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Aden Belgique
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Pour le 500ème anniversaire de la première édition (1516) de ce grand classique, Aden publie dans une version commentée par Serge Deruette, une traduction moderne de Marie Delcourt.
Le thème de cet essai philosophique est de présenter une île d'Utopie ou serait appliqué une constitution politique aux services des grandes idées humanistes de la renaissance. Prenant l'alibi d'un voyage vers cette île, Thomas More fait l'éloge du bonheur, de la sagesse et surtout de la justice sociale. Ce livre est le premier grand essai de critique radicale de la société et fait de son auteur un des précursseurs du communisme moderne...
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Quand lui arrivent les informations sur les journées de février 1934 en Autriche, Anna Seghers habite la banlieue parisienne.
Elle a quitté l'Allemagne au lendemain de l'incendie du Reichstag. L'émigration ne signifie pas pour elle le refuge dans une tour d'ivoire mais une possibilité de continuer, par la littérature, à combattre. Ce livre donne l'impression d'une caméra qui se déplace sur les lieux mêmes des événements. Anna Seghers rapporte, sans presque jamais les habiller de commentaires, les propos ou conversations des individus rencontrés.
Ici, aucune mise en scène des faits, de ce qui les précède et peut les expliquer. La plongée est immédiate. Influencée par le cinéma, cette technique narrative, bien qu'utilisée déjà par Alfred Döblin ainsi que par John Dos Passos, ne manque pas d'originalité pour un type de récit que son auteur veut politique. Anna Seghers a retracé avec une imagination, une ardeur et une rapidité stupéfiantes la dernière des phases à la fois glorieuses et désespérantes des luttes du mouvement ouvrier dans l'Europe du XXe siècle.
Pilonné par la police de Daladier dans le cadre des opérations de police visant à détruire les organisations du PCF, ce livre est longtemps resté introuvable. Le voilà à nouveau édité, enrichi d'une préface de Lionel Richard et d'un hommage à la traductrice du roman, Jeanne Stem, par Pierre Radvanyi.
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Mourir pour MacDo en Irak : Colonisation américaine et résistance irakienne
Collectif
- Aden Belgique
- 12 Janvier 2004
- 9782960027372
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«Comme n'importe qui, je suis des centaines de gens. Je suis baroque. Baroque, ça veut dire : les volutes, les spirales, les ornements qui dérangent la ligne de base. Dire quelque chose en peu de mots, ça ne m'impressionne pas. Je sais bien comme il est facile de dire quelque chose en peu de mots. L'amour du "dépouillé" est une maladie. "Clarté", voilà encore un vilain mot. La clarté, ce n'est qu'un petit jeu pour les êtres de second plan. La clarté est honnête, donc elle est suspecte. Dans un livre il doit y avoir des passages obscurs. Un roman n'est pas un café soluble.»
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Thésard inquiet, Yves n'aurait jamais dû sortir des couloirs de sa faculté. Mais le charismatique Professeur, dans sa quête du plagiat dans l'oeuvre de Malcolm Lowry, va lui faire prendre un maillot rouge pour une lanterne et passer l'épreuve du feu.
Dans ce troisième roman s'affirment les caractéristiques du style de l'auteur : un récit alerte, plein d'humour et d'ironie, qui ne cesse de surprendre le lecteur, une nette tendance à faire vaciller ses personnages dans le délire, et une réflexion plus profonde sur la littérature.
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Une fois que j'aurai disparu, qui peut attester que ceux-là sur la photo sont mes parents ? Personne. Personne qui le sache de première main. Qui regardera cette photo pourra dire ce qu'il voit et pas davantage : une femme, un homme, deux personnes autour de la quarantaine, des inconnus dans un jardin à qui on peut prêter le destin qu'on veut. Deux êtres vous fixent. Qui sont-ils ? On ne sait pas. Et dans le silence de la photo vous laissez filer votre désir. Ils étaient ceci et cela. Ils vivaient comme ceci et comme cela. Une fois que je ne serai plus là pour attester leur existence, ceux-là basculeront dans l'univers des fictions possibles. Par exemple : l'homme est né à Saint-Pétersbourg, la femme à la frontière de la Pologne. Ils sont soviétiques, astrophysiciens l'un et l'autre. La conception du Spoutnik les a réunis. Ils se sont aimés. L'Union soviétique pesait sur eux, ils ont profité de leur présence à l'expo de Bruxelles pour passer à l'Ouest. C'est pour cette raison que j'écris en français. Voilà un schéma possible, que je pourrais déployer, m'inventant par la même occasion une autre biographie où ma petite enfance s'écoulerait entre Baïkonour et la datcha de la mer noire. Pourquoi pas ? Le récit que j'ai entrepris ne vient-il pas de transformer deux êtres de chair et de sang en personnages de roman ? Et si les vies que je leur ai faites n'étaient en définitive que pure invention ? Et si tout était inventé, qu'est-ce que ça changerait ?
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Nicolas florence met à nu toute la complexité et les contradictions du liban contemporain.
Ses personnages, assia, nathan, ralph, david, sont les témoins, pour nous, de cette guerre de l'été 2006 dont on parla si peu. une guerre que l'on pouvait confondre, à travers l'écran de nos télévisions, à une dernière production hollywoodienne. dénoncer les agissements "d'enfant gâté" d'israël ne doit pas nous empêcher de rester lucide sur la réalité libanaise. si malheureusement ce pays est à ce point fragile à ses frontières, il faut peut-être tenter de comprendre comment, dans son histoire, le liban s'est à ce point laissé circonvenir.
E les personnages de nicolas florence nous livrent des pistes de réflexion mais cet ouvrage est avant tout un roman. une histoire oú prévalent les sentiments et qui offre une place aux hommes et aux femmes qui, au coeur de conflits auxquels ils sont liés bien malgré eux, ne tendent qu'à vivre libres et heureux. la prose de nicolas florence offre une distance qui est nécessaire lorsqu'on s'attelle à un sujet tel que celui-là.
S'il y a une leçon à retenir après la lecture de ce récit, c'est qu'il n'y a pas de peuple bon et de peuple méchant. d'hommes et de femmes victimes ou bourreaux par nature. simplement, notre monde est composé, depuis la nuit des temps, d'individus qui lorsqu'ils sont assis sur le siège du pouvoir, laissent aux pieds du trône un peu de leur humanité.
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Ce livre entend donner à voir la charge politiquement subversive de la poésie de Rimbaud sous le vernis scolaire ou académique, les idées reçues et les quelques scandales avantageusement rangés. La lecture proposée ici est celle du surréalisme, entendu comme lecture politique de la poésie, réinventant par-là même la politique, la poésie, et leurs liens.
Dire que les poèmes de Rimbaud ont une dimension politique, ce n'est pas les réduire, mais au contraire mettre en évidence la conjonction particulière dans laquelle ils s'inscrivent.
Cette conjonction, nous aimerions l'explorer dans une triple direction. La première est celle d'une critique, empruntant à la caricature et au démontage, non seulement de l'Empire et de l'Église, mais aussi plus largement de l'Ordre bourgeois.
La deuxième dimension est étroitement liée à la Commune de Paris. Il convient de rappeler que pratiquement tous les artistes et intellectuels prirent fait et cause contre les communards, et que se dessina alors une ligne de fracture tant politique que culturelle. Les espoirs et la défaite, la condamnation haineuse et l'exil sont comme systématisés et retournés dans nombre de poèmes de Rimbaud. Ceux-ci offrent une manière de contre-culture et de contre-politique où se mêlentn l'utopie et le quotidien, la fête et la révolution, le lyrisme et le désenchantement.
Enfin, la troisième direction politique constitue à la fois une synthèse et une radicalisation des deux autres. Aux confins de la poésie et de la politique, Rimbaud en appelle à une révolution qui soit un bouleversement de tout et de tous, un dérèglement de la machine capitaliste. La vie à changer, l'amour à réinventer, le temps à libérer sont alors autant de mots d'ordre poétiques que politiques.
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Carlos fuentes ou l'imagination de l'autre
Florence Olivier
- Aden Belgique
- 15 Mars 2009
- 9782848400068
L'éclairant livre de florence olivier explore avec acuité l'oeuvre captivante et complexe de carlos fuentes, figure emblématique des lettres latino-américaines.
Romancier de génie, couronné des plus grands prix littéraires, carlos fuentes, qui fut ambassadeur du mexique en france, excelle aussi dans le domaine de l'essai. l'ensemble de ses fictions, inséparable du mexique et de son identité sans cesse repensée. entretient un rapport passionné avec l'europe et les etats-unis. tout l'héritage culturel du romancier s'y déploie en un constant aller-retour d'une rive à l'autre de l'atlantique, de la mare nostrum à la terra nostra, du nord au sud des amériques.
Invité à se damner, à se racheter, à rêver l'histoire, le lecteur est le spectateur ébahi de ce grand théâtre du monde où la dialectique, le réalisme symbolique, l'humanisme. le lyrisme, l'ironie président à l'affrontement des temps, des lieux, des cultures, des langages dans ce que carlos fuentes nomme l'arène romanesque.
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Le texte de Pourquoi Benerdji s'est-il suicidé oe, écrit entre 1930 et 1932, fut publié à cette dernière date à Istanbul. Il est l'oeuvre d'un jeune poète de trente ans qui a déjà publié plusieurs recueils de poèmes depuis 1929, dont La Joconde et Si-Ya-Ou. Mais il est surtout la conclusion, certes provisoire, d'un homme qui, tout au long des années vingt, a pris une part active à la vie politique de son pays.
C'est quand il sort de prison qu'il entame la rédaction de Benerdji. Comment ne pas voir là l'influence plus que probable de l'expérience personnelle de Nazim Hikmet, vécue à l'intérieur du Parti Communiste Turc ? Mais l'année 1930 est importante pour l'auteur à plus d'un titre. Avec celui de Vladimir Maïakovski, le 14 mars 1930, le suicide acquiert une signification plus que symbolique, en dépassant le cadre d'un acte individuel.
Quand on connaît les raisons de celui qui écrivit :
" ...la mort est terrible
II est terrible de ne plus oser, terrible de ne plus aimer. Je hais tout ce qui est mort. J'aime tout ce qui vit "
Pourquoi Benerdji s'est-il suicidé ? est le résultat d'une double réflexion de Nazim Hikmet : sur l'importance de l'engagement dans un contexte général et sur le comportement de l'individu face à cet engagement. C'était une question capitale en 1930; elle reste essentielle aujourd'hui.
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Les guerres d'hergé ; essai de paranoïa critique
Benoit-Jeannin M.
- Aden Belgique
- 18 Mars 2006
- 9782930402239
C'est peu dire d'Hergé qu'il est une figure ambiguë de la culture belge... et mondiale.
Adulé, on voit en lui un génie, un philosophe, un grand écrivain, un remarquable journaliste. Aucun titre dithyrambique n'est épargné au créateur de Tintin. Ce qui ne déplaît pas à ceux qui sont derrière le tiroir-caisse.
Auteur d'une oeuvre qui se veut positive et exemplaire, père spirituel d'un héros doté de toutes les vertus, Hergé a cependant trempé dans la collaboration avec les nazis, a eu des " penchants " antisémites, fut l'auteur de livres destinés à la jeunesse faisant l'apologie du colonialisme. Il s'inspira d'un pamphlet fasciste pour dessiner son Tintin au Pays des Soviets.
C'est cette face cachée que Maxime Benoît-Jeannin dévoile mais il va plus loin. Il montre que ces choix politiques n'étaient pas des accidents de parcours. Il se penche sur l'idéologie du personnage et montre, à travers ses albums en particulier, qu'Hergé n'a jamais renoncé à ses convictions, même après guerre.
L'auteur détricote, avec originalité et sens critique, l'oeuvre d'Hergé. Il démontre que le masque imposé par les nécessités du marché d'après-guerre dissimule mal la réalité. Hergé n'a jamais renié ce qu'il était et il n'a jamais déposé les armes.
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Ce livre est une anthologie des textes athées de sade extraits de leur contexte romanesque.
Il contient : ô toi qui, dit-on, a créé... (histoire de juliette) ; préambule : fantômes (cahiers personnels) ; dialogue entre un prêtre et un moribond ; discours de dolmancé (la philosophie dans le boudoir) ; la nature se suffit à elle-même (la nouvelle justine) ; de la bible et de l'évangile (idem) ; de l'immortalité de l'âme. premier discours (idem) i ; de l'immortalité de l'âme. second discours (idem) ; de l'enfer (histoire de juliette) ; discours de la delbène (idem) ; aux français (la philosophie dans le boudoir) ; la vérité.
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La maison Artamonov est un des grands romans de Maxime Gorki, qui peut être lu comme la chronique annoncée de la Révolution d'octobre. Il relate l'aventure de ces familles qui ont bâti des entreprises devenues rapidement très grandes et qui de ce fait leur échappent. Du premier des Artamonov, libéré du servage en 1861 et fondateur de la filature qui porte son nom, à son petit-fils qui doit en hériter, deux générations se sont écoulées, et bien des changements sont intervenus dans les mentalités et les rapports sociaux. L'argent l'emporte sur l'honnêteté, la combine sur la parole donnée. Gorki excelle à montrer le carcan de l'argent dans lesquels les Artamonov sont pris sans retour, et les tourments des personnages en quête du sens de leur existence.
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Le muzungu mangeur d'hommes
Joseph Ndwaniye
- Aden Belgique
- La Riviere De Cassis
- 22 Novembre 2012
- 9782805920264
Au début du roman, un couple de jeunes Hollandais débarque au Rwanda pour y réaliser "son rêve de bonheur". Cette quête prendra un sens différent pour chacun d'eux. L'engagement professionnel pour elle qui prend la direction d'un dispensaire, le désoeuvrement pour lui les amènent à explorer séparément une réalité insoupçonnée. Très vite, l'Afrique s'impose comme troisième personnage de leur histoire. Séduction, sagesse des anciens et esprits des eaux seront les agents de la métamorphose des personnages tout au long du récit.
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Miroirs en fuite ; anthologie de nouvelles marocaines contemporaines
Mohammed Berrada
- Aden Belgique
- 13 Septembre 2012
- 9782805920288
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REVUE INDICATIONS n.394 : DABA Maroc
Revue Indications
- Aden Belgique
- Revue Indications
- 11 Octobre 2012
- 9782805920295
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Passer au Sud ; petit essai sur la circulation vietnamienne
Jean-pierre Outers
- Aden Belgique
- 18 Juin 2010
- 9782805900464
Le voyage, le vrai, est toujours une histoire de chemins, où nous perdons forcément pieds.
Mais que faire pour s'y retrouver, tâcher de comprendre l'Autre, toujours inaccessible ? Pays renaissant, le Vietnam est en pleine mutation, saisi entre des traditions millénaires et une modernité échevelée. Passer au Sud résulte d'un postulat original, audacieux : un pays est à l'image de sa circulation. A partir de ce fil conducteur sérieux et léger se dessine peu à peu le tableau inédit d'un pays séduisant, loin des clichés du tourisme.
Plus proche de l'essai littéraire que des grands récits de voyage, Passer au Sud reste un inclassable. C'est le regard d'un homme qui tantôt observe et tantôt contemple il s'adresse aussi bien aux curieux qu'aux voyageurs ou, simplement, aux amateurs de littérature. C'est que nous sommes précisément au coeur du voyage, et comme le Vietnam lui-même, à la croisée des chemins.
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Most contemporary African fiction known in the West is written in English: Nigerian writer Wole Soyinka and South African novelist Nadine Gordimer come to mind. Fiction in translation from non-English-speaking Africa, however, is scarce. For its attempt to bridge that gap, Heinemann is to be commended. Pepetela, nom de plume and nom de guerre of Angolan writer Arthur Carlos Mauricio Pesta?a, also deserves a nod for this richly detailed recounting of Angolan history (1890-1975) through the saga of the Semedo family. A Portuguese colony from the 15th century, Angola was the only African country used as a penal settlement. Portuguese-born residents were officially "first-class" whites; Angolan-born whites were given second- or third-class status. Their intermingling with Africans created a unique population mix. Against this background, Angolan-born Alexandre Semedo, a convict's son, seeks his identity. Over his lifetime, lives of black Africans and whites increasingly commingle, the two peoples uniting eventually to fight first for independence then against a new invader, South Africa. The novel promises but never delivers-the pace is slow; the characters creepy and largely unsympathetic, the transitions from first to second person are confusing, and the literary device of Alexandre's Yaka warrior statue as knowing observer throughout the epic is poorly woven into the narrative. It rather makes one wonder if this 1986 winner of Angola's National Prize for Literature didn't lose something in translation. Copyright 1996 Reed Business Information, Inc.
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Claude Semal est un chanteur, auteur et comédien belge. Homme de spectacle, acteur bouffon, auteur satirique, parolier intime, pamphlétaire méditatif, journaliste et militant à l'hebdomadaire Pour (1974-1980), cofondateur du théâtre Le Café à Bruxelles, Claude Semal a enregistré une dizaine de CD, la plupart pour le label Franc'Amour, et produit une vingtaine de spectacles. Il a fondé en Belgique sa propre compagnie théâtrale (Le Théâtre du Chien Ecrasé). On a pu le voir au cinéma dans le film La Raison du plus faible, de Lucas Belvaux ou encore dans Camping Cosmos de Jan Bucquoy.
Il a joué durant l'été 2007 au Festival d'Avignon deux de ses spectacles : Cabaretje (avec Eric Drabs) au Théatre des Doms et OEdipe à la Ferme (avec Ivan Fox) au Théatre Gilgamesh.
Il a enregistré à l'automne 2007 son dixième album (Belgik).
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Tutti Cadaveri : Le procès de la catastrophe du Bois du Cazier à Marcinelle
Marie Louise De Roeck, Julie Urbain, Paul Lootens
- Aden Belgique
- Epo
- 22 Décembre 2005
- 9782930402215
L'auteur utilise un savant mélange de dessins et de textes au service du pacifisme : pourquoi à notre époque dite civilisée, la guerre semble encore l'arme ultime du pays le plus " développé " de la planète, à savoir les USA oe
Accroc à la guerre se penche sur la dépendance chronique de ce pays à semer la violence à travers le monde.et au coeur même de sa société.
Le but de l'auteur est de présenter sous la forme d'une bande dessinée des informations introuvables dans les grands médias sur la formidable prédisposition de l'Amérique à la guerre. Ce livre fait le bilan de deux siècles de guerre américaine. Des guerres indiennes à l'invasion de l'Irak. Les raisons de la dépendance de l'Amérique à la guerre y sont largement expliquées. Tout comme les conséquences pour la population américaine et mondiale de cette politique.
Le livre montre que l'agressivité de l'US Army n'a pas commencé avec Bush et qu'elle lui survivra si rien n'est fait pour changer radicalement les structures économiques américaines.
En ce sens, ce livre est aussi pensé pour servir de guide pour l'action aux différents militants à travers le monde.
Découvrez des extraits du livre sur le site de l'auteur : http://www.addictedtowar.com/
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Printemps 2016 ? ÉDITORIAL ? FAIRE FACE (portrait d'un « anonyme », par Damien Roudeau) ? PLAIN-PIED : reportage - Din Records, collectif de rap citoyen (Médine, Tiers-Monde, Brav, etc.), au Havre ? AGORA : débat : Le salaire à vie / Revenu de base > Van Parijs / Christine Jackse ? RENCONTRE : avec Edgar Morin (grand entretien) ? INTERNATIONAL : Venezuela : le post-chavisme (entretiens et articles - menés par Luis Dapelo et Alexis Gales) ? LILITH : féminisme > La précarisation des femmes - par Julie Paquette et Emilie Dionne ? CARTE BLANCHE : Illustrations (Popcube) ? LEVIERS : Derrida et les animaux, par Aurélien Barrau ? PORTRAIT :
Alexandra David-Néel ? MANUSCRIT : « Zone libre » ? CARNET : Résistances en Syrie, par Sarah Kilani ? ATOLL : Poésie > Traits d'Espagne, par Marc Sastre ? ZÉPHIR : Lieu-dit
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La tête ailleurs ; années chinoises
Jean-pierre Outers
- Aden Belgique
- Label Litterature
- 3 Décembre 2013
- 9782805920585
Voilà un livre d'une beauté rare. Rare car elle échappe à toute tentative de catégorisation. Une beauté innommable. Où sommes-nous : dans l'essai, le récit de voyage, la fiction? Nulle part et partout à la fois. Saisis tour à tour par la surprise, le rire ou l'incrédulité. Nous sommes en Chine, immergés au coeur de l'étrangeté, d'un monde qui ne se laisse approcher que par touches successives, que l'on croit soudain tenir et qui se dérobe aussitôt.
Celui qui s'aventure en Chine sait le risque qu'il court : ne plus jamais revenir. C'est ce qui est advenu à l'auteur, il est devenu chinois. Et ce livre lentement m'a aidé à comprendre comment mon frère, sans déclaration fracassante - à peine un murmure - était passé de l'autre côté du miroir, celui de "la fin de notre origine, en l'occurrence, de notre occidentalité." Car, par un étrange ricochet, à mesure que nous avançons, guidés par la main, l'immensité chinoise nous renvoie une image déformée de nous-mêmes, ébranlant à chaque pas nos belles certitudes. Et nous découvrons, au bout du compte, que nous ne sommes plus (les) seuls au monde.
Jean-Luc Outers
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Une seule chose comptait: prévenir Rabelais, lui faire savoir que l'étau se resserrait autour de lui, qu'en plus des censeurs de la Sorbonne il avait désormais des ennemis ici-même, à Chinon ou à Loudun [...] Justus était prêt à donner ses dernières forces pour tenir bon mais il sentait, dans sa poitrine, heurtant ses côtes, incontrôlables et douloureux, les battements affolés de son jeune coeur.