Le sablier : Dans un monde envoûté par la puissance et l'invincibilité, deux individus se retrouvent plongés avec délice dans une approche mutuelle. Il s'agit, en priorité d'une parenthèse ouverte sur l'émerveillement, la spontanéité, la grâce. Libre au lecteur de la refermer ou pas.
Robespierre et Gavroche : Lison et Nelly se rencontrent en de bien étranges circonstances. Contre toute attente, leur générosité, leur ouverture d'esprit vont concourir pour l'une, à se relever dignement, pour l'autre à enrichir sa vie et à la poursuivre selon ses convictions.
L'ultime rivage : Hélène et Jean ont vécu un amour rare. La vie les a éloignés l'un de l'autre, sans toutefois effacer leur histoire. Les voici, de nouveau réunis en une correspondance où se mêle la beauté des souvenirs à un présent non moins enchanteur.
La certitude de trop : Emma est prisonnière d'une relation toxique. Peu à peu, elle va mettre en place des défenses pour protéger sa vie ainsi que pour conquérir son autonomie. La rupture avec Jacques est le prix qu'elle accepte de payer pour donner à sa vie le sens qu'elle souhaite.
"Lorsque l'envie de hurler a surgi en moi comme une nécessité, plusieurs questions se sont posées : vais-je avoir suffisamment de voix pour être entendu ? Y aura-t-il quelqu'un pour accueillir mon cri ?
Et si plusieurs voix s'unissaient pour crier, ne porteraient-elles pas davantage ? Ne toucheraient-elles pas ainsi un plus grand nombre ? Après tout, ce cri est celui de millions de victimes passées, présentes et à venir...
Et si ces voix commençaient par poser leurs maux par écrit ? Leurs mots pourraient être lus, criés, chantés, et resteraient gravés pour l'éternité. À l'instar d'un manifeste, ils inviteraient à libérer la parole de ceux qui se sont tus, qui ont dû survivre, en silence et dans la honte, à leur agresseur durant des années, des décennies, durant une vie entière.
Ces cinq récits, d'hier ou d'aujourd'hui, d'ici ou d'ailleurs, sont ceux d'enfances brisées à qui la société aurait dû apporter un soutien indéfectible pour leur éviter la folie d'une existence injustement tourmentée. Pour renoncer à la mort ou pour commettre pire encore...
Comme peu d'artistes ont su le faire à travers leurs mots et grâce à sa chanson Mon p'tit Loup, Pierre Perret m'a longtemps apaisé et a contribué sainement à éloigner mes idées noires. Sa chanson rythme ces récits comme une consolation pour chaque petite victime, comme un message d'espoir."
Contes Coquins / Contes Cuculs regroupe dix aventures fantastiques et farfelues, histoires gaies regroupées pour tous les goûts : cinq homo-érotiques et cinq homo-romantiques.
Leur point commun ? Ce sont dix nouvelles d'hommes qui aiment les hommes, qui ne manqueront pas de vous égayer !
Leurs différences ? Certains les aiment de la façon la plus divinement chaste (les contes cuculs sont à lire à tout âge), d'autres de la manière la plus drôlement lubrique (les contes coquins sont interdits aux enfants)...
Lisez ces aventures comme on s'évade : en solo ou à plusieurs, avec vos deux yeux ou d'une seule main, mais le sourire aux lèvres et le plaisir au bout des doigts !
À travers Coupé du monde et autres nouvelles du confinement, Stéphanie Thomas relate avec humour, tendresse et compassion, douze tranches de vies aussi variées qu'originales et brosse le portrait d'une France plurielle, momentanément figée dans une crise sanitaire inédite.
Les histoires, drôles, romantiques ou tragiques, toutes écrites à la première personne, mettent en scène des personnages de conditions, d'âges et de milieux différents, confrontés à la même épidémie.
Malgré le contexte oppressant qui les enveloppe, ces nouvelles font souvent rire, mais en inquiétant un peu, les mots et les situations dégagent une atmosphère émouvante qui dérange parfois les idées reçues.
Des gouttes de soleil pleuvent des Alpilles au Piémont ligure pour se perdre au coeur de la Haute-Amazonie...
Il y a des milliers de lunes, nos frères humains poussaient des radeaux sur les marais des Baux, vestiges de l'ancienne Thétys, enterraient leurs morts et vénéraient le disque solaire. Aujourd'hui, leurs semblables d'Amazonie défendent la forêt et les rivières de la Terre-Mère contre la fièvre du pétrole et de l'or.
Les doctes pèlerins de la santé, alchimistes, tels Don Alexis le Piémontais ou Michel de Nostredame, longtemps arpentèrent les chemins de campagne et ceux pentus de la connaissance, à la chasse des virus retors qu'ils suspectaient en mirant leurs vaisseaux de verre.
La vie et la fiction sont une source intarissable pour les mots qui peuvent les raconter sur tous les tons, de la gravité à la légèreté. Ces mots ressemblent parfois à un gigantesque terrain de jeu inépuisable, d'autant que, réels ou fictifs, les faits donnent souvent lieu à interprétations, malentendus ou méprises. Méprises et bagatelles compile quatorze textes empreints plutôt de légèreté. Certains d'entre eux s'amusent avec des situations équivoques, voire incongrues, des apparences déroutantes et des impressions trompeuses. D'autres, dans une approche ludique, parfois même surréaliste, jouent avec les mots eux-mêmes, soit du fait de leurs consonances, soit en les cachant ou en les animant en vue, par exemple, d'une errance improbable ou d'une stupéfiante évasion.
La mémoire de l'aube Marion est confrontée à la maladie d'Alzheimer de sa mère. Si la douleur se révèle intense, l'humour, la tendresse, l'amour vont s'immiscer dans l'histoire et triompher d'une condition humaine que nous savons absurde.
La mémoire de l'aube éclaire les émotions, les sentiments d'une lumière pudique, sobre, mais aussi une lumière qui nous porte magistralement vers la vie, tôt le matin, lorsque nos vérités abîmées s'inclinent face à l'attente murmurée de nos coeurs.
Le masque et la Sérénissime La jeune Sophie est ébranlée par de graves difficultés personnelles. Elle va vivre une étrange expérience qui, bien au-delà de l'enchantement éprouvé, révélera peu à peu une force, un talent qu'elle n'aurait soupçonnés. Son salut n'émergera de sa rationalité mais bien de la puissance d'une vive imagination, un peu loufoque, au charme captivant et insaisissable.
Dans cet ouvrage, avec quatre histoires courtes, Jean Bruyat s'interroge sur des situations que chacun peut rencontrer à un moment donné de son existence. Des murs réels ou virtuels s'élèvent souvent à l'insu des personnes concernées ou malgré elles et rendent leur vécu ou celui de leurs proches de plus en plus complexe et difficile.
"L'apnée des heures est cette zone indéfinissable où la vie hésite et la mort s'invite, à tout hasard. Dans la clepsydre du temps, les secondes s'écoulent de plus en plus lentement sans que l'on sache très bien s'il s'agit d'une économie du vivre ou d'une préparation à l'infini. L'apnée des heures, c'est l'ultime regard posé sur son dernier peut-être.
Chacune de ces onze nouvelles présente des personnages hors norme et, malgré tout, tellement humains. Des êtres qui nous ébranlent par leur étrangeté et qui, pourtant, sont nos voisins de palier. Des trajectoires d'existence où le beau flirte avec le glauque et où les sentiments se découvrent d'extraordinaires portes de sortie.
En 1986, l'universitaire et romancier Raymond Jean écrivait déjà pour définir les premières nouvelles de l'auteur : « Qu'avons-nous à gagner à vouloir imaginer l'absurde ? demande l'un des personnages. Excellente question dont la réponse est dans le livre. Gérard Blua a une manière tout à fait à lui de parler. Il dispose d'une sensibilité et d'une acuité de vision toutes kafkaïennes pour dire l'absurdité, tantôt tranquille, tantôt cruelle, des choses qui nous cernent. Il ne nous épargne rien, mais comme il connaît la langue de la poésie et celle du fantastique, l'épreuve est douce. »"
Kaliyuga, ce sont deux courts récits d'anticipation. Le premier, publié dans le cadre de l'exposition itinérante sur la transmission des savoirs au cours des âges, présente une correspondance anonyme, à l'heure des dérèglements climatiques. Sous le titre apocryphe les amis, ce témoignage est daté de l'ère post-humaine, et se situe donc à une époque antérieure à celle du second récit : Kaliyuga, où l'on suit les errances du marginal Dingo, déserteur de la Régul'. Sujet aux visions, convaincu que l'enfant longtemps recherché guide ses pas, Dingo le solitaire, chemin faisant, s'agrège une bande de réfractaires qui, comme lui, questionnent le bien-fondé d'une guerre planétaire où jamais l'ennemi ne se montre. Au fil des jours, voilà qu'ils se soudent et redécouvrent l'amitié. Partis d'Inde, leur difficile voyage doit les mener jusqu'à la terre des silex. Leur but est d'y planter au bord d'une rivière un arbrisseau sur lequel ils misent énormément, sans savoir quoi. « L'attente est lente, mais l'espérance est violente » leur tient lieu de mantra tout au long de leur longue marche en forme de quête. Celle de Bison, d'Hirondelle, de Limande et des autres. Se peut-il qu'elle aboutisse ?
C'est le regard sur le combat qui est le leur que tenteront de décrire les personnages de ces quatre récits, celui de Jacinto, « cet enfant doué de vie » dira Émilia, sa mère ; ou celui de Malik, enrôlé dans une guerre trop grande pour lui, tous deux présents dans « Jacinto où l'absence ».
Dans « Un cas d'école », Marie donne à voir, de son regard et de celui de la société, sur le handicap ; dans « L'acte manqué », c'est le rendez-vous du hasard qui est convoqué dans l'inattendu d'une attente ; et à travers « L'Aveu », Rachelle revient sur le quotidien d'un passé douloureux.
Ce livre contient huit nouvelles de fiction, huit nouvelles dans lesquelles les personnages sont exclus ou tourmentés par une existence absurde, huit nouvelles bien différentes de par leur format et leur style. Chacun des personnages se trouve plongé dans un univers aux limites du réel et leurs histoires sont ainsi entremêlées par une désillusion unanime face au monde et une position frêle devant l'ignominie... Il en découle une impression vaporeuse où se mélangent la curiosité et un sentiment étrange qui semblent toujours vouloir attirer vers l'inconnu. L'ensemble des histoires, parfois teinté d'humour noir, amène le lecteur à basculer dans un monde disjoint et loin de tout. Un monde parallèle dans lequel l'homme apparait encore plus faible et plus isolé que dans notre monde à nous. Un monde parallèle où la noirceur règne en reine.
Les membres de la famille ont en commun une histoire où souvent revient Joseph, le grand-père, dont les petits enfants ne savent jamais sous quel uniforme il avait fait la guerre. Elle est racontée tantôt dans une langue, tantôt dans l'autre. C'est la même histoire et ce n'est pas la même, les langues ne se valent pas, l'une est frappée d'interdit, celle des aïeux, celle qui relie au passé, et l'autre n'a pas le même tamis. Mais quel futur s'il est spolié de son passé ?
Les événements pourraient concerner le Tyrol, la Slovénie ou les pays baltes, partout où des hommes furent contraints de renoncer à leur langue. Mais c'est de l'Alsace dont il est question, hantée par les fantômes de 1914 et de 1940.
Lorsqu'une histoire n'a pas trouvé son récit, elle s'insurge et réclame son dû. C'est l'une des tâches que s'est données l'auteur, et ce recueil s'inscrit dans la suite des Cahiers français.
Sa version abrégée a été finaliste du concours de nouvelles de la ville d'Angers en 2020.
"L'Odyssée Désinvolte, mosaïque de 7 nouvelles.
Abandonnant un instant les gamins de sa rue, le vieil Harold trouve un homme assis dans son salon...
C'est comme si de l'acide chlorhydrique était déversé sur son cerveau : Esther attend à présent depuis plus de 4 heures son mari.
Où suis-je ? Comment est-ce possible qu'un ascenseur flotte dans l'air ? Oh mon dieu ! des géants portent dans leurs bras des cadavres sans tête...
Claudio est convoqué au tribunal. Une voiture avec 2 passagers a foncé droit sur son camion. Mais comment peut-il y avoir alors 4 victimes ?
Aponi décrit l'enfer qu'il a vécu il y a des années à l'orphelinat.
Un homme épuisé arrive dans une ville où il espère du secours, mais le lieu est désert.
Georges Gaillant, éminent cardiologue, ne comprend pas : quelqu'un assassine systématiquement ses patients..."
"Vingt-six auteurs, à la plume tantôt légère, sérieuse, sentimentale, moqueuse, humoristique ou visionnaire, vous invitent à les suivre sur les traces de ces animaux qu'on appelle des « bêtes » et à partager les sentiments qu'elles nous inspirent.
Chien ami fidèle, chatte à l'allure royale, oiseau témoin d'un crime, lérot au masque de brigand, chèvre affectueuse ou cochon tout rose mais aussi chevreuils, loups... et même asticots grouillants, araignées ou insectes de toutes sortes animent les pages de cet ouvrage. Philosophie, amour, angoisse se mêlent ici pour votre plus grand plaisir."
L'argile de la création Le trio infernal est constitué : un couple en crise et une candidate maîtresse.
Excursion sauvage Des enfants handicapés et leurs accompagnants pris en otages par quatre malfrats sans scrupules.
Les graines du soleil Un épisode tragique de la « conquête » du Mexique, début du xvie siècle.
Mauvais choix, Tao Deuxième moitié du xixe siècle. Le chemin de fer entame la traversée des USA. Mais à quel prix !
L'Apache et le déserteur Un face-à-face tendu entre deux hommes que tout sépare.
Depuis qu'il était au chômage, les choses n'avaient fait qu'empirer à la maison. Il fallait se rendre à l'évidence, les vingt-huit mètres carrés de l'appartement HLM étaient incapables de contenir leur haine réciproque. De la chambre à la salle de bains, tout n'était que recoins malcommodes, réduits exigus où étouffait leur bien-être, angles aigus auxquels sans cesse s'affûtait un peu plus leur rancoeur. Seul le séjour pouvait passer pour une pièce à vivre, par ses dimensions en tout cas. Car pour ce qui était du quotidien, il s'apparentait plutôt à un champ de bataille où tous les coups étaient permis, les plus bas de préférence.
Ursula buvait, ce qui n'était pas nouveau, mais elle buvait maintenant dans des proportions bien plus considérables que par le passé, quand ils vivaient dans leur sordide cabane, du côté des étangs. Sa pension d'invalidité passait dans l'alcool. Elle buvait de la vodka ; celle avec de l'herbe de bison dedans, qu'elle achetait avec les économies qu'elle cachait dans son immense soutien-gorge.
- T'avise pas d'y fourrer tes gros doigts dégoûtants ! avait-elle dit un jour à Eugène sans qu'il eût manifesté quelque intention que ce fût.
- Pas d'danger que j'aille salir mes doigts délicats sur tes gros nibards crados ! avait rétorqué Eugène et il n'avait eu le temps que de baisser la tête pour éviter la gifle monumentale qui rôdait dangereusement dans l'orbite de sa face.
À travers les destins singuliers d'hommes et de femmes que tout semble séparer, ces dix-huit récits baroques et grinçants, souvent teintés d'humour et de poésie, composent à petites touches une fresque haute en couleur de ce que peut devenir la vie à deux dans ce qu'elle a de torride, terrible ou émouvant. Chaque étape de la vie amoureuse est jalonnée de moments intenses, tragiques parfois, ici mis en lumière au fil d'une narration polyphonique, chaotique, mais diaboliquement cohérente.
Ce recueil s'intitule Juste là, car mon bonheur ne réside que dans l'écriture. Cet espace-temps si précieux où je peux voyager, digresser, fantasmer, me réinventer tout en étant ici, et maintenant. Juste là regroupe vingt-deux histoires à travers lesquelles je tente de vous bouleverser, en vous entraînant dans un tourbillon d'émotions contradictoires.
Tantôt drôles, quelquefois dramatiques, souvent déroutantes, ces nouvelles vous présentent des morceaux de puzzle d'une vie aux multiples visages, réelle ou fictive ; celle que j'ai vécue ou qu'on me raconte, que j'imagine de temps à autre, et qui me fait parfois rêver. Vous ne saurez pas toujours démêler le vrai du faux, mais si, pendant la lecture, je vous entends rire ou pleurer, je vous vois sourire ou tressaillir, alors c'est que nous aurons réussi à cheminer dans cette quête, vous et moi, juste là.
Dans Carcasses se dévoile un univers décalé, à l'humour souvent grinçant.
Comment ne pas se réjouir à l'arrivée de nuages dans un monde post-apocalyptique où il ne pleut plus ? Pourquoi monter sur le ring quand on est donné à neuf contre un ? Jusqu'où aller au bout de son souffle pour conquérir sa liberté ? Quel espoir reste-t-il à un homme enfermé nu dans sa salle de bain ?
Dans ces nouvelles, l'ossature narrative et rythmique, le rapport au réel, les thèmes abordés et les personnages rencontrés seront autant de corps, autant de carcasses dont le lecteur pourra se délecter.
La galaxie des Dentelles du Cygne est employée comme métaphore. La rencontre amoureuse entre deux hommes est cette super nova qui déclenche le processus et crée le paysage. La Grande Dentelle, des morceaux brillants sans importance qui traversent la vie et disparaissent aussi vite. La Petite Dentelle, le rythme ralentit, des êtres, des lieux qui s'attardent un peu le temps d'un regret. Le triangle de Pickering, l'endroit le plus flamboyant, celui de l'intime. Le recueil de nouvelles est construit comme un roman, une histoire d'amour qui se déploie comme les filaments cosmiques, jusqu'à dévoiler les fragilités de l'auteur. Un voyage sensible, poétique, désaxé, désabusé.
Idoles et Icônes, Livre I est constitué de 26 récits dont les titres successifs commencent par les 26 lettres de l'alphabet. Chacun de ces récits, entremêlant histoire savante et pure fiction, aborde une des grandes religions : animisme, chamanisme, polythéisme, zoroastrisme, judaïsme, hindouisme, bouddhisme, christianisme, islam...
Certains textes revisitent les mythes, interrogent les croyances et posent les questions immuables. Mais la plupart d'entre eux tentent de restituer la façon dont des femmes et des hommes anonymes, confrontés à des situations cocasses, banales ou tragiques, conçoivent intimement leur rapport au monde. Un tableau et une carte permettent de circuler dans le livre, en suivant d'autres logiques que l'ordre alphabétique. Le lecteur se transportera de la Grèce homérique à la Perse de Zoroastre, de la Palestine romaine aux déserts omeyyades, des hauts plateaux aztèques aux rivages polynésiens, du siècle des Lumières à l'Europe nazie...
Cinq nouvelles se côtoient dans ce recueil, autour de la magie des rencontres, lorsque se croisent des regards. Ces regards qui souvent connectent les personnes, des regards qui rayonnent. Les personnages de ces fictions décident de prendre leurs destins en main, ils veulent rebondir, trouver l'âme soeur, rencontrer les bonnes personnes ou même changer d'existence. Si ce recueil veut avant tout divertir, il se veut aussi résolument optimiste et plein d'espoir face à la solitude ou à la maladie.
Il y a là sans doute un côté naïf, idéaliste, mais pourquoi rechercher une existence compliquée quand la vie peut être si belle, même dans la simplicité ?
M. Gramou, mari exemplaire, homme qui compte dans sa commune, gravure de mode pour la rubrique fashion du Pithiviers-sur-Saône News, fournisseur officiel de saucisses de la sous-préfecture, n'est pas seulement la légende de la boucherie-charcuterie que nous connaissons tous, et qui, accessoirement, a fait le bonheur de la ménagère en commission et de Charcut'mag durant de nombreuses années. C'est aussi un homme avec ses forces et ses forces (M. Gramou ne supporte pas la faiblesse, c'est bien pour ça qu'il n'en a aucune). À travers ce livre, l'auteur vous propose de (re)découvrir la vie exceptionnelle de cet homme qui ne l'est pas moins, et qui régala une bonne partie de la sous-préfecture en produits porcins de qualité, le tout pour une somme modique. De la riante Pithiviers-sur-Saône à la froide et lointaine Londres, tremblez à la lecture de ses exploits et salivez devant les meilleures saucisses de la sous-préfecture. À consommer sans modération.