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Corlevour
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Maria Zambrano est à la fois une philosophe, c'est sa formation, et une poète, c'est son inclination. Elle écrit des sortes de poèmes philosophiques qui tout ensemble émeuvent, donnent à voir et à penser, s'inscrivent très profondément dans la mémoire, agissent sur nous de l'intérieur et aident à vivre. Mais - est-ce parce qu'ils échappent à un genre défini, parce qu'en eux la pensée et la vision vont chercher d'elles-mêmes la forme où elles se diront ? - ils résistent à une lecture académique. Il est difficile de traduire Maria Zambrano, ce qui désespérait Camus qui ne trouvait pas de traducteur pour L'homme et le divin, il est tout aussi difficile d'écrire sur elle. J'ai mis plus de quinze ans avant de le tenter, et encore, timidement. J'ai essayé de différentes manières. La plus importante, qui n'apparaîtra pas ici, a été l'écriture poétique. écrire des poèmes, c'était essayer de rejoindre Maria Zambrano. Ce n'était pas écrire sur elle mais avec elle, selon elle, dans la direction qu'elle m'indiquait par son oeuvre dans ma vie. Je pense que c'était une juste manière de lui être fidèle, de recevoir son enseignement. Ainsi, en écrivant, en la lisant, ma vie peu à peu s'ouvrait de l'intérieur, s'éclairait, se transformait, s'illuminait sans s'éblouir.Jean Marc Sourdillon
Jean Marc Sourdillon a publié en poésie Les Tourterelles (La Dame d'onze heures, préface de Philippe Jaccottet, encres d'Isabelle Raviolo, 2009), Les Miens de personne (La Dame d'onze heures, préface de Jean-Pierre Lemaire, lavis de Gilles Sacksick, 2010), Dix secondes tigre (L'Arrière-pays, 2011), En vue de naître (L'Arrière-pays, 2017), La Vie discontinue (La part commune, 2017) et chez Gallimard : L'unique réponse et Aller vers. Il a également traduit Maria Zambrano et édité les oeuvres de Philippe Jaccottet dans la Pléiade. -
L'autre versant du cri : Sur la poésie de Jean-Louis Chrétien
Jérôme de Gramont, Jérôme Laurent, Collectif
- Corlevour
- 6 Décembre 2023
- 9782372091213
Poète et philosophe, et chrétien aussi - c'est le même homme assurément, parce que le même corps habité de toutes ces passions. Et pourtant combien de voix distinctes échangent, se répondent, comme une première polyphonie, restreinte mais déjà bien réelle, avant de convoquer tant d'oeuvres au fil d'une érudition prodigieuse et pourtant légère. On le connaît philosophe, tout à la tâche de méditer les promesses de sens contenues dans la parole, de toute parole qui se lève et se risque à répondre à l'appel du monde, du beau, des autres, de Dieu..., mais contenues aussi dans l'espace plus resserré du poème. La parole et la voix, le nom et le corps, le cri et le murmure, la nudité et la pudeur, le plus bouleversant dans le plus intime, l'aventure entière d'être-homme dans le souffle des mots et leur silence - la poésie ne dit rien d'autre, mais avec une encore plus grande retenue, et sans aucun souci d'illustrer. Le poème juste dit, ne démontre rien. On le sait chrétien, sans jeu de mots facile, et surtout sans que la foi brûlante qui fut la sienne ne dresse le moindre péage dont le lecteur devrait s'acquitter pour entrer dans l'espace tout d'hospitalité du poème. Poésie profane donc, comme lui-même le reconnaissait, et sans qu'il y ait lieu d'émettre sur ce point le moindre soupçon. Voilà pour les différences - mais n'eussions-nous que les livres de philosophie, sans doute aurions-nous pu deviner une sensibilité poétique à l'oeuvre, doublant de sa langue d'orfèvre la rigueur des descriptions et commentaires.
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La fileuse de l'invisible : Marina Tsvetaeva
C. Tigirlas Luminitza
- Corlevour
- 20 Juin 2019
- 9782372090629
Cet essai tente d'approcher les intimités lyriques et épistolaires de la pratique de la Lettre, sa convergence avec l'usage de l'in- conscient chez Marina Tsvetaeva, plus particulièrement autour de deux signifiants qui sont les siens : Mur et Sacrifice.
Ne faisant qu'un avec sa voix de poète, Marina Tsvetaeva (1892-1941) se dira « murée vive ». Dans son mariage ? Pas seulement et plus profondément encore, dans l'élan qui la pousse à parfaire le sacré. L'amour est sacrifié sur l'autel de l'idéal de Marina, créa- trice d'hérésies, telle la formule dénégatrice « Dieu-Diable ». Ce même Idéal mortifère attise-t-il la jouissance du sacrifice chez la poétesse ?
La poétesse exhorte le monde à la vérité de la perte et... au franchissement poétique du mur s'appelant tour à tour Tatiana, Ariane, Sonetchka, Anna, Frère féminin, Rilke, Pasternak, Diable, Noyé, Musique, Mère-Morte, Meurtrimère... Vide, Âme, Dieu... Poète de l'être à l'âme toute nue, Marina se fonde et se refonde dans une position (une exposition !) poétiquement hérétique et, pourquoi pas, lyriquement croyante.
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«Météores ? En Grèce, on parle de « monastères suspendus au ciel ». Ici, ce sont des Fusées. Elles font écho à Mystica, le recueil d'aphorismes que Franz-Olivier Giesbert a consacré dans Le Point comme un « livre-culte ».
Depuis ces Météores, Stéphane Barsacq nous invite à scruter notre temps fait d'inquiétudes et de lueurs. Et à s'élever, quand tout alentour semble sur le point de s'effondrer.
Il est question d'amour et de grâce, mais encore de figures élues propres à inspirer à chacun l'insolence de se dresser face à « la contagion des ténèbres ».
Quand l'enjeu majeur n'est plus entre humanisme ou transhumanisme, mais entre la vie profonde ou le néant total, ce recueil fait le pari scandaleux de mettre à jour des paroles immémoriales.»
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L'ambition de cet essai ? Dresser les enjeux d'une oeuvre majeure, ses lignes de force, ses points de fuite, sa perspective. Les auteurs grecs et romains, les poètes du Moyen-Âge et de la Renaissance, mais aussi les écrits fondateurs de Shakespeare, de Baudelaire et de Rimbaud, tous ont été sollicités par Yves Bonnefoy dans sa quête inlassable de la « vérité de parole ».
Stéphane Barsacq propose de suivre cette « Odyssée de la conscience poétique, dont l'objet est la saisie de l'esprit par lui-même », et qu'Yves Bonnefoy a interrogée jusqu'à son dernier souffle dans un désir ardent de trouver le vrai lieu où se tenir vivant.
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Dès l'âge de vingt ans, en 1888, Suarès s'est reconnu dans Dostoïevski. Il est l'auteur du premier grand livre publié en France sur le romancier russe qu'il a médité toute sa vie. Cet ouvrage reprend la grande étude éditée par Péguy en 1911, devenue introuvable, mais aussi tous les textes de Suarès au sujet de l'un de ses intercesseurs majeurs, avec Shakespeare et Wagner, sur le chemin de salut artistique et spirituel qu'il propose.
Dans une note inédite, Suarès affirme que « le monde pathétique de Dostoïevski est une quête permanente de Dieu. Qui est-il ? s'interroge-t-il ; où et comment ? Qu'est-ce que l'homme sans Dieu ? et qu'est-ce avec lui ? »?
Ce livre permet de comprendre ce qu'il avait annoncé à Paul Claudel, et nous invite à le rejoindre sur l'autre rive, où toutes les prophéties s'accomplissent sous nos yeux : « Avec Dostoïevski, j'ai fait un voyage dans les abîmes. »?
« Pour nous, au lendemain de la guerre, les trois grands écrivains français, c'étaient Claudel, Gide et Suarès. » André Malraux
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« C'est cette époque-ci qui a sombré » annonce Rimbaud. Il nous reste contre le naufrage, la poésie, l'écriture et la prière.
Dès lors, quels pas plus sûrs pour « aller mystiquement », marche après marche, vers la « liberté libre » souhaitée par le poète ? Solstices ouvre ce chemin.
Dans ces pages, Stéphane Barsacq fait le pari que l'origine a même provenance que l'inoubliable. La vie suprême s'offre alors par-delà toute consolation. La vie suprême ? L'absorption de ce que nous sommes dans la lumière. -
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Les Limbes est ce lieu providentiel où seront réunis ceux qui auront choisi de vivre pleinement une vie d'homme, ainsi que le montre la Comédie de Dante. Nul besoin d'attendre, de croire ou de désespérer du Paradis.
Ainsi Les Limbes se fait le récit d'un tel regard singulier, mêlant poésie, philosophie, fiction, méditation, théologie, ironie. Il entend tenir cette ambition, et ose dire et vivre cette utopie : Les Limbes ou la Littérature comme lieu du rassemblement fraternel, du banquet, comme ultime patrie de tous ceux ayant voulu être homme.
Finalement, ce récit témoigne de nos perpétuelles questions vers l'Éternel : « Qu'as-tu fait de l'homme ? Pourquoi l'inachèves-tu ? Qui fut l'homme de Nazareth ? A quand une vie transfigurée ? » Les Limbes ou la patrie des hommes ayant choisi d'être homme.
Ce fort volume de 688 pages est composé de 2 parties. La première, de 400 pages, est un vaste ensemble de fragments, classés de façon thématique, dont l'objectif est d'emmener le lecteur à la redécouverte des fondamentaux de la foi chrétienne, avec pour finalité d'en renouveler la conception et donc de modifier le regard que nous portons, tous, sur Jésus, les apôtres, la Révélation, puis la naissance du christianisme. Chaque fragment est accompagné de numéros de « Correspondances » que l'on retrouve dans la deuxième partie du volume. Elle constitue un ensemble de citations qui convoquent le roman, la poésie, le théâtre, la théologie, la philosophie, l'exégèse, l'Histoire, etc., et témoignent d'une érudition rare. Véritables « contre notes », au sens musical du terme, elles visent à ouvrir le dialogue avec des « figures intérieures », des auteurs connus ou non, pour en prolonger la méditation, et faire vivre cette utopie que serait ce lieu, Les Limbes, cette visée mystérieuse, ce voyage, pour lequel la littérature, au sens large, nous propose d'embarquer..
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De quelle matière, mi volatile, mi inaltérable, sont faites nos existences ? Que reste-t-il de tout ce que nous avons vécu ? Comment notre histoire personnelle rejoint-elle la grande histoire sacrée ? Ces questions - et d'autres - traversent ce récit, centré sur un livre, une Bible Ostervald, dans laquelle ma mère glissait nos archives familiales, les faire-part de naissance, de baptême ou de mariage, les avis de décès, des lettres, des photographies. La main obéissait au hasard, sans doute, mais peut-être qu'une sorte de providence la guidait à son insu, établissant une correspondance mystérieuse entre notre vie et celle d'Israël, des prophètes ou du Christ. Les êtres disparaissent, on referme la porte des maisons aimées, le bruit du monde engloutit une bonne part des souvenirs. Mais quelque chose demeure, qui ne peut pas mourir. C'est cela, la Bible de ma mère, non pas une relique inerte, mais quelque chose d'incroyablement vivant, une espèce d'arche ou de prière, confiée à l'éternel.
Emmanuel Godo est poète, auteur de Je n'ai jamais voyagé (Gallimard, 2018), Puisque la vie est rouge (Gallimard, 2020). Essayiste, il s'intéresse au sens spirituel de l'expérience littéraire (Les Passeurs de l'absolu, Artège, 2022). -
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Temoignage de la poussiere - meditations autour du diwan de husayn mansur hallaj
Joël-claude Meffre
- Corlevour
- 21 Mai 2010
- 9782915831412
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Cet ouvrage réunit une sélection des contributions consacrées au poète et présentées en 1993 à Pau, ainsi que celles précédemment parues dans le dossier spécial de la revue «Nunc».
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"Accompagné de dessins au crayon noir de Cynthia Walsh et d'un cahier photographique d'Alexis Congourdeau Liminaire Réginald Gaillard Memento mori Shekhina : Brice Jubelin Kéros suivi de Poèmes grecs Dominique Pagnier Richard Main limide, poète et chevalier loherin Jean-Pierre Otte Deux à être seuls - poèmes Dossier André Suarès sous la direction de Stéphane Barsacq Stéphane Barsacq Introduction André Suarès Ker-Ënor André Suarès Nous autres en Occident André Suarès Guerre et politique André Suarès Je ne méprise rien, pas même eux André Suarès Pensées Céline Laurens À la gloire du père Suarès Antoine de Rosny Suarès et Picasso réunis par Vollard : Les projets d'Hélène chez Archimède et de Minos et Pasiphaé Frédéric Gagneux Félix ou le poète musicien Antoine de Rosny Suarès et ses livres Stéphane Barsacq Vues sur Suarès Cahier photographique d'Alexis Congourdeau Charles Ficat Goethe, le seul maître Ars Videndi François Amanecer Élégie (In memoriam CHCP) Maud Thiria Brèche première Durs Grünbein Bougies d'allumage (Trad. Joël Vincent) Claude Minière Sauver Axis Mundi Cahier Xavier Bordes sous la direction de Gwen Garnier-Duguy Gwen Garnier-Duguy Introduction Xavier Bordes Poèmes inédits X. Bordes / G. Garnier-Duguy Entretien Jacques Ancet Dans l'obscur de la lumière Jean-Yves Guigot Xavier Bordes, le déploiement poétique de l'unité à travers La Pierre Amour Emmanuel Minel Xavier Bordes : faux anti-moderne. Lecture de deux poèmes suivant « Achillées VII », en guise d'art poétique Orfo Un arhat de légende Oikouménè Jean-Paul Bota L'année naufragée du rhinocéros de Goa (Le Rhinocéros de Dürer) suivi de Pessoennes Ndriçim Ademaj Poèmes (Traduits de l'albanais par Festa Molliqaj) Erri De Luca Entretien (mené par Pierre Monastier) Ali Bader L'arrivée, suivi de Exilé - poèmes (Traduits de l'arabe par Maïté Graisse)".
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Revue nunc n.50-51 : dossier : Ukraine, pivot de l'Europe / cahiers Antonio Porchia / G.K. Chesterton
Revue nunc
- Corlevour
- Revue Nunc
- 16 Juin 2021
- 9782372090780
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Que le réel puisse manquer, cette leçon tout en paradoxe au coeur pourtant de la Recherche ne laisse d'étonner, d'un étonnement négatif qui ne relève pas d'un surcroît d'expérience mais de son défaut.
Comment imaginer un tel manque puisque le réel n'a de cesse de s'imposer à l'expérience comme ce qu'il y a et qui sans cesse et de manière obvie nous est donné : par exemple ce jardin en fleurs, ces arbres, ces promeneurs, etc., ou puisque notre existence ne se sépare pas de cette profusion de présences, ce cortège des choses au milieu desquelles nous sommes littéralement plongés. Le réel, l'inlassable plutôt, que l'expérience fournit sans relâche, jour et nuit. Et comment cette leçon pourrait-elle nous venir de Proust, c'est-à-dire d'un ouvrage voué précisément à d'infinies descriptions, avec un tel luxe de détails, une telle attention à l'infiniment petit, que notre sensibilité s'en trouve multipliée - mais sensibilité à quoi, sinon au réel forcément ? Qu'attendre de la littérature sinon qu'elle nous apprenne à voir davantage - mais seulement alors pour mieux distinguer tout ce qui s'offre déjà à nous dans l'expérience de ce jardin en fleurs.
Quand le narrateur, dans les dernières pages de la Recherche, compare son livre encore à venir à des verres grossissants, il n'entend aucunement substituer une expérience fictive à celle que nous menons communément, il ne veut pas dire que nous n'avons rien vu, mais il invite son lecteur à lire en lui-même et mesurer la justesse de ce qui est écrit à l'expérience qui est bien la sienne. Jérôme de Gramont -
Revue nunc n.20 : polars & métaphysique
Revue nunc
- Corlevour
- Revue Nunc
- 14 Février 2010
- 9782915831306
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Revue nunc n.32 : dossier Charles Péguy
Revue nunc
- Corlevour
- Revue Nunc
- 20 Février 2014
- 9782915831924
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