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L'Age D'Homme
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Le roseau pensotant ; avant la grande réforme de l'an 2000
Henri Roorda
- L'Age D'Homme
- Poche Suisse
- 20 Octobre 2003
- 9782825118566
Henri Roorda van Eysinga (1870-1925), fils d'un fonctionnaire colonial néerlandais exilé en Suisse, fut toute sa vie maître de mathématiques.
Comme la plupart des vrais humoristes, il se protégeait par le rire d'une vision désespérée de la vie. Lorsqu'il fut parvenu à la conclusion que celle-ci, malgré tout, ne valait pas la chandelle, il s'en expliqua dans un bref écrit intitulé Mon suicide et se donna la mort. De son vivant, Roorda avait publié une dizaine d'opuscules et nombre de proses d'almanach. Lorsque ces cahiers devenus introuvables furent rassemblées en deux volumes d'oeuvres complètes, par L'Age d'Homme, en 1969, ils révélèrent un véritable et grand philosophe, pédagogue, chroniqueur, dont le ton narquois, la pensée déchaînée et le calembour surréalisant se distinguaient singulièrement dans le paysage intellectuel suisse romand.
Voici un Vialatte tragique, un Queneau métaphysique, un Rousseau infiniment respectueux de l'être humain. Comme l'écrit André Guex dans sa remarquable préface aux oeuvres complètes, " Roorda, maître de mathématiques, n'ennuyait pas. Pourtant, comme il le dit, la foule n'est pas sensible à la perfection du cube et, lorsqu'on parle en public des polyèdres réguliers, on n'évoque pas, dans l'esprit de ses auditeurs, des images émouvantes.
Quant à l'humoriste, il a formulé quelques unes des seules idées justes défendues dans ce pays depuis bien longtemps. " Le Roseau pensotant et Avant la grande réforme de l'an 2000, les deux écrits présentés ici, résument à merveille les deux facettes de l'admirable et rare personnage : un pince-sans-rire dévastateur doublé d'un pédagogue visionnaire qui, plus que quiconque, prenait au sérieux son travail et les enfants.
Un autre texte de Roorda, avec ceux de Denis de Rougemont et Edmond Gilliard, figure dans le recueil Trois pamphlets pédagogiques, publié dans la même collection par L'Age d'Homme. Ce livre a été l'une des bases de la théorie libertaire de l'éducation.
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Le diable et l'artiste ; la littérature et la peinture symbolistes en Russie
Fanny Mossière
- L'Age D'Homme
- 15 Janvier 2009
- 9782825139059
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La mort de monsieur golouja
Branimir Scepanovic
- L'Age D'Homme
- Petite Bibliotheque Slave
- 4 Septembre 2003
- 9782825118238
Le lecteur qui se souvient de la fuite éperdue et pathétique du mort en sursis de La Bouche pleine de terre retrouvera avec émotion, dans les trois nouvelles réunies ici, l'univers fascinant de Branimir Séepanovié.
Morts en sursis, nous le sommes tous, mais seuls les grands artistes parviennent, avec des symboles d'une transparence universelle, à cristalliser les tenants et les aboutissants de notre condition. Or, c'est bien une telle méditation fondamentale qui fait de Monsieur Golouja, suicidé en puissance dont l'adieu aux beautés de la terre se donne ici sur le ton tragi-comique d'une fable, notre frère humain.
Et la même résonance cosmique élève le banal fait divers de La Honte au niveau du bilan métaphysique. A quoi rime donc l'intrusion de l'homme sur terre ? Et qu'est-ce que cette sacrée conscience qui taraude le plus endurci d'entre nous, à l'instant où le fil ténu de son existence se trouve menacé d'être coupé net ? Ces questions essentielles, Branimir Scepanovic les pose en romancier, dans ces récits qui ont l'ardeur du feu et la plénitude sensuelle de la vie même.
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S.i witkiewicz aux sources d'un theatre nouveau
Alain Van Crugten
- L'Age D'Homme
- 15 Juin 1990
- 9782825132685
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Sur Sophocle et la tragédie antique
Karl wilhelm ferdinand Solger
- L'Age D'Homme
- 10 Juillet 2010
- 9782825140147
Oeuvre de jeunesse de Karl Wilhelm Ferdinand Solger (Schwedt, 1780-Berlin, 1819), l'essai Über Sophokles und die alte Tragddie introduisait la traduction critique en deux volumes Des Sophokles Tragôdien (Berlin, 1808), qui valut à l'auteur le titre de Docteur en philologie et philosophie à l'Université de Iéna.
Au sein de l'étude proprement philologique de l'oeuvre du Tragique grec, s'annonce une ouverture à une réflexion philosophique cruciale portant sur le beau et l'oeuvre d'art, qui nourrira toute la pensée solgerienne postérieure, notamment son ouvrage le majeur, l'Erwin (1815). Traduit pour la première fois d'après la version des Nachgelassene Schriften und Briefwechsel, l'essai est ici accompagné d'un riche apparat critique, qui permettra au lecteur de s'orienter au mieux dans le contexte de la philosophie allemande de l'époque.
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Transe, Dostoïesvski, Russie, ou la philosophie à la hache
Cezary Wodzinski
- L'Age D'Homme
- Slavica
- 27 Février 2014
- 9782825143353
« Entrer dans le monde de Fiodor Mikhaïlovitch, c'est comme tomber dans un puits sans fond, se retrouver soudain dans d'obscures catacombes où chuchoteries vont bon train, bredouillées dans des cryptes où sans ordre errent par de sombres couloirs des spectres suivis de leurs ombres, et où de chaque coin surgissent queues, cornes, sabots et gueules tordues. Hurlements de démence et gémissements. Odeur de soufre et de goudron. Fumées de chandelles mouchées. Difficile de retrouver là le chant des anges et la litanie des Vieux- Croyants Hospody pomiluj...
Quelqu'un a dit, en polonais sans doute, ne pas pouvoir supporter Dostoïevski à cause de son « hystérie slave ». Je partage cette réserve, en particulier quand j'ai à extraire de bûchers ardents les braises de sa pensée, quand j'ai à couvrir l'âme blessé de l'écrivain de mon frac élimé de penseur. Des frissons me parcourent l'échine. Mieux vaudrait prendre ses jambes à son cou, filer à Ïasnaïa Poliana, la « Claire Clairière », et laisser les délices de la fréquentation de Dostoïevski à des adolescents exaltés et de froids explorateurs de « l'âme russe ». Impossible, pourtant... Hors de Dostoïevski, point de salut. » Un essai lumineux, un voyage à travers l'univers de Dostoïevski, ses idées, sa philosophie, son écriture, et tous ceux qui l'ont inspiré.
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Correspondance et morceaux choisis
Léon Bakst
- L'Age D'Homme - Rue Ferou
- 15 Septembre 2016
- 9782825146132
Léon Bakst, né en 1866 aux confins occidentaux de l'Empire russe, était un grand peintre et décorateur. Connu pour les décors et costumes qu'il a créés en Russie et en France, notamment pour Les Ballets Russes de Diaghilev, mais aussi pour ses portraits, tableaux et affiches, ses créations consacrées à la mode ( Maison Paquin- Camille Roger- Hellstern). A New York d'immenses affiches louent " les couleurs" de Léon Bakst, et on trouve ses tissus et ses vêtements dans les grands magasins. ?Bakst n'est pas seulement un grand peintre mais un homme de lettres remarquablement doué.
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Quelques petites choses sans importance ; chroniques
Pol Charles
- L'Age D'Homme
- La Petite Belgique
- 11 Octobre 2012
- 9782825142219
Outre quelques règlements de compte sanglants (envers une mère, envers une société discrète), mes chroniques évoquent les hiers de l'ordinaire d'une vie?: un piccione savouré à une terrasse de Castellina in Chianti, l'apprentissage du latin dans un collège jésuite, les frémissants feuillages vert-de-gris des oliviers, la langue française étudiée, enseignée, écrite, les caresses dispensées aux chats, le sourire de Brassens, la lumineuse Bartoli interprétant Vivaldi, un dessinateur surréaliste, de rares et fécondes amitiés, mille pages de mille livres, un amour, parrain Calixte, papa.
P. C.
" Méchante, ma mère, une teigne. Poivrote et pute. Papa vivait ses derniers jours à l'hôpital. Une défaillance cardiaque et un oedème pulmonaire l'avaient plongé dans un coma halluciné entrecoupé de paroles incohérentes?; il tentait de toutes ses dernières forces de s'échapper de son lit, aussi lui avait-on lié les poignets aux barres qui l'empêchaient de tomber. Il ne me reconnaissait plus, sinon fugacement. Je fus réveillé au milieu d'une nuit par un coup de téléphone de la voisine plus haut citée?: elle s'inquiétait des cris et des bruits sourds comme provoqués par des meubles chamboulés qui lui parvenaient de la maison de ma mère. Celle-ci m'ouvrit, hagarde, dépoitraillée, un vieil homme la menaçait, crus-je comprendre. À l'étage, un vieillard larmoyant, ivre tout autant que ma mère, tentait d'enfiler son pantalon, c'est elle qui m'a amené ici, elle voulait baiser. J'ai bourré l'ivrogne de coups de poing, l'ai forcé à dévaler les escaliers, l'ai poursuivi jusque dans la rue, je me suis acharné, près de tuer, sur le bonhomme - j'aurais voulu en faire de même avec ma mère. Il s'est enfui au bout d'une rue miteuse. "
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Fuite du temps dans le grondement des camions (la)
Danoilitch Milovan
- L'Age D'Homme
- 27 Mai 1993
- 9782825103678
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Destins croises de l'avant-garde hongroise, 1918-1928
Collectif
- L'Age D'Homme
- 7 Mars 2002
- 9782825115909
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" Je pratique André Doms depuis une bonne vingtaine d'années et je m'étonne toujours d'un personnage d'allure et de façon aussi stables dans l'apparence soit aussi insaisissable. Je crois tenir de ce fait une interprétation assez légitime dans la mesure, certes, où l'on peut se targuer de pénétrer l'essence d'un poète par des procédés analytiques. Si Doms me paraît insaisisssable - en dépit d'un échange permanent tant sur le plan personnel que sur le plan proprement poétique (mais peut-on vraiment dissocier des deux points de vue ?) - c'est en raison de sa méfiance à l'égard de toute réalité figée, de tout concept "reçu", de toute convention tacitement acceptée et donc, de tout ce qui pour d'autres appartient au domaine de l'évidence. " Georges Thinès
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Michel de Ghelderode ; la Flandre espagnole
Pol Vandromme
- L'Age D'Homme
- Amers
- 22 Mars 2002
- 9782825115152
De Michel de Ghelderode, la France ne connaît que le théâtre.
C'est, pour elle, une oeuvre étrange, et même étrangère un pittoresque flamboyant qui la déconcerte et qui la dépayse. Or ce qui explique ce théâtre, ce qui le nourrit obscurément, c'est, pour une part, l'histoire d'un peuple et d'un pays, et, pour une autre part, l'univers obsessionnel d'un écrivain qui a reconnu ses phobies dans le chant nostalgique qui berce les survivants de cette région.
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Il y a des pousse-au-crime.
Raoul Vaneigem est un pousse-à-vivre. Un pousse-à-vivre-heureux. Le plus possible. Si la vie ne consiste pas à créer d'abord, ensuite à donner et à recevoir du bonheur, basta la vie. Et qu'une lippe dédaigneuse ne vienne pas parler de minimalisme ! Les petits bonheurs font notre bonheur : " Rien n'est moins futile que la tendresse d'un regard, le goût du café matinal, un trio de Boccherini, une aria de Mozart, un rayon de soleil parmi les frondaisons, l'effleurement d'une main aimée, l'odor amoris plus éloquente que les mots d'amour.
" (Adresse aux vivants sur la mort qui les gouverne et l'opportunité de s'en défaire, p. 162. ) Voici le premier livre consacré au situationniste dont mai 68 pilla le Traité de savoir-vivre à l'usage des jeunes générations.