Cet ouvrage propose une réflexion renouvelée autour du thème de la pauvreté au Moyen Âge en Europe méditerranéenne (IXe-XVe siècle) afin de saisir les phénomènes économiques et sociaux la caractérisant. Les processus d'appauvrissement, la pauvreté laborieuse, les attitudes institutionnelles et personnelles face à la pauvreté et la culture matérielle qui lui sont associées forment le fond des études proposées. Sont également questionnés les rapports que la pauvreté entretient avec le travail, les liens qu'elle contraint à nouer ou à dénouer et quelles stratégies de survie sont développées par celles et ceux qui, pour une raison ou pour une autre, y sont tombés.
Les livres sur les Troubadours ne manquent pas : il en est de savants ; d'autres constituent une excellente vulgarisation sur le sujet.
Ce petit ouvrage ne prétend en rien les remplacer, il cherche au contraire à inciter à aller plus loin. Il constitue un premier niveau d'initiation sur les Troubadours occitans du Moyen Âge.
Il fait le point sur l'essentiel qu'il faut raisonnablement savoir sur les Troubadours.
Il est également - comme l'indique son titre - la trame d'une LEÇON pour les professeurs de lettres, d'histoire, de philosophie ou d'occitan qui voudraient ainsi compléter utilement l'enseignement de leur matière.
Los líbers suus Trobadors ne hèn pas hrèita : que n'es deus saberuts ;
D'autes qu'auheríssen ua vulgarisacion de-plan suu subjèct.
Lo liberòt aqueth ne'us vòu pas remplaçar briga, que cèrca au contra d'incitar a's har mei en davant. Que constituís un nivèu permèir d'iniciacion suus Trobadors de l'Atge Miejancèr.
Que vòu har lo punt sus çò d'essenciau que cadun e deu rasonablament saber suus Trobadors.
Qu'es tabé - com at ensenha lo títou son - la trama d'ua letçon entaus professors de letras, d'istòria, de filosofia e mei d'occitan qui voleren atau completar utilament l'ensenhament de la lor matèria.
Comment et avec quels moyens nos ancêtres du Moyen Age abordaient-ils l'attaque d'un château fort ou d'une place forte ? Vous découvrirez l'ingéniosité des machines de guerre de cette époque qui a multiplié les efforts dans l'art de la guerre, et du siège en particulier. L'originalité de cet ouvrage réside dans la complémentarité de l'auteur entre ses connaissances historiques et son expérience pratique, riche de plus de trente reconstitutions en taille réelle à travers le monde et décrites dans cet ouvrage.
L'Europe est-elle née au Moyen Âge ? En tout cas, c'est à la fin du Moyen Âge, aux 12e et 13e siècles, que se sont mis en place les grands axes commerciaux et les futures frontières des royaumes monarchiques et des Etats modernes. Si l'on accepte l'idée d'un « Moyen Âge, enfance de l'Europe », les siècles qui suivent ressemblent à une grave crise d'adolescence au milieu de conflits incessants dans la Tour de Babel des cultures différentes. Il faudra l'horreur des deux guerres mondiales pour que naisse enfin une Europe unie où l'on cesse de s'entretuer. Mais sommes-nous bien certains d'être devenus adultes ? Après le Brexit, l'Europe s'inquiète et s'interroge sur son avenir. Nostalgies nationalistes et régionalistes sont de retour. Serge Hustache, dans la préface, précise : « Cet ouvrage très somptueusement illustré nous plonge dans cette période troublée de notre histoire. Les mille et une anecdotes qu'il nous livre nous en disent beaucoup plus que les doctes thèses de l'historiographie officielle. Notre époque aime les raccourcis et les stéréotypes. Et c'est ainsi que le Moyen Âge est souvent associé, dans notre imaginaire collectif, à une période supposée sombre et mystérieuse. Une époque coincée et figée dans les parenthèses arbitraires de la chronologie et des frontières artificiellement statiques des géographes. Il existe pourtant une dynamique intrinsèque des idées et des peuples qui se développe selon une temporalité propre et qui s'inscrit dans le grand mouvement de l'histoire universelle. Si l'auteur nous décrit, avec réalisme, une société où l'esprit de tolérance, de justice et de fraternité n'était, de toute évidence, pas la marque defabrique, il nous montre aussi que, plus qu'un simple trait d'union entre l'antiquité romaine et les « Lumières », elle sut aussi se montrer curieuse et ouverte sur le reste du monde. »
Si l'on sait que la Bretagne fut autrefois un duché rendu célèbre par Anne de Bretagne, le royaume qui l'a précédé reste peu connu.
Pour nombre de Bretons, Nominoë, Salomon, Alain le Grand évoquent un royaume mythique qu'ils ont peine à situer dans le temps.
Que sait-on aujourd'hui du royaume de Bretagne ? Quelles sont ses relations avec l'empire des descendants de Charlemagne ? Que sait-on des Bretons de cette époques, qu'ils soient nobles, moines ou paysans ?
À la fin du VIIIe siècle et au début du IXe siècle, une succession de batailles aboutit à la reconnaissance, par les empereurs et les rois francs, d'un "royaume de Bretagne". Pris dans des luttes intestines, ce royaume s'éteint sous la pression des attaques vikings au siècle suivant.
- Les fouilles archéologiques menées ces dernières décennies permettent aujourd'hui de se faire une image plus précise de ce qu'était la vie des Bretons au temps de Nominoë et Salomon. Si, dans la seconde moitié du IXe siècle, la Bretagne se trouve presque indépendante sur le plan politique, elle entretient cependant des échanges constants avec le reste du monde connu.
Voici le sujet de l'exposition organisée par le musée de l'ancienne abbaye de Landévennec à l'occasion du 12e centenaire de la rencontre entre Louis le Pieux, empereur d'Occident et Matmonoc, abbé de Landévennec, qui aboutit à l'adoption de la règle de saint Benoît par les moines.
M. Cecilia Gaposchkin ;
Vexilla regis glorie: Liturgy and Relics at the Sainte-Chapelle in the Thirteenth Century ;
(Sources d'histoire médiévale 46) ;
Between 1239 and 1242 Louis IX acquired the relic of the Crown of Thorns and a series of Passion relics, including the True Cross and the Holy Lance, for which he had the Sainte-Chapelle built at the royal palace in the center of Paris. Liturgical feasts were established to celebrate the Crown of Thorns (on August 11) and the Reception of the Relics (on September 30). This volume presents interpretations, editions, and English translations of the earliest liturgical offices and masses written for use at the Sainte Chapelle after its consecration in 1248. These texts testify to the early history of the chapel, and to royal devotion and religious ideology more broadly. They demonstrate the place that Christ's Kingship and Passion held in thirteenth-century culture, and also the place that relics held at the Capetian court and in the construction of Capetian kingship.
Deuxième ville du Bordelais au temps de son âge d'or au XIIIe siècle, Saint-Émilion conserve de cette période un patrimoine exceptionnel, tant sur terre... que sous terre. À partir de ses origines mythiques liées à un ermite breton venu s'installer en ce lieu au milieu du VIIIe siècle, la petite cité se développe d'abord autour d'un monastère et prospère ensuite grâce à ses bourgeois.
Ces derniers élisent une jurade qui veille de près à l'économie de la ville, déjà basée sur le commerce du vin ! Des faubourgs populeux et de multiples couvents se développent bien au-delà des murailles qui nous sont parvenues. La guerre de Cent ans met un coup d'arrêt brutal à cette dynamique...
Saint-Émilion a fait l'objet durant près de 10 ans de recherches universitaires qui ont permis de mieux connaître son histoire et mieux comprendre son architecture. Ce livre, richement illustré, s'attache aujourd'hui à partager auprès du grand public les résultats de ces travaux. Sa version anglaise permet maintenant aux très nombreux visiteurs étrangers de bénéficier également de ces connaissances renouvelées. Sa version anglaise permet maintenant aux très nombreux visiteurs étrangers de bénéficier également de ces connaissances renouvelées.
La division et les bouleversements politiques qu'ont connu les territoires orientaux du Dar al-Islam au xe siècle, ajoutés à l'irruption de peuples conquérants à partir du xie siècle et la militarisation progressive du pouvoir, furent à l'origine de nouvelles formes de conflictualités et de discours de la guerre. Dans la continuité de la dynamique amorcée cette dernière décennie dans le champ des études sur la guerre, ce dossier a pour objet les notions de gihad et de fitna. Formulées dans le Coran et les hadiths, textes fondateurs de l'islam, ces deux notions ont nourri les discours de la guerre dans l'Islam médiéval. Par la diversité de leurs thématiques et la nature des sources étudiées, les contributions d'historiens et d'islamologues de ce dossier visent à faire la lumière sur les significations et l'évolution de ces deux termes.
Le clerc cambro-normand Giraud de Barri est l'une des grandes figures érudites d'expression latine du XIIe siècle européen. En 1188, il prêche la troisième croisade dans toutes les régions de la Cambrie, l'actuel pays de Galles (Cymru en gallois). Son Voyage à travers la Cambrie rend compte à chaque étape des événements liés à cette mission et note les curiosités locales, des anecdotes historiques et des récits extraordinaires. L'auteur s'intéresse aussi aux noms des lieux qu'il traverse et aux langues que l'on parle autour de lui.
La Description de la Cambrie se présente comme un petit traité de géographie et d'ethnologie dans lequel Giraud, avec humour mais sans concession pour ses contemporains, recense les vertus et les défauts du peuple gallois.
Ces deux ouvrages constituent les témoins précieux du syncrétisme d'un imaginaire culturel à l'oeuvre : classique, celtique et chrétien.
L'aventure cistercienne débute en 1098, lorsque Robert de Molesme, Albéric et Étienne Harding, animés par la volonté d'un retour à la Règle de saint Benoît, fondent, en un lieu appelé Cistels, leur Novum Monasterium. Avec Bernard de Clairvaux, l'Ordre de Cîteaux multiplie ses fondations. Appréciés des pouvoirs religieux et politiques, grands organisateurs, ceux que l'on a appelés les « moines blancs » façonnent une théologie mystique originale, tout en ouvrant de nouvelles voies à l'art et à l'architecture. Aujourd'hui encore, les fils spirituels des fondateurs de l'Ordre, membres de lagrande famille cistercienne, continuent à en écrire l'histoire.
Avec ce troisième et dernier volume, les auteurs présentent, régiment par régiment, les uniformes et les équipements des cavaliers légers dans les dernières années de l'Empire et au tout début de la Restauration. Les changements importants dans l'uniforme et l'équipement y sont décrits par le menu et une importante part est laissée aux tableaux de répartition des couleurs, aux organigrammes, etc.
L'Histoire du roi Alfred (connue aussi sous le titre Vie d'Alfred) représente une source majeure de l'histoire de l'Angleterre au IXe siècle. oeuvre d'Asser, clerc d'origine galloise ayant appartenu à l'entourage du roi ouest-saxon Alfred (871-899) et futur évêque de Sherborne, le texte se présente comme écrit du vivant du roi, en 893. Alfred, né en 849, était le cinquième et dernier fils du roi Æthelwulf de Wessex et de sa première épouse Osburh. En 871, il succéda à son frère Æthelred comme roi des Ouest-Saxons, puis il s'intitula « roi des Anglo-Saxons » à la fin des années 870, sans jamais contrôler la totalité de ce qui deviendrait au siècle suivant le royaume des Anglais. Un mythe s'est peu à peu construit autour du personnage du roi Alfred « le Grand », dont l'Histoire est la pierre de touche. Alfred est célèbre pour avoir organisé la défense du royaume contre les Danois (les vikings), mais aussi pour avoir encouragé la composition d'ouvrages en langue anglaise.
Les Troubadours : Beaucoup en ont entendu parler, peu en savent vraiment quelque chose, encore moins ont lu un texte troubadouresque... Le présent ouvrage veut combler ce manque et regroupe - sous une présentation bilingue - l'ensemble des chansons des Troubadours d'Aquitaine dont les mélodies nous ont été conservées à ce jour. Ce volume II est exclusivement consacré aux Troubadours du Périgord : Arnaut Danièl, Bertrand de Bòrn, Arnaut de Maruèlh et d'autres encore.
L'ensemble médiéval d'Aquitaine, TRE FONTANE, - à l'origine de cette édition - a enregistré sur compact-disque la plupart des chants présentés ici. Cette double édition - «orale et écrite» - permet d'apprécier à leur juste valeur ces joyaux trop longtemps méconnus de la culture occitane et universelle.
Quelles furent les conséquences de l'intégration des provinces arabes dans l'Empire ottoman sur le soufisme ? Le nouvel espace impérial permet le renouveau des voyages, depuis le Maghreb, l'Inde ou l'Asie du Sud-Est jusqu'aux Lieux saints.
La Mecque et Médine, Le Caire, Damas, Zabîd, Istanbul, font figure de carrefours intellectuels. Solidement campé dans ses assises d'époque mamelouke, le soufisme égyptien entre en dialogue avec le soufisme turco-persan, s'installe dans les Villes saintes, essaime jusque dans l'océan Indien. Une littérature soufie florissante fait partie intégrante de la culture générale (adab) de " l'honnête homme " ottoman.
Ce livre explore différents auteurs et genres de littérature soufie et dévotionnelle de l'époque ottomane. A travers ces textes, apparaît le soufisme vécu et transmis de l'investiture (khirqa) à la voie (tarîga): le rattachement au cheikh, les chaînes et certificats de transmission (isnâds, ijâzas), les rituels du dhikr, du concert spirituel (samâ'), de la retraite (khalwa) et des visites pieuses (ziyârât).
Les confréries soufies deviennent un phénomène de masse. Dans les âpres débats doctrinaux du soufisme ottoman domine l'influence sans précédent des idées d'Ibn'Arabi. La crise du me siècle, animée par les Qadizadeli, montre l'existence de contestations anti-soufies: elle montre aussi, a contrario, la domination quasiment sans partage du soufisme sur l'islam ottoman. Seize contributions, une introduction historiographique, un index et une bibliographie générale font de ce livre une référence et un outil de travail.
Pourquoi et de quoi est née la Chevalerie ? Quel fut son rôle, ses transformations ? Comment, dès le Moyen Âge, se transforma-t-elle en mythe, remportant bien moins de batailles réelles qu'imaginaires, dans le coeur des troubadours ou des nobles dames. Jean Flori répond à toutes ces questions. De multiples cartes, plans et schémas agrémentent son propos.
Une synthèse claire, par périodes, des cent-seize années de guerre qui ont opposé la France et l'Angleterre. Les multiples origines du conflit, dont certaines remontent au Xe siècle, sont particulièrement analysées. Cartes, plans de batailles, généalogie des rois de France et d'Angleterre et lexique éclairent le texte à chaque instant.
Dès le début de leurs exactions, au cours de la dernière décennie du VIIIe siècle, les Vikings s'assurent une réputation de pirates assoiffés d'or et de sang, un tableau que les clercs ne manquent pas de noircir
Jamais le « phénomène viking » n'aurait duré aussi longtemps s'ils n'avaient été que de simples prédateurs sanguinaires. Ce phénomène est en réalité l'émanation d'une société bien établie qui prend son essor politique et culturel et en marque toute l'Europe.