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Éditeurs
Phebus
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Correspondance
George Sand, Alexandre Dumas Fils, Alexandre Dumas Père
- Phebus
- Litterature Francaise
- 17 Octobre 2019
- 9782752912114
L'oeuvre de George Sand ne cesse d'être réévaluée. Cette correspondance inédite avec son fils spirituel, Alexandre Dumas fils, est une occasion nouvelle de lire l'auteur d'Indiana. Et de découvrir les débats qui ont enflammé la France des années 1851-1876, racontés par deux des plus grandes figures littéraires de l'époque.
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Qui aurait pu penser que la prêtresse d'une écriture radicalement révolutionnaire, résolument jazzy, s'intéresserait à Henry James, qu'elle serait fascinée par le plus subtil et sans doute l'un des plus grands écrivains américains ? Qui aurait imaginé la voir composer l'un des textes parmi les plus éblouissants jamais écrits sur l'auteur du Tour d'écrou et de Portrait de femme ? Dans ce Henry James fulgurant et visionnaire, Gertrude Stein évoque le maître Shakespeare afin de mieux saisir l'essence même de James. Nous comprenons soudain ce qu'écrire signifiait pour James, ce qu'écrire signifiait pour Stein. Et nous comprenons ce à quoi la lecture d'un texte engage: la disponibilité de tout l'être. Nous sommes au coeur de la création et de cette énigme qu'est le génie. Shakespeare en avait à revendre, James aussi, Stein de même. Comment alors ne pas faire précéder le Henry James de Stein par le Shakespeare de Henry James ?
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L'origine du monde de Gustave Courbet figure parmi les tableaux emblématiques de l'histoire de l'art. Malgré cela, le modèle en était demeuré inconnu. Jusqu'à ce que Claude Schopp découvre son nom, par hasard, en annotant la correspondance inédite entre George Sand et Alexandre Dumas fils. Une révélation que d'autres sources sont venues étayer. Ce livre invite le lecteur à accompagner le chercheur dans sa tentative de redonner vie à cette danseuse aux beaux sourcils noirs, bientôt demi-mondaine et maîtresse de Khalil-Bey, puis femme de bien, généreuse donatrice aux oeuvres de charité. Peu à peu, un visage et une âme sont restitués à celle dont le sexe incarne la peinture réaliste.
Claude Schopp est, avec son épouse Marianne, l'auteur de Dumas fils ou l'anti-OEdipe, prix Goncourt de la biographie 2017.
Postface de Sylvie Aubenas, directrice du département des estampes et de la photographie de la bibliothèque nationale de france
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L'Arène du cheval-pie, sur la littérature, les anecdotes fameuses et les plaisanteries en rapport avec le vin a été achevée en 1421.
L'oeuvre la plus connue d'al-Nawâjî et qui lui a valu la célébrité est considérée du double point de vue littéraire et scientifique comme la plus importante de ses anthologies. L'ouvrage, d'abord intitulé Al-hubûr wa al-surûr fî wasf al-khumûr (" La Joie et la félicité dans la description du vin et des boissons enivrantes "), réminiscence du titre de l'anthologie de son célèbre devancier Ibn al-Raqîq al-Qayrawânî, prit son nom actuel, plus métaphorique, sous l'effet des violentes attaques dont al-Nawâjî fut l'objet.
Malgré la reformulation (dans un sens moins épicurien) de son titre et une conclusion somme toute assez formelle et " de circonstance " chez les auteurs ayant traité le sujet, l'ouvrage fut la cible d'attaques violentes et fut longtemps jugé comme coupable. Le texte n'en a pas moins joui tout au long des siècles d'une grande popularité et a exercé une influence considérable. En Europe, al-Nawâjî a été connu de bonne heure, dès le XVIIe siècle.
Comme son titre l'évoque, et comme l'auteur l'explique dans sa préface, le livre est conçu comme une " arène " où les poètes viennent confronter leurs talents en matière de description du vin, le mot kumayt désignant à la fois en arabe, par analogie de couleur, une robe particulière de cheval et le vin. Fidèle à la tradition de l'adab, l'auteur développe son propos dans une prose simple ou cadencée, émaillée de nombreuses pièces de vers.
L'original se divise en vingt-cinq chapitres accompagnés d'une conclusion portant sur le repentir et le blâme du vin. Le traducteur a pris quelques libertés avec ce plan, soucieux d'en conserver plus l'esprit que la lettre, et a surtout voulu retenir le rapport entre la khamriyya (poème bachique) et la poésie de la nature qui s'exprime à travers une sélection de poèmes à thème floral (zahriyyât) extraits des huit derniers chapitres de l'ouvrage. Ainsi sont respectées les lois du genre et l'idée, centrale, que l'esthétique de la nature fait partie intégrante du plaisir lié au vin.
A deux ou trois reprises au cours du texte, dans cet esprit, ont été insérées des calligraphies originales, afin d'introduire le lecteur français dans l'univers de la langue arabe et d'agrémenter et d'éclairer sa lecture. Ainsi, une calligraphie arabe des 130 noms du vin présentés par al-Nawâjî figure en regard de leur traduction.
L'ouvrage d'al-Nawâjî agglutine autour de la thématique du vin proprement dite un certain nombre de thèmes adjacents et d'anecdotes qui ne peuvent que susciter un rapprochement entre le Majlis al-sharâb des Arabes et le banquet des Grecs. Quelques points communs évidents : le Majlis al-sharâb commence le soir, après le repas, et se prolonge tout au long de la nuit ; on n'y boit généralement le vin que coupé d'eau (chez les Grecs, le buveur de vin pur est le Barbare), le majlis est un lieu où l'on débat de sujets principalement littéraires et où le contact physique entre les hommes est de mise (importance donnée à l'homosexualité).
La traduction s'efforce de suggérer le plaisir esthétique éprouvé par le lecteur arabe au contact d'une forme qui n'est pas insignifiante à ses yeux. Sans parler de la poésie, qui a son statut propre, il est certain que, pour un Arabe, n'est pas digne de l'appellation maqâma un texte qui ne fait pas une utilisation rigoureuse de la prose rimée, consubstantielle à la définition du genre. La traduction ne peut ignorer ce paramètre de la forme si elle veut parvenir à son ultime visée : restituer la sensibilité profonde du texte et la gamme colorée des émotions qui jalonnent sa lecture.
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La maison des lettres ; conversations avec Christophe Mercier
Gilles Lapouge
- Phebus
- 14 Mai 2009
- 9782752904126
A la fois essayiste, « anti-voyageur », historien, romancier, Gilles Lapouge est avant tout un fou de littérature qui, à travers des formes diverses, a toujours exploré les mêmes thèmes : la neige, l'utopie, la frontière, le temps qui passe. Ici, pour la première fois, dans ces entretiens avec Christophe Mercier, il se dévoile véritablement, parle de son enfance en Algérie, de sa famille tant aimée, de ses amitiés. Il raconte Paris après la guerre, le Brésil des années cinquante, la presse, la télévision et la radio. Il évoque chacun de ses livres. Il explique sa façon de voyager, et pourquoi il ne se considère pas comme un voyageur tel que le sont ses amis du festival de Saint-Malo. Et, surtout, il parle de ce qui a été la passion de toute son existence - d'où le titre La Maison des lettres : la littérature, consacrant de longs passages à ses grandes admirations : Stendhal, Rimbaud, Dickens, Knut Hamsun ou Jean Giono.
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Esclaves ; 200 millions d'esclaves aujourd'hui
Dominique Torrès
- Phebus
- 14 Décembre 1995
- 9782859404062
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Ce court recueil, orchestré par son traducteur, Jean Pavans (également celui des nouvelles de Henry James), rassemble quatorze textes inédits parmi les plus incisifs, et ceux qui illustrent le mieux le génie de Stein. Écrivain cubiste, elle nous donne là des textes audacieux et radicaux sur les peintres de son temps et l'art pictural. Et quand elle ausculte le monde contemporain, tout est observé, dit, jugé, saisi dans sa complexité, mis en musique par des mots toujours justes. Flirter au Bon Marché est une sorte de florilège du meilleur Stein et nous découvrons que dès les années 20, Gertrude Stein annonçait Sarraute et Duras. Un classique de notre temps.
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Dieu est mort, l'affaire devrait être entendue - même si, selon l'usage, l'on n'a jamais autant parlé de Lui que depuis la publication (par Nietzsche) de son avis de décès.
Pourquoi y revenir ? Parce que certains et non des moindres persistent à nier l'évidence.
C'est à eux, aux convaincus fourvoyés, chercheurs parfois sincères de la vérité, et non tant aux athées que s'adresse ici Alain Tête, philosophe de son état, et théologien par passion secrète.
Si Dieu est vraiment mort, observent les esprits logiques, son cadavre doit bien se trouver quelque part. L'auteur, Sherlock Holmes en charge d'enquêter sur ce décès suspect (s'agit-il d'un assassinat ?), a rassemblé des indices accablants : ce sont les religions monothéistes - la chrétienne surtout- qui ont commis le crime.
Quant au corps de la victime, plutôt que de le cacher, on a choisi de l'embaumer, et le troupeau des fidèles -intégristes et modernistes confondus - n'y a vu que du feu.
C'est donc à la momie de Dieu qu'il faut désormais s'en prendre. Ses prestiges tutélaires ont tenu le coup tant bien que mal (au vrai, de moins en moins bien). On n'a pas regardé à la dépense pour donner à la dépouille l'apparence de la vie.
Mais il arrive un temps où la momie tombe à son tour en poussière.
Nous en sommes là.
On l'aura compris, ce Contre Dieu n'est pas seulement un " traité " mais un règlement de comptes où tous les coups sont permis pourvu qu'ils soient portés avec art - avec style. Le départ du regretté E.M. Cioran menaçait de nous déshabituer de cela. Alain Tête nous apprend au moins une bonne nouvelle : la relève est assurée.
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Correspondance ; 1935-1950
André Gide, Jean Malaquais
- Phebus
- Litterature
- 9 Février 2000
- 9782859406103
Ces 120 lettres tranchent d'assez surprenante façon sur le reste de la Correspondance - un monument en soi - qu'André Gide entretint au long de sa vie avec divers " passants " de son époque.
Avec ceux du sérail (Valéry, Claudel, Jacques Rivière), tous membres d'une même famille d'esprits, il échange la monnaie qui a cours dans le milieu littéraire : vues sur la création, sur le rôle de l'artiste, bruits de salons, amabilités plus ou moins mouchetées. Son aventure épistolaire avec Vladimir Malacki (devenu bientôt Jean Malaquais), petit Juif polaque cabochard comme il n'est pas permis, insoumis par conviction autant que par tempérament, est d'un tout autre jus.
Personne jamais n'aura osé adresser à Gide des lettres d'une si brutale franchise, le pousser aussi loin dans ses retranchements. Personne non plus, semble-t-il, n'aura reçu de lui des aveux de cette sincérité-là. Deux hommes se proclament engagés - chacun à sa façon - dans les querelles de leur siècle. Ces deux hommes s'estiment et se malmènent. Evadé de son camp de prisonniers, traqué par la police de Vichy, Malaquais réussit à gagner par miracle le Mexique puis New York.
Mais l'éloignement ne compte pas pour les deux amis, qui ont décidément trop de choses à se dire, trop dé combats - intimes ou publics - à mener, trop d'arguments à affûter. Une vraie " correspondance de guerre ", à tous les sens de la formule.
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Colette intime
Gérard Bonal, Michel Rémy-bieth
- Phebus
- Beaux Livres Phebus
- 5 Novembre 2004
- 9782752900289
Nous pensions connaître Colette, et nous nous apercevons qu'elle n'a cessé de nous mentir.
Une collection de plus de 2 000 documents réunis au long d'une vie par un amateur passionné, le peintre Michel Remy-Bieth, nous apprend, preuves visuelles à l'appui, qu'une autre Colette existait, masquée par la figure vertueuse de la « vieille dame du Palais-Royal » : infiniment plus sombre, plus noire même, calculatrice et retorse, secrètement angoissée aussi, et luttant peut-être contre quelque secrète folie.
Sur un texte de Gérard Bonal préfacé par Michel Del Castillo (deux écrivains de la bonne espèce), un demi-millier des pièces de cette sidérante collection... lettres, manuscrits, dessins, documents divers, tous reproduits en couleur et dans leur intégralité, se trouvent ici analysées, expliquées, prolongées jusqu'à dresser le portrait le plus inattendu qui se puisse imaginer : celui d'un Colette un peu garce, et même beaucoup, âpre et inquiète mais tellement plus attachante que l'icône fraise-vanille qu'on avait bien voulu peindre jusqu'ici pour notre édificiation et notre duperie.