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Pu Du Septentrion
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Revue des Sciences Humaines : Marie Ndiaye
Collectif
- Pu Du Septentrion
- Revue Des Sciences Humaines
- 9 Avril 2009
- 9782913761407
Ce numéro explore l'oeuvre de Marie N'Diaye, l'un des plus importants écrivains contemporains en France. C'est le premier volume d'essais entièrement consacré à cet auteur. Il réunit les analyses de douze chercheurs, chacun s'intéressant à l'aspect le plus fondamental de l'écriture de N'Diaye : son étrangeté. Il aborde plusieurs domaines thématiques et génériques, comportant des études qui considèrent le fantastique, l'éthique, le langage, l'esthétique visuelle, la politique, et la forme littéraire chez N'Diaye (roman, littérature pour la jeunesse, théâtre, autofiction).
Le numéro comprend un nouvel entretien avec N'Diaye, ainsi qu'un extrait inédit de l'auteur. Il apporte une perspective enrichie sur toute l'oeuvre de l'auteur, depuis Quant au riche avenir (Minuit, 1985) jusqu'au roman le plus récent, Mon coeur à l'étroit (Gallimard, 2007). Il donne de nouveaux points de repère sur un univers imaginaire imprégné d'angoisse, d'humour, de cruauté, d'humiliation et d'incertitude, et suggère qu'en frôlant le terrain fantastique, N'Diaye nous amène à considérer certaines réalités inconfortables qui marquent la France contemporaine, et qui caractérisent plus largement la trame de nos existences.
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Les villes divisées ; récits littéraires et cinématographiques
Véronique Bontemps, Franck Mermier, Stephanie Schwerter
- Pu Du Septentrion
- Dialogues Entre Cultures
- 13 Septembre 2018
- 9782757422946
Les villes divisées, en proie à de multiples formes de fragmentation sociale, religieuse, ethnique et politique, sont une réalité prégnante du monde contemporain qui traverse les oeuvres de fiction. Les représentations littéraires et cinématographiques des frontières et démarcations urbaines étaient restées un thème peu abordé par les sciences sociales. Elles sont ici explorées dans une approche résolument pluridisciplinaire.
De Belfast à Beyrouth en passant par Londres, Paris, Berlin, Ramallah, Jérusalem, Le Caire, New York ou Bogota, les auteurs s'emparent, à partir de matériaux originaux, de quatre thématiques distinctes mais liées entre elles : les tensions afférentes aux ségrégations sociales et ethniques ("Franchir la ligne") ; les disséminations sociales et spatiales des communautés urbaines ("La ville disséminée") ; les mémoires, les démarcations et les pratiques de violence urbaine ("Espaces urbains et violence") ; les rapports complexes entre centralités et marges ("Réfractions urbaines").
Contributeurs :
Sadia Agsous - Frédérique Amselle - Sobhi Boustani - Élise Brault-Dreux - Michel Brunet Caroline Fischer - Mariangela Gasparotto - Franck Mermier - Françoise Palleau - Elisa Paolicelli - Bertrand Pleven - Anne Raulin - Gregor Schuhen - Stephanie Schwerter - Gina Paola Sierra - Christian vonTschilschke.
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Filmer l'éphémère ; récrire le théâtre (et Mesguich) en images et en sons
Pascal Bouchez
- Pu Du Septentrion
- 20 Septembre 2007
- 9782859399795
Peut-on filmer le théâtre oe
Pourquoi, pour qui, et comment oe
Autant de questions décisives abordées ici sous des angles variés à l'heure ou la multiplication et la démocratisation des technologies ne font qu'accroître la demande de contenus et de programmes. Après avoir examiné en détail les potentialités et les contraintes des traces de « captation » et de « recréation », l'auteur propose une solution originale de multicaptation documentaire, fondée sur un dispositif contextualisé d'enregistrements multiples et différenciés de l'éventail des représentations publiques d'un spectacle. Cela dans une dialogique de contribution significative à la réflexion contemporaine sur l'élaboration d'une mémoire précise et créative du théâtre, et de trace « spectaculaire » à même de répondre aux attentes immédiates du grand public.
Cet ouvrage s'adresse aussi bien au chercheur et à l'étudiant en Arts du spectacle et en audiovisuel qu'aux praticiens de ces deux disciplines, en passant par un public curieux de la « fabrication » d'une oeuvre théâtrale, en l'occurrence ici celle de Daniel Mesguich. Il s'adresse également à celui qui souhaite mieux comprendre un vécu professionnel lié à des pratiques audiovisuelles dans l'univers du spectacle vivant.
Chemin faisant, cette compréhension s'articule dans un double mouvement de réflexion pour agir sur le terrain, et d'intégration d'un recul critique de cette action. En cela, l'auteur redonne vie à une aventure humaine intense, celle qui lui a permis d'oeuvrer en tant que réalisateur à la création en 1991 du premier pôle vidéo intégré dans une structure théâtrale en France.
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" Toute une grappe de visages juxtaposés dans des plans différents et qu'on ne voit pas à la fois "...
C'est ainsi que Marcel Proust conçoit ce qu'il appelle " le visage humain ". Définition bien étrange. On dirait presque de l'hébreu. On croirait presque entendre " panim ", qui désigne " le visage ", mais qui signifie, littéralement, " faces " - toujours au pluriel. C'est ce pluriel oublié du visage que Proust semble réveiller, avec cet étonnement qui " vient surtout de ce que l'être nous présente aussi une même face "...
Enigmes de panim. Mystères d'A la recherche du temps perdu. Combien de visages par personnage ? Quant à ceux de l'auteur... Figures et gueules, esquisses et masques, voiles et rides, larmes et petites marques habitent le livre. Visions tour à tour effrayantes et merveilleuses : le visage fait résonner l'oeuvre de Proust dans toute son étrangeté.
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Revue Roman 20-50 : Annie Saumont
Collectif
- Pu Du Septentrion
- Revue Roman 20-50
- 28 Octobre 2010
- 9782908481716
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Histoire des mots solites et insolites
Gaetan St-Pierre
- Pu Du Septentrion
- 30 Septembre 2011
- 9782894486689
SOLITE (1944) est un mot inventé par Jacques Prévert dans le poème «Lanterne magique de Picasso». Un mot solite, ce devrait être le contraire d'un mot insolite, donc un mot habituel, familier, banal, sans surprise... Et pourtant le mot solite n'est-il pas, par sa nature même, la négation de l'habituel?
INSOLITE (fin XVe) est un emprunt au latin insolitus «inhabituel, inusité, bizarre», formé de in (préfixe de négation) et de solitus, participe passé de solere «avoir coutume de».
Les mots français les plus anciens sont-ils tous des mots latins déformés? Le français a-t-il emprunté à plusieurs langues étrangères à part l'anglais? Comment les mots nouveaux sont-ils fabriqués? D'où viennent les changements de sens?
Le vocabulaire est la composante de la langue la plus mobile, la plus changeante, la plus malléable: des mots meurent, d'autres naissent, d'autres subissent des changements phonétiques, des changements de forme, et la plupart connaissent des changements de sens. Gaétan St-Pierre propose à la fois une histoire du vocabulaire français (incluant les mots et les expressions du français québécois) et des centaines d'histoires de mots qui retracent leur origine, souvent étonnante, leur formation et leur évolution. Histoires de mots solites et insolites nous convie à une sorte de voyage dans le monde des mots; des mots familiers ou recherchés, des mots voyous ou bien élevés, des mots très vieux ou nouveaux, des mots héréditaires ou immigrés, des mots sérieux ou pour jongler.
Gaétan St-Pierre a enseigné la littérature au collège Ahuntsic pendant plus de trente-cinq ans. Longtemps titulaire du cours d'histoire de la langue dans le programme de lettres, il est un collectionneur averti d'étonnantes histoires de mots. Dans Histoires de mots solites et insolites, il révèle au lecteur d'innombrables curiosités étymologiques. Des extraits de son livre sont publiés depuis l'automne 2008 dans Correspondance, une revue diffusée dans le réseau collégial.
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Sexisme et sciences humaines ; pratique linguistique du rapport de sexage
Michard, Ribery
- Pu Du Septentrion
- 11 Décembre 2008
- 9782757400784
Comment se manifeste l'idéologie sexiste dans le discours des sciences humaines ? pour répondre à cette question, claire michard et claudine ribéry ont choisi comme terrain d'analyse des textes de deux anthropologues (p.
Clastres et m. godelier) et d'un sociologue (p. bourdieu). elles fondent leur recherche sur une théorie linguistique de l'énonciation, exposée de façon concise, et démontrent avec précision le biais sexiste de ces textes, reconnus comme scientifiques, et donc objectifs. l'analyse fine des phénomènes énonciatifs (déterminations aspectuelles, modalisation, réseaux de repérages, etc. ) leur permet de mettre en évidence un ensemble d'oppositions formelles, peu étudiées et non perçues.
Ces oppositions, qui ne sont pas interprétables en tant que connotations dévalorisantes ou valorisantes, traversent l'ensemble des textes et leur signification structure l'argumentation théorique : elles constituent par conséquent un élément fondamental dans la construction du sens. pour conclure, claire michard et claudine ribéry ancrent leur recherche linguistique dans une théorie sociologique des rapports de pouvoir et de leurs effets idéologiques, et interprètent les dissymétries sémantiques analysées comme l'expression directe, non assertée, de la pensée des sexes de notre société.
Ce document linguistique et sociologique, qui énonce son point de vue féministe, fait preuve d'une rare exigence, tant théorique que méthodologique.
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Kaddish et renaissance ; la Shoah dans les romans viennois (1991-2001) de R. Schindel, R. Menasse et d. Rabinovici
Beatrice Gonzales-Vangell
- Pu Du Septentrion
- Litteratures De Langue Allemande
- 25 Novembre 2005
- 9782859399009
Pour la première fois en France, un ouvrage est consacré aux trois écrivains viennois Robert Schindel, Robert Menasse et Doron Rabinovici.
Publiés entre 1991 et 2001, leurs romans attirent l'attention sur une dichotomie : celle qui sépare juifs et non-juifs lorsqu'il s'agit de se souvenir de la Shoah. Comment le roman, produit d'essence littéraire, s'érige-t-il en savoir historique ? En s'inscrivant dans une continuité littéraire qui intègre la fracture de l'Histoire, les romans chargent la langue allemande de porter un souvenir qui en fait lui appartient.
Robert Schindel définit le judaïsme comme résistance, Doron Rabinovici propose l'abolition du juif errant et Robert Menasse dessine pour l'Histoire une voie nouvelle. Tous refusent la fatalité que la linéarité de l'Histoire impose. L'examen approfondi du rapport de ces romans non-historiques à l'Histoire permet d'affirmer que le roman viennois, d'abord défini comme le lieu du souvenir, s'avère être mémoire de l'Histoire : Le devoir de mémoire que les écrivains assignent à l'écriture, et que la lecture perpétue, contribue à la constitution d'un souvenir qui esquisse le dépassement d'apories historiographiques et qui tente d'élaborer une mémoire réconciliatrice entre les Hommes.
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Montréal, 1948. La noirceur est partout, tant dans le monde politique que dans la vie quotidienne, une noirceur oppressante, voire suffocante. Seul refuge possible pour échapper à la lourdeur de cet environnement, l'imaginaire. C'est l'époque de l'absurde en littérature et de l'abstrait en art. La Librairie qui ouvre ses portes au 67, rue Sainte-Catherine Ouest n'est pas une quelconque librairie. Non seulement peut-on y bouquiner mais aussi y entendre son propriétaire, Henri Tranquille, grand amateur des débats et des confrontations d'idées, discourir sur tous les sujets possibles. La librairie devient rapidement l'un des lieux incontournables de la bohème littéraire et artistique montréalaise et Henri Tranquille, l'un de ses acteurs principaux. S'y déroule notamment le lancement de ce qui va devenir l'un des écrits-phares de la période, le manifeste Refus global. Passionné de littérature, Monsieur livre - ainsi consacré en 1980 par le Salon du livre de Montréal - est aussi ami des artistes. Il fait une large place à l'art dans sa librairie, dont le décor est d'ailleurs réalisé par Alfred Pellan. Elle accueille régulièrement des expositions et des oeuvres parmi lesquelles celles du groupe Prisme d'Yeux et des Automatistes dont Riopelle, Mousseau, Ferron et Borduas.Résolument épris de liberté, opposé à toutes formes de censure, anticlérical, frondeur, Henri Tranquille a été un libraire engagé. Il a partagé sa passion avec ses contemporains afin de les aider à prendre conscience de leurs opinions, de leurs rêves, de leur libre-arbitre, pavant ainsi la voie à l'ouverture de la société québécoise.
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Cent ans de littérature yiddish et hébraïque au Canada
Haim-leib Fuks
- Pu Du Septentrion
- 11 Mars 2005
- 9782894484296
Si l'apport de la communauté juive à la société canadienne reste encore aujourd'hui méconnu, la littérature de cette communauté l'est tout autant. Un auteur s'y est pourtant intéressé il y a un peu plus de 25 ans. Dans Hundert yor Yidishe oun Hebreyshe literatur in Kanade, Haim-Leib Fuks a rédigé, en grande partie grâce aux collections de la Bibliothèque publique juive de Montréal, la biographie de 429 auteurs ayant écrit en yiddish ou en hébreu au Canada. Ceux-ci, dont la majorité sont venus d'Europe de l'Est entre 1900 et 1950, ont publié au Canada 271 ouvrages en yiddish et 43 en hébreu, en plus de plusieurs centaines d'autres dans leur pays d'origine ou aux États-Unis. Fuks répertorie tous ces ouvrages ainsi que les périodiques et journaux publiés en yiddish et en hébreu au Canada, pas moins de 135 en tout. Aucune autre étude parue depuis n'a réuni autant de renseignements sur la vie et les ?uvres de ces auteurs. La traduction de Pierre Anctil donne enfin accès à cette manne d'informations. Elle permettra non seulement aux personnes intéressées de puiser dans la compilation de Fuks les éléments biographiques et bibliographiques nécessaires à la compréhension de la littérature yiddish, mais aussi de lever en partie le voile sur l'apport culturel et social des Juifs est-européens à la société canadienne au XXe siècle. Saviez-vous que la littérature yiddish canadienne est la plus importante en langue non-officielle au pays ?
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Huysmans, Moreau et Salomé ; la fin du "moderne"
Daniel Grojnowski
- Pu Du Septentrion
- Litteratures
- 28 Mai 2020
- 9782757430767
Combattant les peintres académiques des Salons officiels, Huysmans critique d'art s'est posé dans L'Art moderne en promoteur des impressionnistes. La prédilection qu'il affichera dans À rebours pour Gustave Moreau, peintre mythologue, marque sa rupture avec Zola et les siens. Lorsqu'il fait l'éloge d'une esthétique hostile à toute forme de réalisme, il remet en question la notion de « modernité ».
Cette posture d'antimoderne fait date, parce qu'elle ouvre aux oeuvres les voies de l'imaginaire. En tournant l'écrivain vers ceux qu'il désigne comme « certains », elle inaugure un regard qui s'émancipe. Huysmans en donne un exemple devenu célèbre avec sa libre interprétation des Salomé de Moreau.
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îles intimes ; expression de l'iléité dans l'Océan Indien francophone
Compan Magali
- Pu Du Septentrion
- Litteratures
- 1 Octobre 2020
- 9782757431740
Comment l'espace insulaire est-il imaginé et représenté par les artistes insulaires de l'Océan Indien ? Quels rapports de pouvoirs l'analyse de leurs représentations paysagères révèle-t-elle ? Le but de cette étude est de décontinentaliser - et décoloniser - le discours afin de rendre l'île aux insulaires et d'examiner cette mise en parole car, plus que toute autre espace, l'île n'existe qu'en tant que représentation de l'île. Ce travail aborde non seulement les questions propres à la spécificité géographique, mais également celles relatives au passé colonial, au néocolonialisme et à la globalisation. Dépassant les frontières nationales, il donne à penser un espace alternatif qui ne se conçoit pas à travers les épistémologies exclusives et extranéisantes européennes, mais à travers les notions de connectivités, de territoire, et de réseaux établissant ainsi de nouvelles généalogies et cosmogonies qui s'étendent au-delà de l'espace insulaire.
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Lire les carnets d''albert camus
Spiquel
- Pu Du Septentrion
- Litteratures
- 23 Février 2012
- 9782757403648
Albert Camus a vingt-deux ans quand il commence à écrire régulièrement dans ses "Cahiers" ; il ne cessera pas jusqu'à sa mort.
Il en préparait alors la publication ; elle sera posthume, sous le titre de Carnets. Ces textes, aussi inclassables que divers (laboratoire de l'oeuvre, "choses vues", notes de lectures, impressions de voyages, réflexions philosophiques et, de plus en plus vers la fin de sa vie, notations intimes) sont souvent cités ; ils n'avaient jamais été étudiés en tant que tels. Ils le sont ici, par des chercheurs d'horizons divers, qui interrogent les modalités et les enjeux de cette écriture très spécifique.
Les Carnets prennent ainsi toute leur place dans l'oeuvre camusienne, dont ils mettent au jour les ressorts secrets. Au coeur de cette écriture fragmentaire, l'exigence artistique de Camus est aussi manifeste qu'ailleurs ; et c'est à ses Carnets qu'en 1937 - il a alors vingt-quatre ans - il confie sa certitude, qui ne se démentira pas : "Écrire, ma joie profonde !". Lire les Carnets se révèle indispensable pour qui veut vraiment connaître Camus...
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De l'art poétique à l'Épîtretre aux Pisons d'Horace ; pour une redéfinition du statut de l'oeuvre
Robin Glinatsis
- Pu Du Septentrion
- Cahiers De Philologie
- 5 Avril 2018
- 9782757420218
À en juger par sa réception dès l'Antiquité, la nature de l'oeuvre d'Horace qu'on a nommée Art poétique ne semble pas devoir être mise en question. On tient là le pendant latin de la Poétique d'Aristote, c'est-à-dire un bréviaire technique transposant dans la Rome augustéenne les vues aristotéliciennes, sans doute enrichies d'apports alexandrins, en matière de théorie littéraire.
Toutefois, un examen attentif des particularités énonciatives et stylistiques du texte invite à réviser ce jugement séculaire. Mobilisant la langue instable du sermo, l'oeuvre prend les traits d'une épître adressée à des destinataires précis, les Pisons, dont le statut textuel est ici revalorisé.
La démarche de renouvellement interprétatif peut même aller plus loin si l'on considère la pluralité des images poétiques qui jalonnent le texte ; ce dernier, affranchi de sa dimension strictement théorique et rendu à sa singularité, apparaît alors comme un poème, au sens fort, sur l'art de la poésie.
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Ecrire la nature au XXe siècle : les romanciers polonais des confins
Marek Tomaszewski
- Pu Du Septentrion
- 16 Novembre 2006
- 9782859399443
Dans ce livre qui accorde une place essentielle aux visions de la nature mises en jeu dans la fiction romanesque, l'auteur tient à démontrer à quel point la puissance fantasmatique du mot " confins ", son ampleur et sa coloration sémantique, façonnent, tout au long du XXe siècle, la prose des écrivains polonais.
Il apparaît en effet que la dimension passionnelle peut être davantage fondatrice du rapport aux marches limites de l'Europe que les réalités historiques et sociologiques censées guider la conscience collective d'un peuple ou d'une nation. La grille interprétative occasionnée par la rencontre du mythe de l'identité périphérique et de la nature omniprésente, appréhendée dans ses multiples aspects, conduit naturellement le lecteur, à travers l'analyse de différents procédés littéraires, vers une perception plus intime des provinces orientales de l'ancienne Pologne, territoires par excellence problématiques et parés de significations ambivalentes.
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Abélard et Héloïse ; la passion de la maîtrise
Claire Nouvet
- Pu Du Septentrion
- 9 Juillet 2009
- 9782757401019
Abélard n'aura pas réussi à maîtriser le récit de sa vie : au lieu de la glorieuse Passion philosophique que seul il entendait écrire, une autre Passion s'écrit malgré lui et à deux mains - la passion de la maîtrise.
Cette maîtrise, le philosophe la désire sans oser se l'avouer. Et il la désire sur les deux scènes qu'il investit tour à tour et qui formeront les deux volets de cette étude, à savoir la scène pédagogique et dialectisée du XIIe siècle qui préfigure les combats d'une université encore à venir, et cette autre scène apparemment étrangère à l'exercice de la philosophie qu'est la scène érotique. D'une scène à l'autre, il s'agira de lire ce que le maître ne veut pas savoir de l'exercice de la philosophie : que ce soit la férocité agonistique qui double l'amour qu'il proclame pour le vrai, ou l'érotisation du logos qui constitue la tentation secrète et littéraire du discours philosophique, érotisation que le philosophe veut effacer, et qu'Héloïse persiste à infliger, malgré lui et à son insu, au discours par trop édifiant qu'il lui adresse.
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Georges Bataille, la terreur et les lettres
Elisabeth Arnould-bloomfield
- Pu Du Septentrion
- Perspectives
- 29 Octobre 2009
- 9782757401095
Georges Bataille, la terreur et les lettres met en cause la vulgate critique qui, à la suite de Tel Quel, continue à donner la faveur à une lecture " terroriste " de l'oeuvre bataillienne. On lit toujours Bataille pour le sublime de son abjection et la passion indicible de ses textes. On retient encore de son oeuvre ce moment initial où la révolte contre le surréalisme contribue à proposer l'image durable d'une " écriture " antirhétorique, sacrificielle et pulsionnelle. Or, cette approche est aussi historiquement limitée qu'elle est textuellement problématique. Elle ne permet pas de prendre en compte l'ensemble d'une réflexion littéraire qui, dans les années quarante, revient sur ses textes et repense leur relation au sacrifice et à l'indicible. C'est donc à partir d'une relecture générale de l'oeuvre et plus particulièrement de certains textes charnières des années quarante (le Coupable, L'expérience intérieure, L'impossible) que le présent ouvrage remet en question le terrorisme de Bataille. Il réévalue son approche littéraire dans le contexte critique des oeuvres contemporaines pour montrer que l'appel paulhanien à un " retour à la rhétorique " trouve alors davantage d'échos dans l'écriture bataillienne que la terreur anti-poétique. L'expérience intérieure de Bataille, son impossibilité n'y perdent pas leur tension vers l'indicible. Elles y gagnent une conscience de leurs clichés et le savoir très sûr de leur littérarité.
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En noir et blanc essai sur Bernard-Marie Koltès
Jean-Marc Lanteri
- Pu Du Septentrion
- Perspectives
- 9 Octobre 2014
- 9782757407783
En noir et blancest un essai consacré aux six pièces majeures de Bernard-Marie Koltès : La nuit juste avant les forêts, Combat de nègre et de chiens, Quai Ouest, Dans la solitude des champs de coton, Le Retour au désert et Roberto Zucco. Il traite également du scénario de Koltès, Nickel stuff, et cite largement les Lettres plus récemment parues. Il repose sur cette idée que le coeur du théâtre de Koltès, c'est le conflit du noir et du blanc tel qu'il se décline avec l'affrontement de Horn et d'Alboury, de Charles et d'Abad, de Koch et Abad, du grande parachutiste et d'Adrien, du dealer et du client.
L'oeuvre de Koltès est un immense monument sacrificiel, offert à la race noire par un homme qui a été marqué par les turpitudes de la néocolonisation et qui était lui-même profondément attiré par les noirs. Il confronte le sujet du désir au sujet politique, requis de suspendre son propre désir pour ne pas attenter à la liberté de l'autre.
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Michel butor le dialogue avec les arts
Pu Septentrion
- Pu Du Septentrion
- Perspectives
- 6 Avril 2006
- 9782859398958
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Michel Quint a connu un immense succès grâce à Effroyables jardins, court récit sur la Seconde Guerre mondiale et ses prolongements avec le procès Papon ; Gilles Defacque, directeur du Théâtre du Prato, en a fait des lectures publiques et Jean Becker en a fait un film. Avant Effroyables jardins, Quint avait publié des romans fondés sur des intrigues policières qui prenaient la dimension de mythes. Après Effroyables jardins, il a continué à publier des romans qui prennent en compte l'histoire tragique du vingtième siècle (ainsi Max sur Jean Moulin) et qui proposent une réflexion sur la mémoire et la responsabilité.
Quint est un auteur profondément enraciné dans le Nord, dont il est originaire et où il situe l'action de ses romans. Il est un grand admirateur de Jacques Brel.
Il écrit aussi pour le théâtre qu'il enseigna au Lycée Queneau de Villeneuve-d'Ascq.
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Revue des Sciences Humaines : à l'épreuve de la guerre ; déplacements esthétiques et renversements poétiques au 20e siècle
Hélène Baty-delalande, Maxime Decout
- Pu Du Septentrion
- Revue Des Sciences Humaines
- 5 Octobre 2017
- 9782913761735
Si on a souvent étudié les enjeux d'une écriture de la guerre, on a moins prêté attention à ses répercussions, après coup, sur la forme et les enjeux des oeuvres littéraires. Qu'elle menace la cohérence d'une poétique ou infléchisse un parcours, l'épreuve polémique devient césure. Prendre la mesure des reconfigurations esthétiques et éthiques induites par la guerre permet d'esquisser une histoire littéraire où les redéfinitions de la littérature s'enracinent dans la violence collectivement vécue.
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Revue des Sciences Humaines n.329 : Orphée dissipé ; poésie et musique aux XXe-XXIe siècles
Revue Des Sciences Humaines
- Pu Du Septentrion
- Revue Des Sciences Humaines
- 26 Avril 2018
- 9782913761766
Une synthèse ample et détaillée des rapports entre poésie et musique sur les 100 dernières années.
Si les rapports entre poésie et musique peuvent paraître distendues quand ils sont inexistants, il est donc important de relever qu'ils peuvent être tendus ou malentendus là où ils essayent d'exister. En thématisant les malentendus sur lesquels peuvent s'organiser les collaborations entre poètes et musiciens, les contributions tracent un panel étonnement varié de modes de rencontres et de déceptions respectives entre poésie et musique depuis le début du vingtième siècle jusqu'à aujourd'hui.