. En cinq parties, dont les titres allument autant de facettes de cet humour mi-figue mi-raisin qui est devenu une sorte de label, elle nous offre cinquante-deux pépites de notre littérature noir-jaune-rouge. Rire ? Parfois. Sourire ? Souvent. Sentir, toujours, à la lecture de ces pages, même les plus ironiques, décalées, cruelles, la chaleur retrouvée d'un vêtement familier. Une anthologie ? Plutôt un florilège. Mieux : un chemin, des sentiers de traverse, de travers, un peu biscornus, le long desquels l'auteure nous emmène en promenade pour nous rappeler l'extraordinaire talent de ses confrères. Car la romancière qu'elle est prend alors la place de la philologue pour nous faire (re)découvrir de l'intérieur ces textes inattendus, inouïs, inédits pour certains, et qu'on croit connaître déjà parce ce sont les nôtres. Parce qu'ils expriment, le temps d'un sourire, la grandeur de nos petitesses et nous rappellent avec Louis Scutenaire, qu'il faut regarder la vie en farce ! Le livre fermé, on n'a qu'une envie : lire les écrivains qui le composent.
-
Ignoble, monstrueux, immonde... Les qualificatifs et autres superlatifs ne manquent pas lorsqu'il s'agit d'évoquer Jeffrey Dahmer, le cannibale de Milwaukee, et son étrange destin criminel. De nombreuses interrogations subsistent autour de cet homme à la personnalité terrifiante. Il n'a pourtant vécu aucun traumatisme durant son enfance, ni subit aucun abus qui aurait pu le détruire. Et pourtant... Jeffrey Dahmer commence à tuer sans raison particulière, avec un mode opératoire qui fait froid dans le dos... jusqu'à son arrestation. Au milieu des années 1990, alors qu'il séjourne en prison, un codétenu se jette sur lui et lui ôte la vie. Dahmer, lui, semble accueillir la mort avec un certain... soulagement.
Nous sommes le 28 novembre 1994, le long des murs gris d'une prison résonnent les pas des gardiens qui accourent auprès du corps inerte de l'un des pires tueurs en série de l'histoire des USA. Il est 8h10 du matin, et c'est l'heure H de mon histoire. -
Vincent Van Gogh. Le nom d'un artiste dont la vie ne fut qu'errance entre mélancolie et oubli. Le peintre à l'âme tourmentée n'a jamais pu connaître la célébrité à laquelle il a accédé post-mortem. Ne raconte-t-on pas souvent qu'il n'a vendu qu'une seule toile de son vivant ? Cette anecdote résume à elle seule l'existence d'un homme extraordinaire au talent tout simplement hors-norme, guidé de la main de la souffrance et de l'incompréhension. Entrez avec moi dans un monde qui ne vous laissera pas de marbre. Celui de l'inspiration, des souffrances écorchées, des ciels étoilés et des champs jaunis de fin d'été. Nous sommes le 23 décembre 1888, il est 22 h 30, et c'est l'Heure H, de mon histoire.
-
La Sarthe, circuit des 24 heures du Mans. Une Ford GT40 flanquée du numéro 6 s'attarde sur la ligne de départ de la course la plus célèbre au monde. Rayonnant sous la lumière d'un soleil voilé, l'engin est le seul à ne pas avoir démarré. Tous les autres participants, sont déjà partis. Depuis toujours, les pilotes, au Mans, s'élancent en courant depuis la voie des stands vers leurs voitures, bien souvent au péril de leur vie. Cette année, Jacky Ickx, lui, a décidé de marcher. Pour dire stop, pour marquer son désaccord. Reste que son engagement lui coûte son départ, et qu'il s'élance bon dernier alors que son objectif final est la victoire. Comment pourrait-il alors remporter le plus beau des trophées du sport auto dans ces conditions ? Cela semble impossible... Et pourtant. Le reste de ce récit, sans aucun doute, appartient à la légende.
Nous sommes le 14 juin 1969, sur la Sarthe le vent se lève. Il est accompagné d'un silence lourd et pesant. Il est 13h50, et c'est l'Heure H de mon histoire. -
Fascinante scientifique, incroyable esprit en quête de progrès et de sens, courageuse face à l'adversité et au combat, beaucoup d'autres adjectifs pourraient convenir à Marie Curie. Pionnière en bien des domaines, au coeur d'un milieu encore très masculin, elle a su s'imposer et faire avancer à pas de géant la compréhension des éléments physiques et chimiques qui nous entourent. Bien loin de l'austère robe noire, encadrée par son mari non moins illustre, il convient aujourd'hui de dépasser ce « mythe » Marie Curie. Et de redonner à la scientifique, tout autant qu'à la femme et à la mère, les lettres de noblesse qu'elle mérite. Ce récit commence le 5 novembre 1906. Pour la première fois de l'Histoire, une femme va donner cours au sein de la faculté des sciences de la Sorbonne. Il est 10 heures, et c'est l'Heure H, de mon histoire.
-
Ce roman retrace l'histoire d'un trésor.
En 481, le roi franc Childéric, père de Clovis, meurt à Tournai, en Belgique actuelle. Sa tombe, découverte par hasard au XVIIe siècle, livre des armes, des bijoux et trois cents abeilles d'or et de grenat. Le roman est construit sous forme de nouvelles qui entraînent le lecteur sur la trace des abeilles. -
Tout commence au beau milieu d'une nuit d'épouvante, au coeur d'un couvent de province comme la France de l'époque moderne en compte des centaines. Une soeur, puis deux, puis dix, sont victimes de visions. C'est le Diable qui vient leur rendre visite. Bientôt, toute la congrégation se retrouve possédée, pointant du doigt un homme d'Église de la ville de Loudun : Urbain Grandier. Alors, cet homme est-il l'incarnation du Malin ? Ou bien cette affaire de possession n'est-elle finalement qu'un coup politique, orchestré par les (nombreux) ennemis de Grandier ? Préparez-vous, la conclusion de cette affaire risque bien de vous laisser... Pantois. Nous sommes le 11 octobre 1632, il est 2 h 22 du matin, et c'est l'Heure H, de mon histoire.
-
La Diagonale de Nakis invite le lecteur à partager la fascination de l'auteur pour le passé fabuleux de la Grèce, il l'entraîne de manière insidieuse dans le labyrinthe d'un thriller où le suspense s'amplifie au rythme des découvertes que réalise sur le terrain son héros, Antoine, un jeune chercheur liégeois passionné par le déchiffrement des anciennes écritures.
Gilbert Jourdan prend le lecteur par la main pour l'initier à l'archéologie, aux civilisations égéennes du Bronze, il l'invite sur les traces d'Homère dans le sillage de l'Odyssée, vers le Sud de la Crête, sur la côte de la plaine de la Messara, là où la fouille met à jour les vestiges d'un port de l'antique palais de Phaistos, et où interfèrent aussi les passions, les aspérités et les sortilèges de la Crête d'aujourd'hui. C'est là qu'Antoine se métamorphose en Nakis, en dénouant un véritable écheveau où s'enchevêtrent énigmes archéologiques et moeurs crétoises. Les méandres de ses affinités électives, les tâtonnements de son enquête au sein des clans crétois, ses découvertes et, surtout, la trame des rencontres qui le frôlent ou le percutent, vont le plonger dans un imbroglio au terme duquel sera élucidé le plus grand mystère de la paléographie crétoise : le fameux Disque de Phaistos !
Cette histoire invite aussi à une méditation sur l'errance, sur les zones d'ombre où s'amalgament mensonges et vérités, sur les cheminements sinueux que prend une métamorphose intemporelle.
Suspense et philosophie y fusionnent. -
875 South Bundy Drive, LA. Californie. Un soir d'été au vent frais. Les oiseaux chantent et les étoiles apparaissent dans le ciel. Mais dans la cour de cette propriété, gisent 2 corps, inanimés dans une mare de sang. L'un d'entre eux est celui de l'ex-femme d'un ancien joueur de football américain, prophète en son pays et véritable star: OJ. Simpson. Très rapidement, les soupçons vont se porter sur cet homme à la personnalité aux multiples facettes, qui intrigue autant qu'il fascine. D'autant qu'il ne semble pas avoir d'alibi solide. Pire, il est nerveux et les faisceaux de preuves, irrémédiablement, se dirigent vers lui. Cependant, le principal questionnement dans cette surprenante affaire ne concerne pas que la culpabilité du suspect. Il nous interroge aussi sur le fonctionnement même de la justice, et sur le rôle que jouent la gloire et la fortune au cour d'un procès retentissant... Reste-t-il de la place pour la vérité ?
Nous sommes le 12 juin 1994. la vie d'O.J. Simpson vient de basculer. Il est 22h16, et c'est l'heure H de mon histoire. -
Les absurdités que Paul van Ostaijen nous présente ne sont pas plus absurdes que celles que les journaux nous servent au quotidien, d'où le caractère polémique de ses grotesques.
Né à Anvers en 1896, on peut dire que Paul van Ostaijen est resté largement inconnu du public francophone. Remercions le traducteur Jan H. Mysjkin qui a eu la sémillante idée de publier enfin ses 'grotesques' avec la complicité de la maison d'édition belge Samsa. Ses 'absurdités' sont d'une modernité inoxydable, peuplés d'idéalistes d'un monde 'à l'envers'. Il faut lire d'urgence Le trust du patriotisme ! (Librairie Tropismes, Bruxelles.) Poète radical, écrivain iconoclaste de l'entre-deux guerre, Paul van Ostaijen plonge ses grotesques dans la jubilation de qui dessille ses contemporains et les générations à venir. Sans moralisme ni position de surplomb, il pointe les marécages dans lesquels les esprits s'embourbent, braque ses jumelles sur les zones de folie, de déraillement. [...] Saluons le traducteur, les éditions Samsa de nous livrer ces grotesques. Une oeuvre roborative, incendiaire, salutaire en ces temps de rétrécissement conceptuel et de domination castratrice du « politiquement correct ».
(Véronique Bergen, dans Septentrion.)
-
À travers toute l'Europe l'écart entre les personnes peu scolarisées et celles très cultivées se creuse. D'un côté, les cosmopolites qui sirotent leur verre de chardonnay en vantant les mérites de la mondialisation, alors que de l'autre côté une classe « tatouée » se saoûle des chansons populaires locales et, souvent, soutient de nouvelles formes de nationalismes. Les travailleurs peu qualifiés ont du mal à pénétrer au parlement. Leur majorité démographique est réduite à une minorité démocratique. Plus que quiconque, les partis populistes portent aujourd'hui la voix des personnes peu qualifiées dans nos sociétés.
Selon David Van Reybrouck, le populisme n'est pas nécessairement un danger pour la démocratie. Ce populisme exprime, parfois maladroitement, un désir constant d'engagement politique de citoyens peu instruites.
Il est devenu essentiel de se pencher sérieusement sur les réflexions que l'auteur soulève. Un meilleur populisme est nécessaire, pas forcément moins de populisme...