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Zulma
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Repenser la chair dans ses rapports avec l'âme, réhabiliter le plaisir comme dépense partagée, réintroduire le merveilleux dans l'érotisme, tels sont les invites que formule cette « fantaisie littéraire, érosophique et antithéiste ».
Affectant la forme d'un traité d'érudition, le Siège de l'âme embrasse, avec un appétit que n'eussent pas renié Rabelais ou Béoralde de Verville, l'archéologie, l'alchimie, l'histoire de l'art et de la littérature, l'anatomie, la mythologie, la théologie, l'étymologie, la sexologie, et la poésie.
Contre la résurgence des morales infâmes qui contraignent le corps et l'esprit, le Siège de l'âme propose aux amants un nouveau code courtois qui les aidera à découvrir dans la sodomie, non seulement le moyen privilégié d'exalter l'âme de la femme, mais encore - selon le voeu de Plutarque "l'école de la grâce" « L'érudition est admirable, le style spirituel et la liberté absolue. Il reste des auteurs comme Claude Guillon : Dieu n'y est pour rien, mais rendons lui grâce tout de même. »
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La sorcellerie dans la littérature allemande, du XVIIe siècle à nos jours, fait l'objet d'un volumineux dossier ouvrant la nouvelle livraison du Visage Vert. Plusieurs fictions allemandes, la plupart inédites (Grimmelshausen, K.H. Strobl, Hans Watzlik, Michael Siefener...), sont étayées par une étude érudite de Michel Meurger.L'Allemagne y est également à l'honneur avec un curieux texte de Johannes Auerbach : " Le concours de suicide " (1921).Des auteurs d'horizons variés complètent le sommaire : le Chinois Yuan Mei (1716-1798) avec une sélection de courtes fictions surnaturelles, l'Anglais A.M. Burrage pour une splendide ghost story (" Le vent dans le grenier "), le Français Jules Lermina, et enfin une évocation de Nick Carter par François Ducos, complétée par un entretien avec Frederick Van Rensselaer Dey (" Comment j'ai écrit un millier d'aventures de Nick Carter "), le créateur de ce célèbre personnage de la littérature populaire.
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Luxuriante revue littéraire el artistique, conçue comme une boîte noire pour capter les vibrations du monde, IlltmnQJI 'i//j:ù es t animée et dirigée par James Nod (poète/ écrivain) et Pa~cale llonnin (artiste plasticienne).
11II!iIllQiI'il/itù propose au fil des numéros des 'oix de poètes, d'écrivains, de musiciens, de juurnalistes, de peintres, de photographes, de slameurs. pour favoristr l'enracinement dans l'imaginaire et le déploiement perméable des espaces humains. Ce beau rêve déguisé en oevue vient d'une J-bïti qui toutes vuiles de!wrs s'échappe vers des rives inédites.
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Une approche originale de la vie et l'¦uvre de Julien Gracq par un écrivain contemporain familier de son univers.
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Le visage humain est assurément la surface la plus passionnante de l'univers.
Sur cette " peau d'âme " s'inscrivent les fugacités de la prétendue " nature humaine ". Hubert Haddad en explore ici tous les aspects, toutes les mimiques et expressions. Le visage est l'envers trahi du décor, l'image inverse du monde, son reflet souvent si mystérieux. A vrai dire, il est t pur effet de culture. Hubert Haddad évoque tour à tour les multiples états du visage, de sa formation utérine à ses divers rôles sociaux et physiologiques, comme la gémellité, la vieillesse ou la monstruosité.
Une suite d'illustrations commentées vient étayer cette réflexion : visages de la sorcière, de l'homme public, de l'hystérique ou du phénomène de foire...
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Il s'agit d'un livre sur l'imaginaire du vin. L'imaginaire érotique, précisément. On y voit l'engrossement par la lumière de la pulpe humide du raisin, le curieux trajet du vin dans le corps, la façon dont certains en usent avec la bouteille comme avec une fille, s'attardant sur sa cuisse, son nombril ou son bouquet sui generis avant de la trousser et lui casser le cou. On y évoque enfin la nature libertine du vin, qui non seulement agite les esprits animaux, mais transforme parfois le buveur à son insu, lui faisant changer de genre à défaut de sexe, ce qu'il découvre apparemment avec une grande satisfaction.
« Appuyé sur une documentation impressionnante, l'auteur cite des anecdotes, chansons et poèmes à la gloire du vin, composés depuis vingt siècles et davantage. On trouvera un beau portrait de Saint-Amant et nombre d'histoires plaisantes qui vous donneront soif. Santé! » Jean Soublin, Le Monde.
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Un dictionnaire illustré pour découvrir et reconnaître plus de 80 dieux égyptiens.
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Violette, agave, chrysanthème, cornuelle, mûre sauvage, oeillet, gratte-cul, safran, topinambour fenouil, bien d'autres encore composent ce petit bouquet de choses exquises, choisies pour leur raffinement, mais aussi pour leur côté bizarre, parfois même barbare, qui surprend toujours le goût français, si rétif à tout ce qui lui est étranger.
Connaît-on le branle du topinambour ? l'obscénité d'une petite touffe de sarriette ? la tristesse de l'orgasme mâle de l'agave ? l'efféminement du safran ? la bacchanale du fenouil ? la troublante noirceur de l'oeillet ? le rite des noces du coco ? Telles sont, sur le mode fouriériste, les secrètes attractions passionnelles de quelques plantes rares, et surtout friandes, ainsi que les fastes de leur imaginaire érotique.
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La fascination pour l'Orient a beaucoup marqué les peintres européens.
Si les conquêtes coloniales du XIXe siècle ont vu naître un orientalisme de pacotille, Delacroix est à coup sûr le premier à avoir peint, avec génie, un Orient diffèrent. Après lui, toute une génération d'artistes, de Klee à Picasso, de Matisse à Van Dongen ou de Macke à Gauguin, n'a cessé de dire sa passion pour l'Orient. Au point d'en modifier sa manière de le peindre, et même de peindre. De leur côté, les plus grands artistes maghrébins contemporains - Cherkaoui, Atlan, Abdallah Ben Anteur ou Khadda - vont fuir l'exotisme, la tentation folklorique ; et se ressourcer à leurs propres origines grâce aux écoles occidentales dont ils sont tous imprégnés.
Dans cet essai dense et passionné, Rachid Boudjedra montre avec finesse et conviction comment les échanges artistiques entre l'Orient et l'Occident enrichissent l'art et engendrent de véritables chefs-d'oeuvre universels.
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Arnaud Labelle-Rojoux, artiste et écrivain, explore et décortique cette frange de la création qui échappe à toute définition, donc à toute historiographie, et qu'il appelle l'art parodic'.
Ou de l'art retourné comme un gant (de boxe) et de la littérature mise en pétard. Des noms ? Alphonse Allais, Jean-Luc Godard, René Magritte, Charlie Chaplin, Joël Hubaut, Alfred Jarry, Arthur Rimbaud et les Pieds Nickelés, Gombrowicz et Verheggen, Frank Zappa, Made In Eric, Marcel Mariën, Marinetti et Picasso, les yé-yé, le music-hall, Nietzsche et Lizène, Marcel Duchamp, les Incohérents, le pétomane, Salman Rushdie, Ben, Picabia, etc.
L'art parodic' ou le retour du défoulé.
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On préfère croire en général que la vieillesse est l'âge du repos, de la retraite, et parfois, par excès d'optimisme, de la sagesse. Que nenni, nous dit Roger Dadoun, qui voit dans la vieillesse un âge agonique (du grec agon, « combat », mais aussi « jeux »). À savoir un âge de lutte incessante, en proie à la violence du temps, de la mort pour unique horizon, du corps, affecté de troubles et impotences, de la société qui exclut les improductifs et enfin de l'âme, rongée par la solitude, les souvenirs et les remords.
Contre ces terribles perspectives, l'auteur dresse une galerie de portraits d'octogénaires auxquels le grand âge a donné une nouvelle vigueur et une ardente liberté de création.
Parmi ceux-là Freud, père de la psychanalyse ou Duchamp, inventeur de l'art moderne.
Sont convoquées à la rescousse : la Bible (et l'emblématique «Booz endormi» de Hugo), le bouddhisme, le Roi Lear de Shakespeare ou le Faust de Goethe...
Dans un éventail varié d'analyses et sur fond de psychanalyse, paléontologie, poésie, philosophie, art et politique, Roger Dadoun envisage une entrée combative et ludique du grand âge sur la scène de l'histoire et des luttes contemporaines.
Avec une verve insolente et une érudition à toute épreuve, Roger Dadoun bouscule pas mal d'idées reçues sur le troisième âge (voire le quatrième !), se confronte aux tabous qu'il engendre et démasque surtout l'hypocrisie de la société actuelle et particulièrement du gouvernement à l'égard d'une partie de la population amenée à prendre une place croissante dans la société contemporaine. Une lecture roborative et d'une étonnante fraîcheur d'être.
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Peu d'écrivains accèdent de leur vivant au statut de « classique ». C'est le cas de Michel Tournier.
Poussé par le désir de comprendre ce phénomène, Serge Koster inventorie et étudie ici les motifs et idées qui fondent la richesse et la puissance de l'oeuvre de Tournier.
Une oeuvre où, par le choix du roman, l'auteur aborde les grands mythes de la littérature et à travers eux les mythes universels. Ainsi le Robinson de Vendredi ou les limbes du Pacifique, être civilisé qu'un naufrage jette sur une île déserte dont il doit affronter et apprivoiser la sauvagerie.
Ainsi le Tiffauges du Roi des Aulnes, ogre envoûté par la beauté des enfants, traversant les épreuves de la guerre et de la barbarie nazie.
Une oeuvre à dimension initiatique chez un romancier de l'Histoire et de la géographie qui explore dans les Météores les mystères de la gémellité, de l'homosexualité flamboyante. Qui, dans Gaspard, Melchior et Balthazar revisite, à partir de la figure des rois mages, la Bible et les Evangiles.
Une oeuvre où l'emporte l'observation passionnée des phénomènes naturels et sociaux susceptibles d'attiser une curiosité toujours en éveil chez ce philosophe de formation, héritier de Flaubert et Zola. Ainsi ses exercices de « célébrations » de la vie sous tous ses aspects, comme dans son Journal extime.
Une oeuvre enfin au style limpide et dense, que le présent essai, enrichi entre autres de dialogues avec Michel Tournier, s'attache à scruter avec lucidité et ferveur.
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Tout comme un visage peut prendre différentes expressions, une seule lettre peut exprimer une multitude de nuances, ambiances ou humeurs selon sa manifestation typographique.
À travers une galerie de personnages composés des lettres qui forment leur nom, l'auteur de Types aux graphies explore plus avant les rapports entre leur nom, métier ou fonction et leur expression (typo)graphique.
David Lee Fong utilise une seule police de caractère pour réaliser chaque portrait. Il exploite ainsi le potentiel expressif de cette fonte et présente l'alphabet en entier.
Une façon ludique, pédagogique et interactive de rendre vivante la typographie.
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Depuis plus de deux siècles sévit l'interdiction tacite de la masturbation, qui a permis de légitimer tant de persécutions mais aussi de confessions comme celles de Rousseau, Sade, Diderot, Proust ou Gide...
Philippe Brenot lève ici ce tabou implicite en réhabilitant l'acte le plus intime de notre vie personnelle, mais à la fois le plus normal, le plus nécessaire à l'épanouissement de la sexualité.
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Oui, Paris prend des poses matin et soir, à Saint-Germain comme à Belleville, au jardin du Ranelagh comme au Parc Montsouris.
Il y a juste à regarder, à suivre le courant, à s'abîmer dans une pleine lune au-dessus de Bercy. Ou à humer, près du Jardin des Plantes, à la fin du printemps, une odeur de tilleul mêlée à celle des fauves... dans cette promenade à la fois insolite et réveuse, instructive et poétique, Daniel Percheron, avec humour et tendresse, propose à sa façon de redécouvrir Paris. Une ville en vérité inconnue, pleine de surprises, aux charmes très puissants.
Avec un tel guide, résonnent à chaque pas du promeneur les notes nostalgiques du passé et les vivantes vibrations des temps présents qui font " l'air de Paris".
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Fait l'objet de tant de distinctions ? " A travers de nombreux exemples, offerts par la religion, l'histoire, le droit, la science et la littérature, notamment du XVIIIe siècle, Daniel Baruch apporte un éclairage inattendu, érudit, ironique et subtil sur ce tabou vieux comme le monde. Il nous montre à quel point, au gré de l'air du temps, les conceptions et manifestations de l'inceste ont pu évoluer. On peut en effet s'interroger sur ce principal tabou de la sexualité dont Françoise Dolto a pu dire " Le désir d'inceste est une bonne chose, l'inceste est un drame. "
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