Il aurait voulu qu'elle lui donne des détails sur son passé comme il l'avait fait et qu'elle passe en revue les membres de sa famille mais elle resta muette, se cloîtrant dans un silence énigmatique. La seule chose qu'elle consentit à lui dire, ce fut son prénom : « Fantine ».
Ils étaient maintenant arrivés en vue du village.
Il lui demanda : « Nos routes se croiseront-elles à nouveau, un jour ? » Elle lui répondit : « Dans trois jours, au coucher du soleil, je serai dans la sapinière, à l'endroit où votre chien avait voulu me mordre.
Vous aurez à ce moment-là, la réponse à toutes vos questions. » Il trouva ces paroles singulières, d'autant plus que lorsqu'elle les prononça, un gigantesque écho les accompagna telle une haute vague qui semblait vouloir le submerger.
Extrait de : « Quand le soleil se couchera... » Édith Marck est Alsacienne. Fille de professeur, elle écrit depuis sa jeunesse et forge son style à travers ses lectures. Licenciée de Lettres modernes, elle consacre son temps libre à l'écriture.
« Une légende aztèque dit que chaque âme a quelque part un autre «moi». Elle peut ne pas le trouver dans sa vie de mortelle. Mais ailleurs. Pour fusionner avec lui. Une fois ensemble, les deux âmes jumelles renaissent en une boule de feu (le nahuatl). ».
Au détour d'un chemin, dans un ascenseur, à l'hôpital ou bien encore à la frontière mexicaine, tant de moments où nos vies peuvent être bouleversées à jamais.
Cet instant T, les mayas le nomment le nahuatl. Polysémique et polymorphe, il est la langue sacrée, l'énergie vitale qui anime chaque être vivant. Mais il est aussi une créature hybride, tantôt bienveillante tantôt malintentionnée.
Quelle forme prendra-t-il dans la vie des personnages ? Quel fil tranchera-t-il ?
Des nouvelles poétiques qui posent la question de la fragilité de la vie.
Si le battement des ailes d'un papillon peut provoquer une tempête à l'autre bout du monde, qu'en est-il des histoires semées aux quatre vents ? Avec son talent de conteur, l'auteur se met à l'écoute de ces vents qui ont tourné la tête d'humbles gens confrontés à des événements hors du commun : Marius Petitpain et son four gallo-romain, le hussard Mayeul en proie au froid sibérien, le mage Gurdar de Nippur à la poursuite d'une nouvelle étoile, le clochard Négus égaré dans une ville qui l'ignore ou le comte Fedor Grinchkine et ses souris grises. Ces nouvelles courtes et percutantes suivies de fables renouvellent l'art oublié de La Fontaine et donnent une morale souriante aux questions de notre temps. Jean-Louis Joliot nous avait régalé avec ses Écrits de contrebande, nouvelles parues aux éditions Amalthée. Il récidive avec ces histoires colportées par des vents capricieux. L'humour et l'émotion se mêlent dans des récits où son imagination fait merveille. À lire à tout âge, en tout lieu et sans restrictions.
Voici huit nouvelles mettant en jeu des personnages en quête d'écriture. Pierre Vanec, le maître d'hôtel artiste, découvre en peignant les hauteurs de Montmartre Dominique, la dircom qui rêve d'horizons d'écriture plus nobles. Florence Maliverni, l'écrivaine mal inspirée, rédige à la plume en une nuit le papier qu'attend Lire pour son bouclage. Elle change le thème imposé et convainc son commanditaire, le rédac-chef Dangin d'accepter son idée et sa nouvelle dans les numéros de l'été. Philippe, le désabusé, fait des aller-retour entre son passé lointain de jeune navigateur et le présent quand il rencontre Marie Françoise, l'accompagnatrice d'un voyage littéraire consacré à Victor Hugo dans l'archipel des îles Chausey.
Le savant, le physicien, l'ingénieur, l'économiste ou le cadre d'état-major de grand groupe peuvent-ils aussi pratiquer l'art littéraire ? Le lecteur ou la lectrice trouveront la réponse dans le maestro des couleurs et des machines, un dialogue imaginaire entre Leonardo da Vinci et Jehan, son dernier disciple au Clos Lucé. Ils la trouveront aussi dans d'autres personnages aux frontières des mondes professionnel, personnel et littéraire
Yava, jeune elfe de quinze ans, vit paisiblement dans la grande forêt du royaume d'Ilutréal. Accusé à tort d'une série de meurtres, il voit sa vie basculer. Banni par son peuple et en quête de paix, il traverse le désert Elfique, frontière entre son royaume et celui des humains.
Cependant, même à l'autre bout du continent, l'ennemi rôde dangereusement... L'empereur des Songes, machiavélique seigneur des morts fermement décidé à conquérir l'Ilutréal, rassemble une armée de démons !
Touche par touche, les protagonistes se dévoilent et se précisent, chacun avec son histoire, ses aspirations, ses doutes, ses craintes et ses paradoxes.
Yava parviendra-t-il à sauver le monde des terribles ténèbres qui se font chaque jour plus proches ?
Une bonne partie de ces nouvelles est tirée d'histoires vécues.
C'est au cours de ses années de « bourlingue » que l'auteur s'est mis à écrire par petits morceaux.
«La porte de la première chambre des enfants claqua soudainement. Un bref silence s'éleva, une présence venait enfin de s'identifier, même aux adultes qui ne pouvaient plus nier que quelque chose ne tournait pas rond. Éli poussa un petit cri effarouché et recula d'un pas, lâchant les enfants qui lui faisaient confiance, Victor crispa la mâchoire et Nicolas continua de se dire qu'une explication rationnelle allait venir.» Lorsque la lumière du jour décline, le monde des ombres progresse. Ne pensez pas que tout le monde dort lorsque la nuit tombe.
Humains, créatures, cauchemars se réveillent et répondent à l'appel du sang et de l'horreur dans les ténèbres.
Bienvenue dans mon Monde.
Étrange errance de la petite fille du Lit violet, douceur d'un Tendre après-midi, douloureuse attente de Maman ne reviendra pas, cruauté ordinaire de Voyage à Londres, délicat univers du Roi des boutons d'or, amère déception des Survivants...
Des nouvelles saisissantes, bouleversantes d'authenticité entre espoir et désillusion.
Amateur de miel, pyromane ou jeune homme triste, victime ou bourreau, tourmenté ou trop confiant, dans sa complexité, l'être humain oscille entre lumière et obscurité à la recherche du bonheur ; comme une étoile inaccessible dont il conserve la nostalgique absence.
Des êtres ordinaires... des brins de bruyère.
« Une vérité toute simple et lourde à porter... Les hommes meurent et ils ne sont pas heureux. » Albert Camus
La vie, à la fois incroyablement brève et longue, est une chose étrange.
Un curieux mélange de passé et de futur, l'instant présent n'existant pas réellement. Ou plus exactement, un drôle d'animal issu du croisement entre un passé fait de souvenirs personnels ou collectifs et une perspective d'avenir faite d'espoirs et de craintes (dont celle, vaine, de la mort).
Et bien sûr, la bestiole n'est pas viable, biscornue et toute mal foutue ! Fortes de ce constat, les religions, depuis des millénaires, s'efforcent de combler le vide à leur profit.
Falconetti di Brando, né à Toulouse, Occitan de viscères et Européen de neurones, est un fidèle de Socrate qui, à travers toutes ses oeuvres, tente de mettre en garde contre les méfaits pernicieux et malsains des religions. Il est l'auteur de plusieurs ouvrages parus aux Éditions Amalthée.
Un rêve est un perpétuel recommencement.
On ferme les yeux, puis, on les ouvre de nouveau.
En l'espace de quelques secondes des milliers de sensations nous transpercent. Qu'il soit bon ou mauvais le rêve nous met toujours en garde, faisant également ressurgir des souvenirs que l'on préférerait enfouis à jamais.
À travers ce recueil, diverses apparences du songe prennent une place importante dans la vie quotidienne allant parfois à les bouleverser totalement.
L'univers onirique renvoie au plus profond de soi, au plus profond de ses émotions ou de tout ce qui créé l'indicible. Cet autre monde fascine d'autant plus qu'il est souvent incompréhensible ou dénudé de sens au premier abord. Le rêve est cependant une expérience réelle.
Michel JACQUET a conservé le pseudonyme sous lequel, jeune professeur, il écrivait dans des revues ou bulletins syndicaux ou locaux...
Enseignant en France, à l'étranger et outremer, expertcomptable, « Jacques Michet » a beaucoup voyagé ; il s'est décidé, sur le tard - mais n'est-il jamais trop tard ? - à publier des textes de jeunesse et... d'autres.
Dans ce recueil de nouvelles, Jacques Michet relate, de manière quelquefois romancée, des tranches de vie, parfois joyeuses, légères, pleines d'espoir, parfois plus sombres ou désabusées.
Observateur des « petites choses » qui font la vie, l'auteur trace une galerie de portraits, une suite d'événements amusants, étranges, voire angoissants qui font le quotidien. Le lecteur est alors invité à suivre les tribulations de personnages qui lui rappellent - peut-être quelque chose !
Jacques MICHET, après PAYSES (Éd. Mélibée), CACHECLOCHE (Éd. Amalthée), publie FARIBOULE. Il vit actuellement en Guyane et au Brésil avec sa famille.
« Je n'ai pas vécu ce que tu as enduré ; je n'ai jamais ressenti sur mon corps le souffle des explosions, ni respiré l'odeur âcre des bombes. Mais à toi qui te refuses aux vivants, je te rappelle un lieu béni qui renferme l'essentiel de ton être. Imagine en cette saison, ton jardin ! Les roses ouvertes en une nuit, auprès desquelles les abeilles se réjouissent, les murmures du grand arbre ».
Une jeune femme vient d'acquérir une maison dans sa ville natale. Au fond du jardin, une cabane. À l'intérieur, une malle dont le contenu pourrait bien changer le cours de sa vie...
À travers le carnet de Madeleine, ses lettres et ses espoirs, elle découvre alors le quotidien des femmes ayant vécu les épreuves de la Grande Guerre.
Elle nous fait entendre leurs voix, courageuses et sincères, mais montre aussi qu'il y a en chacun de nous un jardin secret et luxuriant, empli de fleurs et d'oiseaux. Un jardin merveilleux, souvenir vivant de l'enfance. Un espace clos, protégé, aux pouvoirs salvateurs.
« La violence est Pitta, de feu. Elle ravage la terre, les chairs et les coeurs qui n'ont d'autre choix, pour survivre, que de repousser ou renaître à partir des restes d'eux-mêmes ».
« L'écriture peut être utilisée comme un compagnon de voyage et ce dernier servir de prétexte pour prendre sa plume afin d'évoquer ce que l'on ressent des choses, de la vie plus largement car lorsque l'on voyage seul, l'ailleurs invite d'une part à l'introspection et d'autre part à l'observation depuis le promontoire que peut représenter le changement de décor ».
Véritable mise en scène des cercles familial, amical et amoureux, ces nouvelles abordent les relations humaines dans toute leur complexité.
Non-violence et violence extrême, blessure et guérison, homme et femme, migration et identité, chacun des personnages fait entendre sa voix pour illustrer la dualité dans notre monde terrestre.
Rien ne prédestinait Paolo, jeune homme sans abri ni ressource, et Françoise, vieille dame esseulée, à se rencontrer...
Et pourtant, au coeur au fil des années, cet étonnant duo montrera que la générosité des humbles et la débrouillardise des victimes de la vie peuvent faire des miracles.
Je suis née en 1935 dans la région lyonnaise. La profession de mon mari nous a fait beaucoup voyager. En 1969, nous avons décidé de vivre à Vancouver où nous avons élevé nos trois enfants. Veuve depuis 2001, je vis entourée de l'affection de mes enfants et petits-enfants.
Cinq nouvelles, cinq femmes qui de Paris à Venise, là ou ailleurs, se lancent à la conquête d'un bonheur pas toujours rêvé.
Rock' et Beautiful Mademoiselle se voient dans les rues, le métro. L'amour naît au hasard des rencontres.
Reine, princesse et Mozart d'un jour se laissent séduire. Partout, entre dentelles, porcelaines et mirlitons, ils croisent les visages de la joie, les atours de la gaîté, les ébats de l'amour.
Parmi d'autres sans-adresse, égarée ici et là, Yacine revoit l'harmattan, entend sa trompette comme si elle grimpait dans le baobab. Ainsi suit-elle la musique qui la réunira avec son frère.
Lucie, sur le bord de la fenêtre, entend toutes sortes de jacassements et y répond. En caressant le velours vermillon de ses fleurs elle est bel et bien la plus heureuse.
En compagnie de Khin, à l'ombre de l'arbre rêvé, depuis la chambre 33, Marie apprend à reconnaître les chemins de la félicité.
Née à Soissons, Chantal Dominique Waleau est docteur en philosophie, licenciée en psychologie, enseignante. Elle réside aujourd'hui à Séville en Espagne et nous livre un recueil de nouvelles touchant.
Ces nouvelles sont écrites à quatre mains, chaque auteur reprenant l'écriture là où l'autre l'arrête, sans restriction et sans jugement.
Elles nous parlent d'amour, de tous les amours, avec sensibilité et fantaisie.
Des tranches de vie qui mêlent une certaine autodérision à une grande tendresse pour les personnages. Vie réelle ou vie imaginaire, toutes ces histoires crient que la vie est belle ou, en tout cas, qu'elle peut l'être. Et même si elle ne l'est pas, il faut quand même la vivre !
David Moreau et Patrick Rousseau sont deux amis qui s'entendent comme deux frères. L'un travailleur social, retraité depuis peu, l'autre toujours en activité au sein d'une mutuelle. C'est par le théâtre amateur qu'ils se sont connus. D'abord en jouant ensemble des pièces du répertoire, puis en écrivant des piécettes qui deviendront de vraies grandes pièces. Et un jour, se rendant compte qu'ils ne pouvaient plus interpréter les rôles de jeunes premiers, ils ont préféré arrêter le théâtre mais n'ont pas pour autant cessé d'écrire.
« Lecteur, si tu goûtes la langue française et le charme mystérieux de ses mots improbables, si tu aimes le dépaysement, la fantaisie, rire ou simplement sourire, lis ces petites histoires qui t'apporteront l'évasion et la détente bienvenues en nos temps troublés. » 591 mots à apprendre ou à découvrir composent cet ouvrage pratique et ludique, dont la structure n'a pas été décidée par l'auteur, mais par le hasard de ses rencontres avec des mots complexes, étranges ou rares. Comme autant de petites perles enchâssées dans la trame de 40 historiettes et toujours accompagnées de leur définition. Chacune apporte sa fantaisie, son goût et sa personnalité, aussi inattendue soit-elle...
On s'instruit, on s'amuse, on rit de certains travers de l'espèce humaine, tout cela dans un mélange insolite de réel et d'imaginaire, de passé et de présent, de local et d'international, de sérieux et de moquerie.
Après une enfance heureuse dans la « Banlieue sud-est » de René Fallet, Jean-Noël Delrue devient professeur de piano. Marié, père de deux garçons et aujourd'hui retraité, il aime vivre tranquille avec famille, amis et chat, tout en étant désireux de participer à la vie publique.
« Les idioties telles que l'origine ethnique, la couleur de peau, la religion, la langue, qui sévissaient et divisaient les humains sur terre n'avaient plus cours ici. L'égalité dans la mort était une réalité tangible. Nous ressentions par ailleurs les uns pour les autres un amour et un respect immenses. [...] Ce serait une bonne idée, je crois, si chacun de nous pouvait raconter les circonstances de sa mort sur terre. » Existe-t-il une vie après la mort ?
Chacun a sa réponse. Dans le respect de toutes les croyances, loin des polémiques et des provocations, l'auteur met en scène dans une fiction douce-amère une réponse parmi tant d'autres.
Sereine, douce et tranquille, la vision de l'existence après le trépas apparaît ici bien meilleure ! C'est aussi l'occasion de jeter un regard sur notre propre société et de découvrir les merveilles et les tourments restés cachés de notre vivant.
Un voyage allègre au pays des morts, plein d'humour et de tendresse.
Né en 1951 au Bénin, Emvey Tey a suivi ses études de médecine à Amiens. Son métier de gynécologue ne l'a jamais éloigné de sa passion pour la littérature. À travers ce premier roman il donne une voix aux morts, à leurs craintes et à leurs fantasmes.
«Aujourd'hui, c'est un jour consacré au bonheur d'exister.
Rien d'autre. Qu'on se le dise ! » Des nouvelles qui nous font voyager autant que réfléchir.
À travers 9 histoires de vie, l'auteur nous entraine tour à tour à la rencontre d'une jeune femme atteinte d'un cancer, d'une servante au Mexique, de six randonneurs réfugiés en haute montagne, d'un orphelin Béninois, d'un écrivain aux prises avec ses démons, et bien d'autres encore ! Des héros attachants, qui appartiennent au quotidien, brillants de réalisme et d'authenticité, incarnant très bien cette idée que nous sommes tous des êtres uniques et complexes...
De la Catalogne à Madagascar, des temps immémoriaux à aujourd'hui, chacun est en quête de vérité, et essaye tant bien que mal de trouver sa voie sur le chemin de l'humanité. Mais la vie est joueuse et le destin prend parfois une tournure inattendue.
« J'ai compris que la quintessence de l'Amour était une Sagesse divine, perçue comme une Folie pour cette humanité. Cette nuit-là, je me suis assise, j'ai pleuré et j'ai réalisé la joie de se sentir aimé et d'aimer. » Audacieux, ce recueil nous plonge dans la profondeur du mystère de l'Amour de Dieu, folie pour l'humanité. Chaque nouvelle se transforme alors en un lieu de méditation et de contemplation, mettant en lumière cette aliénation salvatrice pour l'Homme.
Un spectacle artistique singulier, une rencontre inopinée au coeur d'un jardin secret, une phobie de la solitude dévoilée, un pas rocambolesque vers un avenir de rédemption... Quatre horizons dans lesquels s'entrelacent l'amour et la démence. Quatre univers pour voir la folie autrement...
Héritières de la peinture de son compatriote Magritte, les nouvelles de Jacques Nisot se révèlent dans un surréalisme assumé. Immergées dans un climat d'étrangeté et d'ironie narquoise, elles interrogent le vide métaphysique et les situations kafkaïennes avec une misanthropie amère corrigée par de l'humour. Véritables perles de surface issues des profondeurs, elles sont à savourer au fil des pages.
Trois nouvelles, trois rencontres avec l'imprévu !
Sur internet, dans la rue ou tout près de chez soi, il est si facile aujourd'hui de faire entrer des inconnus dans sa vie... Mais quand les personnes que l'on croyait connaître révèlent leur vrai visage, il est trop tard !
Nos héros ont rendez-vous avec l'inattendu, mais en sortiront-ils indemnes ?
«?Quatre histoires, quatre rencontres qui vont suspendre le temps.?».
Des crêtes vosgiennes aux sommets alpins, d'une région champêtre à un littoral rocheux, ces nouvelles nous entraînent à la découverte de quatre femmes, la femme des myrtilles, la femme de la fosse, la femme de l'estran, la femme du pierrier. Quatre femmes qui vont profondément bouleverser la vie des narrateurs confrontés à la mort et au devoir de mémoire.
Ces apparitions sont alors l'occasion d'une promenade dans différents épisodes d'une histoire locale, récente ou avec un grand H. Elles évoquent des parcours et des sentiers où l'inattendu rencontré au gré de rochers ou bosquets suscite remises en question, questionnements et interrogations.
« Elle devint notre petite ville de La Clayette. Prononcez «La Clète», si vous ne voulez pas être pris pour un bouseux, ou pire un parisien, et vous attirer les regards ironiques des habitants. ».
Au gré de 32 instantanés d'une enfance heureuse, l'auteur nous transporte dans son petit village bourguignon des années 50.
Lieu de rencontres et de découvertes, le bistrot de province devient le refuge de personnages aussi attachants que hauts en couleurs. Entre conversations animées et humour revigorant, les chroniques clayettoises donnent la parole à la classe populaire d'après-guerre.
Un recueil de nouvelles où se dégagent bonne humeur et tendresse.