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Jacques Andre
-
Anthologie des oeuvres d'Etienne Dolet : humaniste imprimeur 1509-1546
Picquier Marcel
- Jacques Andre
- 18 Mars 2016
- 9782757003329
Le feu n'a pas eu raison de la Raison. Le bûcher a consumé l'homme mais non sa pensée. Les cendres des livres d'Étienne Dolet ont été dispersées et les idées de justice, de tolérance et de liberté qui se reposaient entre leurs pages ont refleuri par la suite sur tout le territoire de la République de la Pensée ; elles continuent d'ailleurs à germer aujourd'hui encore, ce livre en fournit la preuve. Nous y avons rassemblé des textes significatifs de l'oeuvre et de la pensée de l'imprimeur lyonnais, où les pages qui restent d'une grande actualité sont nombreuses, tant les événements que nous vivons nous ramènent à cette période où oser penser par soi-même en s'affranchissant de la contrainte et du dogme de l'Église pouvait conduire à la prison, à la torture, à la mort. Est-ce différent de nos jours ? Dolet a été condamné au prétexte qu'il aurait contesté le dogme de l'immortalité de l'âme. Nous n'en débattrons pas ici, et laissons justement parler les textes, et nous préférerons parler de la pérennité de l'idéal humaniste de liberté de penser, de liberté d'expression que nous devons toujours défendre en face de la stupidité sans cesse renouvelée des croyances infondées.
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Une femme à l'écoute de son temps : Marceline Desbordes-Valmore
Marc Bertrand
- Jacques Andre
- 27 Novembre 2009
- 9782757001752
Bien des générations de fillettes ont seriné L'oreiller d'une petite fille, de Marceline Desbordes-Valmore: Cher petit oreiller, doux et chaud sous ma tête, etc. Mais on n'a pas assez pris garde aux vers qui ouvrent la seconde strophe : Beaucoup, beaucoup d'enfants, pauvres et nus, sans mère, Sans maison, n'ont jamais d'oreiller pour dormir. En lisant Marceline Desbordes-Valmore, vers, prose ou correspondance, on songe à Lamennais, qu'elle a connu, ou encore à des hommes comme Ozanam, Marc Sangnier, Jean XXIII, l'Abbé pierre... Ses préoccupations rejoignent celles de ces grandes figures: solidarité sans faille avec les pauvres et les exclus, horreur de l'emprisonnement et de la répression politiques, appel constant à la liberté, anti-racisme, pacifisme. Celle qui fut l'un des plus grands poètes, je ne dirais pas du XIXe siècle français, mais de tous les temps, selon Louis Aragon, ne manifesta aucune idéologie particulière, mais son discours et son oeuvre conservent toute leur cohérence avec une existence souvent difficile dans un siècle troublé par la misère et l'injustice.
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S'il semble aisé d'interroger le placebo, ausculter les phénomènes nocebo apparaît de prime abord comme une mission impossible : interroger nocebo ne risque-t-il pas de redonner quelque vigueur à la pensée magique dans une biomédecine rationnelle ? Dans l'impossibilité de séparer psychisme et corporéité tout en relevant leurs inextricables relations, ne revèle-t-il pas une métaphysique anachronique? Les différents éclairages (historique, littéraire, médical, pharmacologique, philosophique, psychologique) de cet ouvrage permettent de souligner ombres et lumières du pharmakon (remède et poison), ainsi que les relations entre effets réels et subjectifs, des phases de mise au point à celles d'utilisation du médicament en pratique médicale, et ses inéluctables conséquences. Quelquefois dangereusement aux marges des savoirs reconnus, ce livre est un ensemble d'essais pour tenter de cerner l'insaisissable. Treize chapitres sont regroupés en trois parties : Corps à corps : les mots, la mort, les maux, pour les approches historiques et épistémologiques, la seconde En finir avec l'effet nocebo en biomédecine ? explore les aspects pharmacologiques et médicaux ; les contributions de la dernière partie, D'autres regards, d'autres perspectives, renouent avec les approches phénoménologiques. Faut-il voir dans le nocebo une maladie d'emprunt ? Toujours en souffrance, dépossédé de sa maladie par les efforts thérapeutiques notamment ceux de la biomédecine, l'individu tenterait une nouvelle subjectivation. Faut-il percevoir le phénomène nocebo comme symptôme d'une attente répudiée et ainsi maltraitée ? Ne nous force-t-il pas à reconsidérer le paradigme de la rupture radicale classique, à nous situer par delà nature et culture?
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Un livre étrange où tout est carré. L'auteur dialogue avec lui-même, avec ses enfants, avec ses parents. Il se promène ici et ailleurs, hier et demain, dans la musique comme dans les instants minuscules. Il caresse le grain de la peau. Il lance dans l'espace de la nuit soixante-quatre petits cailloux qui tracent un chemin suspendu.
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[re]lireRimbaud : Rimbaud, Rimbaud malgré l'autre
Michel Arouimi
- Jacques Andre
- 13 Mars 2014
- 9782757002773
Rimbaud ressentait comme un poison la division de son être, qui était pourtant l'aiguillon de son génie. Le cadre familial du poète a pu générer ce poison, mais l'ombre du père absent, vaguement cernée dans quelques vers, est encore celle du Père mythique, défié dans nombre de ses poèmes. Autres ombres, celle de Victor Hugo et à un moindre degré celle de Edgar Poe, ont joué un rôle méconnu dans l'oeuvre et dans le destin même de Rimbaud. L'ouvrage présent s'attache surtout à l'influence de L'homme qui rit de Hugo dans les oeuvres de Rimbaud. Et dès la fameuse lettre où le Rimbaud " voyant " évoque les personnages les plus inquiétants de ce roman.
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Longtemps, la pieuvre m'a hantée. Nous sommes ici dans les profondeurs de la mer, là où le silence est illimité. La pieuvre est la prison, l'eau a la transparence du verre. Nous évoluons dans un univers assourdi, les poissons, les roches, le sable ont la beauté de la poésie.
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Jeanne Marie a vécu 16 ans à l'hôpital psychiatrique du Vinatier. Elle y est morte en 1942. Évelyne Rogniat, sa petite-fille, l'ignorait. L'apprenant par hasard, elle a conduit avec passion une enquête pour connaître la vérité sur sa grand-mère. Passée la douleur, l'artiste s'empare de cette destinée, collecte des documents, les compile, les enrichit de son propre imaginaire. Sa soeur, Cécile, apporte sa contribution. La violence de cette biographie devient oeuvre d'art. Les photographies sont remaniées, les visages se superposent.
Jeanne Marie peut enfin exister à nouveau. -
Littérature & résistance ; Lyon, 1940-1947
Edgard Pich
- Jacques Andre
- 30 Septembre 2016
- 9782757003404
La ville de Lyon a joué un rôle important, politique, militaire, économique et littéraire à l'époque où Paris occupé ne pouvait pas exercer ses fonctions de capitale et où Vichy, sous-préfecture superficiellement promue à une fonction disproportionnée à son histoire et à ses moyens, ne pouvait s'y substituer. Ce transfert a fait l'objet de plusieurs études, mais il est un domaine où il reste encore beaucoup à faire : la culture et plus particulièrement la littérature. Beaucoup de documents (en particulier les correspondances privées) restent inédits, ou ont été peu étudiés en profondeur. C'est le cas par exemple de François Daillie, auteur d'un roman sur l'époque et les événements, qui se passe à Lyon et dans la région de Cluny, ouvrage négligé par les historiens. C'est la raison pour laquelle l'Académie Rhodanienne des Lettres et l'Association des Amis de l'Université de Lyon ont fait de l'étude de ce champ de recherche une des principales activités d'un cycle intitulé Rencontres littéraires lyonnaises pendant près de trois ans. Les interventions ont été d'une incontestable originalité : un domaine connu certes, mais jusqu'à présent superficiellement étudié, se trouve ainsi considérablement réévalué. Pour faciliter la réalisation de ce projet, l'Académie rhodanienne des lettres, maître d'oeuvre du projet, fait appel aux Lyonnais, personnes, organismes publics et privés, afin qu'ils participent à son aboutissement. Un second volume sur le même sujet sera en outre publié dans le courant de l'année 2017.
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Certains en nient farouchement l'existence, affirme Victor Hugo. D'autres ont cru voir s'entrouvrir les portes du Paradis. Qui croire?
Il fallait lever ce doute. Pierre Guimet et Jacques André, l'un pour les illustrations, l'autre pour les textes, ont patiemment recueilli les témoignages d'artistes et d'écrivains dont la caution ne peut être mise en doute:
Victor Hugo Jules Verne Charles Baudelaire Jules César Jorge Luis Borgès Jean-Jacques Rousseau Jacob & Wilhelm Grimm Alfred Jarry Georges Simenon Franz Kafka R.-L. Stevenson Pierre Mac Orlan Karl-Gustav Jung Sigmund Freud Les aquarelles de Turner, les cartes de Charles Perron ne laissent également aucun doute sur l'existence géographique de cet archipel d'environ trois îles, ainsi que des documents photographiques et une iconographie rassemblant des objets rituels dont l'usage nous reste encore inconnu.
Avec le concours de l'Agence des Îles du Léman -
La liberté sans effroi ; [relire] Marceline Desbordes-Valmore
Marc Bertrand
- Jacques Andre
- Relire
- 22 Mai 2017
- 9782757003176
Parce qu'elle parlait en femme et excellait à transcrire le verbe pur et transparent de l'enfance, Marceline Desbordes-Valmore a laissé le souvenir d'une poétesse sentimentaliste, puérile et plutôt plaintive. Or, si l'on relit plus attentivement son oeuvre poétique, il n'échappera à personne que sa poésie est tout d'abord militante et directe; elle frappe sans détour au coeur des drames qui compromettent l'amour, elle affronte les vicissitudes qui entachent la liberté à laquelle chaque être humain a légitimement droit.
Amour de l'humanité qui transparaît dans un vocabulaire dont la grande simplicité (celle qui fait la marque des vrais poètes) a pu tromper quelques lecteurs inattentifs; liberté qui s'affirme au moyen d'une prosodie novatrice et débarrassée du carcan de l'alexandrin$: tout l'arsenal des sentiments humains, joie, tristesse, tendresse ou désespoir, résonnent et s'interpellent au moyen de subtiles alternances de rythmes et de métriques au savant désordre et vont faire de cette langue aux nobles accents «un chant inimitable», comme le disait Francis Ambrière, son biographe ; une poésie puissante et structurée qu'admiraient Verlaine et Vigny. Puis Aragon se joignit à eux et Julien Clerc a chanté Les Séparés.
Elle est de notre temps. -
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Il y a un constant mystère devant le surgissement de l'autre, celui qui arrive, volontairement ou non, débarqué sans armes, avec peu de bagages, perdu mais toujours vivant.
Une foule émerge de la mer, marchant toujours, mais sans avancer.
Photographies, peintures et poèmes abordent cette frontière incertaine à partir de laquelle le monde, quotidien comme étranger, se dresse parfois devant notre visage plus près qu'il ne l'a jamais été.
Par l'entrelacs que tressent les trois écritures, par l'instant capté, son mouvement figé, par le ressac des couleurs sans cesse reprises, par l'approche que permettent parfois les mots, une fragile unité se fait jour.
Malgré le risque et l'inquiétude devant ce qui dérange, il fallait, ensemble, photographier, peindre et écrire pour qu'une lumière surgisse parfois et qu'un accueil soit possible.
Pour que la rive, enfin, soit atteinte. -
Si les livres de Charles Juliet ont une multitude de lecteurs et de lectrices fervents, occasionnels ou professionnels, il est plutôt rare qu'ils aient l'occasion d'échanger simultanément entre eux sur leurs impressions de lecture et puissent les lui restituer de manière directe lors d'un rendez-vous dédié. En Mars 2008, lors du 10° Printemps des Poètes sur le thème « L'éloge de l'autre », nous avons d'abord fait paraître Attentivement, Charles Juliet, un livre réunissant 47 lettres (publiques) d'Ami(e)s, adressées à l'auteur et accompagnées de peintures et de dessins puis organisé une rencontre en sa présence pour partager et fêter la publication. Dix ans plus tard, nous avons souhaité renouveler cette démarche en ciblant, cette fois, l'oeuvre et ses effets singuliers sur celles et ceux qui l'ont découverte ou redécouverte que ce soit au présent, ou au passé. L'appel à textes a été annoncé par cooptation numérique et relayé par les Libraires de la Place situées à proximité de l'Institut Lumière à Lyon 8° et non loin du NTH8, le Théâtre des Trois-Huit, où la première partie de Lambeaux, livre joyau autobiographique de l'écrivain-poète a été sublimement mise en scène en 2005. Pour Fraternellement, Charles Juliet nous souhaitons encore nous inscrire dans « la beauté du geste », celui de lire, de dire et d'écrire, en concordance avec la thématique de La Beauté annoncée pour le Magnifique Printemps de Mars 2019. L'intention est réactualisée en rassemblant quelques dizaines de lecteurs enthousiastes pour tenter d'approcher avec tact, une oeuvre contemporaine fraternelle dans un élan convivial, délibérément communicatif, avec l'idée d'attirer, voire de relier d'autres regards généreux.
La Cause des Causeuses -
Aïe mes idoles !
Danielle Sthéphane, Catherine Thomas-Anterion
- Jacques Andre
- 10 Novembre 2012
- 9782757002346
Mona, dans son cadre, emmurée sous le verre, admirait les jeunes Japonais rouquins aux tenues extravagantes que Léonard, son peintre toujours vêtu de rose, aurait tant aimé connaître pour les inclure dans les inégalables spectacles de féerie qu'il organisait avec panache. Un jour, elle vit une très jeune fille qui, sur son sac, son pull, ses socquettes et dans ses cheveux, avait accroché des minuscules têtes de mort et des serpents..
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Du glacier où il prend sa source au delta où il se jette dans la mer, le Rhône a vu, voit et verra passer nombre de personnages, hommes politiques, écrivains, philosophes, les uns très connus et dont l'envergure dépasse largement celle des pays et paysages qui les ont vus naître, vivre ou passer : les Jean-Jacques Rousseau ou les Mistral par exemple qui ont marqué ces espaces encore plus qu'ils ont été marqués par eux ; les autres, moins connus, n'en jalonnent pas moins un parcours varié, changeant, parfois capricieux, en tout cas original.
Cet ouvrage, comme celui qui l'a précédé, reconnaît les premiers et fait en sorte que les seconds soient un peu plus reconnus. D'une certaine façon il sont tout entier nouveauté : nouveauté de ses sujets, nouveauté des points de vue et du tournemain de ceux qui l'ont écrit.
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Rien ne sonne plus faux que l'éloge obligé des morts. Revendiquons donc le droit à l'indifférence, au mépris, même à la haine, car bien des vies sont en effet à blâmer ; pour des raisons variables, la mort de notre prochain est donc parfois une bonne nouvelle, l'humanité n'étant pas aimable par nature.
Si certains disparus sont plus que d'autres dignes d'oraisons parfois devenues célèbres, n'est-ce pas que d'autres les méritent moins ?
Cependant on peut encore, avec autant d'égoïsme mais avec plus d'humanité, blâmer l'absence de ceux qui ont disparu trop tôt, trop tard ou mal à propos... Qu'ils trouvent place avec les autres dans cet inventaire, nécessairement limité, des destins ratés ou encombrants.
Alors, le jour de ma mort, prononcez s'il vous plaît un discours sincère, donc méchant ; il me conviendrait assez d'entendre dire, de l'au-delà où je serai, tout le mal que je pense de moi-même ici-bas. -
Des deux ânesses qui dormaient dans l'écurie derrière ma chambre, l'une frappait du sabot dans la nuit, sur le ciment, me tirant du sommeil. Son comportement intermittent, imprévisible, singulier, martelait de la solitude, de l'impatience, quelque chose que nous ressentons au travers des bruits, au travers des mouvements du corps qui nous enferment et nous menacent de ne plus nous entendre avec nous-mêmes, lorsque nous tentons de rejoindre la réalité, de nous réveiller. Ce n'est pas ainsi en dormant auprès d'eux que nous nous approchons des animaux. Ou est-ce la seule manière ?
Le poète Roger Dextre a réagi aux coups de sabot du sculpteur Bachir Hadji par des textes fiévreux et sereins. -
Il est déjà loin mais je n'arrive pas à effacer son image, brillante, flamboyante sous l'uniforme. Je dois éviter de croiser un pompier en uniforme, cela me met dans tous mes états.
Les dictées de Jean Foucault n'ont reçu aucun agrément, et nulle Académie n'acceptera ces extraits imaginaires d'oeuvres à la fois familières et oniriques.
D'ailleurs, vous ne trouverez pas les réponses aux 3 questions qui suivent chacune de ses dictées, sauf si une secrète fêlure vous surprenait en révélant un tempérament de poète que votre Instituteur aura probablement ignoré.
Et pourtant, que d'émotions, que de sentiments et d'extases fragiles n'avait-il pas semés, avec ses dictées si stériles en apparence, en nos fertiles cerveaux d'enfants !
Les Petits Arrangements, une collection pour retrouver les chemins perdus de l'imagination -
Quelle nudité de nous-mêmes allons-nous laisser percevoir ?
Deux années durant, nous nous sommes retrouvés à quatre dans l'Atelier du Bocage avec chacun ses outils, au service d'une traversée dont nous ne connaissions pas l'aboutissement. Il a fallu plonger dans l'inconnu avec exigence, se donner des contraintes, changer d'espace, de point de vue, se tenir couché, assis, debout, encordé... tout s'autoriser.
Le voyage se faisait dans le silence et à l'écoute de ce qui se passait, en nous, comme hors de nous. C'est là que nos regards ont changé et que nous avons eu accès à quelque chose d'inhabituel. Notre perception n'était plus la même.
Il nous apparut alors qu'un dialogue se tricotait entre nos différents moyens d'expression.
Une histoire s'était dépliée.
Et le frisson, on en a parlé du frisson ?
Danses : Jeanne Robert - dessins : Cécile Beaupère.
Photographies : Emmanuel Spassoff - textes : Mary Gréa. -
L'auteur, sportive et familière du Parc de la Tête d'Or qu'elle fréquente depuis plusieurs années, a nourri ses chroniques à partir de nombreuses observations glanées au rythme des saisons mais, elle l'avoue elle-même, s'arroge quelques licences lorsque la fantaisie et l'imagination, relayées par des sensations personnelles, viennent inspirer sa plume. Elle raconte ici, en dix courts tableaux, les menus événements de la vie quotidienne du Parc, et porte un regard tour à tour amusé, attendri ou courroucé sur la faune qui hante cet espace fait d'ombre et de lumière. Son approche est tantôt analytique, tantôt caustique ou légère, mais c'est un ton poétique qui domine et donne toute sa coloration et son ampleur au récit.
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Edmond Rostand, renaissance d'une oeuvre
De Colloque Actes
- Jacques Andre
- 20 Décembre 2007
- 9782911981197
L'histoire et la critique littéraires ont trop longtemps réduit l'oeuvre d'Edmond Rostand à une seule pièce, à cet immense succès, aussi important qu'inattendu, un peu chanceux même pour certains, toujours vibrant d'actualité car les mises en scène contemporaines déplacent toujours des foules de spectateurs enthousiastes, qu'est Cyrano de Bergerac.
Mais en isolant cette comédie héroïque, dont on connaît les morceaux de bravoure en vers par coeur, de l'ensemble des créations d'Edmond Rostand, Cyrano s'est vu amputer de ses principales dimensions, tandis que le lecteur, comme le spectateur, est privé, depuis cent ans déjà, des autres univers flamboyants du poète.
Il était temps de réparer cette erreur et cette injustice : c'est un Rostand tour à tour poète, metteur en scène, dramaturge et même dessinateur qui se présente à nous à la lecture des Actes, abondamment illustrés, du premier colloque international qui lui fut consacré. Un Rostand que l'on redécouvre, maltraité par la postérité. Mais aussi et surtout un Rostand qui entre en dialogue à travers ses oeuvres avec les plus grands peintres, avec Hugo, avec Goethe, qui interroge les plus grands mythes. Un Rostand qui, parodiant son coq Chantecler qui prie le Soleil, crie au monde son amour de l'Art et de la Littérature. -
Grammaire du désastre Tome 1 : vertige et stupeur
Arnaud Vecchio
- Jacques Andre
- 2 Octobre 2006
- 9782757000182
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