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Syllepse
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Virer les actionnaires ; pourquoi et comment s'en passer?
Benoit Borrits
- Syllepse
- Arguments Et Mouvements
- 30 Janvier 2020
- 9782849508039
Le capitalisme triomphant des années 1990 a perdu de sa superbe. Après avoir promis monts et merveilles, il s'est mué en une machine infernale produisant de la régression sociale et des inégalités, incapable de faire face au changement climatique, et sécrétant une montée générale de l'autoritarisme en lieu et place de la démocratie promise.
Face à cela, les programmes de la gauche institutionnelle estiment qu'il faut repartager les richesses et orienter le capitalisme dans le sens de l'intérêt général. Si les profits des entreprises n'ont jamais été aussi imposants, ne pourrait-on pas les réduire pour faire place à plus de social et d'écologie, se demandent-ils??
Mais ce n'est guère possible car la valeur de l'entreprise est spéculative et déterminée par les anticipations des dividendes. Si les profits sont moindres, les valorisations baisseront et les actionnaires cesseront d'investir même si l'entreprise gagne de l'argent.
Une politique sociale et écologique sérieuse doit donc exproprier les actionnaires pour laisser place à des entreprises autogérées par leurs salariés, les usagers et les citoyens.
Une nouvelle définition de la démocratie se dessine?: une rencontre permanente entre des travailleurs et des usagers ou citoyens pour décider et réaliser ensemble.
Le livre se conclut sur l'amorce d'un programme de transformation qui conjugue des mesures sociales et écologiques avec une stratégie d'éviction des actionnaires. Ce programme, adapté à un pays de la zone euro, intègre divers scénarios liés à cette situation.
Afin de faciliter la compréhension des mécanismes économiques ou de compléter ses connaissances, le livre renvoie à des «?tutoriels?» en ligne (economie.org) où l'auteur décrypte le fonctionnement de la finance, de l'argent et la macroéconomie.
Outil pédagogique, le livre est articulé avec les apports aujourd'hui indispensables de l'apprentissage et de l'acquisition des connaissances en ligne.
L'ouvrage engage une réflexion sur le dépassement de la notion même de propriété des moyens de production et trace une voie de transition pour en sortir.
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Rares sont les romans, même de science-fiction, fondés sur l'invraisemblance. Il en est de même avec les enquêtes en sciences sociales. Il existe néanmoins des vraisemblances négligées. Les résistances au travail en font partie. Le management contemporain a beau exalter l'individu, il exige encore et toujours une subordination à sa logique. Il n'est pas aisé d'y échapper. Pourtant, aujourd'hui comme hier, la subjectivité rebelle se fraie un chemin. La logique de valorisation a supplanté le despotisme de la fabrique. Mais peu de salariés sont dupes. On peut céder sans consentir, et faire le minimum tout en respectant les apparences. Les résistances au travail se situent dans les interstices de la domination. Elles reconstruisent des espaces d'autonomie qui échappent en partie à la domination. Elles anticipent et nourrissent l'action collective. Ce livre expose et analyse ces pratiques non conformes qui ressurgissent toujours. La relation salariale est ainsi faite : n'en déplaise à ceux qui pensent avoir gagné la partie grâce à la précarisation et au chômage ; n'en déplaise aussi à ceux qui, par leurs analyses compassionnelles sur la souffrance au travail, négligent les capacités de résistance des collectifs.
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Depuis 1993, les « réformes » du système de retraites se suivent. et se ressemblent, le gouvernement voulant maintenant remettre en cause le droit à la retraite à 60 ans. Face à l'augmentation du nombre de retraités, il s'agit fondamentalement de baisser le montant des pensions. La paupérisation des retraités est programmée. Le système par répartition basée sur la solidarité entre les générations est ainsi petit à petit vidé de son contenu. Si l'objectif de le remplacer par un système par capitalisation a pris du plomb dans l'aile avec la succession de crises financières, il n'est cependant pas abandonné. Des « réformes systémiques » du système par répartition sont, de plus, envisagées qui en transformeraient la logique avec l'instauration d'un régime à points ou à « comptes ». D'autres solutions existent pourtant, comme ce livre le montre, à condition de lever plusieurs tabous. Elles supposent un nouveau partage de la richesse produite en s'attaquant aux revenus financiers, ce qui est possible par l'augmentation des cotisations. Elles supposent aussi un partage de l'emploi en cessant de focaliser sur l'augmentation de l'emploi des seniors, pour viser à réduire le chômage, notamment celui des jeunes, et à améliorer le taux d'emploi des femmes en même temps que leurs conditions d'emploi. Selon un sondage Ifop du 13 février, «six Français sur dix se prononcent contre le recul de l'âge de départ à la retraite au-delà de 60 ans. Et plus d'un sur deux est opposé à l'allongement de la durée de cotisation» (Le Monde).
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Pour l'education permanente propositions pour la formation professionnelle des salaries et des chome
Gelot/Neyrat/Pelage
- Syllepse
- 16 Décembre 2004
- 9782849500293
Septembre 2003 : les cinq confédérations ouvrières et les organisations patronales signent un accord sur la formation professionnelle continue qualifié d'historique.
Un accord que le gouvernement décide rapidement de transposer dans le Code du travail, chose faite le 4 mai 2004, avec la loi sur " la formation tout au long de la vie et le dialogue social ". Même s'il est trop tôt pour en saisir tous les effets, les modifications apportées aux textes fondateurs de 1971 marquent une régression manifeste. Derrière le slogan faussement humaniste de " la formation tout au long de la vie " c'est bien, suivant en cela les recommandations des organisations internationales et particulièrement celles de l'OCDE, à une conception libérale de la formation, et plus largement de l'éducation, que l'on donne force de loi.
Les nouveaux droits à la formation, ce sont d'abord de nouvelles obligations qui sont imposées aux individus et en premier lieu, celle de co-investir dans des formations effectuées notamment hors du temps de travail. Alors que l'heure est à la négociation des accords de branches et d'entreprises, il apparaît nécessaire d'avoir un débat collectif sur ces questions. A rebours de l'orientation libérale du nouveau droit de la formation continue, les propositions avancées autour de l'idée d'éducation permanente, ont pour volonté de réduire les inégalités d'accès à la formation et de mettre un terme à sa marchandisation.
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L'indice moyen du cours des actions à la Bourse de Paris est passé de l'indice 100 en 1938 à l'indice 140 en 1940, 308 en 1941, enfin, 540 en 1943.
Ces progressions spectaculaires n'ont pas de précédents historiques. L'état de guerre n'est pas en lui-même une explication de ce phénomène : au cours de la première guerre mondiale, ce même indice s'était effrité de 100 en 1913 à 79 en 1915, pour atteindre 113 en 1918. Cette envolée n'a pas non plus d'équivalent dans d'autres pays. Du côté des forces de l'Axe, la hausse était prohibée à Berlin, fortement entravée à Milan.
Chez les Alliés, les cours n'ont guère varié, tant à Londres qu'à New York. Il en a été de même dans les pays neutres, tandis que dans les pays soumis à l'occupation allemande, la progression a été jugulée à Amsterdam, forte, mais néanmoins inférieure aux records parisiens à Bruxelles. Comment une telle hausse peut-elle s'expliquer ? L'histoire économique ne s'est, jusqu'ici, guère penchée sur ce phénomène, quand elle ne l'a pas totalement ignoré.
Ce livre n'entend pourtant pas combler cette lacune. Son auteur a préféré s'amuser à collectionner les commentaires qu'ont inspiré les mouvements de la Bourse à la presse économique et financière de l'époque, sans chercher à mettre en cause la pertinence de ses affirmations et de ses analyses, mais en se divertissant de l'étroite mesquinerie de ses préoccupations, de ses compromissions serviles et souvent révoltantes, de ses pronostics invariablement erronés...
Si ce livre croise l'histoire économique et l'histoire de la presse financière, son objet principal est la mentalité d'une fraction non négligeable de la population française dont les réactions aux événements les plus dramatiques sont dominées par la recherche fiévreuse des possibilités d'enrichissement et la crainte des déchéances patrimoniales que ces événements peuvent entraîner.
De récentes tragédies ont confirmé, tant sur les grandes places internationales qu'à la minuscule Bourse de Bagdad, l'extravagance, la cruauté et l'obscénité de la danse nuptiale qui accompagne la mise en ménage de la guerre et de l'oseille.
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Cet ouvrage effectue une plongée dans les coulisses de la géopolitique et de la finance internationale.
Contrairement à une idée reçue, la Banque mondiale n'a pas pour mission de réduire la pauvreté. Au lieu de la combattre, elle la reproduit. La Banque mondiale et son jumeau le Fonds monétaire international (FMI) sont des instruments de subordination des pays endettés aux intérêts des puissances les plus industrialisées. Des origines à aujourd'hui, ces institutions manifestent une réticence certaine à considérer le respect des droits humains comme partie intégrante de leur mandat.
Elles ont systématiquement soutenu des dictatures et la politique qu'elles mènent constitue très souvent une violation des droits humains fondamentaux. Voici un livre qui permet de mettre en lumière l'agenda caché du Consensus de Washington.
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Tous les médias sont-ils de droite
Acrimed
- Syllepse
- Arguments Et Mouvements
- 20 Mars 2008
- 9782849501641
Tous les médias sont-ils de droite ? évidemment non.
Du moins si l'on s'en tient aux orientations politiques qu'ils affichent. mais justement, qu'ils prescrivent des opinions ou se portent garants du consensus, les médias dominants non seulement se comportent en gardiens du statu quo, mais accentuent les tendances les plus négatives inscrites, plus ou moins en pointillé, dans le mécanisme même de l'élection. ce sont ces tendances qui font l'objet du présent ouvrage: la primauté accordée aux jeux politiciens sur les enjeux politiques; la personnalisation outrancière détriment de la présentation de projets: l'atrophie de l'espace médiatique au bénéfice des candidats du bipartisme; la réduction du "politiquement pensable" et sa confiscation par les cercles prétendus experts.
L'analyse proposée soulève une double question politique : jusqu'à quand les forces politiques se laisseront-elles intimider par un "pouvoir" qui repose largement sur leur soumission leur crédulitéoe jusqu'à quand la question de la réappropriation démocratique des médias continuera-t-elle à être considérer comme une question subalterneoe l'objectif de ce livre est de parcourir un champ de bataille.
Oui, un
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Le système dette Tome 1 ; la paz
Chauvreau F
- Syllepse
- La Bourse Ou La Vie
- 22 Janvier 2009
- 9782849502006
Octobre 2003, guerre du gaz en Bolivie. En plein soulèvement populaire, le président Sanchez de Lozada fait tirer sur la foule. Alors que son ami Diego est blessé, la journaliste Juanita Vega rencontre Paul Martigny, un homme mystérieux qui leur vient en aide et veut lui faire comprendre les violentes secousses du monde. De Washington en Indonésie, du Koweït au Vietnam en passant par le Chili, Juanita va suivre la pise et découvrir les coulisses de la politique internationale depuis la seconde guerre mondiale. Au cours de cette enquête trépidante, Frédéric Chauvreau et Damien Millet éclairent les bouleversements intervenus depuis la création du FMI et la banque mondiale voilà plus de soixante ans. Luttes sociales, colonisation, émancipation, choc pétrolier, espionnage, dictatures, résistances, face cachée des institutions internationales. Le cocktail est explosif. C'est celui de notre monde, dont la dette est un des centres nerveux, le fameux " Système dette "...
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La " refondation sociale " du Medef fait couler beaucoup d'encre.
Et pourtant, peu de choses ont été dites sur la nouvelle pensée politique du patronat.
Du Pare aux retraites, en passant par de nombreux "chantiers", les négociations ont été chroniquées comme de véritables feuilletons. Mais qui se penche aujourd'hui sur la réflexion idéologique du patronat ? Qui a étudié les implications de cette nouvelle " morale du risque " qu'il appelle de ses voeux ? Qui connaît ses modèles : le président mexicain Vicente Fox ou le président du Conseil italien Silvio Berlusconi ? C'est à cette analyse inédite que se sont livrés les deux auteurs de ce pamphlet qui décrypte des écrits relativement peu diffusés des dirigeants patronaux.
Pas de doute : derrière la " refondation sociale " voulue par le Medef, s'inscrit bel et bien un projet de société extrêmement travaillé, assumé et cohérent.
Un projet qui prend l'allure d'une véritable machine de guerre contre toute forme de solidarité collective.
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Les nouveaux miroirs aux alouettes
Pierre Zarka
- Syllepse
- Des Paroles En Actes
- 15 Août 2006
- 9782849501030
Ce livre cherche à dépasser la dénonciation des atteintes à la déontologie ou au pluralisme politique faites par les médias. L'interpénétration entre le politique et le médiatique est aussi l'objet de son approche, qui ne se limite pas à la France. Il s'agit de considérer le système informatif comme reflétant et animant des rapports sociaux inégalitaires, ancrés dans des pratiques de dépossessions. Qui est à l'origine de nos représentations et imaginaire collectif est une question trop rarement posée par les forces militantes. Elle est pourtant au coeur de la question démocratique. Or une demande croissante d'appropriation et de rapports fondés sur une participation active de chacun, même si elle n'est pas toujours intellectualisée, vient heurter les pratiques traditionnelles. Cette distorsion est à la source d'une crise de l'information et de la politique. Comme dans la sphère du politique, des recherches de nouvelles pratiques commencent à émerger et portent la demandent de conceptions émancipatrices. Chaque moment de tension sociale ou politique entraîne de sérieuses récriminations à l'encontre des médias ; mais cette fois, le déroulement du référendum sur le projet constitutionnel européen aura donné lieu à l'accaparement des moyens d'information le plus criant et certainement le plus scandaleux. La période était déjà marquée par une profonde transformation du paysage informatif et par sa conquête par les puissances industrielle et financière. Tout comme elle est marquée après le référendum par une distance accrue entre une part de plus en plus considérable de la population et l'ensemble de l'appareillage institutionnel. Peut-être y a-t-il entre ces deux remarques un lien étroit. La désormais célèbre déclaration de Patrick Lelay, représentant de Bouygues à la tête de TF1, précisant que son « métier » consistait à aider Coca-Cola à vendre en lui apportant « du temps de cerveau humain disponible » ; celles de Serge Dassault déclarant que la rédaction du Figaro entretenait parfois des « illusions » quant à la possibilité de concevoir le monde autrement qu'à travers le libéralisme, qu'il fallait « faire passer des idées saines » ; la « participation » de Rothschild au capital de Libération ; le partage de la quasitotalité des maisons d'éditions et circuits de distributions entre le groupe Lagardère et le baron Sellière : tout cela représente autant de pointes émergées d'un iceberg redoutable. Ces processus se font avec trop peu de bruit et de résistance au regard des enjeux démocratiques que cela représente. Sans oublier La mainmise de Silvio Berlusconi sur le paysage audiovisuel italien, tentant de réduire par tous les moyens les espaces démocratiques dévolus à la société civile. Comment expliquer qu'il y ait si peu de réactions collectives, alors qu'il est bien rare que lors de conversations individuelles ou de petites réunions de syndicalistes ou d'organisations de gauche, la question des médias ne vienne pas sur le tapis ?
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Fabrique de l'employabilite - quelle alternative a la formation professionnelle neoliberale?
Barnier Louis-Mar.
- Syllepse
- 8 Avril 2014
- 9782849504284
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La transmission d'une culture économique, sociale, politique est une nécessité démocratique.
L'école doit plus que jamais y contribuer. Cela inclut l'étude des entreprises dont les multiples aspects ne peuvent être ignorés des citoyens et des salariés. Un tel enseignement ne peut se confondre sans conséquences avec la propagande ou la publicité. Il doit s'appuyer sur l'observation indépendante et l'analyse objective. Cela va à l'encontre des modes d'inculcation de " l'esprit d'entreprise " et de diffusion des " images positives de l'entreprise ", nouveau catéchisme que l'OCDE et la Commission européenne, relayées par de nombreux experts et administrateurs nationaux, fermement soutenues par le patronat, voudraient imposer.
Ce discours invitant à modeler les comportements plus qu'à transmettre des connaissances fait de l'Entreprise un mythe, le lieu de toutes les réussites et la source des valeurs fondamentales. Il trouve sa justification dans la mobilisation générale au service de la compétitivité, à laquelle ne devrait se soustraire aucune institution à l'âge de la mondialisation. La nature de l'enseignement des réalités économiques engage donc le sens fondamental de la laïcité, la liberté de l'esprit.
L'ouvrage offre une analyse critique des relations actuelles entre l'école et le monde des entreprises et présente une large gamme de propositions visant à faire de la connaissance du monde des entreprises une composante indispensable d'une culture du citoyen moderne.
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L'ère du coaching ; critique d'un violence euphémisée
Geneviève Guilhaume
- Syllepse
- Sens Dessus Dessous
- 5 Mars 2009
- 9782849502068
Place à l'ère du coaching! promouvoir le développement professionnel et personnel, favoriser l'épanouissement au travail, accroître les potentialités individuelles pour obtenir des performances plus élevées dans le management ou dans la conduite de projets.
Telles sont les captivantes promesses des consultants coaches. s'étendant aujourd'hui à tous les domaines de la vie privée et publique, le coaching, d'abord institué dans le sport, envahit peu à peu le monde des affaires et celui de l'entreprise. pourquoi cette emprise? le coaching offre à chacun de nous l'hypothétique fantasme de pouvoir se dépasser, d'aller au-delà de ses limites voire de réaliser ses rêves les plus intimes! c'est fort de ces aspirations individuelles que les consultants coaches oeuvrent à légitimer des dispositifs de.
Management et de communication contribuant au développement de stratégies d'adaptation et de flexibilité. a charge pour les managers coachés de s'accommoder d'une violence euphémisée tant dans les finalités, les objectifs mis en rouvre que dans les méthodes utilisées. comment y sont-ils préparés? quelle conscience ont-ils des paradoxes de leur situation? développent-ils des pratiques de résistance face à ces nouvelles formes de domination? la plume acérée de l'auteur fournit au lecteur des réponses aussi sensées qu'engagées.
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Validation des acquis de l'experience
Collectif
- Syllepse
- Comprendre Et Agir
- 16 Février 2005
- 9782849500408
La validation des acquis de l'expérience est une des dispositions de la loi dite de modernisation sociale votée en janvier 2002.
Elle permet d'obtenir un diplôme, une partie d'un diplôme, ou le droit de suivre une formation sans remplir les conditions normalement requises. L'expérience, ce sont les savoirs acquis par le travail, comme salarié dans une entreprise ou bénévole dans une association. La validation donne les mêmes droits que le succès à un examen. Ainsi il est dorénavant possible de s'inscrire à l'université sans être titulaire du baccalauréat ou encore d'obtenir un doctorat de troisième cycle par validation des acquis de l'expérience.
Admettre que le travail ou la vie associative sont sources de savoirs et de compétences au même titre qu'une formation constitue une révolution dans un pays où l'attachement aux diplômes est très fort. Les salariés et le patronat y sont favorables. Mais derrière l'accord de principe, divergences et conflits d'intérêts apparaissent très vite. Pour le Medef, substituer l'expérience acquise dans le travail au diplôme et à la qualification qu'il atteste, c'est contribuer à faire de l'individu un acteur de son parcours professionnel.
Ce qui serait éminemment positif si cela ne revenait pas à le contraindre à faire en permanence la preuve de ses compétences et de son employabilité. Outil supplémentaire au service de la gestion des ressources humaines au seul bénéfice des employeurs ? Ou nouveau droit pour les salariés, favorisant la promotion professionnelle et un accès plus facile à la formation tout au long de la vie ? Ce livre présente les divers aspects d'une innovation majeure de la législation sociale, mais dont l'usage est loin d'être stabilisé.
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Dans les années 80, celles du néolibéralisme triomphant, un nouveau regard sur l'entreprise s'installait.
Faisant fi des analyses prenant en compte l'exploitation, la répression et l'aliénation, ce regard ne voulait voir que " le lien social dans l'entreprise " et " l'entreprise en tant que lien social ".
Que reste-t-il aujourd'hui de cet espoir moderniste qui rêvait d'accompagner l'émergence d'une nouvelle société, plus " civile ", qui aurait comme points de repère l'entreprise, la créativité, l'identité ?
Aujourd'hui, par le biais des licenciements, de la précarisation, de l'individualisation, de la flexibilisation, des dérégulations, ceux-là même qui avaient joué la carte de la " modernisation " et du " management participatif " affaiblissent le lien social dans les entreprises qu'ils dirigent.
Les débats récents en témoignent.
Nous assistons à l'émergence d'un nouveau discours sur l'entreprise, plus prudent, plus conceptuel et plus désenchanté que celui des années 80.
Dans ce livre, nous présentons six analyses aux références volontairement diverses : de la sidérurgie et de l'industrie papetière au Québec aux districts ouvriers d'Émilie-Romagne (Italie), en passant par une grande entreprise de service public et un bilan de bientôt trente ans de politique de formation dans les entreprises en France.
Cependant, il n'est ici question ni de systématisation d'un discours commun, ni de création d'une nouvelle école ou une nouvelle chapelle. Au contraire, il s'agit de mener un débat ouvert, un débat polyphone et hétérogène. On le verra, les convergences n'en sont que plus fortes.
Reynald Bourque, Pierre Cours-Salies, Geneviève Dahan-Seltzer, Antonella De Vincenti, Nelly Mauchamp, Daniel Mercure et Jan Spurk publient ici les contributions qu'ils ont pu discuter lors du dernier congrès de l'Association internationale de sociologie..
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Regards sur les politiques regionales formation professionnelle
Baunay/Vergne
- Syllepse
- 4 Mai 2006
- 9782849500989
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La première partie de cet ouvrage est une traduction du livre d'Esther Vivas «En pie contra la deuda externa» paru début 2008. La volonté de transmettre l'histoire des différentes campagnes qui travaillent la question de la dette, de leurs forces, leurs divergences et des acquis engrangés, motive puissament l'auteure. Esther Vivas n'écrit pas cet ouvrage en tant que témoin extérieur mais bien comme activiste expérimentée. Elle détaille les stratégies, les éléments d'analyse, tels que la théorie de la dette illégitime, qui ont entraîné, ces dernières années, le rapprochement des différents réseaux travaillant tant au Nord qu'au Sud. L'ouvrage remplit donc une fonction de «mémoire» et une fonction de «repérage» sur cette question qui reste encore quoi qu'on en dise un des plus graves problèmes pour les populations du Sud. Il permet également d'établir des parallèles utiles entre le mouvement altermondialiste dans son ensemble et les campagnes "dette" en particulier.
Dans la deuxième partie de l'ouvrage le CADTM complète la contribution d'Esther Vivas par quelques notes spécifiques. Apports en termes d'élaboration : le problème de la dette n'a rien perdu de son acuité malgré les changements politiques et économiques dans certains pays du Sud qui permettent, par moments, d'espérer des répudiations de dette. Apports en termes d'implication sur le terrain : le CADTM travaille en ateliers régionaux pour étendre au maximum le réseau actif contre le paiement de la dette, en Afrique francophone et en Asie, notamment. Cette deuxième partie met également en relief les moments clé qui ont caractérisé l'évolution convergente des campagnes "dette" ces dernières années : la Rencontre Sud/Nord de la Havane en 2005, le Forum social mondial de Nairobi en 2007. Le CADTM y a joué un rôle déterminant et travaille sans relâche à la concrétisation des objectifs communs qui y ont été fixés. En fin d'ouvrage, la lectrice, le lecteur trouvera les coordonnées actualisées de toutes les organisations membres et partenaires du réseau international CADTM.
Créé en Belgique, en 1990, le CADTM (Comité pour l'annulation de la dette du Tiers Monde) est un réseau international constitué de membres et de comités locaux dans 23 pays d'Afrique, d'Amérique latine, d'Asie et d'Europe. Il travaille à l'élaboration d'alternatives radicales visant la satisfaction universelle des droits fondamentaux.
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Valoriser l'enseignement professionnel ; une exigence sociale
Collectif
- Syllepse
- 17 Janvier 2017
- 9782849505533
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L'AFPA, la pédagogie de la promotion sociale
Collectif
- Syllepse
- Arguments Et Mouvements
- 15 Octobre 2019
- 9782849508138
Les 70 ans de l'AFPA ont permis d'afficher un bilan qui parle de lui-même : un·e actif·ve sur huit a bénéficié d'une formation qualifiante à l'AFPA.
D'ailleurs, celles et ceux qui témoignent ici disent clairement: «L'AFPA a changé ma vie!».
Par des approches pédagogiques pragmatiques et originales, elle leur a ouvert les portes de la promotion sociale, les a accompagné·es dans leur trajectoire professionnelle et leur a souvent permis de donner corps à leur projet de vie.
Et comme la roue tourne, nombreuses et nombreux sont ces «ancien·nes» stagiaires devenu·es à leur tour formatrices et formateurs, perpétuant ainsi la transmission de leur expérience et de l'expertise du métier acquis.
Créée à la Libération pour former la main-d'oeuvre nécessaire à la reconstruction du pays, l'AFPA a depuis toujours su relever les défis du monde du travail.
C'est un acteur devenu incontournable des politiques publiques de formation professionnelle, d'autant plus à l'heure des transformations du travail et des transitions numérique et écologique.
A souvent permis de donner corps à leur projet de vie.
Et comme la roue tourne, nombreuses et nombreux sont ces «ancien·nes» stagiaires devenu·es à leur tour formatrices et formateurs, perpétuant ainsi la transmission de leur expérience et de l'expertise du métier acquis.
Créée à la Libération pour former la main-d'oeuvre nécessaire à la reconstruction du pays, l'AFPA a depuis toujours su relever les défis du monde du travail. C'est un acteur devenu incontournable des politiques publiques de formation professionnelle, d'autant plus à l'heure des transformations du travail et des transitions numérique et écologique.