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Le texte culte qui a inspiré Kerouac pour Sur la route : une lettre fleuve signée Neal Cassady, celui qui allait devenir le héros de son célèbre roman.
Une relique perdue pendant plus de 60 ans - miraculeusement retrouvée et enfin traduite en français.
Le plus grand morceau de prose que j'avais jamais vu : telle est la réaction de Jack Kerouac lorsqu'il reçoit, un matin de décembre 1950, une longue missive fiévreuse qu'il s'empresse de baptiser Lettre sur l'histoire de Joan Anderson. Une poignée de pages éblouissantes signées Neal Cassady, son frère de sang , celui dont il fera, sous le nom de Dean Moriarty, le héros flamboyant de Sur la route. Seize mille mots libres et cadencés comme une improvisation de jazz, tapés en rafales à la machine. De l'aveu même de Kerouac, ils inspireront le style spontané de son célèbre roman... Mais qui est Joan Anderson, dont le souvenir hante cette confession ? Une jeune femme à la beauté incandescente que Cassady a rencontrée par un hiver glacial, dans les rues de Denver. La lettre conte leur histoire d'amour, récit tour à tour drôle et poignant, où le sexe, l'alcool et la mort qui rôde auront tous leur rôle à jouer...
Convaincu de tenir un chef-d'oeuvre, Kerouac tente de le faire publier. Mais très vite, les feuillets sont égarés, et pendant plus de soixante ans, on les tiendra pour disparus à jamais. Jusqu'à ce que, récemment, ils soient redécouverts - leur énergie intacte, et d'une fascinante modernité. Ce texte au destin incroyable, réchappé du temps et de l'oubli, est traduit en français pour la première fois. -
C'est l'un de nos auteurs les plus singuliers de la fin du XXe siècle. Prix Goncourt en 1980 pour
Le Jardin d'acclimatation, Yves Navarre fut romancier, dramaturge, dialoguiste et côtoya le Tout-Paris des années 1970-1980. Vivant son homosexualité à visage découvert à une époque où elle demeurait souvent taboue, il fut également un ambassadeur du combat pour l'égalité des droits.
Son journal intime, traversé par les figures de Marguerite Duras, Françoise Sagan, Roland Barthes et bien d'autres, fait revivre cette période d'effervescence. Les cahiers auxquels l'écrivain se confiait dépassent cependant la simple chronique : le style, la sensibilité et le panache qui s'y déploient sont les marques indélébiles des oeuvres littéraires de premier rang. Au fil de cette écriture reconnaissable entre toutes se dessine l'autoportrait d'un homme à la mélancolie profonde, tout à la fois mondain et solitaire, brillant et énigmatique. Cette partie essentielle des écrits de Navarre demeurait jusqu'à ce jour inédite. Pour réparer cette injustice, Frédéric Andrau, fin connaisseur de l'oeuvre de l'écrivain, a réuni dans ce volume les pages les plus envoûtantes de ses carnets. En guise d'introduction idéale, il signe par ailleurs une biographie de Navarre nourrie du témoignage de son entourage et de la fréquentation passionnée de ses livres. -
C'est un géant. On dit de lui qu'avec William Faulkner et John Dos Passos, il forme la trinité des grands romanciers américains. Mais, par un mystère typique du monde des lettres, sa renommée en France n'est proportionnelle ni à son talent ni à son influence. Pourtant, Robert Penn Warren (1905-1989) est l'un des plus grands auteurs américains de fiction selon le New York Times, et l'un des rares à avoir remporté trois fois le prix Pulitzer (pour son roman Les Fous du roi, devenu un classique, et pour deux de ses recueils de poésie).
Ancrée dans le Sud des États-Unis, d'où il est originaire, son oeuvre a une portée universelle. Toutes les grandes questions de notre condition y sont abordées avec une sensibilité plus actuelle que jamais : l'oppression des modestes par les puissants, le mouvement des droits civiques, le combat pour la dignité... Ainsi, Warren a creusé un sillon unique conjuguant le réalisme et le lyrisme, l'intimité psychologique et la puissance de la fresque historique.
C'est ce que montre, avec une impressionnante précision, la biographie de Joseph Blotner, qui retrace le récit d'une vie et d'une oeuvre dont la trame se confond avec l'histoire de l'Amérique. Ici traduit pour la première fois, cet ouvrage s'est imposé comme le livre de référence sur cet auteur aux multiples facettes. -
Il a connu les flamboyances du rock psychédélique, le succès littéraire avec un best-seller mondial, puis les polémiques les plus virulentes. Qu'il prenne pour nom Dashiell Hedayat, Paul Smaïl, Eve Saint-Roch ou Jack-Alain Léger, qu'il porte lunettes et cuir noirs ou veste de tweed, il s'est toujours démarqué par sa puissance créatrice, son originalité et un sens du style hors du commun. Sa vie méritait d'être racontée puisqu'elle a tout d'un grand roman.
Pour cette biographie, Jean Azarel a rencontré la famille, les amis, les éditeurs de cet écrivain d'exception dont l'oeuvre inclassable, visionnaire, rassemble près de quarante romans et essais parmi lesquels Monsignore, Maestranza ou Vivre me tue. Au fil des pages et des témoignages se dessine le portrait de l'artiste en homme singulier, dont la perpétuelle quête d'identité contamine une oeuvre sans équivalent connu. Ne parvenant plus à écrire, Jack-Alain Léger se suicide le 17 juillet 2013 en sautant par la fenêtre de son appartement.
Ce livre lui offre aujourd'hui sa juste place dans la littérature française : au-dessus du lot. -
Viatique rigoureux et précis sur le travail de l'acteur, La Leçon de comédie est l'antidote parfait à tous les grands discours et les petites phrases sur le théâtre, à tous les préjugés et autres théories réductrices sur ce métier qui n'en est pas un.
Théories affirmant que pour jouer, il faut être naturel, " comme dans la vie que le comédien est la marionnette, l'instrument du metteur en scène roi, que le texte est un prétexte, et le théâtre un lieu de divertissement bien inoffensif et suranné. Non, tout le monde ne peut pas être comédien et oui, il y a un art de l'interprétation. Michel Bouquet, à travers ce livre, lui redonne toute sa valeur, toute sa signification.
Gabriel Dufay
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Lettres sur les habitants de paris ; les chimeres de paris
Pierre de Marivaux, Jerome Bouron
- Seguier
- Archimbaud Seguier
- 26 Novembre 2002
- 9782840493273
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Voici republiés et rassemblés, pour la première fois depuis leur parution (de 1927 à 1929), les huit tomes de la série Écrivains et artistes de Léon Daudet.
Recherchées par les amateurs et collectionneurs pour leur grande rareté, ces compilations valent surtout pour les nombreux jugements que les écrivains, morts, vivants ou exténués ont inspirés à l'auteur. Celui-ci avait ses détestations tenaces et ses valeurs refuges. Il haïssait la littérature « automatique » et chérissait, lucide, le talent, les étoiles vraies, tous ceux dont les livres engendrent une sorte d'hallucination sentimentale. Savoir écrire, c'est savoir lire : Daudet le dit, Daudet le prouve.
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Albert Camus, entre les lignes ; 1955-1959 ; adieu à la littérature ou fausse sortie?
André Abbou
- Seguier
- 10 Juillet 2009
- 9782840495635
La dernière partie de la vie de Camus est la plus mal connue de son existence. Elle souffre des clichés qui ont été répandus sur elle, à partir et en raison de l'attribution du Prix Nobel. Or, en 1952, la polémique avec Sartre, au sujet de "L'Homme révolté", déclencha une crise de conscience qui se doubla d'une crise conjugale, fin 1953. La sortie de crise s'effectua par des remaniements psychiques, une prise de distance à l'égard de la littérature et un récit curateur, "La chute". En décembre 1957, les crises reprirent et durèrent. Camus dut suivre une thérapie cognitive et comportementale. La rupture avec ce qui provoquait ces transes, la création littéraire - qui rouvrait des plaies mal fermées de l'enfance et de l'adolescence - s'imposa à lui.
Il avait tenté un retour au journalisme, de mai 1955 à février 1956, pour renouer avec un travail d'équipe.
Il quita en silence "L'Express" dirigé par J. J. Servan-Schreiber et François Giroud, convaincu du peu d'utilité de son rôle. Début 1959, six mois après la décision de "briser les automatismes [...] et création elle-même", le changement d'activité, envisagé deux ans avant, fut mis sur les rails. Il avait accepté une mission de "nouveau théatre" qui aurait pris effet dès 1960.
Le présent volume aborde la dernière séquence de la vie de l'écrivain, au moment où s'impose à lui un impératif de santé: s'éloigner de la littérature pour rejoindre une activité de substitution, l'adaptation et la mise en scène théâtrales. Il se clôt sur les raisons de penser que le dernier roman non abouti de Camus, "La premier homme", n'eût en aucune façon ressemblé à l'ébauche que nous connaissons.
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La dramaturgie catholique de Henry de Montherlant ; la tentation du christianisme "pris au sérieux"
Michel Monnerie
- Seguier
- 27 Novembre 2009
- 9782840495413
Montherlant dramaturge a exprimé sur l'homme, sa condition, sa vie, des vérités " profondes ", qui n'appartiennent pas à l'époque mais s'inscrivent plutôt dans " le théâtre de tous les temps " selon ses propres termes.
Sa " trilogie catholique " propose un renouvellement de nos perspectives. Elle met singulièrement en lumière la qualité de l'être, nous rend sensibles à la nécessité d'être dans le monde. " différents " ! Seul le réel l'intéresse. Un goût de l'inachevé chez Montherlant ? Que contredit apparemment le succès considérable de son Port-Royal. Sa difficulté (du moins affirmée) à conclure certaines de ses pièces expliquerait peut-être que le dernier mot puisse nous appartenir. De Montherlant nous attendrions en vain un " message ".
Le catholicisme, lui, offre principalement le cadre dans lequel se déroulent ces drames, disons humains, car il semble que les problèmes posés sont moins théologiques que d'ordre général, " humain " plus que " divin ", en tout cas difficilement réductibles à telle confession. De là l'ambiguïté d'une oeuvre ouverte à plusieurs interprétations, dont celle qui accorde la part belle au christianisme exigeant. Émouvant ce christianisme, dans la mesure où Montherlant renoue avec l'énergie virile qu'il y puise, recherche un idéal qui nous élève, - et nous suggère par là un art de vivre dont nous aurions besoin. autre que le trop commode " art de vivre avec le prochain " prôné par Péréfixe dans Port-Royal.
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La langue françoyse ; une drôle d'histoire !
Marguerite Charreyon-gallone
- Seguier
- 9 Octobre 2002
- 9782840491934
Aussi indispensable à la bibliothèque d'un lycéen ou d'un étudiant qu'à celle des esprits curieux, ce livre s'adresse à tous de 16 à 77 ans ! Si donc vous avez grand appétit de connaissances, La langue françoyse une drôle d'histoire ! vous propose une goûteuse mise en bouche qui vous permettra de déguster ensuite la " substantifique moelle " d'ouvrages beaucoup plus copieux.
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Réac, Nicolas Ungemuth ? Plutôt mélancolique, et lucide à propos des quatre dernières décennies françaises. Dans Nous vivons une époque formidable, le journaliste brosse le portrait d'une société vingt-et-uniémiste à côté de la plaque. Sous sa plume, les critiques défilent : de l'humble touriste en vacances à Anne Hidalgo et sa gestion « lumineuse » de la tour Eiffel, en passant par les projets de design contemporain les plus farfelus, tous en prennent pour leur grade.
Savant patchwork journalistique et pied-de-nez magistral, Nous vivons une époque formidable bien plus qu'un pamphlet du « rock critic le plus vénère de France » : Ungemuth y raconte le deuxième millénaire, qu'il voit à travers le prisme du bon sens et quelque part, d'un temps de grâce révolu.
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"Stars : rebaptisées "People" à mesure que la race s'éteint."
- Un tableau précis des personnalités, lieux, tendances qui comptent, dont tout le monde parle
- Enfin la vérité sur des figures surévaluées ou au contraire, descendues en flammes
- La méchanceté, quand elle fait rire
Acteurs, actrices, écrivains, hommes de compagnie ou femmes du monde, ils sont omniprésents dans les dîners en ville, les pages des magazines, dans les conversations. Il y a ceux que l'on aime et ceux que l'on adore détester. À travers des portraits aiguisés, tantôt admiratifs, tantôt acides, cet Abécédaire du Tout-Paris porte un regard précis sur celles et ceux qui comptent. La mauvaise foi n'y est pas interdite tant que la formule compense la méchanceté. Un ouvrage entre le Who's Who et une déclinaison contemporaine des Noctambulismes de Jean de Tinan... -
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Poquelin par moliere ; entretiens avec l'homme et l'artiste
Robert Manuel, Marie-Sylvia Manuel
- Seguier
- 15 Mars 2001
- 9782840491927
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Les fables de jean de La Fontaine
Jean de La Fontaine, Jacques Lorcey
- Seguier
- 15 Octobre 2004
- 9782840493983
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Georges Feydeau, sa vie Tome 1 ; l'homme de chez Maxim's
Jacques Lorcey
- Seguier
- Empreintes Seguier
- 1 Novembre 2004
- 9782840494072
Après d'innombrables et triomphales reprises de ses comédies, Georges Feydeau (1862-1921) a longtemps été considéré comme un simple amuseur, mécanicien diabolique de marionnettes dociles, reflet souriant d'un temps mythique où la vie n'était qu'une suite de plaisirs.
Voici trente ans, Jacques Lorcey corrigeait déjà cette image trop simpliste et soulignait que Feydeau était en réalité un peintre de moeurs, psychologue de tout premier ordre, moraliste souvent très profond et sans complaisance à l'égard d'une société en perdition. Par un phénomène étrange, le plus fêté des auteurs restait sans doute le personnage le moins connu du monde littéraire au XX° siècle. En 1971, pour le cinquantième anniversaire de sa disparition, Jacques Lorcey fut le premier à soulever un coin de ce voile de mystère.
Mais ce travail unique était devenu rigoureusement introuvable. À la lumière de nouvelles découvertes, Jacques Lorcey trace aujourd'hui un portrait plus complet de cet homme étonnant, toujours d'une élégance recherchée, mais taciturne, angoissé, qui passait ses soirées chez Maxim's devant une bouteille de champagne factice, se passionnait bien davantage pour le théâtre et la peinture que pour l'amour et dont les dernières années furent d'une grande tristesse.
Dans ce livre exhaustif, Jacques Lorcey, historien des spectacles et des comédiens, spécialiste reconnu de Sacha Guitry comme d'Edmond Rostand, propose également un panorama complet, analytique et critique, de l'oeuvre comique de Georges Feydeau, étudiant son art de la composition scénique et son humour corrosif. En conclusion, il explique pourquoi Feydeau apparaît si proche de notre quotidien - tout en restant le témoin impitoyable d'une " Belle Epoque " annonciatrice de toutes les décadences.
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