En 2008, Justin Fenton devient le reporter chargé des affaires criminelles au Baltimore Sun. Un poste convoité où, par le passé, s'est illustré David Simon, avant qu'il devienne le célèbre showrunner de la série The Wire. Baltimore est alors toujours la ville au taux de criminalité le plus élevé des États-Unis. Mais une unité spéciale d'agents en civil est en train de nettoyer les rues avec un seul mot d'ordre : tolérance zéro.
En 2017, la nouvelle tombe : sept des principaux officiers de l'unité spéciale sont arrêtés pour corruption et racket en bande organisée. C'est un véritable système d'intimidation, de faux témoignages, de collusion avec le monde du crime qui est mis au jour. En dépit de sa fréquentation assidue de la police, de la justice et des criminels, Justin Fenton tombe des nues. Il n'avait rien vu venir.
C'est cette incroyable affaire de corruption que Justin Fenton raconte dans cet ouvrage qui se lit comme un roman. Document humain et chronique criminelle d'une rare intensité, La ville nous appartient a été adapté sur HBO par David Simon, Ed Burns et George Pelecanos, pour une sortie en 2022.
1945. Au lendemain de l'armistice, alors que les Alliés entrent dans Berlin et font arrêter les plus hauts dignitaires nazis, le maître d'oeuvre de l'extermination des Juifs et de la solution finale, abandonnant derrière lui son uniforme de SS, disparaît soudain dans la nature. On ne retrouvera Adolf Eichmann que quinze ans plus tard, au terme d'une traque invraisemblable qui, de multiples échecs en avancées provisoires, d'un camp de prisonniers de guerre à une cabane de bûcherons, devait conduire ses poursuivants jusqu'à un faubourg misérable de Buenos Aires.
Depuis plus de trente ans, le Dr Adshead accompagne les plus dangereux criminels au sein d'unités psychiatriques pénitentiaires. En d'autres termes, les tueurs en série, les violeurs ou encore les pyromanes n'ont aucun secret pour elle.
Dans ce livre, elle dresse le portrait de onze patients ayant marqué sa carrière, sous un angle terrible, novateur et passionnant : le Dr Adshead les incite à montrer leurs forces, leurs faiblesses et ainsi à dévoiler leurs craintes et leurs rêves. Mais surtout, sous nos yeux se reconstitue le fil pour comprendre les racines de leur violence et du mal.
« Habituons-nous à l'idée que nous passons une grande partie de notre vie à avoir tort. Nous prenons tous de bonnes et de mauvaises décisions. La véritable différence se situe entre ceux qui sont prêts (et prompts) à reconnaître les mauva ises et à les rectifi er, et ceux qui cherchent à les dissimuler, à eux-mêmes et aux autres.
Faire preuve de gentillesse et de courage (ces deux qualités sont inséparables), c'est assumer la responsabilité de nos actions et de notre être au monde. » Ce livre bref et fort décortique les travers et les simplifi cations de nos débats démocratiques, et nous apprend à travers moult exemples à pratiquer, individuellement et collectivement, la gentillesse et le courage : pour surmonter la peur, la colère, et vivre avec la complexité, le doute et l'humour.
« Jean McConville avait trente-huit ans lorsqu'elle disparut, et elle avait passé près de la moitié de sa vie enceinte ou à récupérer d'un accouchement. » Par ces mots, le journaliste américain Patrick Radden Keefe réveille les démons d'un pays traumatisé. Car l'enlèvement de cette mère de famille, en 1972, sous les yeux de ses enfants n'a jamais quitté la mémoire des catholiques de Belfast. La jeune femme avait-elle vraiment trahi l'IRA ? Bravant l'omerta qui règne sur cette affaire, ce récit haletant plonge dans l'histoire des « Troubles » nord-irlandais pour en dévoiler le souvenir sanglant.
Et, sous les pavés, les derniers secrets...
In frangranti. En flagrant délit. En flag'. Voilà comment on pourrait traduire le titre original de ce second livre du fils de Pablo Escobar, Juan Pablo.
Après avoir parcouru la moitié du pays et interviewé des personnages de la pègre qui s'étaient toujours refusé à lui répondre, le fils unique du chef du cartel de Medellin partage ici avec le lecteur sa perplexité devant les découvertes de cette enquête.
Dans l'idée de redécouvrir son père, Juan Pablo Escobar nous propose des révélations autour de six axes majeurs :
- La puissance des paramilitaires qui ont gagné la guerre ;
- L'informateur américain qui l'a photographié en pleine transaction mais qui ne vécut pas assez longtemps pour le raconter ;
- Ce qu'il faisait le soir où ses sicarios (tueurs à gages) ont exécuté le ministre de la Justice ;
- Les confessions de William Rodriguez, l'homme qui n'a pas choisi d'être l'héritier du cartel de Cali ;
- Ce qu'il s'est passé quand il a capturé les guerilleros du M-19, sur le point de le kidnapper ;
- L'autoroute par laquelle circulaient la drogue et l'argent de Pablo Escobar, entre Miami, New York et Los Angeles.
Comment sauver une petite fille perdue ?
Quand Melody, 8 ans, est recueillie par les services sociaux avant d'être confiée à Cathy Glass, son histoire semble aussi tristement banale que familière pour cette mère d'accueil expérimentée, habituée à recevoir chez elle des enfants en grande détresse.
Élevée par une mère droguée et alcoolique, la petite Melody vit dans un sous-sol froid et humide, ne mange pas à sa faim et ne va pas à l'école. Mais derrière ce cas de maltraitance se cache une réalité plus complexe... et plus douloureuse.
Avec douceur, Cathy va tout faire pour redonner le sourire à Melody.
Utah. Une petite ville plantée dans le sillage de Salt Lake City, le fief de l'Église mormone. Le 24 juillet 1984, Allen Lafferty, mormon pratiquant, rentre chez lui après sa journée de travail, dans la maison qu'il habite avec sa jeune épouse et leur bébé de quinze mois. Quand il pousse la porte, l'horreur l'attend : Brenda et sa petite fille ont été sauvagement égorgées. En un instant, Allen est convaincu qu'il connaît les coupables. Et pour cause, ce sont ses frères. À la barre des mois plus tard, Ron et Dan Lafferty ne nieront pas les faits. Pas plus qu'ils n'exprimeront le moindre remords. Les deux Lafferty sont des prophètes, Dieu parle à travers eux, il leur chuchote ses ordres. Pour eux, l'État n'existe pas. L'école ? Une machination. La médecine ? Un charlatanisme. Ron et Dan Lafferty ont quitté le giron des mormons pour embrasser une foi chrétienne radicale, dont l'un des piliers n'est autre que la polygamie. Et Brenda Lafferty avait commis l'erreur d'y être opposée...
La Cour suprême est le sommet du pouvoir judiciaire aux États-Unis. Or elle n'a «?ni la bourse ni l'épée?» pour faire respecter ses décisions?: d'où lui vient alors sa grande autorité??
Dans ce nouveau livre, Stephen Breyer nous explique comment la Cour suprême, par des décisions marquantes au fil de son histoire, a gagné l'assentiment du peuple, clé de la sauvegarde du rôle du pouvoir judiciaire. Car son pouvoir dépend «?de la volonté du public de respecter ses décisions, même celles avec lesquelles il est en désaccord?».
Selon Stephen Breyer, l'autorité de la Cour et la prééminence du droit supposent que les juges aient assez d'autonomie pour ne pas apparaître comme des «?politiciens en robe?». Il plaide aussi pour que le public soit mieux informé sur le fonctionnement des institutions et du système judiciaire et qu'il ait à coeur d'y tenir sa place.
Une mise en garde contre la politisation du judiciaire et un acte de foi, optimiste mais lucide, pour la défense du droit et de la démocratie.
Un grand texte de philosophie politique.
Ils s'appellent Cassie, Gaby, Annette, Rup... Ils ont entre 13 et 17 ans, et vivent aux États-Unis, en Allemagne, en Grande-Bretagne. Un jour, leur famille leur a paru insupportable et ils ont fugué, puis, pour survivre, se sont prostitués. Gitta Sereny, avec son incomparable talent pour saisir la vérité d'une vie, leur fait raconter leurs histoires, rencontre leurs parents, leurs proxénètes, cherche à les aider.
Cela se passe dans les années 1980 ? il n'y a pas si longtemps. Une époque où des hommes, ici, dans notre partie du monde, pouvaient presque impunément avoir des relations sexuelles avec des mineurs, où la pornographie commençait à devenir un produit de consommation de masse. À travers cette enquête, Sereny tente de lutter contre cet état de fait. Certains de ces enfants ont été sauvés, d'autres non.
Avec leur colère, leur ingéniosité, leur mauvaise foi, leur innocence, ils incarnent cette enfance qui, toujours avide de liberté et pressée de grandir, risque de tomber entre les mains de ceux qui veulent lui faire oublier qu'elle est aussi, et surtout, vulnérable.
Il y a 25 ans, l'avant-veille de Noël, en Irlande...
L'affaire avait ému le monde entier. Le 23 décembre 1996, Sophie Toscan du Plantier, productrice de télévision et épouse du producteur Daniel Toscan du Plantier, est retrouvée morte, défigurée et couverte d'hématomes, près de sa maison de Toormore (Irlande). Depuis, le mystère demeure quant à l'assassinat de cette figure de l'intelligentsia parisienne.
Pendant six ans, le journaliste Nick Foster a refait l'enquête, de Paris en Irlande, collectant tous les indices de la vie de Sophie qui auraient pu conduire à cette fin tragique. Il est parvenu à se rapprocher de Ian Bailey, premier suspect de l'affaire, et de son épouse. Et a interviewé nombre de proches de la victime, en France et en Irlande. Il se met en scène dans sa propre enquête, comme Truman Capote dans De sang froid.
« Enquêter sur le meurtre de Sophie Toscan du Plantier a été une montagne russe de fausses pistes et d'indices improbables, dit-il. Mais celles-ci me permettent au moins de l'affirmer : aujourd'hui, je sais qui est l'assassin de Sophie Toscan du Plantier. »
Aux Etats-Unis, les Noirs représentent 6% de la population et 40% des victimes de meurtres. Un jeune Noir a 15 fois plus de risques de se faire assassiner qu'un Blanc. Dans certains ghettos de Los Angeles, le taux de mortalité des Afro-Américains avoisine celui des GI américains en Irak. Et si la communauté noire n'était pas victime d'une trop grande sévérité de la justice, mais au contraire, d'un laxisme qui entretient le cercle vicieux de la violence ? C'est la conclusion de la journaliste Jill Leovy.
Après des années passées à recenser les meurtres à Los Angeles, et à naviguer aux côtés des unités d'homicide du LAPD, Jill Leovy nous offre un travail d'investigation monumental et nous emmène dans les rues, à l'intérieur des maisons et dans la vie d'une communauté ravagée par une épidémie d'homicide.
À travers l'histoire captivante d'un meurtre en particulier - un jeune afro-américain, Bryant Tennelle, abattu un soir de printemps sans raison apparente - et de son enquête par un des rares policiers à continuer de s'engager alors que le système démissionne, John Skaggs - elle révèle les véritables origines d'une telle violence, démonte les mythes et les idées reçues et montre que la seule façon d'inverser le cycle de la violence est avec la justice.
Imaginez une jeune femme sur une route du Nord. Derrière elle, les montagnes de la Nouvelle-Angleterre et quelques tracas de la vie quotidienne : une rupture, des problèmes d'argent, et maintenant une sortie de route...
Un voisin lui demande si elle a besoin d'aide. La jeune fille refuse, elle a déjà appelé les secours. Saisi d'un doute, il prévient la police qui arrive sept minutes plus tard : la voiture est toujours là mais la conductrice, elle, s'est volatilisée.
Elle s'appelait Maura Murray ; elle avait 21 ans. On ne la reverra plus jamais.
De cette énigme absolue, impénétrable et ordinaire, James Renner va remonter cent pistes, recueillir des témoignages, échafauder des plans, jusqu'à l'obsession...
Célèbre pour son campus universitaire et surtout pour son équipe de football - les Grizzly -, l'université de Missoula est secouée par plusieurs affaires de viols commis entre 2010 et 2012 par des étudiants. À partir de ce scandale retentissant, Jon Krakauer brosse le tableau d'une Amérique où le viol est le crime le plus fréquent - même si près de 80% des victimes ne portent jamais plainte. Comment expliquer ce phénomène ? Peut-on dresser un portrait type du violeur ? Quelles sont les répercussions d'un tel traumatisme pour la victime ? Comment la société et la justice réagissent-elles ? C'est à toutes ces questions que Jon Krakauer entend répondre.
Ce livre, qui a déjà fait l'objet de quinze éditions en Italie, trace un profil complètement nouveau de l'histoire du droit romain. L'expérience juridique n'apparaît pas divisée, selon un schéma habituel, en secteurs qui peinent parfois à trouver un point de rencontre : le droit public et privé, le droit pénal, les « sources » de production et de compréhension normative, le procès; mais elle est étudiée dans ses structures fondamentales et dans les « valeurs » qui la guident, dans sa constitution et ses mutations, des Douze Tables jusqu'à la codification justinienne. Terminus d'un long parcours, la codification justinienne prend place entre un passé et un futur; elle clôt une histoire du droit romain, mais est également à la base de la culture juridique byzantine comme de celle de l'Europe médiévale et moderne.
Traduit de litalien par Luigi-Alberto Sanchi (CNRS).
Vincent Réveillère, maître de conférences en droit public, nous fait découvrir le travail d'Annelise Riles, anthropologue interdisciplinaire et juriste états-unienne, à travers une série d'articles qu'elle a écrits, ici regroupés, traduits et présentés.
Annelise Riles a développé ces dernières années une des réflexions les plus originales sur la façon dont on peut étudier le droit. En s'appuyant sur l'anthropologie de la connaissance et sur les Science studies, elle propose de prendre au sérieux les techniques juridiques et d'en faire un véritable objet d'enquête.
Les articles traduits présentent ce programme de recherche pour qui les techniques juridiques disposent d'une agentivité propre et s'inscrivent dans des pratiques culturelles spécifiques. Ils montrent aussi la diversité des formes que peut revêtir l'enquête proposée - enquête ethnographique, analyse de documents ou travail sur les textes normatifs et doctrinaux - à travers des recherches menées dans différents champs du droit et pour différentes aires culturelles.
Le droit est une forme d'ordonnancement social qui a envahi la modernité, dont il est rapidement devenu une bannière. Et c'est une forme inventée par les Romains.
Aldo Schiavone reconstruit ce processus fondateur complexe, dont il suit la trace à travers les siècles, des origines les plus reculées jusqu'au seuil du monde tardo-antique. Le résultat est une vasque fresque historique et un essai rigoureux d'interprétation sur les traits fondamentaux de la machine juridique occidentale, et du discours qui s'est construit autour d'elle : le formalisme, la prétendue neutralité, les rapports avec le pouvoir politique. Milieux, personnages, cadres conceptuels, idéologies ayant marqué notre histoire sont analysés en un contrepoint constant entre antique et moderne, entre pensée romaine et tradition européenne.
Charles Ponzi est né en Italie le 3 mars 1882 à Lugo dans la province de Ravenne en Italie. Il émigre aux États-Unis en 1903 et s'installe à Boston. En 1907, il part à Montréal où déjà il s'illustre dans l'art de l'escroquerie auprès de la Banque Zarossi et où il est condamné. C'est à Boston qu'il retourne et organise alors en 1919 la grande fraude qui porte son nom, le système de Ponzi, un système pyramidal dont l'envergure dépassera largement celle de la Banca Zarossi. Ponzi promet des intérêts collossaux en très peu de jours aux différents prêteurs qui veulent bien lui confier leurs économies. Il organise son affaire autour des CRI, le CRI étant le coupon-réponse international. Par un mécanisme de taux de change entre la valeur des coupons en lien avec différentes monnaies internationales, il se met à gagner beaucoup d'argent. La bulle ne cesse de croître et ne tardera pas à éclater l'année suivante. Dès le mois d'août, il est dénoncé et le 12 de ce mois, il se rend à la police. La suite de sa vie ne sera pas moins rocambolesque. Dans les années 30, il séjourne en Italie où il tente cette fois d'escroquer le Trésor italien. En 1936, en exil au Brésil, il publie son autobiographie, récit très vivant de son ascension fulgurante. Après nombre de condamnations, il meurt ruiné en 1949.
Au nom de Ponzi est associé un type particulier d'escroquerie, dont s'inspirera Madoff qui connaissait bien la vie et l'oeuvre de son célèbre prédécesseur dans l'arnaque. Mon ascension revient sur cette aventure hors-norme.
Eduardo Garcia de Enterria fut l'un des plus grands juristes espagnols du XXe siècle. Il impulsa un changement radical dans la doctrine espagnole du droit administratif (notamment par le biais de la Revista de administración pública).
Son ouvrage sur les transformations de la justice administrative est ici présenté et traduit par Simon Gilbert, professeur en droit public.
Quelle est la relation entre le gouvernement de Ronald Reagan et un membre d'un gang en Amérique centrale qui a assassiné plus de 50 personnes ? Comment un groupe d'immigrés à Los Angeles - fans absolus de heavy metal - est devenu l'embryon du gang le plus dangereux de monde ?
Entre thriller, récit documentaire et enquête historique, les frères Óscar et Juan José Martínez racontent la vie de Miguel Ángel Tobar, dit El Niño de Hollywood, un tueur sanguinaire appartenant au seul gang faisant partie de la liste noire du département du Trésor des États-Unis, la Mara Salvatrucha 13. Cette histoire brutale permet surtout aux auteurs de livrer les dynamiques sous-jacentes du phénomène des gangs aux États-Unis et en Amérique centrale, et de montrer comment des processus globaux construisent une infinité d'histoires microscopiques qui ont, elles, des conséquences bien réelles.
À travers des scènes d'une réalité féroce, nourries par des centaines d'heures d'interviews et de terrain, les frères Martínez sont à la hauteur de la terrible réponse qu'ils ont donnée au Niño de Hollywood lorsque celui-ci leur a demandé pourquoi ils s'intéressaient à lui : « Parce que, malheureusement, nous croyons que ton histoire est plus importante que ta vie... »
Trois étapes pour venir rapidement à bout des problèmes relationnels insolubles. Un collègue qui n'arrive jamais à l'heure voulue, qui rend toujours son travail en retard ; un supérieur éternellement insatisfait, désagréable et stressant ; un subordonné qui oublie régulièrement des consignes importantes... Autant de cas et de situations bloquées qu'aucune initiative, aucune action, aucune parole ne semblent parvenir à changer ! Pour débloquer rapidement ces situations difficiles, ce guide pratique propose des méthodes originales, directement issues de l'approche de Palo Alto. II montre en détail comment résoudre ces types de conflits répétitifs : cerner les problèmes sur un plan factuel ; identifier et éviter toute action susceptible de perpétuer le problème ; adopter les meilleures solutions, même les plus surprenantes ou les plus paradoxales. Chaque partie de l'ouvrage donne toutes les clés pour agir dans le bon sens, en illustrant le propos de cas concrets et de témoignages. De nombreux exercices permettent d'adapter la démarche proposée aux problèmes vécus. Un guide pratique, adapté aux relations de travail.
Si les tueurs français et américains ont largement nourri la littérature criminelle et le cinéma, les serial killers d'outre-Manche restaient, jusqu'à ce livre noir, inconnus du grand public.
Dans l'ombre de Jack l'Éventreur, ce sont des hommes et des femmes noyés dans la masse, cannibales, nécrophiles, éventreurs, empoisonneurs, pédophiles et prédateurs qui ont tué et massacré en nombre durant des décennies.
La conférencière Emily Tibbatts, fondatrice du site francophone de référence tueursenserie.org et auteur de dizaines de biographies en ligne de serial killers, fait son entrée en librairie avec les longs portraits immersifs et passionnants des dix plus terrifiants tueurs en série de Grande-Bretagne. UK Serial Killers vous plonge dans leur histoire intime et leur traque, le détail de leurs crimes qui vous fera frémir d'horreur, leurs motivations macabres, les progrès des techniques médico-légales, d'enquêtes...
Et l'ampleur de ces chasses à l'homme.
À quoi reconnaît-on un esprit prédateur ? Qu'est-ce qui pousse un criminel à agir ? Naît-on avec des pulsions meurtrières ou sont-elles dues à des circonstances extérieures ? Que ressent-on avant le passage à l'acte ?
Après avoir étudié et interrogé pendant plus de 25 ans les plus grands tueurs en série, John Douglas est capable d'anticiper leurs gestes, voire de les pousser aux aveux.
Dans Le Tueur en face de moi, le très célèbre profileur du FBI dévoile ses méthodes au travers d'entretiens avec quatre des plus grands meurtriers de notre époque. En revenant sur ces affaires, il nous laisse entrevoir, au coeur du mal, l'être humain dans toute sa complexité.
Le 15 janvier 1947, le corps d'une jeune femme, Elizabeth Short, est retrouvé coupé en deux dans un terrain vague de Los Angeles. Ce meurtre particulièrement horrible, - la victime a été battue de façon absolument ignoble avant d'être achevée, puis coupée en deux -, fait aussitôt la une de tous les journaux. L'enquête commence, mais après quelques petites avancées, ne donne rien.
Deux ans plus tard, un jury d'accusation est convoqué et demande aux enquêteurs du District Attorney de Los Angeles de mener une enquête indépendante : il s'avère qu'inefficace, - les meurtres de femmes continuent -, la police de Los Angeles est aussi très corrompue.
Les enquêteurs du District Attorney auront bientôt un suspect, mais ne donneront jamais son nom. Et pendant un demi siècle l'affaire passera d'inspecteurs de police en inspecteurs de police sans être jamais résolue.
Jusqu'au jour de mai 1999, où l'ex-inspecteur des Homicides du LAPD, Steve Hodel, l'auteur de ce livre, tombe, dans les papiers de son père qui vient de décéder, sur une photo qui le bouleverse : celle d'Elizabeth Short. Que vient faire dans le portefeuille de son père la photo du Dahlia Noir oe
Le flic qu'il est toujours ne peut pas faire autrement que de se lancer dans une enquête qui va lui prendre deux ans de sa vie et, horreur des horreurs, lui donner la solution non seulement de ce meurtre mais de bien d'autres encore,
- dont celui de la mère de James Ellroy.