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Grand Tetras
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Via crucis - le "chemin de croix" de gabriel saury
Claude Louis-combet
- Grand Tetras
- 1 Mai 2012
- 9782911648502
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Glanes precaires - pensees d'un marcheur
Leroux Daniel K.
- Grand Tetras
- 10 Décembre 2012
- 9782911648571
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«Je veux juste voir le visage d'une femme qui est partie, qui a changé de vie, de nom. Je veux savoir à quoi ressemblent ses yeux, si sa bouche sourit ; je veux savoir si cette femme est heureuse. Si elle a fait le bon choix.
Et puis autre chose de plus secret : je veux voir si mon coeur vibre à sa vue comme il s'est ému à la lecture de sa lettre. Juste vérifier que ma capacité d'émotion face à une femme est intacte.
Savoir qui elle est, la rencontrer. Comme un enfant dans une fête foraine, déambuler encore dans l'étrange galerie de miroirs qui jalonne mes jours et mes nuits. Monter dans le manège, et tourner, tourner encore, jusqu'à destination, jusqu'à ce que le brouillard se dissipe entièrement et qu'il ne reste plus que du bleu.
Voilà ce que je veux.
Je veux savoir si à l'intérieur de moi, c'est encore vivant.» Un faux célibataire de cinquante ans. Sept enfants moins un. Une femme qui en cache une autre, et une autre encore. Un secret qui ouvre à un autre secret, et un autre encore.
Un gant laissé sur une place, qui passe de main en main, cherchant sa propriétaire. Un objet anodin, qui va provoquer un séisme dans la vie du narrateur.
Dans le roman de Laura Desprein, rien n'est laissé au hasard, personne n'est là où on l'attend. Une enquête intime et surprenante.
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Ce livre n'est pas un recueil de poèmes : c'est un livre de poèmes qui cherche ses mélanges. Il ne s'agit pas de chercher l'hétérogène pour l'homogénéiser : les résonances ne sont pas des échos à fondre dans une voix harmonieuse mais des consonances à trouver dans une voix écouteuse. Le poème fait la vie ou n'est pas poème : les intermittences que seul le poème laisse voir créent peut-être une constellation de lucioles dans la nuit de l'existence, des cris d'amour. Peut-être sont-ce des constellations qui tantôt jouent sur une scène théâtrale, sur une toile cinématographique, sur un air de conte ou encore sur la dernière corde électrique d'Orphée. Bref, les romans d'un poème se mélangent aux correspondances et autres clins de vie : ici, Georges Bernanos et Sylvie Germain en passant par Ingeborg Bachman et Kafka, Celan ou encore Hugo.
Ce livre cherche dans la nuit de la vie non ce qui la met au clair mais ce qui la rend Claire. Si la nuit devient belle c'est tout simplement parce que Claire est tu. L'initiale prend majuscule parce qu'avec le poème l'impersonnel et donc le commun d'une humanité en cours est au plus intime, au plus personnel, au plus propre. Il n'y a plus d'adjectif ni de nom mais seulement du verbe qui fait relation, qui copule : tu est Claire la nuit.
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A l'heure de tes naissances - rimes et resonances
Serge Ritman
- Grand Tetras
- 26 Septembre 2011
- 9782911648182
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Selon Antonin Artaud «un peu de ce que nous avons été et surtout de ce que nous devons être gît obstinément dans les pierres, les plantes, les animaux, les paysages et les bois.» Avancer, trouver les passage, telle est la résultante de ces poèmes prenant la défense d'une vision poétique de l'univers, la seule qui vaille...
Le titre «sium arche d'eau», du celte ache, eau changé en «sium a(r)che d'eau» est un jeu de mot sur le terme «ache d'eau» qui signifie une sorte de céleri dont l'antiquité faisait des couronnes pour symboliser la victoire.
Par exemple, A. Dürer a choisi l'ache pour l'ornement de sa gravure : «Mélancolia». Mais l'ache d'eau entre aussi dans la composition de beaucoup d'autres ornements dès l'époque médiévale. Il s'agit donc aussi de prendre un motif décoratif existant et de lui redonner du sens.
Cette plante poussant au bord de l'eau, maintenant tressée`en poèmes divers, devient une arche, (navire), tantôt sous-marin, tantôt émergent !
C'est pourquoi le premier poème s'ouvre sur les fleuves dont les rives ont été le théatre de tant d'activité (verrerie, forge commerce, loisirs) et le dernier se clôt sur un pont.
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Jacques ancet ou la voix traversee
Bedouret-Larraburu S
- Grand Tetras
- 26 Septembre 2011
- 9782911648458
« Personne ne sait. Ni l'ombre entrée sans qu'on l'ait vue, ni la voix qui s'obstine à épeler le jour. Le silence à présent est trop lourd à porter. Les yeux cherchent, ne trouvent que leur vide. Personne ne sait. » Jacques Ancet né en 1942 est poète (en vers et en proses), traducteur de l'espagnol et essayiste. Son oeuvre abondante est reconnue et essentielle. L'Université de Pau et des Pays de l'Adour a organisé des rencontres en 2009 et, en octobre 2010, un colloque de travail et d'échange en présence de Jacques Ancet est venu parachever les liens tissés.
Si le sérieux des études ici rassemblées répond à l'exigence de l'oeuvre, l'amitié traverse aussi ces gestes critiques chaque fois singuliers. Chacun ici s'essaie à résonner des multiples échos d'une voix traversée par l'appel de l'imperceptible que l'oeuvre de Jacques Ancet nous fait écouter au plus près.
Merci aux deux organisateurs de cet ensemble, merci à Jacques Ancet pour les inédits qui l'ouvrent.
S. Martin
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Solidaires, l'un avance ses pièces que l'autre choisit, suggère d'écarter ou retient sur le jeu de plateau, proposant une portée et un nouveau rythme pour restituer au présent, c'est-à-dire aujourd'hui, ces parcelles de temps que l'éclair de la sensation ou du regard a sauvées. À mesure que les cases se remplissent en même temps que le trait s'affermit, le premier assiste incrédule à une métamorphose : les mots se ressaisissent, les images se redressent, un nouveau sens les irrigue, et peu à peu, au fil de leurs arbitrages et ajustements, tous deux découvrent qu'un itinéraire frêle se devine, se dessine, se consolide et de ces vestiges enfin un chant à deux voix peut s'élever...
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Fiction policière sur fond de critique sociale, ce récit donne à voir la réalité quotidienne de certaines entreprises d'aujourd'hui, souvent machines à « broyer de l'humain ». Apparaît un univers féroce : automatisation abrutissante des tâches, harcèlements, tyrannie d'une hiérarchie délirante, mises au placard se succèdent, dans un contexte de crise qui donne au propos un caractère d'actualité brûlant.
Après plusieurs morts suspectes qui provoquent l'intervention de la police, l'enquête parallèle conduite par les InFernautes suit une piste bizarrement tracée par l'une des victimes.
Des chemins d'évasion se révèlent grâce à l'humour et à la dérision de l'absurde, mais aussi un extraordinaire ordinateur quantique, qu'ils inventent au cours de recherches nocturnes et secrètes. Le « Génésion » leur permet de faire une découverte stupéfiante : capter visuellement un temps infinitésimal et le transposer dans le nôtre, offrant à notre conscience les graphismes énigmatiques d'un autre monde.