Cet ouvrage aborde la question du patrimoine matériel, principalement monumental et ethnographique, sans pour autant esquiver les liens indissociables entre patrimoine matériel et immatériel. Un ensemble de contributions concerne plus particulièrement les politiques de conservation et de valorisation du patrimoine en Asie. La nécessité de certaines actions va sans dire : lutte contre le vandalisme fanatique (Palmyre), ou cupide (fouilles archéologiques clandestines), restauration après désastre (N.-D. de Paris). D autres questions se posent sur la conservation, la propriété, la restitution. Des cas récents sont ici exposés et examinés d'un point de vue à la fois juridique et culturel.
Le Proche-Orient est l'un des champs privilégiés où se déploient les fantasmes et les idéologies de la pseudo-histoire. Consacrées pour la plupart aux rapports entre l'Iran et l'Europe, ces contributions démontrent que l'Iran a intéressé et intéresse les Européens dans des domaines aussi variés que le recrutement de l'armée, la musique ou la réforme constitutionnelle. Cet ouvrage contribuera à rappeler que les rapports entre Orient et Occident ont pu et peuvent être positifs.
Ce numéro, divisé en deux parties, Droit public et Droit privé, présente des articles en français et en anglais: Unveiling local contente provisions in extractive sector laws in Cameroon : perspectives for sustainability of national livelihoods; Tendances des dispositions pénales dans la constitution camerounaise de 1996; Regard sur le statut du dirigeant social en droit OHADA; La justiciabilité des Africains devant la cour pénale internationale : vers une échappatoire; Les usages du droit en Afrique à l'épreuve de l'universalité des droits fondamentaux...
Au sommaire de ce numéro, dans la partie Droit privé, entre autres : les auspices de la loi n°2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme; la responsabilité pénale des dirigeants des entreprises publiques camerounaises à l'épreuve du droit OHADA; Chronique de législation financière et fiscale; Réflexion critique sur la protection de l'enfnat travailleur en droit positif camerounais. Dans la partie Droit public : le président du Parlement; Démocratie et liberté de la presse au Cameroun; L'Etat du droit en Afrique: maux et mots de la Constitution.
"L'éducation à l'environnement a été inscrite dans la Constitution brésilienne de 1988, en pleine transition démocratique. Sur la base de programmes et projets construits dès les années 1970, la question environnementale est envisagée comme le socle pour la reconstruction du pays. Au Brésil, si l'éducation à l'environnement a pour but de démocratiser le débat sur ces questions et de renforcer l'émancipation des citoyens. L'enjeu est de changer le monde. L'approche critique donne à l'éducation à l'environnement une dimension à la fois politique et scientifique, en vue d'une société plus équitable."
Aborder les peuples autochtones par le biais de leur présence linguistique dans la ville ne devrait plus étonner au XXIe siècle. La globalisation, les progrès technologiques et l'extension urbaine leur permettent désormais de signifier leur présence dans la ville. Les auteurs de cet ouvrage nous proposent de revisiter les identités, de déconstruire les mythes, d'envisager la cité ou les pratiques langagières de leur point de vue. Définir, évaluer et analyser les divers degrés de présence, de vitalité des langues autochtones et minoritaires dans des contextes urbains, voilà le défi cet ouvrage.
Historiens, juristes, praticiens et historiens du droit interrogent le rapport des juristes à la loi. Comment des juristes élus au Parlement conçoivent-ils la loi ? Quelles sont les positions des juristes face à la loi, y compris lorsqu'ils la refusent ou lorsqu'elle entre en contradiction avec le droit communautaire ? Quel est le rôle de l'expertise juridique dans la fabrication de la loi au Parlement ?
"L'Enfer, c'est les autres... Sartre expliquait plus tard que sa déclaration, loin de stigmatiser l'autre, insistait sur son importance dans la constitution de soi. Le discours est connu mais la science juridique a sans doute trop délaissé cette quête de l'altérité. Cet ouvrage propose de considérer le droit comme un objet dont il faut mesurer l'hétérogénéité, et une des voies à suivre est celle qui part à la recherche d'acteurs oubliés, les étrangers comme acteurs de la norme. L'enquête en forme de cosmopolitisme juridique vise à reconnaître et souligner les influences exogènes dans la constitution de notre système juridique."