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Buchet Chastel
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Comment faire tenir toute la Grèce antique dans un ascenseur
Theodoros Papakostas
- Buchet Chastel
- Essais & Documents
- 21 Mars 2024
- 9782283038017
Imaginez deux inconnus dans un ascenseur en panne. De quoi parlent-ils pour s'occuper ? Comme l'un des deux est archéologue, il y a de fortes chances que la conversation porte sur les temps les plus reculés.Et comme tout cela se passe en Grèce, il va forcément être question du Parthénon, de la Crète, de la mythologie et d'Homère...Théodore Papakostas nous raconte ainsi l'Antiquité grecque comme on aurait aimé l'apprendre : avec des images parlantes et sans le moindre jargon. Grâce à lui, les armées spartiates prennent vie, Alexandre le Grand se révèle sous un nouveau jour et on pénètre dans l'intimité des Athéniens du ve siècle avant notre ère.Un dialogue aussi amusant qu'érudit, qui nous fait traverser l'histoire de la Grèce antique à grands pas tout en démêlant les mythes de la réalité et en levant le voile sur les secrets des archéologues.
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Bienvenue aux enfers : Écoutons ceux que l'on ne veut pas entendre
Sally Hayden
- Buchet Chastel
- Essais & Documents
- 16 Mai 2024
- 9782283039458
Sally Hayden est chez elle lorsqu'elle reçoit un message sur Facebook : « Bonjour, soeur Sally, nous avons besoin de votre aide. Si vous avez le temps, je vous raconterai toute l'histoire. » L'expéditeur est un réfugié érythréen détenu dans un centre libyen.
Commence alors un récit glaçant sur la crise des migrants : un travail unique et absolument remarquable, offrant un accès direct et sans précédent aux vies des détenus. Sally Hayden a rassemblé ses entretiens avec les réfugiés réduits en esclavage, pris au piège des camps libyens où torture, viols, exécutions sont le quotidien.
Sally Hayden condamne l'impuissance et le double jeu des grandes institutions internationales et dénonce la corruption qui peut toucher les équipes chargées de l'aide humanitaire.
Bienvenue aux Enfers met aussi en lumière l'entraide qui existe entre les migrants, l'amour qui peut naître entre eux, et la grande résilience dont font preuve les humains. -
Rétrofutur : Une contre-histoire des innovations énergétiques
Cédric Carles, Thomas Ortiz, Eric Dussert, Collectif
- Buchet Chastel
- Essais & Documents
- 6 Juin 2024
- 9782283038581
Notre planète traverse actuellement une crise énergétique sans précédent. Pourtant des solutions existent car l'histoire de l'énergie a laissé quantité de bonnes idées sur le bord de la route.
Cet ouvrage propose un véritable voyage à travers le temps, en exhumant de très nombreuses innovations énergétiques des temps passés, méconnues ou oubliées, avec la conviction que c'est aussi dans le passé que se trouvent des solutions pour demain... Ainsi, la présentation d'une soixantaine d'inventions - parfois improbables mais toujours ingénieuses - permet de retrouver des pans anciens et ignorés de l'histoire des énergies : des semelles chauffantes de Lavoisier (1780) à la voiture à hydrogène de Jean-Luc Perrier (1979), du photophone de Bell (1880) au girobus (1950)...
Chaque invention, illustrée par un visuel en pleine page - photographies, cartes postales et illustrations d'époque -, est exposée en quelques lignes. Des articles transversaux proposent ponctuellement des réflexions plus globales sur la notion de progrès, l'importance des archives et des brevets, les relations entre les sciences et les arts, etc.
L'ouvrage est dirigé par Cédric Carles, designer et chercheur, Thomas Ortiz, ingénieur et artiste, Éric Dussert, coordinateur de la numérisation des imprimés à la BnF. Fruit d'une recherche participative, il rassemble les contributions d'amateurs comme de spécialistes (Ewen Chardronnet, Kevin Desmond, Ludovic Duhem, Alain Gras, etc.). -
Dans la vie d'un lecteur, certains auteurs occupent une place à part - lectures inaugurales, compagnons de tous les jours, sources auxquelles on revient.
La collection « Les auteurs de ma vie » invite de grands écrivains d'aujourd'hui à partager leur admiration pour un classique. Elle reprend le principe des « Pages immortelles », publiées dans les années trente et quarante chez Corrêa/Buchet Chastel : chaque volume se compose ainsi d'une présentation de l'auteur choisi et d'une anthologie personnelle.
Ces rencontres extraordinaires, ici partagées, sont pour le lecteur de belles occasions de relectures ou de découvertes.
Michel Butor a choisi Victor Hugo. Il a fouillé, remué les vieux cartons du grenier hugolien qui regorge de surprises, livrant au lecteur de longs extraits, souvent inattendus, et même quelques dessins. « Il en fait trop : non seulement le théâtre, mais le roman, non seulement les invectives, mais les chansons, les petites épopées, mais le promontoire du songe ; non seulement la littérature mais le dessin. Il finira par nous prendre toute la place ! »
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L'atelier du roman n.117 : Simenon : Le peuple du roman
Collectif
- Buchet Chastel
- L'atelier Du Roman
- 20 Juin 2024
- 9782283039892
La doxa critique veut qu'une grande oeuvre romanesque ne saura être lue et appréciée à sa juste valeur que par un public restreint. Simenon - et, fort heureusement, il n'est pas le seul - prouve concrètement, réellement, que grand art et enthousiasme populaire ne sont pas des termes antagonistes. Peut-être que Simenon ne fera jamais partie d'une nomenclature avant-gardiste. Tant pis ou tant mieux. Dans tous les cas, nous l'aimons. Nous le lisons et relisons. Parce qu'il appartient, définitivement, à la grande lignée de Cervantès, de Balzac, de Dickens et de Tolstoï.
Nous parlons aussi de quelques indispensables (Powys, Malamud, Kundera et Kafka), sans oublier de scruter notre avenir de tout virtuel (Philippe Raymon-Thimonga) ou de nourrir la réflexion sur l'art du roman (Denis Wetterwald). -
En Occident, la transmission est en crise et les générations nouvelles semblent parfois abandonnées à leur sort. Du passé, on voudrait faire table rase au nom de la liberté, du goût du risque et de la quête de la vérité. Pourtant, pour que l'humain s'arrache à l'abîme, ne reste-t-il pas une parole à entendre, notamment dans les grands textes anciens dont l'Europe est l'héritière ? Revenant aux sources grecques, juives et chrétiennes, Catherine Chalier examine quelques-uns des actes de la transmission : raconter, expliquer et démontrer, endoctriner, informer, écouter, désirer et, enfin, témoigner. Pour elle, d'une génération à l'autre peut se transmettre une parole vive, porteuse d'espérance, consciente du tragique de l'histoire. Une parole qui humanise.
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L'atelier du roman n.118 : Du langage dit inclusif
Collectif
- Buchet/Chastel
- L'atelier Du Roman
- 3 Octobre 2024
- 9782283040294
En absence des principaux intéressés, les écrivains, le langage dit inclusif se répand partout. De l'université au commerce et de l'administration à la publicité, rien n'est épargné. En absence des écrivains, à savoir de ceux dont la parole en la matière fait, a priori, autorité, on essaie d'imposer à l'ensemble de la société une conception de la langue étrangère à tout savoir établi et approuvé, et d'inventer des applications oscillant entre l'absurde et le ridicule. Il est urgent d'en discuter ; c'est notre devoir. La langue est notre maison et le trésor que nous ont légué les générations qui nous ont précédé. De tous les sujets qui doivent faire débat dans toutes les couches de la population, celui du langage dit inclusif est d'une priorité absolue. Il va de la survie de notre société.
Et puis, nous parlons aussi des oeuvres romanesques importantes (Kundera, Wallace) et, dans nos chroniques, cosmopolitisme oblige, nous survolons le monde de Los Angeles à Varsovie en passant par Montréal et le Cameroun. . -
L'atelier du roman n.116 : Lire et relire Rabelais Tome 2
Collectif
- Buchet Chastel
- L'atelier Du Roman
- 21 Mars 2024
- 9782283039526
C'est pour la deuxième année consécutive que nous consacrons notre Rencontre de Thélème d'automne à Rabelais. Dans ce numéro paraissent les articles des participants rédigés, comme c'est la règle, après les interventions et les discussions qui ont eu lieu durant la Rencontre. Ce qui fait l'intérêt de ce « retour à Rabelais », c'est l'originalité et la singularité de chaque lecture. Ce qui est également le cas avec la précédente Rencontre (n° 113, juin 2023). De nos jours, le dialogue avec Rabelais est plus que nécessaire, il est vital. Donc, nous continuerons.
Dialogue que nous entreprenons, depuis la fondation de L'Atelier du roman, avec d'autres écrivains qui ont marqué l'histoire du roman - ici, avec Calvino, Kundera, Updike, Infante, Wilde, Gellhorn et Dutourd - et avec nos contemporains. -
Dans la vie d'un lecteur, certains auteurs occupent une place à part : lectures inaugurales, compagnons de tous les jours, sources auxquelles on revient. La collection « Les auteurs de ma vie » invite de grands écrivains d'aujourd'hui à partager leur admiration pour un classique, dont la lecture a particulièrement compté pour eux.
« Les yeux rivés sur L'Idiot, mon père m'en déconseillait sévèrement la lecture : ''Destructeur, démoniaque et collant, trop c'est trop, tu n'aimeras pas du tout, laisse tomber !'' Il rêvait de me voir quitter ''l'intestin de l'enfer'', désignant ainsi notre Bulgarie natale. Pour réaliser ce projet désespéré, je n'avais rien de mieux à faire que de développer mon goût inné pour la clarté et la liberté, en français, cela va sans dire, puisqu'il m'avait fait découvrir la langue de La Fontaine et de Voltaire. Évidemment, comme d'habitude, j'ai désobéi aux consignes paternelles et j'ai plongé dans Dostoïevski. Éblouie, débordée, engloutie. ».
Julia Kristeva
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Dans la vie d'un lecteur, certains auteurs occupent une place à part. La collection « Les auteurs de ma vie » invite de grands écrivains d'aujourd'hui à partager leur admiration pour un classique.
Elle reprend le principe de « Pages immortelles », publiée dans les années 30 et 40 chez Corrêa/Buchet Chastel : chaque volume se compose d'une présentation de l'auteur choisi ainsi que d'une anthologie personnelle.
« Verlaine est entré dans ma vie comme la foudre dans une maison fermée. Tout de suite, ç'a été pour moi une affaire de dentelles et de neige, de demi-jour et de frissons, en même temps qu'une histoire de cristal et de fracas, de baisers fous et de larmes ; tout cela en un seul et même mouvement, comme d'un balancier ou comme la marée, qu'il s'agisse de sa vie ou de son oeuvre, les deux étant dans son cas intimement mêlés, reflet ou miroir l'une de l'autre, comme en un rêve exquis. »
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Dans la vie d'un lecteur, certains auteurs occupent une place à part - lectures inaugurales, compagnons de tous les jours, sources auxquelles on revient.
La collection « Les auteurs de ma vie » invite de grands écrivains d'aujourd'hui à partager leur admiration pour un classique. Elle reprend le principe des « Pages immortelles », publiées dans les années trente et quarante chez Corrêa/Buchet Chastel : chaque volume se compose ainsi d'une présentation de l'auteur choisi ainsi que d'une anthologie personnelle.
Ces rencontres extraordinaires, ici partagées, sont pour le lecteur de belles occasions de relectures ou de découvertes.
1939. Léon Trotsky vient de fonder la Quatrième Internationale, mais le fascisme triomphe et il sera bientôt minuit dans le siècle. Réfugié au Mexique où il sera assassiné par les agents de Staline l'année suivante, Trotsky livre avec cet essai sur l'actualité de la pensée de Marx l'un de ses derniers textes.
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La folie d'Annunzio ; l'affaire de Fiume (1919-1920)
Olivier Tosseri
- Buchet Chastel
- Essais & Documents
- 12 Septembre 2019
- 9782283032176
Septembre 1919.
L'Europe respire à nouveau l'air pur de la paix. Alors que les armes se taisent et que ses frontières sont redessinées par les États-Unis, la France et le Royaume-Uni, en Italie on crie à l'injustice. Un dandy poète soldat, Gabriele D'Annunzio dénonce la «Victoire mutilée» de son pays qui espérait obtenir bien plus de l'effondrement de l'Autriche-Hongrie.
Engagé volontaire, le héraut du nationalisme italien est également un héros de guerre par ses actions d'éclat. Il met sa verve, son charisme et sa gloire au service de la cause de Fiume. Ce port de la côte dalmate, peuplé d'Italiens et entouré de Slaves, devient la pierre d'achoppement entre l'Italie et le futur royaume de Yougoslavie.
Les grandes puissances refusent de prendre parti et veulent en faire une «ville libre», Gabriele D'Annunzio va la libérer. À la tête d'une poignée de conjurés, de vétérans et de troupes de choc il s'empare de Fiume le 12 septembre 1919. Pas un coup de feu n'a été tiré ni une goutte de sang n'a été versée.
C'est le début d'une épopée politique et artistique qui va durer quinze mois. La liste de ceux qui accourent pour y participer ne cesse de s'allonger : futuristes, anarchistes, syndicalistes révolutionnaires, artistes, aventuriers en tout genre. On y parle libération des peuples opprimés et on y vit la libération sexuelle, on pratique le végétarisme et le naturisme en consommant des narcotiques... Le laboratoire du XXe siècle avec ses passions et ses utopies.
Sexe, Drogues et Fox Trot.
Les Années folles commencent à Fiume.
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L'atelier du roman n.114 : Sempé pour toujours
Collectif
- Buchet Chastel
- L'atelier Du Roman
- 21 Septembre 2023
- 9782283038598
Ce nouveau numéro de L'Atelier du roman est triplement commémoratif.
C'est un hommage à Sempé, un an après son décès. Ses dessins humoristiques, dont nous reprenons ici quelques-uns, accompagnent la revue depuis ses débuts.
C'est aussi l'expression d'une profonde amitié et de gratitude envers Milan Kundera, qui vient de nous quitter.
Et c'est aussi l'anniversaire des 30 ans de L'Atelier du roman, dont la devise fut, est et sera : la critique littéraire n'est pas une corvée mais un plaisir. En témoignent, une fois encore, les articles sur Sempé et Kundera, ainsi que nos chroniques. -
L'atelier du roman n.111 : Adalbert Stifter : avant que la nature disparaisse
Collectif
- Buchet Chastel
- L'atelier Du Roman
- 1 Décembre 2022
- 9782283037317
Un numéro consacré à Adalbert Stifter (1805-1868) peut paraître surprenant vu l'intérêt de L'Atelier du roman pour les romanciers qui ont durablement marqué l'histoire et l'art du roman. Natif de Bohême, pays faisant à l'époque partie de l'Empire autrichien, Stifter a très peu voyagé. Et, étant inspecteur des écoles primaires en Haute-Autriche, il a peu habité la Vienne cosmopolite.
Peintre et prosateur, avec plusieurs romans et recueils de nouvelles à son actif, Stifter est resté très réfractaire aux grands bouleversements artistiques et culturels qui ont commencé à secouer l'Europe au milieu du xixe siècle. Il est considéré, en général, comme l'un des initiateurs de l'esthétique Biedermeier, esthétique magnifiant les valeurs de la famille et de la vie campagnarde.
Ce qui ne l'a pas empêché d'obtenir l'approbation de ses contemporains, ainsi que des grands écrivains de tous bords allant de Nietzsche à Kafka et de Walser à Kundera. Signalons de surcroît que l'oeuvre de Stifter continue à être traduite et à fasciner un grand nombre de lecteurs. Comment expliquer cet intérêt pour une oeuvre à première vue si résolument tournée vers le passé ? Difficile d'y répondre si on juge les écrivains selon le seul critère du progrès. Mais le dilemme chez Stifter n'est pas de choisir entre le progrès et l'immobilisme, mais entre l'accélération tous azimuts prônée par la science contemporaine et la lenteur qu'impose le rythme de la nature. Toute sa littérature, déployée sur fond de la grande nature, est un effort minutieux et permanent pour empêcher nos sens d'être engloutis par le timing scientifique. Observer, encore et toujours observer.
S'émerveiller devant le miracle infini de la nature. Certes, Stifter n'a pas marqué l'histoire du roman. Mais il a marqué, d'une manière inimitable, l'histoire de l'humaine condition : l'homme qui ne s'émerveille pas devant une fleur sauvage est perdu tant pour la nature que pour le savoir.
Dans le reste de la matière, à part nos chroniques venues du Québec, des États-Unis et de l'Allemagne, et les pages de critique littéraire, signalons l'article de Riccardo Pineri sur le mythe des origines et celui de Fernando Arrabal sur les vertus pédagogiques des grands-mères. Et comme dans chaque livraison, l'ensemble accompagné des dessins humoristiques de Jean-Jacques Sempé. -
L'atelier du roman n.115 : Léo Perutz ; Sous le signe du merveilleux
Collectif
- Buchet Chastel
- L'atelier Du Roman
- 7 Décembre 2023
- 9782283038833
C'est surtout aujourd'hui qu'il faut relire ou lire le romancier autrichien Leo Perutz (1882 - 1957). Il a connu les deux grands désastres de l'Europe. Le premier, dans les tranchées, comme soldat. Le deuxième, comme exilé à cause de ses origines juives. Toutefois ses romans ne sont pas ceux ni désespérés ni ceux d'une victime de l'Histoire. Quoique profondément pessimiste quant au sort de l'Europe, quoique profondément sceptique quant aux capacités de l'homme de résister au Mal, son humour, son cosmopolitisme et son insatiable désir de se réinventer, font de lui un romancier parmi les plus grands du XXe siècle.
D'ailleurs, ce n'est pas du tout un hasard si Perutz rencontre dans ce numéro quelques-uns de ses illustres confrères, comme Boulgakov, Céline, Kundera et Carpentier. -
L'atelier du roman n.113 : lire et relire Rabelais : IXe Rencontre de Thélème
Collectif
- Buchet Chastel
- L'atelier Du Roman
- 22 Juin 2023
- 9782283038451
Depuis 2014, L'Atelier du roman organise à Chinon des Rencontres annuelles d'écrivains, appelées « Rencontres de Thélème ». Pendant huit ans ces Rencontres ont été consacrées à la notion de la liberté. Notion traitée d'année en année sous un angle différent. L'automne dernier nous avons inauguré un autre cycle surprenant, compte tenu de la morosité ambiante : « Lire et relire Rabelais ». Parce que nous voulons tester concrètement, c'est-à-dire en mettant le sujet en discussion, nos rapports avec l'écrivain réputé être le père fondateur de notre littérature. Et aller même plus loin.
Écrivains invités et public ont entouré d'enthousiasme notre première « rabelaisiade ». Nous sommes convaincus que dans quelques années notre initiative sera appréciée comme un apport essentiel au renouvellement et à la vivacité de notre littérature.
Dans le reste de la matière, à part les chroniques venues du Québec, des États-Unis, de la Pologne et de la France, et à part les critiques sur les romans contemporains, nous revenons à Solénoïde de Mircea Cartarescu, à Roberto Bolaño et aux essais sur l'art du roman d'Alejo Carpentier. -
Spectres balkaniques ; un voyage à travers l'histoire
Robert d. Kaplan
- Buchet Chastel
- Essais & Documents
- 25 Octobre 2018
- 9782283031513
Journaliste américain en poste à Athènes au début des années 1980, Robert D. Kaplan sillonna sans relâche les Balkans jusqu'à la fin de la décennie.
Témoin des ferments nationalistes portés à ébullition, chercheur impénitent des stigmates du passé, observateur des conséquences multiples de la chute du communisme, il en tira une conclusion fataliste : la recherche de la gloire déchue des temps anciens empoisonne le présent des nations balkaniques.
Voyage dans l'histoire donc, mais aussi reportage sur le vif dans une partie de l'Europe où cohabitent les héritages de l'orthodoxie byzantine et de l'impérialisme ottoman.
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Marseillaises 1792-2015
Jean-Louis Panné
- Buchet Chastel
- Essais & Documents
- 8 Novembre 2018
- 9782283031902
Décriée, ignorée ou sifflée, la Marseillaise n'a pas toujours bonne réputation. Par anachronisme, on lui trouve bien des défauts : belliqueuse, sanglante, nationaliste.
Sa portée symbolique est cependant trop souvent mésestimée dans les combats pour la liberté, aussi bien au cours de notre propre histoire que de celle du monde moderne. Chant révolutionnaire et aspiration à l'égalité au cours du XIXe siècle, elle fut l'appel à l'unité dans les tranchées de 14-18, le réconfort des vaincus pendant les heures obscures de la défaite de 1940 ou dans le désespoir des camps de concentration.
De l'Histoire de la Révolution Française de Jules Michelet jusqu'au Casablanca de Michael Curtiz, Jean- Louis Panné nous convie à une promenade érudite et surprenante sur les traces de l'hymne national.
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L'atelier du roman n.103 : Flannery O'Connor ; la raison de l'irrationnel
Collectif
- Buchet Chastel
- L'atelier Du Roman
- 3 Décembre 2020
- 9782283034545
Flannery O'Connor (1925-1964) appartient à la famille des grands romanciers chrétiens dont les oeuvres continuent d'être lues dans le monde entier. Sur fond d'une quête existentielle et spirituelle qui n'a pas son pareil, sa prose, grotesque et viscéralement anti-lyrique, met en scène un des plus grands paradoxes du monde contemporain : plus il est assujetti au rationalisme et au matérialisme, plus il devient la proie facile du manichéisme, de la superstition et de la violence gratuite.
Ses textes s'inscrivent tous contre « l'opinion qui, écrit-elle dans un de ses essais, depuis le xviiie siècle, et d'âge en âge, a tendance à croire que les mystères et les maux de la vie finiront par se dissiper grâce au progrès humain, et cette croyance persiste alors que pour la première fois cette génération doit faire face à l'extinction totale en raison de ce progrès ».
Dans le reste de la matière, figure, à côté des traditionnels articles, critiques, chroniques et nouvelles, une nouvelle de l'auteur grec Alexandre Papadiamantis, pour la première fois traduite en français - le tout illustré par Jean-Jacques Sempé.
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L'atelier du roman n.105 : Philip K. Dick : la science comme fiction
Collectif
- Buchet Chastel
- L'atelier Du Roman
- 1 Juillet 2021
- 9782283035283
Philip K. Dick (1928-1982) est mondialement connu comme auteur de science-fiction. Il est traduit dans le monde entier. Sa renommée a commencé à se répandre, quelques mois après sa mort, grâce à l'adaptation cinématographique de son roman Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? par Ridley Scott (Blade Runner, 1982). Depuis, plusieurs de ses romans et de ses nouvelles ont été adaptés au cinéma et à la télévision. Toutefois, si L'Atelier du roman se penche aujourd'hui sur l'oeuvre de Philip K. Dick, c'est pour rectifier le tir. À savoir défendre Philip K. Dick, indépendamment du genre littéraire qu'il a pratiqué, comme un romancier parmi les plus grands du xxe siècle. Quoique son univers romanesque se déploie le plus souvent sur fond d'inventions technologiques futuristes, il n'est jamais arbitraire. Car il ne fait qu'incarner ce qui se préparait dans les laboratoires américains de haute technologie après la Seconde Guerre mondiale. Et ce qui s'y préparait, au-delà des progrès et des inventions, c'était l'autonomie de la science par rapport à toutes les autres activités humaines. De nos jours, le dogme de la science pour la science n'est même pas discutable. Mais c'est Philip K. Dick qui a exploré ses retombées sur la vie des gens et sur l'humanité. « Science sans conscience, c'est la ruine de l'âme », disait Rabelais. Quatre siècles plus tard, Philip K. Dick a mis en roman l'adage qui sied mieux à notre monde : « Science sans l'homme, c'est la ruine de la civilisation. » Dans le reste de la matière, à part les articles critiques, les chroniques, les nouvelles et les réflexions sur la marginalisation progressive de l'art, on trouvera un excellent article sur la critique littéraire, un inédit en français de Karel Capek, les « lectures » de François Taillandier et les dessins humoristiques de Jean-Jacques Sempé.
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L'atelier du roman n.110 : "Déshumanité", de Julien Syrac : la recherche du réel perdu
Collectif
- Buchet Chastel
- L'atelier Du Roman
- 22 Septembre 2022
- 9782283037003
Julien Syrac est un jeune auteur. Il a déjà publié un roman et un recueil de poésie. L'automne dernier a paru son essai Déshumanité, sous-titré : Approche historique de l'an de disgrâce 2020. Il s'agit d'un essai littéraire sur fond de la première année de la crise sanitaire due au Covid-19. Approche historique signifie que l'auteur essaie de voir dans cette crise, toujours présente, l'épiphénomène d'une longue histoire. Laquelle ?
L'histoire d'une civilisation qui bascule, depuis deux siècles, subtilement mais sûrement du réel à l'abstraction. Pour aboutir au jour, pas si lointain désormais, où les modélisations, les algorithmes et les projections iront se substituer à l'hommemême, à chaque corps particulier. Malgré les multiples avertissements qui ont jalonné ce parcours. Surtout ceux des grands romanciers auxquels Syrac se réfère constamment. Il est alors tout à fait naturel que L'Atelier du roman choisit de présenter et de commenter à plusieurs voix ce livre. C'est que Julien Syrac intègre dans la réflexion critique l'art du roman comme une voie de connaissance unique et irremplaçable.
Sans omettre de tirer profit de deux qualités majeures de cet art : le doute et l'humour.
Dans le reste de la matière, à part les chroniques, toujours en décalage par rapport à l'air du temps, et les pages de critique littéraire, toujours dans notre tradition de cosmopolitisme et de diversité qui est celle de l'Atelier, signalons l'article de Jacques Dewitte sur Kundera et la musique et celui de Reynald Lahanque sur l'esthétique de Danilo Kis. Et comme dans chaque publication, le tout accompagné des dessins humoristiques de Jean-Jacques Sempé. -
L'atelier du roman n.112 : François Ricard : la littérature comme amitié
Collectif
- Buchet Chastel
- L'atelier Du Roman
- 16 Mars 2023
- 9782283037881
Professeur à l'université McGill de Montréal, éditeur, critique littéraire, directeur de la revue Liberté, chroniqueur et essayiste hors pair, François Ricard a toujours oeuvré, dans toutes ses fonctions et occupations, en faveur de la bonne littérature dans le monde entier. « François Ricard, écrit Milan Kundera dans sa préface de La Littérature contre elle-même (1985), habite le roman mondial comme on habite une maison. » D'où, pour compléter la comparaison, le sentiment d'amitié que dégage l'ensemble de l'oeuvre ricardienne envers les habitants de cette maison.
Sous sa plume l'essai et la critique littéraire deviennent des arts à part entière. Son propos totalement libre, son sens de l'essentiel, sa vaste érudition, son talent d'enseignant et son humour inimitable font de lui un esprit critique parmi les plus fins et les plus accomplis de notre époque. On cherchera en vain chez Ricard une théorie générale concernant les oeuvres littéraires. Son souci permanent est de chercher dans chaque oeuvre sa valeur propre et de l'ouvrir aux énigmes et aux enjeux de notre monde. -
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