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Seghers
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Vous entendrez la femme royale, la fille de la rue espiègle ; vous entendrez le prix de la survie de la femme noire et vous entendrez sa générosité. James Baldwin Maya Angelou est aujourd'hui unanimement célébrée pour ses romans autobiographiques, dont le célèbre Je sais pourquoi chante l'oiseau en cage. Activiste et écrivaine, militante des droits civiques, elle fut aussi une poète de talent, publiant avec succès des recueils tout au long de sa vie.
Et pourtant je m'élève, son troisième volume, paru en 1978 aux États-Unis, la révèle dans sa pleine maturité poétique, mêlant, dans une langue puissante, nourrie de blues et de negro spirituals, des motifs intimes et des thèmes politiques. Car Maya Angelou ne s'exprime jamais en son seul nom, même lorsqu'elle raconte l'amour, l'espoir ou la douleur. À travers sa voix, c'est toute la force, la fierté et l'esprit indomptable de la communauté africaine-américaine qui s'expriment, mais aussi la détermination des femmes à s'élever malgré l'adversité.
Vous entendrez la femme royale, la fille de la rue espiègle ; vous entendrez le prix de la survie de la femme noire et vous entendrez sa générosité. James Baldwin Traduit de l'anglais (États-Unis) par Santiago Artozqui -
Paul Eluard, comme un enfant devant le feu - Itinéraire d'un poète du XXe siècle
Olivier Barbarant, Victor Laby
- Seghers
- 7 Novembre 2024
- 9782232147630
Paul Eluard est l'un des poètes les plus connus des Français. Sa place dans l'histoire littéraire n'est plus contestable, et il connaît la gloire toute particulière d'avoir marqué la mémoire populaire avec des vers connus de tous. Or toute gloire est un malentendu : concernant Eluard, il reste beaucoup à découvrir, et plus encore à expliquer.
Paul Eluard apparaît souvent en autant d'images fixes dont la continuité est encore peu appréhendée : le surréaliste, le résistant, l'amoureux des femmes, l'ami des peintres, le stalinien... Dans l'imaginaire populaire, il est le poète de l'amour, mais aussi poète dans la Cité. Sa courte vie (1895-1952) est inextricablement nouée aux grands événements de son demi-siècle : il a connu deux guerres mondiales, les espoirs et les tragédies des années 1930 entre Front populaire et montée des fascismes, le délitement des empires coloniaux comme l'enfermement idéologique de la guerre froide. De l'apprentissage de la révolte à l'engagement politique, Eluard n'a cessé de prendre sa part, pour le meilleur et pour le pire, dans les combats et les débats de son temps.
Soixante-dix ans après la mort du poète, Olivier Barbarant et Victor Laby retracent ici son itinéraire intellectuel et politique, loin des approximations ou des réductions partisanes. De l'enfance choyée à la rébellion Dada, de la revue Littérature à l'adhésion au Parti communiste, de la fraternité humaine à la tyrannie stalinienne, ils déroulent le fil des événements publics et intimes qui, réunis, permettent de saisir les convictions d'Eluard, ses espérances, et comment l'Histoire les aura, ou non, trahies. -
Nécessaire d'écriture : Conseils aux jeunes romanciers
Jean Rouaud, Nathalie Skowronek
- Seghers
- 19 Septembre 2024
- 9782232147791
Un Nécessaire d'écriture qui puise autant dans l'histoire des lettres que dans l'exercice des ateliers d'écriture pour percer les secrets de la création littéraire.
" Écrire, c'est se perdre avec l'air de celui qui semble savoir où il va, car écrire passe par cet état de perte, hors de contrôle, qu'il sera toujours temps de contrôler. Il faut accepter cet inconfort, suivre le mouvement de son texte et lui faire confiance jusqu'à gagner en liberté et ouvrir son imaginaire. Au fil des expérimentations, on cherche à trouver son propre gabarit littéraire, autrement dit, sa langue, sa forme, son propos.
Écrire, c'est aussi se confronter à un formidable catalogue d'oeuvres qui font la littérature. Si elles nous fascinent tant, c'est que nous y avons appris à voir le monde par les yeux de celles et ceux qui se sont posé les mêmes questions adaptées à leur époque, suscitées par elle et la longue mémoire des siècles " (J. R. et N. S.).
Comment Racine, Flaubert ou Proust se sont-ils " trouvés " ? Et tant d'autres, de Kerouac à Bernhard, de Woolf à Duras, en quoi leur oeuvre peut-elle apporter des réponses aux romanciers en proie à la passion d'écrire, mais aussi aux blocages, aux doutes, aux errances... ? Puisant dans l'histoire des lettres comme dans la pratique des ateliers d'écriture, Jean Rouaud et Nathalie Skowronek nous proposent un voyage aux sources de la création, mêlé de conseils et d'exercices, pour délivrer un art poétique tout personnel. -
Journal d'un peintre - suivi de Lettres provençales
Marie Laure de Noailles
- Seghers
- 19 Septembre 2024
- 9782232147814
Après La Chambre des écureuils, les éditions Seghers et 7L poursuivent la mise au jour des oeuvres littéraires de Marie Laure de Noailles, l'une des plus importantes mécènes du XXe siècle, figure emblématique des arts et des lettres.
En coédition avec les éditions 7L, à l'initiative de la villa Noailles.
Marie Laure de Noailles, parallèlement à son rôle de mécène, est l'autrice d'une oeuvre étonnante, mêlant poésie, fiction et essais littéraires. À l'automne dernier, les éditions Seghers et 7L ont réédité dans une édition de luxe (sur beau papier, reliée, cartonnée, entoilée)
La Chambre des écureuils, son roman aux accents autobiographiques. Saluée par la critique et le public, cette nouvelle édition a fait passer son oeuvre littéraire de l'oubli à la reconnaissance.
Cette mise en lumière se poursuit avec la parution d'un deuxième ouvrage réunissant
Journal d'un peintre et les
Lettres provençales. Publiés respectivement en 1957 et en 1966, ces deux essais littéraires développent, à travers une succession de courts textes, une réflexion passionnante sur quelques-uns des sujets de prédilection de son autrice mêlant la vie, l'art, la création, la peinture, la musique et l'écriture ainsi qu'une série d'histoires et de mythologies provençales rappelant son attachement à Hyères et au Sud de la France. -
1911-1920 : la métamorphose d'Eugène Grindel en Paul Eluard.
Annotées et enrichies d'un appareil critique, ces lettres de jeunesse nous plongent aux racines mêmes de l'oeuvre du poète...
Adressées entre 1912 et 1920 à ses parents et à son premier grand ami, le relieur et éditeur A.-J. Gonon, ces Lettres de jeunesse témoignent de la précoce vocation de poète de Paul Eluard. En 1912, il a seize ans quand il quitte l'école pour aller soigner sa tuberculose au sanatorium de Clavadel, en Suisse. C'est là, dans cette station cosmopolite des Alpes, qu'il rencontre une jeune fille russe du nom de Gala. Elle va faire basculer son existence.
Au fil des lettres se lisent l'épreuve de la maladie, et la terrible expérience de la guerre : en 1914, Paul est mobilisé, ainsi que son père. Il sera infirmier au front, puis, à sa demande, servira comme combattant avant d'être de nouveau hospitalisé. Il publie plusieurs recueils de poèmes. Sa révolte face à la misère, à la souffrance, au malheur s'accompagne de cette découverte de la solidarité dans le bonheur qui ne se démentira jamais.
Robert D. Valette, qui a présenté et annoté cette correspondance en 1962, a publié deux ouvrages essentiels à la connaissance de l' oeuvre d'Eluard : Le Poète et son ombre (ensemble de documents inédits) et Livre d'identité . -
" Chaque fois qu'on se met à la recherche d'un esprit libre, c'est vers lui qu'on se tourne. Toujours. " " Chaque fois qu'on se met à la recherche d'un esprit libre, c'est vers lui qu'on se tourne. " Parce que l'intolérance et la barbarie menacent toujours et encore, et parce qu'il estime que Montaigne, avec sa parole de la fin du XVIe siècle, offre la réponse la plus pertinente à l'oeuvre destructrice des fous de Dieu, Jean Rouaud a imaginé un affrontement entre l'auteur des Essais et un juge sectaire chargé de mener son procès. " Un jugement pour de faux pour tenter de dire le vrai. " " C'est ici un livre de bonne foi, lecteur " : ainsi commencent les Essais. Quelle audace quand, au temps des guerres de Religion, c'est précisément cette question de la bonne foi qui divise l'Europe... Jean Rouaud propose cette clef pour éclairer l'oeuvre de Montaigne et son humanisme intemporel.
Dans cette tragi-comédie, qui mêle vers rimés et non rimés, morceaux choisis, étude littéraire et réflexion politique, Jean Rouaud s'adonne à une écriture poétique, étonne, amuse et s'amuse, et trouve un terrain où s'exercent sa virtuosité comme son humour, mais aussi sa capacité d'indignation. -
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Gérard de Nerval par Jean Richer
Raymond Jean
- Seghers
- Poetes D'aujourd'hui
- 1 Octobre 1984
- 9782221043011
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" Il y a des moments où l'on se demande si le meilleur des Mann, ce n'était pas Klaus, le fils, qui s'est suicidé à Cannes, un jour de pluie, le 21 mai 1949 ".
Bernard Frank, Le Nouvel Observateur. Très tôt, Klaus Mann perçoit les dangers du nazisme et quitte l'Allemagne dès 1933. Et c'est l'exil qui lui suggérera quelques-uns de ses grands livres, tels Le Volcan, Le Tournant et Méphisto, mis en scène par Ariane Mnouchkine, en France, en 1979, mais toujours officiellement interdit en Allemagne. Documents inédits à l'appui, cet ouvrage éclaire, sous l'angle de l'émigration des années 30, cette période si riche et douloureuse de la culture allemande et des liens noués alors avec l'intelligentsia française.
Il montre comment le séjour en France de Klaus Mann, de 1933 à 1938, bouleversa sa vie personnelle et intellectuelle. Il rappelle que l'écrivain, qui rencontre aujourd'hui un écho de plus en plus large, fut non seulement un opposant à Hitler résolument engagé, mais aussi un européen convaincu, pour qui l'édification de l'Europe passait par le rapprochement de la France et de l'Allemagne. Cette monographie bilingue constitue le catalogue de l'exposition du Goethe Institut " Klaus Mann et la France : un destin d'exil " (octobre 2002 - octobre 2004).
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Au printemps 1968, Dominique Arban se rend pour trois longs entretiens rue de Varenne, au domicile de Louis Aragon. L'homme s'est déjà livré à plusieurs reprises à cet exercice, avec Jean Cocteau, Francis Crémieux puis Jean Ristat, mais il amorce depuis quelques années un vaste mouvement d'analyse rétrospective qui caractérisera la dernière partie de son oeuvre. " Il règne sur mon compte d'extraordinaires légendes. Tellement de légendes que je n'arrive pas du tout à les briser ", avoue-t-il à l'âge de 71 ans. Après des années passées à brouiller les pistes, Aragon semble prêt à se raconter et à livrer la cohérence d'un cheminement complexe entre poésie/roman ou surréalisme/réalisme. Dans un souci de clarté, Dominique Arban emprunte la voie chronologique. Ainsi se déroule devant nous le fil de leurs échanges et, à travers lui, la mémoire d'Aragon, tour à tour précise ou volontairement floue, depuis son enfance de garçon aux origines incertaines, avec ses premiers souvenirs de théâtre, ses chocs de bibliophile précoce, ses (prétendues) études de médecine et sa rencontre fondatrice avec Breton en 1917. S'ensuit la création de la revue Littérature, le dadaïsme puis l'histoire du mouvement surréaliste qu'il entend une fois pour toutes démystifier. Et enfin, les années sombres, où les poèmes deviennent des armes de combat idéologique, qui infléchiront durablement le cours de son travail, bien après la guerre. Au cours de la conversation, Aragon s'attache à quelques personnages qui ont compté dans son parcours intellectuel - Larbaud, Claudel ou Colette -, les oeuvres qui lui apparaissent fondamentales - Barrès, Céline, Maïakovski - et celles qu'il dénigre ostensiblement - Gide, Proust. Il fait toute la lumière sur ses voyages à Moscou, sa tentative de suicide de 1928 à Venise et la publication du roman Les Voyageurs de l'impériale, passée en 1940 à la moulinette de la propagande. Et, deux ans seulement avant la mort de sa compagne, il chante " la rumeur d'Elsa ", sujet et destinataire de tous ses poèmes, amour longtemps quotidien et amour toujours sublimé.
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