In frangranti. En flagrant délit. En flag'. Voilà comment on pourrait traduire le titre original de ce second livre du fils de Pablo Escobar, Juan Pablo. Après avoir parcouru la moitié du pays et interviewé des personnages de la pègre qui s'étaient toujours refusé à lui répondre, le fils unique du chef du cartel de Medellin partage ici avec le lecteur sa perplexité devant les découvertes de cette enquête.
Dans l'idée de redécouvrir son père, Juan Pablo Escobar nous propose des révélations autour de sixaxes majeurs :
- La puissance des paramilitaires qui ont gagné la guerre ;
- L'informateur américain qui l'a photographié en pleine transaction mais qui ne vécut pas assez longtemps pour le raconter ;
- Ce qu'il faisait le soir où ses sicarios (tueurs à gages) ont exécuté le ministre de la Justice ;
- Les confessions de William Rodriguez, l'homme qui n'a pas choisi d'être l'héritier du cartel de Cali ;
- Ce qu'il s'est passé quand il a capturé les guerilleros du M-19, sur le point de le kidnapper ;
- L'autoroute par laquelle circulaient la drogue et l'argent de Pablo Escobar, entre Miami, New York et Los Angeles.
Le 28 octobre 2017 au matin, Jonathann Daval, un jeune homme discret, entre à la gendarmerie de Gray, une petite commune de Bourgogne. Il vient signaler la disparition de sa femme, Alexia, âgée d'une trentaine d'année. Jonathann raconte que ce matin-là, Alexia est partie faire son jogging et n'est pas revenue.
Dès le lendemain de la disparition, l'affaire fait déjà la Une des journaux, régionaux et nationaux ! C'est lors d'un séjour à la Guadeloupe que l'avocat Randall Schwerdorffer apprend qu'il est désigné pour défendre les intérêts de Jonathann Daval. Il est choisi parce qu'il est à la tête du plus gros cabinet pénal de la région et a déjà une solide réputation, y compris auprès des médias nationaux. Il va défendre Jonathann tout a long de la procédure et jusque devant la cour d'Assises et les médias.
Jonathann Daval a raconté aux gendarmes que la veille au soir, son épouse et lui s'étaient battus en rentrant d'une soirée chez les parents d'Alexia. Alexia a voulu faire l'amour avec son mari et Jonathann savait que son impuissance allait l'en empêcher. Il repousse Alexia et a essaie de fuir. Alexia le rattrape dans l'escalier du garage pour l'empêcher de quitter la maison. Elle commence à lui griffer un bras, à lui mordre l'autre : les griffures, les morsure, profondes sont enregistrées dès la première audition et sont prises en photo. Avant même qu'on découvre le cadavre d'Alexia, Jonathan apparait comme le suspect N°1 ! Ce n'est qu'après la découverte du corps d'Alexia, 3 jours plus tard, qu'il bascule dans le déni et apparait comme un monstre, menteur, pervers et manipulateur.
Fou d'amour l'un pour l'autre, mais pas fait pour vivre ensemble, le couple modèle se délite jour après jour jusqu'au drame que personne n'a vu venir. La presse qui a abondamment couvert l'affaire Daval avec des milliers d'articles et d'émissions, n'a pratiquement jamais abordé le dossier sous l'angle de la tragédie amoureuse.
En analysant l'affaire Daval sous l'angle de l'amour permet de comprendre comment et pourquoi celle-ci est devenue en quelques jours le fait divers le plus médiatisé de ces 20 dernière années,et on comprend mieux aussi comment l'affaire Daval a pu se démarquer des 109 autres affaires de féminicides que la France a connue en 2017.
L'univers des tueurs en série, et tout le fantasme qui entoure ces êtres capables des actes les plus barbares, attire et interroge. Le nombre de séries, de films, de documentaires, de programmes de télévision comme Faites entrer l'accusé ou Snapped, et de livres basés sur ces affaires plus que macabres le montrent. Mais en dépit de cet engouement médiatique, il y a très peu d'ouvrages consacrés aux tueuses en série. Pourtant ces femmes multi-criminelles existent. Un peu moins nombreuses, certes, mais tout aussi tordues que les hommes ! Et même si leur mode opératoire est souvent moins sanguinaire que celui des tueurs - elles sont peu à avoir recours aux armes à feu et armes blanche, la plupart d'entre elles ont tendance à privilégier le poison, la strangulation, la suffocation, l'étouffement - leurs crimes n'en demeurent pas moins effroyables.
C'est ce que Virginia Ennor vous expose en s'attaquant dans cette ouvrage à onze des pires tueuses en série qui ont fait trembler le monde, fasciné les médias, et mobilisé les services de polices spécialiséspendant plusieurs années. Son récit rigoureux éclaire les histoires de ces tueuses et apporte ainsi un éclairage inédit sur leurs motivations meurtrières, leurs profils psychologiques, et de ce qui les différencie les unes des autres. L'auteure laisse par ailleurs une large place aux victimes, car n'oublions pas qu'au coeur de ces funestes parcours, demeure le calvaire de beaucoup d'innocent(e)s.
Vivre la vie de Juliette Alpha, comme elle le propose dans son livre-choc, c'est se retrouver au coeur d'un tourbillon permanent, dans l'oeil du cyclone.
C'est d'abord faire face, seule, à des difficultés matérielles et psychologiques. C'est ensuite, très vite, traverser l'enfer : Charlie-Hebdo et le Bataclan. C'est voir alors s'effondrer ce en quoi l'on croit (« Avec le Bataclan, j'ai pris 10 ans dans la gueule. Je me souviendrai toute ma vie des hurlements dans la radio ce soir-là et d'avoir vu mes collègues rentrer à 4 h du matin avec des bouts de chair sur eux. Dès lors, notre mission n'était plus de protéger notre prochain, ce pour quoi nous avions été formés, mais de protéger notre pays. Et ce n'est plus du tout la même chose. »).
Vivre la vie de Juliette Alpha, c'est capter ce sentiment si particulier qui anime une brigade (« Même si je n'aime pas un collègue, j'irai à la mort pour lui. ») C'est assumer le fait que, chef de bord, la vie de vos collègues dépend des décisions que vous prendrez en une fraction de seconde, alors que vous n'avez pas un an de maison.
Vivre la vie de Juliette Alpha, c'est devoir renoncer aux missions sociales qui sont celles des policiers parce que les manifestations accaparent toutes les ressources disponibles. C'est apprendre qu'à Paris, en 2019, la détresse et la misère sont partout, mais que les appels à Police Secours ne sont plus dispatchés le samedi, faute de moyens.
Vivre la vie de Juliette Alpha, enfin, c'est accepter de mettre, chaque jour ou presque, votre existence en danger, parce qu'au fond de vous-même, vous restez convaincu(e) de la grandeur de votre mission.
De plus en plus d'États légalisent le cannabis. Au marché noir tenu par des organisations criminelles toujours plus puissantes et déstabilisatrices, ils tentent de substituer une offre légale, sûre et plus vertueuse pour la collectivité. Ils rompent ainsi avec cinquante ans de politique répressive, coûteuse et inefficace, dictée par les traités internationaux.
Mais ce type de régulation tient-il ses promesses ? Et comment réagissent les cartels et les dealers qui détenaient jusque-là le monopole du trafic des stupéfiants ?
Au terme d'une investigation ambitieuse menée dans une dizaine d'États (Uruguay, Mexique, Californie, Michigan, Colorado, Canada, France, Pays-Bas, Suisse...), Xavier Deleu et Stéphanie Loridon dressent un panorama critique des différents modèles de légalisation à travers le monde. Ils montrent comment la marijuana est devenue une des industries à la plus forte croissance, dominée par quelques multinationales cotées en Bourse. Ce nouveau marché légal est évalué à plusieurs dizaines de milliards de dollars par an.
Le cannabis est entré de plain-pied dans l'économie de marché et rattrape, en quelques années, un siècle de retard.
Bienvenue dans le monde du Big Marijuana !
Cette enquête prolonge et approfondit le film documentaire inédit, Cannabis : Quand le deal est légal, réalisé par les auteurs et diffusé sur Arte.
Ce roman vrai raconte un fait divers sur-médiatisé dont l'énigme n'a jamais été élucidée, et révèle à travers les premiers articles que Denis Robert publie dans Libération, à la manière d'un roman policier, le dessous des cartes, l'enquête judiciaire, ses enjeux financiers et médiatiques et la guerre sous-terraine que se livrent les principaux protagonistes, acteurs du drame.
Le 16 octobre 1984, à 21H15, le corps ligoté d'un enfant de quatre ans, Grégory Villemin, est retrouvé dans les eaux de la Vologne, dans le petit village de Docelles (Vosges) : une affaire de corbeau tueur, de haine ancestrale et de crime revendiqué.
Bâti à partir d'une série d'articles et de chroniques judiciaires parus dans Libération de 1984 à 1993, et de comptes rendus d'audiences, publiés lors du procès de Jean-Marie Villemin (1993), ce livre, restitue les pièces du dossier.
Entièrement actualisé des tous derniers rebondissements judiciaires et médiatiques de l'affaire et enrichi d'une préface, d'une postface et de nombreux commentaires de l'auteur, ce document restitue à la manière des «Nonfictions » une affaire aiguisée par les croassements d'un corbeau meurtrier et vengeur, dont l'intrigue n'a pas pris une ride, et qui est encore dans toutes les mémoires.
Inclus :
40 photos et fac-similés de journaux, la forme du texte, rendra au document toute la patine du temps.
Violé par son frère pendant 3 ans, Laurent Boyet a décidé, 37 ans plus tard, de briser le silence pour libérer la parole des victimes.
Mon frère, ce héros. Petit dernier de la famille, Laurent, 6 ans, se réjouit de retrouver son grand-frère de retour de l'internat pour les vacances. Malgré leurs 10 ans d'écart, l'entente est parfaite. Un matin pourtant, tout bascule : l'adolescent viole le petit garçon. C'est le début d'un long cauchemar pour Laurent, condamné au silence. Ce que sa famille a refusé de voir, ce que son frère l'a obligé à taire, ce qui est resté comme une vive blessure chez l'homme qu'il est devenu, aujourd'hui Laurent Boyet le raconte.
Faire entendre sa vérité pour transmettre de la force et du courage aux autres victimes.
Un livre comme un cri du coeur, celui que Laurent Boyet a retenu pendant plus de 35 ans. À l'époque, son innocence, les mensonges de son bourreau : « Tous les frères font comme ça... » et les tabous de la société le condamnent au silence : comment dénoncer sans les mots pour le faire ?
Aujourd'hui, il libère une parole nécessaire pour que cessent la honte et la culpabilité des victimes.
Le livre qui a inspir le film EVENEMENT de la rentre, BLACK MASS, avec Johnny Depp, Benedict Cumberbatch, Kevin Bacon, et Dakota Jonhson ! La vritable histoire de Whitey Bulger, le criminel le plus violent de l'histoire de Boston, qui est devenu un informateur du FBI pour dtruire une famille Mafia qui menaait son territoire. Whitey Bulger, le chef du gangs Winter Hill, auteur de 19 meurtres a t arrt le 22 Juin 2011, aprs une chasse l'homme de 16 ans, il avait 81 ans. Mais Black Mass, c'est l'histoire d'une amiti entre deux gosses perdus des quartiers dfavoriss de Boston, John Connoly et James " Whitey " Bulger, tous deux d'origine irlandaise. Connoly est devenu flic, Bulger voyou. Aprs une peine purge Alcatraz pour vol de 1956 1959, Whitey Bulger va mettre Boston sa botte en excutant tous ceux qui se dressent sur son passage et devenir le parrain incontest de Boston. Bulger va alors passer un pacte avec son copain Connoly, il donne des infos au FBI sur gangs rivaux en change de sa tranquilit. Mais avec le temps, la ligne de partage entre le bien et le mal va devenir floue et la criminalit ne cessera d'augmenter Boston ville du trafic de drogue, du racket et du meurtre. La ville est devenue un lieu o les bons taient mchants et les mchants taient des cauchemars. Prvenu par Conoly que les Fdraux vont l'arrter, Whitey Bulger entame une cavale avec sa compagne qui va durer 16 ans. En novembre 2013, il est condamn la prison vie. C'est lui qui a inspir le personnage incarn par Jack Nicholson dans le film Les Infiltrs de Martin Scorsese. La sortie du film BLACK MASS est prvue en octobre 2015.
Au fil de tranches de vie judiciaires, la magistrate décrit la justice au jour le jour, telle qu'elle est réellement, bien loin des caricatures. Elle souhaite montrer ce qui se passe vraiment dans les tribunaux, ceux qui y travaillent - magistrats, greffiers, enquêteurs, avocats, éducateurs, souvent dans des conditions difficiles, tout ce qu'ils mettent d'eux-mêmes dans cette action subtile et complexe de rendre justice.
Les récits visent à décrire, au plus près de l'humain et des émotions, la rencontre entre le justiciable et l'institution judiciaire, à travers des affaires qu'elle a vécues de l'intérieur : elle y raconte ainsi des rencontres étonnantes et souvent bouleversantes, des enquêtes à rebondissements, des actes d'instruction décisifs, des audiences qui l'ont marquée, tous ces moments de bascule qui ont jalonné sa carrière et l'ont elle-même changée.
Au fil des affaires, Jeanne Quilfen a acquis la conviction qu'il n'y a pas de monstres dans les tribunaux (ou si peu), mais juste des êtres qui ont fauté, dérapé, qui ont commis l'atroce ou l'irréparable, le pathétique ou le risible, et pour lesquels la justice doit s'évertuer à trouver la bonne réponse. Il faut que la justice passe sans perdre de vue l'humanité de celui qui est jugé ni celle de celui qui a cette lourde charge de juger.
Ces chroniques ont pour but d'inviter le lecteur à marcher aux côtés de la magistrate et à regarder par-dessus son épaule. Il pourra ainsi toucher du doigt la réalité crue du quotidien, d'un magistrat qui fait de son mieux avec ses affects, avec ses moyens souvent insuffisants, avec ses doutes et ses cas de conscience...
Peut-être déroutant, bouleversant et toujours édifiant, ce témoignage n'a d'autre prétention que de montrer la justice de l'intérieur, de la donner à voir au lecteur dans sa réalité brute et sans fards, et de lui faire prendre conscience que, bien loin du choix entre le bien et le mal, entre le blanc et le noir qui est souvent la seule grille de lecture de la justice pénale, le quotidien des tribunaux se décline en une infinité de gris.
Quand soleil, strass, paillettes et escroquerie font bon ménage...
C'est la plus grande escroquerie financière qu'ait connue le Principauté au cours de ces cinquante dernières années : 170 millions de dollars détournés, 600 victimes, 250 parties civiles au procès en première instance qui s'est tenu à Monaco, 350 victimes ayant préféré s'abstenir de...
Comparaître. L'affaire démarre en 1993 et dure 7 ans. Elle s'appelle Hobbs Melville du nom de la société qui faisait miroiter à ses clients (du simple épargnant aux richissimes résidents monégasque européens et américains) des rendements records de 30 à 40 % par an.
Ticket minimum d'entrée : 100 000 dollars ! Périlleux mais lucratif. L'argent investi n'est jamais réapparu. Documents à l'appui, ce livre raconte comment William Fogwell, un Américain au sourire carnassier à la Jack Nicholson, assisté de sa fille Shelley, installe une société financière sans agrément, dans le "Carré d'or" de Monaco, à deux pas du casino. Comment, adoubé par les plus hautes autorités monégasques et fort du soutien des grands argentiers, il y implique - via un réseau de courtiers aux commissions mirobolantes et au train de vie fastueux - l'entourage direct du prince Albert de Monaco.
Sur les traces d'Hobbs Melville et de ses sociétés écrans, de Monaco à New York, de Curaçao à Minsk en passant par Genève, l'affaire se prolonge par une retentissante Berezina judiciaire. A la manière d'un roman d'espionnage, cette enquête décortique les mécanismes financiers d'une arnaque d'envergure. Elle dévoile l'envers du décor d'une société dorée dans laquelle jet-setteurs, habitués à fuir les paparazzi, et financiers de haut vol, maîtres en défiscalisation, se retrouvent, une fois n'est coutume, devant les tribunaux de justice.
Jugement définitif dans les mois à venir. Affaire à suivre !
Le 16 octobre 1984 à 21h15, le corps ligoté d'un enfant de quatre ans, Grégory Villemin, est retrouvé dans les eaux de la Vologne : une affaire de corbeau tueur, de haine ancestrale et de crime revendiqué. Bâti à partir d'une série de reportages et de chroniques parus de 1984 à 2000, principalement dans le quotidien Libération, d'un long article écrit pour Rolling Stone (" Les Mémoires d'un rat ") et de comptes rendus d'audience publiés lors du procès de Jean-Marie Villemin (1993), ce document restitue les pièces du dossier. Denis Robert, envoyé spécial pour Libération, signe alors ses premiers articles. De cette voix singulière que l'on retrouvera dans ses livres, il porte sur les événements et leurs retombées médiatiques et judiciaires, un regard distancié qui nous plonge au coeur du fait-divers.