Filtrer
Rayons
- Littérature
- Jeunesse
- Bandes dessinées / Comics / Mangas
- Policier & Thriller
- Romance
- Fantasy & Science-fiction
- Vie pratique & Loisirs
- Tourisme & Voyages
- Arts et spectacles
- Religion & Esotérisme
Support
Éditeurs
Fayard
-
« Ce livre n'est pas une autobiographie, pas davantage des Mémoires. C'est seulement un humble témoignage, le récit d'un parcours improbable que le passage du temps m'a donné envie de partager.
Mon histoire a commencé dans des conditions tragiques et s'est poursuivie dans la barbarie. J'ai connu l'indigence, la brutalité de parents malades, la désespérance sociale. La misère a nourri mon enfance et mon adolescence. Elle a aussi fait de moi un homme.J'ai grandi dans une cabane sans eau ni électricité, au fond de la forêt landaise, partageant mon quotidien avec ma mère alcoolique et ses compagnons violents. Pour me sauver, j'ai dû quitter cet enfer, seul. J'ai commencé à travailler très jeune, d'abord comme balayeur, puis comme ouvrier mécanicien, avant de gravir un à un tous les échelons.Ma réussite, ce n'est pas d'être devenu PDG. C'est de n'avoir jamais renoncé, d'avoir continué à apprendre et à me construire malgré l'adversité, puis d'avoir aidé les autres à s'accomplir. C'est aussi d'avoir eu l'intuition, justement à cause de ma candeur, d'un projet innovant : certains métaux radioactifs de l'usine dans laquelle je travaillais pouvaient permettre de lutter contre le cancer. Cette idée, que personne n'avait eue avant moi, est peut-être sur le point de révolutionner ce qu'on appelle la radio-immunothérapie, une thérapie ciblée très prometteuse pour combattre la maladie.Je passe parfois pour un idéaliste, mais le fait est que certains de mes rêves se réalisent. Et puisque rien n'est jamais joué d'avance, peut-être cette histoire ne fait-elle que commencer. »P.B.Patrick Bourdet sait qu'il doit beaucoup à tous ceux qui ont cru en lui et lui ont permis de quitter l'enfer de la cabane. Mais ce qui frappe dans son récit, c'est son audace et sa capacité jamais entamée à rêver. L'histoire d'une incroyable ascension hors de tout parcours scolaire, telle que la France en connaît trop peu. -
Libération, 1973-1981 ; un moment d'ivresse
Alain Dugrand
- Fayard
- Documents Fayard
- 11 Septembre 2013
- 9782213643670
Sans soutien des partis, sans pub, sans hiérarchie, Libération naît de l'ivresse de ses deux créateurs, Jean-Claude Vernier et Jean-René Huleu, en avril 1973. En une, cet appel : « Peuple, prends la parole et garde-la ! » Signé, entre autres, par Foucault, Chevènement, Gainsbourg, Sollers, Moustaki et Jean-Paul Sartre... Au prix de 0,50 franc, la « feuille de chou », six ans plus tard, aura convaincu 40000 lecteurs chaque jour. Feuilleter les premiers Libé, c'est retrouver les exaspérations, les révoltes, les utopies de Mai 68, les présidents Pompidou et Giscard, Georges Marchais, Michel Debré affublé d'un entonnoir. Bernard Blier y confi e son goût de Molière, Marin Karmitz raille les « petits-bourgeois de la Nouvelle Vague récupérés par le système » ; Guy Hocquenghem déplore - déjà... - que le mariage gay ne fasse qu'entériner la structure du couple, la famille, Jaubert salue la première de Lulu d'Alban Berg à l'Opéra, tandis que Pacadis prend le thé chez Karl Lagerfeld. Comptant parmi les quatorze fondateurs de la SARL Libération en 1974, Alain Dugrand livre ici un récit tissé de mille anecdotes, de portraits, de traits et de situations qui rendent un bel hommage aux talents fous de celles et ceux qui inventèrent Libé.Alain Dugrand est l'auteur de romans, d'essais littéraires et de documents parus chez Fayard. Lauréat des prix Roger-Nimier, Paul-Léautaud et Louis- Guilloux, on lui doit notamment Conrad, l'étrange bienfaiteur et Insurgés.
-
En Amazonie ; infiltré dans le « meilleur des mondes »
Jean-Baptiste Malet
- Fayard
- Documents Fayard
- 2 Mai 2013
- 9782213677651
Pour son pic d'activité, à l'approche des fêtes de Noël 2012, Amazon recrute des milliers d'intérimaires. Pour la première fois en France, un journaliste décide d'infiltrer un entrepôt logistique du géant du commerce en ligne. Il intègre l'équipe de nuit. Après avoir souscrit au credo managérial et appris la novlangue de l'entreprise, c'est la plongée dans la mine : il sera pickeur, chargé d'extraire de leurs bins (cellules) des milliers de « produits culturels », amassés sur des kilomètres de rayonnages, marchandises qu'il enverra se faire emballer à la chaîne par un packeur, assigné à cette tâche. Chaque nuit, le pickeur courra son semi-marathon, conscient de la nécessité de faire une belle performance, voire de battre son record, sous le contrôle vigilant et constant des leads (contremaîtres), planqués derrière des écrans : ils calculent en temps réel la cadence de chacun des mouvements des ouvriers, produisent du ratio et admonestent dès qu'un fléchissement est enregistré... Bienvenue dans le pire du « meilleur des mondes », celui qui réinvente le stakhanovisme et la délation sympathiques, avec tutoiement. Plus de quarante-deux heures nocturnes par semaine, en période de pointe. Un récit époustouflant. Jean-Baptiste Malet nous entraîne de l'autre côté de l'écran, une fois la commande validée. La librairie en ligne n'a plus rien de virtuel, l'acheteur ne pourra plus dire qu'il ignorait tout de la condition faite aux « amazoniens ».
Jean-Baptiste Malet est journaliste. Âgé de vingt-six ans, il est l'auteur d'un premier livre : Derrière les lignes du Front (Golias, 2011).
-
Pour la première fois, un banquier raconte...
C'est l'histoire secrète du krach de septembre 2008.
On y découvre les épisodes inconnus de la faillite de la désormais célèbre banque américaine Lehman Brothers.
On y dévoile les noms des acteurs de cette tragi-comédie. Les vrais chiffres, aussi.
On y suit les péripéties de la guerre larvée entre l'Europe et la Suisse autour du secret bancaire.
Jamais on n'était allé aussi loin dans la démystification du métier de banquier.
C'est enfin le récit, informé et minutieux, d'un «casse» mené de l'intérieur.
L'auteur est un ancien dirigeant d'une grande banque française, qui a choisi l'anonymat pour des raisons évidentes. -
Une histoire sans fard ; l'oreal des annees sombres au boycott arabe
Michel Bar-Zohar
- Fayard
- 31 Mai 2000
- 9782213595085
-
Tous milliardaires ! Le rêve français de la Silicon Valley
Denis Lacorne
- Fayard
- 6 Novembre 2019
- 9782213685588
Le modèle économique américain n'a jamais eu bonne presse en France. Et pourtant, la Silicon Valley est l'objet d'une admiration sans borne, avec tout ce qu'elle symbolise : la jeunesse, la prise de risque et la création de milliers de jeunes pousses en hypercroissance.
Cette admiration a littéralement explosé à la fin de la présidence de François Hollande pour être magnifiée ensuite par Emmanuel Macron. Elle révélait une immense ambition : moderniser l'économie française pour en faire une Startup Nation. A cette fin, il fallait faciliter l'émergence de futurs champions de l'économie numérique, ces fameuses « licornes » (des entreprises valorisées à 1 milliard de dollars), dont l'Elysée souhaiterait qu'elles soient au moins 25 en 2025.
Où en est aujourd'hui la « Mission French Tech », créée en 2013 pour nourrir cette ambition ? Il semblerait qu'elle n'ait pas réalisé tous les espoirs de ses concepteurs. La France, dépassée par le Royaume-Uni et l'Allemagne, n'est pas au premier rang des économies numériques européennes. Notre écosystème technologique n'est pas suffisamment performant et reste étonnamment dépendant des aides et des subventions de l'Etat. C'est pourquoi les startupeurs français les plus ambitieux n'hésitent pas à s'expatrier aux Etats-Unis.
Cet ouvrage est construit à partir d'une vingtaine d'entretiens inédits menés pour la plupart au sein de la Silicon Valley. Il permet de comprendre ce qu'est la « culture startup », son mélange d'imagination et de passion, appuyé par une quête incessante de nouveaux financements pour mieux grandir et dévorer la concurrence, sans rien ignorer des critiques suscitées par cette culture. -
Mobiliser le savoir pour éradiquer la faim
Ismail Serageldin
- Fayard
- College De France Fayard
- 30 Mars 2011
- 9782213662442
Aujourd'hui, près d'un milliard de personnes dans le monde souffrent de la faim. Nous disposons pourtant des moyens techniques et scientifiques pour lutter contre ce fléau. Acteur international majeur des politiques de lutte contre la pauvreté depuis plusieurs décennies, Ismail Serageldin expose ici les causes de la faim, la question de la sécurité alimentaire et la nécessité de transformer l'agriculture mondiale. Il présente les grandes lignes d'un plan d'action qui permettrait à chacun d'avoir accès à la nourriture dont il a besoin.
« Il est temps d'utiliser notre savoir scientifique et les avancées technologiques pour assurer à tous les hommes leur droit humain à la sécurité alimentaire. Il faut transporter les nouvelles technologies du laboratoire au terrain, dans une action mondiale concertée. » Directeur de la Bibliothèque d'Alexandrie (Égypte), Ismail Serageldin a exercé pendant trente ans d'importantes fonctions au sein de la Banque mondiale. Humaniste et érudit, il a toujours montré un engagement inébranlable pour le renforcement de la science en faveur du développement. Il est professeur associé au Collège de France pour l'année 2010-2011, dans la chaire Savoirs contre pauvreté. -
La religion industrielle ; monastère, manufacture, usine ; une généalogie de l'entreprise
Pierre Musso
- Fayard
- 19 Avril 2017
- 9782213701806
L'industrie est une vision du monde et pas seulement un phénomène historique. Avant d'être machinisme, elle est une grande machinerie intellectuelle. Nous vivons et nous croyons dans les « Révolutions industrielles » qui se multiplient depuis deux siècles.
Cet ouvrage porte un regard anthropologique et philosophique de l'Occident sur lui-même. Cet Occidental selfie met au jour sa puissante religion industrielle, jamais vue comme telle.
L'industrie absorbe tout. Elle fait tenir l'architecture culturelle de l'Occident. Car l'Occident a bien une religion. Il ne s'est produit aucune « sécularisation ». La religion ne peut disparaître : elle se métamorphose. Avec la « Révolution industrielle », un « nouveau christianisme » technoscientifique a été formulé.
Cet ouvrage donne à voir la naissance, dans la matrice chrétienne, d'une religion rationnelle qui est désormais notre croyance universelle. L'esprit industriel s'est emparé du plus grand mystère de l'Occident chrétien, celui de l'Incarnation, et l'a inscrit dans divers grands Corps pour transformer le monde : ceux du Christ, de la Nature, de l'Humanité et de l'Ordinateur.
Pierre Musso explore la généalogie de la religion industrielle et met en évidence trois bifurcations majeures institutionnalisées dans le monastère (XIe-XIIIe siècles), la manufacture (XVIIe-XVIIIe) puis l'usine (XIXe), avant de constituer l'entreprise (XXe-XXIe). Son élaboration s'est accomplie sur huit siècles pour atteindre son apogée avec la « Révolution managériale », la cybernétique et la numérisation.
-
« Si vous pensez que vous êtes hors du commun, vous avez tort. Un véritable leader se met au service de son équipe. À la guerre, c'est le général qui mange en dernier. » C'est ainsi que Bob Davids, reprenant les mots du général Cal Wallers, formule la transformation, en marche depuis une vingtaine d'années, du concept de leadership. D'Ulysse à Steve Jobs, nous avons longtemps pris pour dirigeants des personnages héroïques. Or, dans les affaires, cette tendance est en train d'évoluer, ouvrant la voie à la réalisation des potentiels humains que personne n'aurait pu soupçonner.
Cet abécédaire déconstruit point par point notre conception du leadership pour en bâtir une nouvelle, à la portée de tous, qui a déjà fait ses preuves. Elle a modifié le destin de centaines d'entreprises et la vie de dizaines de milliers de salariés laissés enfin libres d'agir. Des citations de leaders et de penseurs inspirants ainsi que des histoires d'organisations innovantes appuient la promotion de cette façon inconditionnellement humaine de conduire une entreprise. En somme, il s'agit d'un trésor de sagesse et de conseils pour tout aspirant leader.
Bob Davids est un entrepreneur américain, qui a fondé et dirigé six sociétés, allant du casino à l'important fabricant de high-tech et au vignoble californien de premier plan.
Hier professeur visitant aux universités Cornell, Stanford et du Massachussetts, Isaac Getz enseigne à l'ESCP Europe, Paris, et co-anime l'écosystème de libération d'entreprises.
Brian M. Carney est dirigeant de Rivada, une entreprise technologique, après avoir été longuement éditorialiste et directeur de pages « débats » du Wall Street Journal.
-
« Tu sais, pour moi, tu étais un patron comme les autres ; finalement, tu es un type bien ! » C'est en entendant l'un de ses salariés prononcer cette phrase que Julien Leclercq a décidé de prendre la plume. Écrire pour partager son quotidien de dirigeant de PME et celui des trois mille chefs d'entreprise qu'il a rencontrés ces deux dernières années, et tenter à sa façon de mettre fin à une lutte des classes d'un autre temps.Situations ubuesques, aberrations du système, anecdotes déprimantes ou hilarantes, ces huit jours de la vie d'un patron font passer par toutes les émotions et tordent le cou aux clichés et amalgames qui entourent une profession souvent mal comprise - et dont on attend pourtant qu'elle relève le pays.Un récit aussi drôle qu'émouvant qui permet aux entrepreneurs de se sentir moins seuls et aux autres de découvrir ce qu'est le quotidien d'un patron français.
Julien Leclercq dirige Com'Presse, une agence de presse et de communication qui compte une cinquantaine de salariés et dont le siège est à Astaffort (Lot-et-Garonne). Auteur de Chronique d'un salaud de patron (Les Cavaliers de l'orage, 2013), il est également le fondateur du mouvement des Déplumés. www.salauddepatron.fr -
Où sont passés les chefs ? Dans les salles de classe, au bureau mais aussi dans l'arène politique, le commandement se délite, disparaît, quand il ne dégénère pas en tyrannie ou en anarchie. L'entreprise semble être le dernier lieu régi par un principe hiérarchique, celui où une autorité s'exerce encore sur un collectif. Hélas, le capitalisme anglo-saxon a noyé l'art du bon gouvernement dans les eaux saumâtres du management.
Désormais, on laisse faire ses collaborateurs, on les abreuve de mots, on feint de les écouter, on les réunit et on les évalue sans cesse, on peut même les pousser au suicide : voilà quelques-unes des manifestations les plus courantes ou les plus spectaculaires de cet anti-machiavélisme de base, naïf et méchant, que l'on nomme le management. Imitant les patrons de multinationales, vos supérieurs hiérarchiques et vos élus politiques tentent d'appliquer à leur niveau les mêmes méthodes.
La Trahison des chefs explique brillamment pourquoi « manager », c'est préférer la précarité des salariés, le recrutement de clones et in fine le chômage. Et comment cette logique mène nos sociétés droit dans le mur.
-
« Un jour de l'été 2002, Franz-Olivier Giesbert m'a demandé d'écrire sur la télévision chaque semaine dans Le Point. Je lui ai dit que j'écrivais déjà sur la télévision pour un autre hebdomadaire, textes rassemblés dans Le Plateau télé (Fayard, 2010). Franz m'a rappelé quelques jours plus tard et m'a dit que, dans ce cas, je pourrais écrire sur n'importe quoi. C'est ce que j'ai fait. »
-
Le plateau télé ; chronique du temps passé devant la télévision
Patrick Besson
- Fayard
- 26 Mai 2010
- 9782213629698
« De février 1997 à mai 2009, j'ai regardé la télévision, au moins une fois par semaine, pour l'un des trois suppléments hebdomadaires d'un grand quotidien du matin, afin de rédiger une chronique qui s'appelait « Le Plateau télé ». La télévision n'étant pas un art, elle ne mérite pas la critique, aussi ai-je régulièrement réfuté le terme de critique télé. Je me suis plutôt considéré comme un commentateur, ainsi qu'il y en a dans le sport ou en politique. Dans Le Plateau télé passent le temps et ses comédiens principaux : dirigeants politiques, intellectuels, artistes, avocats, scientifiques, top model, terroristes, footballeurs, présentateurs. On les voit s'agiter et rire, vieillir et pleurer, mentir et compatir. Les moments historiques oubliés succèdent aux événements médiatiques perdus, la grosse roue du temps écrasant les uns et les autres dans un petit bruit inexorable. Le meilleur de l'actualité, c'est le roman que nous vivons les uns et les autres à travers elle, et c'est ce roman, que, de la fin du XXe siècle au début du XXIe, j'ai tenté d'écrire à raison de deux feuillets par semaine. Je ne pouvais pas deviner qu'il y aurait autant de semaines. Ce livre était censé être posthume, mais je ne suis pas mort, aussi le fais-je paraître de mon vivant. » P. B Grand Prix du roman de l'Académie française pour Dara et Prix Renaudot pour Les Braban, Patrick Besson collabore au Point. Les Editions Fayard ont publié récemment Saint-Sépulcre !, Belle-Soeur et Mais le fleuve tuera l'homme blanc.
-
Quarante ans d'affrontements et de renversements d'alliance entre le sexe, l'argent, l'Etat censeur et l'Etat encaisseur, de la Libération à nos jours. La dernière enquête de R. Faligot et R. Kauffer nous révèle les mécanismes d'une singulière industrie, le porno business. Des éditions clandestines des années 50 au Minitel rose, de la V.P.C. des accessoires au téléphone " torride " et aux peepshows, du cinéma X au théâtre " vivant ", de la B.D. pour adultes au " cul " sur papier glacé, de la littérature de dessous le comptoir aux petites annonces " Chéris/Chéries ", interviews, témoignages et documents à l'appui, ils ne laissent rien dans l'ombre. Et l'humour dont ils font preuve dans le récit de leur exploration ne nuit en rien à sa précision.Ces deux journalistes ont déjà publié ensemble Service B (Fayard, 1985), Kang Sheng et les Services secrets chinois (Laffont, 1987), R. Faligot a publié notamment La Piscine (Le Seuil, 1985, en collaboration avec P. Krop), et R. Kauffer L'OAS (Fayard, 1986).
-
Les circonstances qui m'ont permis de présider aux destinées de la Fnac m'offrent l'exaltante possibilité d'apporter ma modeste pierre à l'édifice de la culture.J'en suis fier et heureux. Ainsi va la vie, ma vie.J'ai pensé que mes découvertes de gestionnaire et de manager pouvaient profiter à d'autres, la vie interne et secrète de la Fnac n'étant, à ce jour, connue que de très rares initiés, ceux qui l'ont créée et dirigée avant moi.Puissiez-vous, après la lecture de cet ouvrage, avoir, comme je l'ai eu, ce besoin permanent, inassouvi, de la regarder vivre et s'épanouir un peu mieux chaque jour.En cette époque exceptionnelle de création de l'Europe et de recomposition des rapports de force économiques mondiaux, qui génère des restructurations importantes, parfois difficiles, mais aussi des grandes manoeuvres financières qui tournent trop souvent aux jeux de massacre orchestrés par des cerveaux musclés que l'on appelle " grands banquiers ", " grands patrons ", " super managers ", mais jamais " flibustiers " ou " joueurs de quilles ", ce livre, écrit avec les mots du coeur, se veut, dans le genre " roman d'entreprise ", une belle histoire d'amour de notre temps.J.-L.P.
-
Bernard Attali a été président d'Air France d'octobre 1988 à octobre 1993. Cette période aura été riche en événements dans le monde du transport " rien: la crise du Golfe, la dérégulation aux Etats-Unis et en Europe, la guerre tarifaire. Dans ce contexte d'extrêmes difficultés économiques, et pour y faire face, Air France s'est engagée dans la construction d'un des plus grands groupes européens: rachat d'UTA en 1990, recherche de complémentarités avec Air Inter, mise en place d'un réseau d'alliances et réorganisation de la Compagnie pour affronter la crise du transport aérien mondial. Ce livre raconte ce qui fut une véritable aventure: la modernisation d'une grande entreprise française à marche forcée, en pleine tourmente internationale; les relations nécessairement complexes qu'un chef d'entreprise publique entretient avec son actionnaire, l'Etat; la difficulté des relations sociales quand la rigueur s'impose; les insuffisances de la construction européenne, notamment face aux Etats-Unis.La crise finale qui le conduira à quitter la présidence d'Air France, à la suite du conflit social d'octobre 1993, n'a jamais été racontée par l'un de ses acteurs directs: Bernard Attali le fait ici sans chercher la polémique, mais sans complaisance.
-
"l'émerveillement fut la grâce de ce pays." ainsi commence l'extraordinaire recueil d'aphorismes de george trow. textes rares énigmatiques en même temps que lumineux, ils forment, en une fragile mosaïque, la plus étonnante théorie des médias qu'on ait pu lire depuis très longtemps. ecrit en 1980, cet essai resta longtemps aussi confidentiel que son auteur, seulement connu par un milieu d'initiés pour des nouvelles et les portraits qu'il signe dans le new yorker. peu à peu, pourtant ses thèses ont commencé à se diffuser plus largement et quand il a été republié en 1997, il était déjà devenu un classique, offrant à qui fait l'effort de le lire une formidable grille d'analyse de la société américaine et, au-delà, de toute la modernité, à partir du rôle qu'y joue la télévision.
Depuis que ce livre a été publié, il s'est révélé de plus en plus prophétique de ce que les médias font du monde. pourtant, en occident et ailleurs, à la remorque de l'amérique, la télévision rend, comme trow l'avait compris, nos sociétés de plus en plus enfantines, leur permettant de fuir les conflits et les discussions sérieuses, de se distraire d'un monde d'où le spirituel a disparu, dans la dictature de l'immédiat qu'imposent le marché et la démocratie." jacques attali george trow est né en 1943 aux etats unis. après des études classiques (exeter, harvard) au cours desquelles il manifeste déjà un grand intérêt pour la presse (il est fils de journaliste) en créant des journaux de faculté, il devient membre fondateur du célèbre national lampoon, puis journaliste permanent au new yorker. il est l'auteur de plusieurs pièces de théâtre, de recueils de nouvelles, de scénarios pour le cinéma. outre contexte sans contexte, il a consacré un livre, my pilgrim's progress, à l'évolution des médias et de la presse écrite.
"cet élégant petit livre est à lire d'urgence si vous êtes sensible à l'agonie de notre culture et à son incurable stupidité." john irving
-
L'europe des entreprises
Gabrielle Roland, Bernard Nivollet, Ernst Young
- Fayard
- 3 Mai 2000
- 9782213605210
-
La moyenne entreprise, championne de la croissance durable
Yvon Gattaz
- Fayard
- Documents Fayard
- 9 Janvier 2002
- 9782213611457
L'Auteur :
Ingénieur de l'Ecole centrale de Paris, créateur d'une entreprise industrielle (Radiall) en 1952, Yvon Gattaz fut président du CNPF de 1981 à 1986. Il est membre de l'Institut depuis 1989, président de l'Académie des sciences morales et politiques en 1999. Il est l'auteur chez Fayard d'un livre d'entretiens avec Philippe Simonnot, Mitterrand et les patrons (1981-1986).
***
DEFENSE ET ILLUSTRATION DE LA MOYENNE ENTREPRISE A TAILLE HUMAINE PAR L'ANCIEN PATRON DES PATRONS. -
Comment peut-on être assyriologue ?
Dominique Charpin
- Fayard
- College De France Fayard
- 25 Mars 2015
- 9782213686394
Contrairement aux oeuvres héritées de l'Antiquité grecque ou romaine, aucun texte de la civilisation mésopotamienne ne nous est parvenu directement. L'assyriologue travaille à partir de textes inscrits en caractères cunéiformes sur des tablettes d'argile. Il doit reconstituer les textes à partir de fragments, les mettre en ordre chronologique et géographique pour élaborer peu à peu une histoire non seulement politique, mais aussi sociale, économique et culturelle de la Mésopotamie. La tâche est immense et implique une approche pluridisciplinaire combinant archéologie et épigraphie, philologie et histoire.
-
« J'ai un don : je sais obtenir de l'information et m'introduire partout. Je suis un caméléon. Ouverture du courrier, pénétration d'entreprises, filatures... Pendant dix ans, j'ai exercé ce don au service de mon pays, en tant qu'agent clandestin au sein de la DGSE. J'ai couru d'une mission à l'autre, spécialisé sur l'organisation écologique Greenpeace. J'ai mis en pratique toutes les techniques d'infiltration acquises au 13e RDP et à la DGSE.
Après dix-huit années de bons et loyaux services, je me suis reconverti dans le renseignement et l'Intelligence économique. Les méthodes sont calquées sur celles des services secrets. Je redeviens le caméléon que j'ai toujours été. Les plus grandes entreprises font appel à moi, Coca-Cola... En 2004, je suis contacté pour "travailler" sur Greenpeace. C'est le début de l'affaire EDF qui me conduira en prison. » Du fond de sa cellule, cet espion qui n'a plus rien à perdre a décidé de se mettre à table : au-delà d'une histoire incroyable, ce livre est une plongée inquiétante dans la réalité de l'industrie française et de ses failles, notamment en ce qui concerne les centrales nucléaires : pourquoi les entreprises françaises font-elles appel à des officines plutôt qu'à l'État ? Pourquoi EDF est-elle la cible n° 1 de Greenpeace ? Et pourquoi la France subit-elle de plein fouet la mondialisation sans pouvoir se défendre économiquement par manque de volonté politique ?
-
Comment faire voler un avion à 20 le billet ? En taxant d'autres passagers, en sous-payant le pilote ? Pourquoi achète-t-on plus cher les produits bio (moins de pesticides), locaux (qui viennent de moins loin) ou de terroir (dont les coûts de développement sont amortis depuis des siècles) ? Un objet peut-il être gratuit ? Bref, quel est le prix des choses ? Partons de ce que nous voyons autour de nous, dans les vitrines, les magasins, les publicités, sur les étiquettes... Décryptons comment le dispositif fonctionne quand on veut nous vendre du luxe, du sain, du made in France, de la nostalgie, du low cost, et même du gratuit. Regardons l'arrière-boutique. À l'intérieur se trouvent la mondialisation, la dématérialisation des échanges, la révolution des nouvelles technologies - l'économie du XXe siècle. Tout cela à partir d'une emplette...
Tentons enfin de retrouver quelques marges de liberté, car elles existent. Cet ouvrage entend leur faire un peu de publicité. Juste retour des choses.SIBYLLE VINCENDON est rédactrice en chef adjointe de Libération, où elle suit en particulier les questions de société et d'urbanisme. Elle est déjà l'auteur, chez Fayard, de Petit Traité des villes usage de ceux qui les habitent et Pour en finir avec les grincheux, et de François Hollande, président élu (Privat, 2012). -
À droite, Bygmalion et le scandale Buisson. À gauche, les « incartades » de DSK et le compte en Suisse de Jérôme Cahuzac, défendus par Havas... Depuis 2012, la disgrâce s'est abattue sur les sorciers qui murmurent à l'oreille des princes.Malgré ces déboires, les agences restent des officines influentes au coeur du pouvoir. Elles conseillent les puissants, orientent la politique et orchestrent les grandes batailles économiques et médiatiques : rachats de SFR, d'Alstom et du Club Med, compétition pour la présidence de France Télévisions...Qui sont ces grands manitous à l'oeuvre en coulisses ? Les nouveaux gourous qui hantent les couloirs de l'Élysée ? Les habiles communicants qui mettent en scène la dédiabolisation du FN ?Aurore Gorius et Michaël Moreau les ont retrouvés, rencontrés, interrogés. Leur renommée est entachée et les ennuis judiciaires les affaiblissent, mais ils remportent encore de grandes victoires. Ce livre dévoile leur relative déchéance, ses raisons, et leurs stratégies secrètes pour survivre.
Aurore Gorius et Michaël Moreau sont journalistes et auteurs de plusieurs livres, dont Les Gourous de la com' (La Découverte, 2011). -
A la tête du groupe Bruxelles-Lambert, l'éminence grise de la finance française pèse aujourd'hui plusieurs milliards de francs et siège dans les conseils d'administration des plus puissants groupes financiers d'Europe. Actionnaire de référence de Suez, il est aussi l'un des partenaires essentiels de Paribas. De l'audiovisuel (RTL c'est lui, M6 aussi) à la banque en passant par l'énergie (il a la haute main sur Petrofina), Albert Frère est devenu l'un des personnages clés de l'économie internationale.Rien pourtant ne prédestinait ce fils d'un modeste marchand de clous de Fontaine-l'Evêque, une bourgade située à quelques kilomètres de Charleroi, à un tel parcours. Sinon un formidable sens du commerce, le génie des affaires et du culot à revendre. Et Dieu sait s'il en fallait pour transformer l'entreprise familiale, dont la réputation ne dépassait pas dix kilomètres à la ronde, en l'une des plus formidables machines à gagner de l'argent de la sidérurgie européenne. Il en fallait, à un peu plus de 20 ans et avec une mise de départ ridicule, pour réussir à vendre des billettes et des ronds à béton à Montevideo, Pékin ou Sébastopol.Commerçant, industriel, financier, Albert Frère collectionne aujourd'hui les tableaux de maître et affectionne les grands crus classés. Sa vraie passion: tisser sa toile. Et il le fait avec une énergie qui surprend encore tous ceux _ amis ou ennemis _ qui ont travaillé avec lui. Habitué de Courchevel et de Saint-Tropez, vivant entre l'avenue Foch et Knokke-le-Zoute, mais toujours fidèle à sa gentilhommière de Gerpinnes, Albert Frère a aujourd'hui juré de conquérir Paris.José-Alain Fralon est journaliste au Monde, dont il a été le correspondant à Bruxelles.