«À partir du mois de septembre l'année dernière, je n'ai plus rien fait d'autre qu'attendre un homme : qu'il me téléphone et qu'il vienne chez moi.» Annie Ernaux.
Une bande de garçons de six à douze ans se trouve jetée par un naufrage sur une île déserte montagneuse, où poussent des arbres tropicaux et gîtent des animaux sauvages. L'aventure apparaît d'abord aux enfants comme de merveilleuses vacances. On peut se nourrir de fruits, se baigner, jouer à Robinson. Mais il faut s'organiser. Suivant les meilleures traditions des collèges anglais, on élit un chef. C'est Ralph, qui s'entoure de Porcinet, «l'intellectuel» un peu ridicule, et de Simon. Mais bientôt un rival de Ralph se porte à la tête d'une bande rivale, et la bagarre entre les deux bandes devient rapidement si grave que Simon et Porcinet sont tués. Ralph échappe de justesse, sauvé par l'arrivée des adultes.
«Le monde magnifique et horrible de Mariana Enriquez, tel qu'on l'entrevoit dans Les Dangers de fumer au lit, avec ses adolescents détraqués, ses fantômes, les miséreux tristes et furieux de l'Argentine moderne, est la découverte la plus excitante que j'ai faite en littérature depuis longtemps».
Kazuo Ishiguro, Prix Nobel de littérature.
Peuplées d'adolescentes rebelles, d'étranges sorcières, de fantômes à la dérive et de femmes affamées, les douze histoires qui composent ce recueil manient avec brio les codes de l'horreur, tout en apportant au genre une voix radicalement moderne et poétique. Si elle fait preuve d'une grande tendresse envers ses personnages, souvent féminins, des êtres qui souffrent, qui ont peur, qui sont opprimés, Mariana Enriquez scrute les abîmes les plus profonds de l'âme humaine, explorant de son écriture à l'extraordinaire pouvoir évocateur les voies les plus souterraines de la sexualité, du fanatisme, des obsessions.
Un homme transformé en chien par un quotidien millimétré ; des êtres privés de plaisir qui préfèrent devenir aveugles plutôt que de voir ce qu'ils ratent ; une femme, recluse depuis l'adolescence, qui tente de garder un lien lucide avec le monde en écrivant sa vie en poèmes ou une autre attendant sous la neige que son amant caché dans le verglas la prenne dans ses bras... Qui veille sans relâche derrière la petite lucarne qui ne s'éteint jamais ? Est-ce le grand-père voyant défiler sur Instagram l'arrogance de sa progéniture ou la mère qui couve son fils de tant de présence qu'elle l'efface ? Claire Castillon écrit la solitude, l'absence d'amour, l'incompréhension entre les êtres, mais aussi la lumière, l'espoir. De ces nouvelles surprenantes, parfois fantastiques, parfois grinçantes et drôles, se dégage un univers parfaitement singulier.
« Lorsque j'ai rencontré Ehlmann, il était debout sur le bord de la route, sa voiture garée en catastrophe sur la bande d'arrêt d'urgence, feux de détresse allumés. J'ai vu qu'il souriait, que tout son visage était tordu de larmes et de rires à la fois, j'ai pensé qu'il était fou. » Avec Les orages, Sylvain Prudhomme explore ces moments où un être vacille, où tout à coup il est à nu. Heures de vérité. Bouleversements parfois infimes, presque invisibles du dehors. Tourmentes après lesquelles reviennent le calme, le soleil, la lumière.
Dans ce recueil de quatre longs récits à suspense, Joyce Carol Oates se joue de secrets familiaux tous plus glaçants lesuns que les autres. Ainsi en va-t-il de Clare, adoptée à l'âge de deux ans, qui reçoit en héritage de parents inconnus une étrange propriété à Cardiff, dans le Maine. Malgré l'accueil chaleureux que lui réservent ses tantes excentriques, ce legs empoisonné contraint la jeune femme à exhumer le douloureux passé enfoui dans sa mémoire. Ainsi en va-t-il aussi de Mia, enfant solitaire qui apprivoise une chatte sauvage et qui, plutôt que d'en faire son animal de compagnie, trouvera en elle sa plus fervente protectrice face aux hommes violents de son entourage, jusqu'au point de non-retour. Ou d'Alyce, brillante étudiante qui, se découvrant enceinte de son chargé de travaux dirigés, laisse un éminent professeur passionné de Lewis Carroll la prendre sous son aile. Et enfin Elisabeth, nouvellement mariée, bien résolue à protéger le fils de son époux miraculeusement épargné au moment du suicide de sa mère, célèbre poétesse qui a également tué sa fille cadette. Hantée par la voix de celle qui l'a précédée dans la vieille demeure de Cape Cod, Elisabeth résistera-t-elle à sa fascination pour le garage interdit où mère et fille ont perdu la vie ?
En instillant dans chacun de ces récits un oppressant et délicieux sentiment de malaise, Joyce Carol Oates brouille avec brio les frontières entre rêve et réalité, semant le doute dans l'esprit du lecteur terrifié.
Visionnaire lors de sa parution en 2001, ce recueil de nouvelles d'Olga Tokarczuk n'a rien perdu de son mordant, ni de sa pertinente actualité. Avec une espièglerie qui rappelle Nabokov, la romancière polonaise nous dévoile un quotidien truffé de portes secrètes, de miroirs traversés et d'autres distorsions de l'espace et du temps. Une année à Berlin, un séjour au Mont-Noir, un mois de résidence en Écosse, sont le point de départ de plusieurs de ces nouvelles, et l'on verra que l'anodin d'une bourse d'écriture peut conduire aux paradoxes les plus fous.
Comment les gens se comportent-ils lorsque se brouillent les frontières entre fiction et réalité ? Un écrivain surprend un matin, assis à sa table, un double de lui-même qui corrige tranquillement son dernier manuscrit... Une lectrice de romans policiers trouve le moyen d'intervenir dans l'intrigue, beaucoup trop molle, du mauvais polar qu'elle a commencé... et les morts, soudain, vont se multiplier. En séjour à Berlin, une femme d'âge moyen s'étonne de devenir quelconque dans le maelstrom de la grande ville, avant de goûter au plaisir de pouvoir être n'importe qui : tour à tour une Turque voilée, un homme d'affaires, une petite fan de Britney Spears...
Dans un univers sombre et magnétique, où les époques et les lieux se superposent jusqu'au vertige, Gabriel, Damien ou Natasha se débattent avec de vieilles peurs héritées de l'enfance et leurs pulsions les plus inavouables. Jérémy Fel entraîne ici son lecteur dans un imaginaire éblouissant, où cruauté et trahison règnent en maître. Comme dans un palais des glaces, les destins se répondent et se reflètent, créant un monde où visible et invisible, réel et fiction, se confondent.
«Légendes saisies en vol, fables ou apologues, ces Nouvelles Orientales forment un édifice à part dans l'oeuvre de Marguerite Yourcenar, précieux comme une chapelle dans un vaste palais. Le réel s'y fait changeant, le rêve et le mythe y parlent un langage à chaque fois nouveau, et si le désir, la passion y brûlent souvent d'une ardeur brutale, presque inattendue, c'est peut-être qu'ils trouvent dans l'admirable économie de ces brefs récits le contraste idéal et nécessaire à leur soudain flamboiement.»Matthieu Galey.
« La vie, ce sera ça, désormais, pensa-t-il. Un catalogue. Les conversations, les rencontres, les gens, les départs, les arrivées. Les choses qui passent. Rien d'effroyable. » À New York ou dans le Michigan, à La Nouvelle-Orléans, à Paris, à Dublin, des hommes et des femmes se penchent sur leur passé. Solitaires le plus souvent, parfois malgré eux (ils sont séparés, veufs ou simplement célibataires), ils s'interrogent aussi sur leur avenir. Sans amertume, même quand la nostalgie joue en sourdine la petite musique des regrets, la ritournelle des occasions perdues et des rendez-vous manqués.
Rien d'autobiographique dans ces nouvelles, nous assure l'auteur. On est pourtant tenté d'y lire, entre les lignes, le bilan de la maison Ford. Car s'il ne dit jamais « je », il y a un peu de Richard Ford dans chacun de ces personnages, ne serait-ce qu'un certain goût pour l'ironie.
Tout en saluant au passage deux de ses modèles : James Salter, pour sa précision, sa cruauté et sa mélancolie, et Alice Munro, championne incontestée du discours indirect libre.
La Red Team n'est pas la nouvelle série de Netflix. Et pourtant.... C'est un commando qui a mené une opération pionnière particulièrement haletante. Pour la première fois, le ministère français des armées et l'université Paris Sciences et lettres (qui regroupe notamment les Mines, Normale sup, le Collège de France, le CNRS, l'INRIA et 140 laboratoires scientifiques) ont lancé un projet de prospection particulièrement innovant. Les analystes des armées ont partagé leurs réflexions avec 10 écrivains de romans noirs et de science-fiction pour élaborer les scénarios possibles de conflits à l'horizon 2030/2060. Les programmes d'armement étant particulièrement longs à concevoir (parfois 20 ou 30 ans), il est indispensable d'avoir les instruments les plus pointus d'analyse. Cette fois la méthode est révolutionnaire : décloisonner les genres, les carcans mentaux, bâtir sur les fondements scientifiques les plus solides de scénarios de fiction et d'anticipation. C'est Thucydide 2.0. Pour la première saison, placée sous le signe de la piraterie, deux scénarios ont été élaborés : la création d'une nouvelle nation pirate née des changements climatiques et le second explore la faiblesse de la numérisation du monde, le hacking possible des implants neuronaux (des pirates ou des états ennemis pourraient contrôler le système mental des militaires). Quatre scénarios seront publiés dans ce volume. C'est un livre grand public de géopolitique particulièrement informée racontée comme un scénario de série.
C'est en compagnie de son ami Taniguchi que l'écrivaine gastronome a écrit ces courtes histoires qui nous font bien souvent venir l'eau à la bouche. Cuisine bouddhique à Kamakura, pot-au-feu de fugu à Asakusa ou restaurant d'anguilles à Narita, raviolis à Ginbocho, okonomiyakis de Nagasaki... Autant de restaurants que de petits quartiers, leurs spécialités et les personnages qui les animent.
Car ce livre est un document vivant ; loin de se borner à décrire des plats, Hiramatsu Yôko donne à comprendre le rapport des Japonais à la nourriture : mets de saison et plats de fête, recettes jalousement gardées, destins d'établissements centenaires.
Un livre alléchant qui assouvit aussi bien les rêveries gustatives que la soif de connaissances sur le Japon.
Le «Chinook» est un vent qui balaye ce Montana rural de ranchs et de petites villes, toile de fond des nouvelles de Pete Fromm. On nous y parle de vies de famille comme de solitude, d'amour et de fidélité, d'engagement ou d'héroïsme. À travers les portraits de gens simples se dessine le tableau tout en finesse des existences fragiles qui peuplent l'Ouest américain. On y découvre ce fils obéissant qui n'ose pas avouer à ses parents que sa femme vient de le quitter, ou ce père désespéré au point de kidnapper son propre fils... La prouesse singulière de Pete Fromm est de révéler combien ces gens "ordinaires" sont dans leur humanité bien plus grands qu'il n'y paraît, donnant ainsi davantage de profondeur à nos propres existences.
L'auteur d'Indian Creek et d'Avant la nuit nous offre avec Chinook un recueil mémorable qui nous prouve une nouvelle fois que Pete Fromm compte parmi les écrivains les plus captivants de sa génération.
Dans Les beaux jours, un artiste peintre joue un jeu dangereux auprès de l'une de ses jeunes modèles, tandis qu'au fur et à mesure s'érode la frontière entre érotisme et abus. Dans Fleuve Bleu, des amants conviennent d'un pacte d'honnêteté pour remédier à leurs vies moroses de femme et d'homme mariés, oubliant que la vérité peut être plus impitoyable que n'importe quel mensonge. Dans Big Burnt, un couple est pris au milieu d'une violente tempête sur un bateau de fortune, après un étrange et charmant tête-à-tête sur une île déserte, cependant que l'homme esquisse un cruel projet.
Dans chacune des huit autres nouvelles qui composent ce recueil, l'autrice met en scène des personnages en quête d'amour et de reconnaissance, destinés à méconnaître ceux qui leur sont les plus proches. Des drames de l'intime tapis dans l'ombre, qui n'attendent qu'une étincelle - ou une rencontre - pour se réveiller. Entre choix audacieux et intrigues en apparence ordinaires, Joyce Carol Oates manie une prose aiguisée et pose la seule question qui vaille : les liens que l'on noue, amoureux ou amicaux, sont-ils voués à se rompre tragiquement ?
Le monde selon Lestrohan se compose pour l'essentiel d'individus faussement lambdas, rêveurs lunaires mais bigrement tenaces, que ravage une démangeaison discrète mais fatidique, qu'habite un manque terrible. En huit nouvelles, qui sont huit cas singuliers, on peut ainsi cerner la physionomie de l'"Homo Lestrohansis". Du Finistère au Nevada en passant par la côte aquitaine, tous partagent un même goût pour la fuite en avant, aussi sublime que pathétique.
Jusqu'où peut aller l'amour maternel ?
Dix autrices et auteurs incontournables s'aventurent à explorer le thème le plus périlleux et noble de la littérature... l'amour.
Mais pas n'importe lequel, l'amour pur, inconditionnel, tout-puissant et inaltérable : L'AMOUR MATERNEL.
Éclectiques et saisissantes, douces ou brutales, les nouvelles inédites de ce recueil sondent les diverses facettes du lien qui unit une mère et son enfant, les plus merveilleuses comme les plus sombres...
Quand la réalité dépasse l'imagination, seule la fiction peut lui redonner un sens.
En 1353, Boccace écrivait le Décaméron, recueil dans lequel un groupe d'hommes et de femmes se racontent cent histoires pour passer le temps après avoir fui la peste qui ravage Florence .
En mars 2020, les éditeurs du New York Times Magazine lancent le Projet Décaméron : rassembler des récits de tous horizons au moment même où le monde se confinait. Vingt-neuf auteurs et autrices ont répondu à l'appel. Ces « nouvelles nouvelles », selon l'expression consacrée, varient dans leur ton, leur forme, leur sujet : l'une nous plonge dans l'algorithme de Google, une autre dans un immeuble de New York peu à peu déserté, une autre encore nous fait quitter la planète Terre. Mais, par-delà leurs différences, chacune est un vibrant hommage au pouvoir de la fiction aux heures les plus incertaines.
Avec : Victor LaValle, Mona Awad, Kamila Shamsie, Colm Tóibin, Liz Moore, Tommy Orange, Leïla Slimani, Margaret Atwood, Yiyun Li, Etgar Keret, Andrew O'Hagan, Rachel Kushner, Téa Obreht, Alejandro Zambra, Dinaw Mengestu, Karen Russell, David Mitchell, Charles Yu, Paolo Giordano, Mia Couto, Uzodinma Iweala, Rivers Solomon, Laila Lalami, Julian Fuks, Dina Nayeri, Matthew Baker, Esi Edugyan, John Wray, Edwidge Danticat.
Lauréate de la loterie des visas, Akunna quitte le Nigeria pour les États-Unis ; elle y découvre un pays qui a bien peu à voir avec celui de ses attentes. À Kano, dans le nord du Nigeria, une violente émeute intercommunautaire réunit deux femmes que tout sépare : une marchande d'oignons musulmane et une étudiante issue de la bourgeoisie chrétienne de Lagos. Dans Nsukka blanchie par l'harmattan, James Nwoye, ancien universitaire au soir de sa vie, repense au rêve biafrais et attend, la nuit, les visites de sa femme défunte, qui vient caresser ses jambes fatiguées.
Voici quelques-uns des personnages des nouvelles d'Adichie ; ils composent une image complexe et riche de la réalité nigériane d'aujourd'hui, qui prend ses racines dans le passé et se prolonge dans l'expérience de l'émigration, une plongée émouvante, souvent poignante, tour à tour terrible et drôle, toujours vibrante d'humanité.
Tout au long de sa vie d'écrivain, robert walser (1878-1956) a privilégié " la petite forme ".
Son oeuvre principale est constituée par plus de mille cinq cents proses brèves parues dès 1899 dans les journaux les plus divers. il arrive encore qu'on en découvre aujourd'hui, comme c'est le cas pour trois inédits publiés dans ce volume. ces textes n'ont pas pris une seule ride. rien n'y paraît poussiéreux ni usé par le temps. il se peut même que l'innocence du regard, l'infinie curiosité du flâneur ne deviennent véritablement manifestes qu'aujourd'hui oú les éléments historiques se trouvent relégués à l'arrière-plan.
Surtout, walser ne se place jamais au-dessus de ce qu'il décrit. il opte pour une perspective d'une apparente naïveté. les choses, les gens, les paysages sont plus importants que sa personne, son regard, sa compréhension. il reste ainsi fidèle à lui-même et mystérieusement pur. les vingt-cinq textes réunis ici sous le titre retour dans la neige ont été écrits entre 1899 et 1920, à berlin et à bienne.
On a envie de dire : Entrez, entrez vite, cher lecteur, dans la baraque enchantée du conteur. Maintes époques sont brassées, maintes civilisations, des grands mythes affolants de l'humanité jusqu'à la plus brûlante actualité qui secoue Maghreb et Makrech, avec une prédilection pour l'orient des Mille et Une Nuits. Machineries diaboliques, pantins articulés, leurres et aberrations piègent chaque récit et le lecteur, littéralement sous le charme, découvre tour à tour des paysages marins fabuleux, des personnages éternels, des spectacles hallucinants et des univers hantés. Forgées par une science quasi picturale de la description et conduites tambour battant par le bonheur de raconter, ces vingt-deux fictions de Blas de Roblès sont un moment de grande littérature d'aujourd'hui, sur le versant flamboyant de l'imaginaire.
Si ce n'était déjà acquis avec son époustouflant Là où les tigres sont chez eux (prix Médicis 2008), les vingt-deux nouvelles de la Mémoire du riz révéleraient le génial conteur d'histoires qu'est Jean-Marie Blas de Roblès, dans cette orbe envoûtante du réalisme magique exalté tant par les sorcelleries de l'écriture que par les vertiges de l'érudition, et qui conduit, par une sorte de prodige renouvelé, d'un Potocki à un Borges.
Dans La Fabrique de demain, on rencontre des hackeuses cryogénisées décidées à se venger de leurs ennemis, des travailleurs du tiers-monde bardés d'implants, des amants dont le seul contact se fait via leur combinaison connectée, des chimpanzés policiers et leurs partenaires humains, des corsaires aux corps altérés pour survivre dans les tréfonds du système solaire, un soldat aux capacités dignes de Wolverine à la recherche de son double, des robots dans un nouvel âge de pierre ou encore des extraterrestres qui, depuis leur berceau aquatique, n'ont jamais vu les étoiles...
À l'âge du silicium, qu'est-ce que la conscience ? qu'est-ce qu'être humain ?
La Fabrique de demain, c'est le sel de la science-fiction, le coeur battant du genre : des idées fortes au service d'histoires frappantes. La réinvention du monde.
La Fabrique de demain, ce sont vingt-huit nouvelles et autant de preuves du talent ébouriffant d'un géant en devenir.