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Points
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Une réflexion puissante et nuancée sur l'altérité et la tolérance.
Après Le Droit d'emmerder Dieu, éloge du droit au blasphème, Richard Malka revient sur l'origine profonde d'une guerre millénaire au sein de l'Islam : la controverse brûlante sur la nature du Coran. Plus qu'une plaidoirie, ces pages mûries pendant des années plongent aux racines même de l'Islam pour mieux comprendre les origines de l'intégrisme. Traité sur l'intolérance est une méditation puissante pour que chacun sache, comprenne, échange, s'exprime. -
Parce qu'on ne naît pas homme, on le devient.
Adapté du podcast phénomène Les Couilles sur la table, ce livre est une synthèse indispensable et passionnante de ce que l'on sait sur la virilité, les masculinités et les hommes.
Un livre à offrir à toutes celles et ceux qui se posent des questions sur eux-mêmes. Et à celles et ceux qui ne s'en posent pas encore.
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Le 7 janvier 2015, la rédaction de Charlie Hebdo est la cible d'une fusillade meurtrière. Un procès retentissant se tient cinq ans plus tard. À la barre, Richard Malka livre une plaidoirie historique et se fait l'avocat de la liberté. Chaque mot pèse. Chaque mot frappe. Ou apporte la douceur, évoquant les noms des disparus, des amis, leurs plumes, leurs pinceaux, leur distance ironique et tendre. Bien plus qu'une plaidoirie, Le Droit d'emmerder Dieu est un éloge de la vie libre et éclairée.
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Maya Angelou est une icône de la culture afro-américaine. Engagée dans la lutte pour les droits civiques, elle fait entendre sa voix par l'écriture. Celle d'une femme noire à la détermination sans faille qui puise force et confiance dans son identité. Ses poèmes, tantôt engagés ou intimes, nous parlent du bruit des grandes villes du Sud, de féminité, d'amour et de ruptures. De rêves brisés mais, surtout, de courage et de liberté.
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Dysphoria mundi : le son du monde qui s'écroule
Paul b. Preciado
- Points
- Points Feministe
- 16 Février 2024
- 9791041412334
Dysphoria mundi est un texte mutant qui rend compte de la transition planétaire en cours. Le xixe siècle était hystérique ; le xxe schizophrène ; notre époque est dysphorique. Anxiété généralisée, troubles post-traumatiques, syndrome de dépendance, dysphorie de genre, destruction légitimée de l'écosystème... Voici l'hypothèse que propose ce livre : généraliser la notion de dysphorie afin de la comprendre non pas comme une maladie mentale, mais comme une dissidence politique. L'auteur dessine une cartographie des pratiques d'émancipation susceptibles de transformer l'avenir. On dit souvent qu'il nous est devenu plus facile d'imaginer la fin du monde que de penser la fin du capitalisme. Preciado persiste à observer les preuves de pratiques alternatives à cette impasse : de nouveaux modes de vie jusqu'alors disqualifiés comme improductifs et anormaux se présentent désormais comme la seule issue.
Paul B. Preciado est philosophie, commissaire d'exposition et auteur. Dans la lignée des travaux de Kathy Acker, Judith Butler, Monique Wittig et Michel Foucault, ses ouvrages, traduits dans une dizaine de langues, sont des références internationales des études queer, trans et non-binaires. -
« Les hommes ont mépris pour la religion. Ils en ont haine et peur qu'elle soit vraie. Pour guérir cela il faut commencer par montrer que la religion n'est point contraire à la raison. Vénérable, en donner respect.
La rendre ensuite aimable, faire souhaiter aux bons qu'elle fût vraie et puis montrer qu'elle est vraie.
Vénérable parce qu'elle a bien connu l'homme.
Aimable parce qu'elle promet le vrai bien ».
Pensées, Fragment 12.
Recueil d'une multitude de fragments épars découverts à la mort de Pascal, en 1662, les Pensées ont connu une prospérité qui ne s'est jamais démentie au fil des siècles : de traité apologétique de la religion chrétienne au xviie siècle, cet essai est devenu de nos jours un incontournable classique de la philosophie et de la métaphysique.
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Le fin mot de l'histoire : 201 expressions pour épater la galerie
Nathalie Gendrot, Guillaume Meurice
- Points
- Le Gout Des Mots
- 29 Mars 2024
- 9791041414628
Tiens, voilà du boudin ! Découvrir le pot aux roses. J'y suis, j'y reste. Travailler pour le roi de Prusse. Être pété de thunes. Se prendre pour le premier moutardier du pape. Qui m'aime me suive ! Faire danser la carmagnole...
D'où viennent ces 201 expressions de la langue française ? Que racontent-elles de notre histoire ? Comment continuent-elles de faire écho à l'actualité ? Ce plongeon dans l'histoire de France nous fait découvrir les origines de ces bons mots avec lesquels nous jonglons tous les jours sans plus y penser.
Un livre à l'esprit frondeur pour épater la galerie sans coup férir ! -
Frida Kahlo par Frida Kahlo - Lettres (1922-1954)
Frida Kahlo
- Points
- Points
- 19 Février 2009
- 9782757811825
Frida kahlo ne s'est pas contentée de peindre, elle s'est aussi confiée par écrit.
Artiste de génie, femme engagée, muse tragique et amante passionnée, la figure dominante du surréalisme mexicain écrit à ceux qu'elle aime, à ses camarades de combat. ses lettres offrent un regard inédit sur l'ensemble de son oeuvre.
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Personnage mystérieux né de l'expérience mystique et de l'imagination poétique de Khalil Gibran, le Prophète chante, d'une voix unique, la beauté de la vie et appelle à faire éclore ce qui est grand et beau en l'homme.
Un livre-culte. -
Pourquoi le Japon ? Parce que c'est le pays de l'écriture : de tous les pays que l'auteur a pu connaître, le Japon est celui où il a rencontré le travail du signe le plus proche de ses convictions et de ses fantasmes, ou, si l'on préfère, le plus éloigné des dégoûts, des irritations et des refus que suscite en lui la sémiocratie occidentale. Le signe japonais est fort : admirablement réglé, agencé, affiché, jamais naturalisé ou rationalisé. Le signe japonais est vide : son signifié fuit, point de dieu, de vérité, de morale au fond de ces signifiants qui règnent sans contrepartie. Et surtout, la qualité supérieure de ce signe, la noblesse de son affirmation et la grâce érotique dont il se dessine sont apposées partout, sur les objets et sur les conduites les plus futiles, celles que nous renvoyons ordinairement dans l'insignifiance ou la vulgarité. Le lieu du signe ne sera donc pas cherché ici du côté de ses domaines institutionnels : il ne sera question ni d'art, ni de folklore, ni même de « civilisation » (on n'opposera pas le Japon féodal au Japon technique). Il sera question de la ville, du magasin, du théâtre, de la politesse, des jardins, de la violence ; il sera question de quelques gestes, de quelques nourritures, de quelques poèmes ; il sera question des visages, des yeux et des pinceaux avec quoi tout cela s'écrit mais ne se peint pas.
Roland Barthes
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Peut-on dissocier l'oeuvre de l'auteur ?
Gisèle Sapiro
- Points
- Points Essais
- 4 Octobre 2024
- 9791041419500
Cet essai, court et argumenté, revient sur les affaires récentes (Polanski, Matzneff...) pour éclairer les enjeux des relations entre un auteur et sa création.
Depuis plusieurs années, la question resurgit avec force : peut-on séparer l'oeuvre de son auteur ? Du Nobel attribué à Peter Handke aux César remis à Roman Polanski, sans parler du prix Renaudot décerné à Gabriel Matzneff, le débat fait rage. De même, l'antisémitisme d'un penseur comme Heidegger ou d'écrivains comme Céline et Maurras trouble notre appréciation de leur legs et suscite d'âpres querelles.
Faut-il considérer que la morale des oeuvres est inextricablement liée à celle de leurs auteurs ? Et dès lors bannir les oeuvres lorsque leur auteur a fauté ? Loin de l'invective, ce court essai entend remettre cette question dans une perspective historique, philosophique et sociologique, en analysant les prises de position dans ces affaires pour offrir à chacun les moyens de cheminer intellectuellement sur un terrain semé d'embûches. -
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« Mon inquiétude égale mon impatience. Je ressens un doute, la création est comme un miracle, et le doute est conséquence de l'incertitude du miracle. » Un moine bâtisseur est chargé de la construction de l'abbaye du Thoronet. Une oeuvre qu'il veut pure, vraie, réelle. Jour après jour, il décrit la vie du chantier entre travail harassant et discipline de fer, les difficultés techniques, la lente marche vers l'édification du lieu saint. Les doutes assaillent l'architecte. Pour parvenir au chef-d'oeuvre distingué entre mille, il faut allier l'expérience du métier et la spontanéité de l'art, apprivoiser l'inconnu. La création est, d'abord, un acte de foi.
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Dans un récit intime, Jakuta Alikavazovic raconte sa nuit au Louvre, musée-refuge rempli des souvenirs de son père.
Je suis la fille d'un homme qui, à chacune de mes visites au Louvre, me demandait combien j'avais vu d'animaux peints et de levers de soleil, combien j'avais vu de navires et de clairs de lune. Combien j'avais vu de fenêtres et d'escaliers. Combien de gardiens et de caméras. Et combien d'issues de secours ? Et combien d'extincteurs ?
Je suis la fille d'un homme qui demandait encore : Et toi, comment t'y prendrais-tu, pour voler la Joconde ?
Ce soir, j'entre au Louvre pour y passer la nuit. Une nuit pour redevenir la fille de mon père. Arrivé en France à 20 ans parce qu'il avait choisi la beauté. Cette nuit, je le retrouve.
J. A.
« Jakuta Alikavazovic prend le Louvre comme prétexte pour se souvenir de son père amoureux de ce musée. Un très beau texte. »
Les Inrocks -
L'orientalisme ; l'Orient créé par l'Occident
Edward w. Said
- Points
- Points Essais
- 14 Avril 2015
- 9782757853078
« L'Orient » est une création de l'Occident, son double, son contraire, l'incarnation de ses craintes et de son sentiment de supériorité tout à la fois, la chair d'un corps dont il ne voudrait être que l'esprit.
À étudier l'orientalisme, présent en politique et en littérature, dans les récits de voyage et dans la science, on apprend donc peu de choses sur l'Orient, et beaucoup sur l'Occident. C'est de ce discours qu'on trouvera ici la magistrale archéologie.
Edward W. Said (1935-2003) Né à Jérusalem, émigré aux États-Unis en 1951, il a été professeur de littérature comparée à l'université de Columbia. Il est l'auteur de plus de vingt livres, traduits dans une trentaine de langues, dont Des intellectuels et du pouvoir, paru au Seuil.
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En France, une femme sur dix se fait violer. Tous les deux jours, une autre est assassinée par son conjoint. D'autres encore, sont harcelées sexuellement. Derrière les écrans, la parole se libère : révélations, photos et vidéos circulent sur les réseaux sociaux. Des femmes, innombrables, témoignent. Une communauté se forme. La sororité devient un outil de puissance virale. C'est la naissance du féminisme 2.0.
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De mai à juillet 2019 se tient le procès France Télécom-Orange.
Sept dirigeants sont accusés d'avoir organisé la maltraitance de leurs salariés. Parfois jusqu'à la mort.
On les interroge longuement, leur fait expliquer beaucoup.
Rien à faire : ils ne voient pas le problème. Le P-DG a un seul regret : « Cette histoire de suicides, c'est terrible, ils ont gâché la fête. » Il y avait donc une fête ? Parlons-nous la même langue ?
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Le degré zéro de l'écriture ; nouveaux essais critiques
Roland Barthes
- Points
- Points Essais
- 13 Mars 2014
- 9782757841099
Dans toute l'oeuvre littéraire s'affirme une réalité formelle indépendante de la langue et du style : l'écriture considérée comme le rapport qu'entretient l'écrivain avec la société, le langage littéraire transformé par sa destination sociale. Cette troisième dimension de la Forme a une histoire qui suit pas à pas le déchirement de la conscience bourgeoise : de l'écriture transparente des Classiques à celle, de plus en plus trouble, du XIXe siècle, puis à l'écriture neutre d'aujourd'hui. Cette relation entre Littérature et Histoire (entre l'écrivain et la société) est illustrée par huit « Nouveaux essais critiques » (ici réunis pour la première fois) sur divers auteurs, de La Rochefoucauld et Chateaubriand à Flaubert, Proust, Verne, Loti...
« L'écriture littéraire porte à la fois l'aliénation de l'Histoire et le rêve de l'Histoire : comme Nécessité, elle atteste le déchirement des langages, inséparable du déchirement des classes ; comme Liberté, elle est la conscience de ce déchirement et l'effort même qui veut le dépasser. » Roland Barthes
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Dans les années 1970, Eileen Myles a fui l'Amérique catholique et ouvrière pour croquer à pleines dents la vie new-yorkaise : la galère, la poésie, la défonce, l'art - et les filles. De souvenirs d'enfance doux-amers aux virées stupéfiantes au sulfureux Chelsea Hotel, en passant par le feu sacré d'une écriture novatrice, Myles raconte tout, avec une honnêteté et une prose explosives.
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L'extase du selfie et autres gestes qui nous disent
Philippe Delerm
- Points
- Points
- 1 Octobre 2020
- 9782757886083
Il y a les gestes qui disent l'embarras, la satisfaction de soi ou le simple plaisir d'exister. Tous nous révèlent, dans nos gloires comme dans nos petitesses : le selfie, geste terrifiant de nos vies modernes ; le « vapotage », qui relègue l'art de fumer à un plaisir furtif ; cette façon qu'on a parfois de tourner le volant avec la paume de la main bien à plat ; un verre qu'on tient à la main sans le boire...
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Un romancier et sa traductrice, ou deux amis qui se parlaient sans cesse, y compris dans le silence. D'écriture, de langues, d'amour et d'enfance.
Lorsque Aharon Appelfeld meurt, Valérie Zenatti ne peut se résoudre à perdre cette voix qui résonne si puissamment en elle. Elle explore alors tous les moyens d'approcher le mystère de la rencontre, allant jusqu'à Czernowitz, ville natale de l'écrivain, où la joie de vivre et d'écrire se rejoignent dans une blancheur éclatante.
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« Comment je classe ce que je pense? Comment je pense quand je veux classer ? [...] Tellement tentant de vouloir distribuer le monde entier selon un code unique ; une loi universelle régirait l'ensemble des phénomènes : deux hémisphères, cinq continents, masculin et féminin, animal et végétal, singulier pluriel, droite gauche, quatre saisons, cinq sens, six voyelles, sept jours, douze mois, vingt-six lettres.
Malheureusement ça ne marche pas, ça n'a même jamais commencé à marcher, ça ne marchera jamais.
N'empêche que l'on continuera encore longtemps à catégoriser tel ou tel animal selon qu'il a un nombre impair de doigts ou des cornes creuses. » Georges Perec
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Que jouissons-nous du texte ?
Cette question, il faut la poser, ne serait-ce que pour une raison tactique : il faut affirmer le plaisir du texte contre les indifférences de la science et le puritanisme de l'analyse idéologique ; il faut affirmer la jouissance du texte contre l'aplatissement de la littérature à son simple agrément.
Comment poser cette question ? Il se trouve que le propre de la jouissance, c'est de ne pouvoir être dite. Il a donc fallu s'en remettre à une succession inordonnée de fragments : facettes, touches, bulles, phylactères d'un dessin invisible : simple mise en scène de la question, rejeton hors-science de l'analyse textuelle.
Roland Barthes
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Coquelicot et autres mots que j'aime
Anne Sylvestre
- Points
- Le Gout Des Mots
- 29 Janvier 2019
- 9782757878774