Quelle est la toute première religion de l'humanité ? Comment sont apparues les notions de dieu, de sacrifice, de salut, de délivrance, de prière, de clergé ? Pourquoi est-on passé du culte de divinités féminines à celui de divinités masculines ? De la croyance en plusieurs dieux à la foi en un Dieu unique ? Pourquoi la violence est-elle souvent liée au sacré ? Pourquoi y a-t-il plusieurs religions ? Qui sont les fondateurs des grandes traditions et quel est leur message ? Quelles sont les ressemblances et les différences fondamentales entre les religions ?
Des premiers rituels funéraires des hommes préhistoriques aux grandes religions actuelles, Frédéric Lenoir explore de manière limpide l'univers foisonnant du sacré. Une question parcourt ce livre : à quoi servent les religions et pourquoi accompagnent-elles l'aventure humaine depuis l'aube des temps ?
Comment un dieu parmi d'autres est-il devenu Dieu ? Telle est l'énigme fondatrice que cette plongée aux sources du monothéisme se propose d'élucider en parcourant, sur un millénaire, les étapes de son invention.
D'où vient ce dieu ? Quels étaient ses attributs et quel était son nom avant que celui-ci ne devienne imprononçable ? Sous quelles formes était-il vénéré ? Pourquoi les autres divinités déchurent-elles ?
À la lumière de la critique historique, philologique et exégétique et des plus récentes découvertes de l'archéologie et de l'épigraphie, Thomas Römer livre les réponses d'une enquête passionnante sur les traces d'une divinité de l'orage et de la guerre érigée, après sa « victoire » sur ses rivaux, en dieu unique, universel et transcendant.
Avec une postface inédite.
En finir avec le cléricalisme.
Abus sexuels, concentration de la parole et du pouvoir, exclusion des femmes : comment ces faits ont-ils été rendus possibles au sein d'une institution née pour incarner la parole de Jésus ?
Avec toute la vigueur de la colère et d'un attachement authentique au message évangélique, Loïc de Kerimel va à la racine du mal : l'Église produit de manière systématique abus et privilèges, car elle est fondée sur l'affirmation d'une différence essentielle entre une caste sacerdotale, sacrée, et le peuple des fidèles.
Or c'est précisément autour du monopole sacerdotal, et masculin, de la célébration sacrificielle de l'eucharistie que le cléricalisme a fait système et s'est installé dans l'histoire. Tenu à l'écart des réformes, il a généré les abus de pouvoir qui gangrènent l'Église aujourd'hui.
En Palestine, juifs et musulmans ont longtemps vécu ensemble avec harmonie. Lors du partage en en deux territoires distincts, l'un arabe, l'autre juif, cette cohabitation s'arrête brutalement. Juifs et arabes sont-ils condamnés à une guerre sans fin ? Sous l'Empire ottoman (1516- 1917), juifs et musulmans vivent pacifiquement à l'intérieur du cadre défini par la charia. Vers la fin du XIXe siècle, ces traditions de vie commune disparaissent peu à peu avec l'arrivée des premiers colons sionistes.
La période du mandat britannique (1918-1948) transforme les relations entre les deux communautés et sème les germes du conflit meurtrier qui déchire le pays à la suite de la résolution du novembre des Nations unies sur le partage de la Palestine entre les arabes et les juifs. Depuis, les deux peuples ne cessent de s'affronter dans un conflit qui apparaît comme l'un des plus longs de l'histoire contemporaine. Grâce aux archives des minutes du tribunal islamique de Jérusalem, Amnon Cohen retrace l'histoire de la Palestine depuis la conquête du territoire par les Arabes musulmans au VIIe siècle jusqu'à la création de l'État d'Israël en 1948. Sans parti pris, il démontre qu'en prenant la voie du compromis au lieu de la confrontation, la coexistence entre juifs et arabes peut être rétablie.
Les croisades étaient-elles une entreprise impérialiste à l'encontre de l'Orient musulman ?
L'Inquisition a-t-elle brûlé des milliers d'hérétiques ? La chrétienté médiévale était-elle antisémite ?
L'Église s'est-elle vraiment interrogée pour savoir si les femmes avaient une âme ? Pendant les guerres de Religion, les catholiques ont-ils fait preuve d'intolérance alors que les protestants incarnaient la liberté d'esprit ? Dans les années 1930, le Vatican s'est-il aveuglé par anticommunisme sur les dangers du fascisme et du nazisme ? Autant de questions explosives en forme de réquisitoire dans un procès couramment fait à l'Église catholique. Les réponses données ici par quinze historiens visent d'abord à remettre en contexte chaque question dans son époque, avec le souci d'éviter tout anachronisme. Sans jamais remplacer la légende noire par une légende dorée, cette fresque alerte et passionnante redonne sa place à une investigation historique sans préjugés ni oeillères.
En 1520, Martin Luther brûle la bulle lui signifiant son excommunication. Par ce geste, sa contestation menée jusqu'alors à l'intérieur de l'Église catholique se mue en protestation hors d'elle. Dans les années qui suivent, des mouvements de réforme deviennent la Réforme, la Réforme se transforme en protestantisme, la rupture en organisations et institutions, la protestation en pouvoirs, l'hérésie en nouvelles orthodoxies. Aujourd'hui, l'expansion de cet ensemble confessionnel dans le monde entier et, en particulier, la vitalité du mouvement évangélique contrastent avec les difficultés que le protestantisme rencontre dans un Occident de plus en plus sécularisé.
En retraçant l'histoire du protestantisme, cet ouvrage interroge son rapport à une modernité qu'il a contribué à faire émerger et qui est à présent en crise.
Peu de gens le savent : Jésus occupe dans le Coran une place éminente. C'est de cette surprise que Prieur et Mordillat sont partis. Bien que le Livre sacré de l'islam soit un texte difficile à appréhender pour les non-musulmans, il existe des points de contacts qui leur en permettent la lecture : une lecture critique à la fois littéraire et historique, une lecture non religieuse comme celle entreprise précédemment avec le Nouveau Testament.
La sourate IV qui raconte de manière très particulière la crucifixion de Jésus est le point de départ. A partir de ces quelques versets, les auteurs ont cherché à reconstituer ce qu'ils pouvaient savoir de la prédication de Mahomet et pourquoi elle s'est développée dans une région de réputation païenne, tout en étant très marquée par les références bibliques et l'influence des églises syriaques. Une religion ne naît jamais de rien.
L'islam s'est voulu l'ultime révélation après la révélation juive et la révélation chrétienne. Elle en est à la fois l'héritière et l'adversaire. C'est au carrefour des trois formes du monothéisme, dans l'héritage du judaïsme de Moïse et du judéo-christianisme de Jésus, que les auteurs ont voulu comprendre les origines de l'islam. Pourquoi et comment le juif de Galilée mué en Christ fondateur du christianisme est devenu, dans la péninsule arabique au VIIe siècle de notre ère, "le messie Jésus, fils de Marie, envoyé d'Allah'", l'ultime prophète avant le Prophète...
« La Bibliothèque Que sais-je ? » est une nouvelle série réunissant, autour d'un même thème, plusieurs volumes d'un même auteur ou d'auteurs différents initialement parus dans la collection « Que sais-je ? ».
Avec cet ouvrage, le lecteur parcourra trois millénaires d'histoire.
Éric Smilevitch retrace d'abord l'histoire du judaïsme en explorant la tradition hébraïque, qui enveloppe toutes les dimensions de la vie. Yves Bruley montre le rôle crucial du christianisme dans l'histoire mondiale, depuis le retournement religieux de l'Antiquité gréco-romaine jusqu'à nos jours. Dominique Sourdel se propose, loin des idées fausses qui ont longtemps imprégné le monde non musulman, de dégager les principes fondateurs du Coran et ceux de la Loi islamique. Enfin, Jean Baubérot interroge le protestantisme dans son rapport à une modernité qu'il a contribué à faire émerger et qui est à présent en crise.
Une véritable Bible pour tous ceux qui souhaitent comprendre un phénomène mondial dont nos sociétés sont le théâtre depuis plusieurs décennies : le retour du religieux.
La Bible est, pour l'historien, une source. Mais comment la lire ? Comment retrouver le sens qu'avaient, à l'origine, les mots, les situations, les images que l'on y trouve ? Que nous apprend-elle sur l'homme religieux à l'époque gréco-romaine et sur les développements du monothéisme ? Construit à la manière d'une véritable enquête menée entre Alexandrie, Jérusalem et Rome, ce livre retrouve les événements et les milieux, mais aussi les courants spirituels où s'est élaboré le christianisme. Car les questions pour l'historien sont multiples : Qu'était alors la Bible ? Quel contenu, quelle forme avait-elle ? Qu'a représenté le Temple, entre la guerre sainte des Maccabées et sa destruction par Rome ? Comment s'est défini le monothéisme face à l'État grec et à l'Empire romain ? Comment parler de la vie de Jésus ? Quelles réalités sociales recouvrent l'expérience de la Pentecôte et les premières missions ?
La perte, le deuil sont les épreuves les plus lourdes que nous puissions connaître et cependant les plus communes. Elles isolent souvent parce que la douleur intense qu'elles provoquent en nous est toute personnelle et si intime. Être fidèle à sa douleur, est-ce bien être fidèle à ceux que nous pleurons ? Leur disparition peut-elle effacer l'amour ?
Deux disciples de Jésus, un soir près d'Emmaüs au lendemain de sa mort, sont donc les premiers consolés par un Ami inattendu, surgi sur leur route. Parler, écouter, entendre.
La consolation est un des beaux cadeaux de l'amour.
L'enfer a terrorisé des générations de croyants. Même si c'est dans le christianisme que l'imaginaire infernal a été le système le plus durable et le plus organisé, il existe dans toutes les civilisations. Miroir de nos hontes, de nos remords et du mal partout répandu, ses métamorphoses sont aussi vieilles que l'humanité. Et il y a fort à parier qu'elles dureront autant qu'elle...
Le sacré semble inséparable de la pratique religieuse. De fait, il relève d'une expérience symbolique de l'altérité (la transcendance) constitutive des religions, qui se nourrit de mythes et de rites. Par le biais d'images et d'affects, il met l'homme en relation avec l'invisible sur différents modes.
Mais en dépit de la laïcisation et de la sécularisation des sociétés modernes, le sacré réapparaît sous d'autres formes (poétiques, politiques, écologiques...), jusqu'à parfois conduire aujourd'hui à un retour du religieux. Ces métamorphoses récentes incitent à tenir compte des apports des sciences humaines pour en renouveler la compréhension et pour en dégager la complexité : quoique ambigu, le sacré n'en est pas moins au fondement de l'expérience humaine.
L'urgence, pour les juifs, pour les musulmans, mais aussi pour le pays lui-même, est aujourd'hui à retisser les liens, à renouer le dialogue, en renonçant aux faux-semblants, aux paroles creuses, à la bonne volonté de pur affichage. À dire - à se dire - les choses avec franchise et dans le respect mutuel. Avec un objectif immédiat, qui est le vivre-avec. Sans renoncer pour autant à un autre, plus lointain mais plus ambitieux, faire société au-delà de ce qui nous sépare.
Dans ce livre, l'auteur relate l'histoire des Esséniens et, à sa suite, nous pénétrons dans l'univers de Jésus, de Moïse ou de la déroutante Égypte pharaonique. Il démontre qu'au-delà de la petite secte juive d'il y a 2 000 ans, les Esséniens sont le lien vivant unissant les trois grandes religions monothéistes et, bien davantage, toutes les religions et cultures du monde.
La force de ce témoignage vient de ce qu'il n'est pas le fruit d'une recherche fondée sur des données archéologiques, mais sur le résultat de perceptions spirituelles et d'expériences vécues à travers le grand livre de la vie et du temps. L'histoire, telle qu'elle nous est transmise, s'éclaire d'un nouveau jour.
Cela donne un livre surprenant qui bouleverse bien des idées reçues. Un livre éminemment pratique, fourmillant d'idées, de techniques, d'exercices pour se recentrer, pour cultiver la force intérieure et marcher vers la lumière de sa propre vie.
À en croire le livre de la Genèse, Abraham est un vénérable patriarche qui a obéi sans rechigner à deux injonctions divines essentielles : quitter sa patrie et sa famille, et, par la suite, se préparer à immoler son fils préféré, Isaac. Cette histoire a été reprise par les Évangiles et le Coran : ces textes fondateurs accordent eux aussi à Abraham une place de père fondateur du monothéisme.
Abraham a connu une existence riche en rebondissements et en ruptures. Dieu lui fit trois promesses : il sera sa divinité tutélaire, il lui accordera une descendance nombreuse et il lui fera don de cette terre promise, le pays de Canaan. Mais son histoire ne se limite pas à ce triptyque : il y eut aussi les difficultés d'engendrer, la naissance de son fils Ismaël, fruit de son union avec Agar, la servante égyptienne de Sarah, l'introduction du rite de la circoncision qui perdure chez les juifs et les musulmans, le plaidoyer en faveur des villes pécheresses (Sodome et Gomorrhe), la ligature d'Isaac, ou encore le mariage de celui-ci avec Rébecca.
Qu'il ait ou non physiquement existé, le symbole d'Abraham dépasse - et de loin - son existence terrestre : l'humanité croyante et pensante lui doit ses origines, les exégètes des livres sacrés, les philosophes et les mystiques lui sont, eux aussi, éminemment redevables.
Judaïsme, christianisme, islam.
Comprendre les religions monothéistes aujourd'hui est fondamental. En effet, les religions sont en principe cantonnées à la sphère privée, mais il est manifeste que religion, politique et vie sociale sont souvent étroitement mêlées.
L'objectif de ce lexique, avec plus de 200 mots, est de définir les notions essentielles dans l'histoire mais aussi les rites et les pratiques actuels. Le parti a été pris de donner ensemble les définitions concernant les trois religions.
«[...] le bilan des diverses méthodes d'approche et de compréhension du fait religieux nous semble hautement significatif. Il nous apprend que, pour comprendre tant soit peu de l'essence et de la nature d'un sacré qui est toujours vécu par l'homme, il nous faut conduire notre analyse à divers niveaux : aller sans cesse de l'historique et du social vers les structures profondes de la pensée et du langage comme de l'inconscient humain. Mais cette multiplicité de niveaux d'appréhension implique une pluralité d'herméneutiques souvent en conflit les unes avec les autres. Toute analyse qui se contenterait d'appliquer aux faits religieux une seule herméneutique serait donc mutilante parce que réductrice. Il nous faut donc travailler à l'élaboration d'une anthropologie religieuse unitive, car, de l'étude de l'objet religieux à la signification d'un sacré vécu par l'homme, c'est tout un champ d'intentionnalités individuelles et collectives qui s'ouvre à nos recherches. Là réside la raison même d'une discipline ouverte à tout ce qu'elle rencontre, et soucieuse de comprendre, dans la diversité des expériences historiques, l'unité profonde des comportements religieux de l'homme.»Michel Meslin.
«[...] le bilan des diverses méthodes d'approche et de compréhension du fait religieux nous semble hautement significatif. Il nous apprend que, pour comprendre tant soit peu de l'essence et de la nature d'un sacré qui est toujours vécu par l'homme, il nous faut conduire notre analyse à divers niveaux : aller sans cesse de l'historique et du social vers les structures profondes de la pensée et du langage comme de l'inconscient humain. Mais cette multiplicité de niveaux d'appréhension implique une pluralité d'herméneutiques souvent en conflit les unes avec les autres. Toute analyse qui se contenterait d'appliquer aux faits religieux une seule herméneutique serait donc mutilante parce que réductrice. Il nous faut donc travailler à l'élaboration d'une anthropologie religieuse unitive, car, de l'étude de l'objet religieux à la signification d'un sacré vécu par l'homme, c'est tout un champ d'intentionnalités individuelles et collectives qui s'ouvre à nos recherches. Là réside la raison même d'une discipline ouverte à tout ce qu'elle rencontre, et soucieuse de comprendre, dans la diversité des expériences historiques, l'unité profonde des comportements religieux de l'homme.»Michel Meslin.
Essai qui introduit la notion de retournement nécessaire de manière très aiguë dans cette actualité mondiale. Le « grand retournement » correspond à la vision d'une montée en Spirale de l'Histoire vers le temps du Renouveau.
Le texte souligne l'importance de la figure du Christ. Figure qui se retrouve ici dans des personnages comme Saint Ignace de Loyola, Snowden ou bien encore Greta Thunberg. Ces figures du Christ nous sauvent ainsi de génération en génération.
L'enjeu est ici d'éclairer les voies pour fonder une société nouvelle à partir de la coévolution des techniques et des institutions qui s'appuie sur l'intentionnalité des acteurs. Avec, comme perspective, ce que l'économiste Carlota Perez qualifie « d'âge d'or de l'Humanité ».
Le « grand dévoilement » à l'oeuvre verra ainsi éclore un monde où « Dieu sera tout en tous » (lettre de saint Paul aux Corinthiens, 1 15: 28).
THE NEW YORK TIMES BESTSELLER In God, Reza Aslan sheds new light on mankind's relationship with the divine and challenges our perspective on the history of faith and the birth of religion.
From the origins of spiritual thought to the concept of an active, engaged, divine presence that underlies all creation, Aslan examines how the idea of god arose in human evolution, was gradually personalized, endowed with human traits and emotions, and eventually transformed into a single Divine Personality: the God known today by such names as Yahweh, Father, and Allah.
Bold, wide-ranging and provocative, God challenges everything we thought we knew about the origins of religious belief, and with it our relationship with life and death, with the natural and spiritual worlds, and our understanding of the very essence of human existence.
Traquer les diverses formes prises par le religieux à travers les âges et les lieux permet de mieux cerner le sens même du sacré.
C'est là toute l'oeuvre d'odon vallet, docteur en droit et en sciences des religions qui, dans cet ouvrage fondamental, nous aide à mieux comprendre l'évolution des courants spirituels d'hier et d'aujourd'hui. dans une réédition largement revue et augmentée, qu'est-ce qu'une religion ? apporte des réponses précises aux nombreuses questions suscitées par les intégrismes et fanatismes religieux, mais aussi par le regain de spiritualité que l'on constate de nos jours.
Il éclaire aussi une quête des origines qui se confond avec le destin même de l'être humain.
Savoirs et pouvoirs : la soif d'apprendre et le désir de soumettre sont, depuis des siècles, les deux moyens de conquérir le monde.
La science moderne et son approche rationnelle n'ont fait que renforcer le besoin de surnaturel, toute source de connaissance et toute forme de puissance venant du mystère de dieu, ou des tréfonds de l'âme. le " retour du religieux " s'exprime par un intérêt pour les textes sacrés, les voies mystiques, les villes saintes, qui donnent aux sociétés profanes d'autres raisons de vivre. de la bible au coran, des prophètes aux soufis, de rome à bénarès, nos civilisations de l'éphémère cherchent des symboles d'éternité et voient dans les religions millénaires des références indémodables.
Mais entre antiquité et modernité, les tensions sont permanentes.
Les religions sont antérieures aux droits de l'homme, à la liberté de conscience, aux états laïques et aux nations unies. des clergés conservateurs aux soldats fanatisés, les religions peuvent susciter la violence, déclarer la guerre sainte, condamner des hommes libres. elles ont pu aussi, de jésus à gandhi, privilégier la non-violence et enseigner l'amour des autres.
Dans la dialectique du bien et du mal, chaque religion est tour à tour angélique et démoniaque. c'est une raison de plus de les observer minutieusement.
Fondée en 1941 par Paul Angoulvent, traduite en 40 langues, diffusée pour les éditions françaises à plus de 160 millions d'exemplaires, la collection " Que sais-je ? ", est aujourd'hui l'une des plus grandes bases de données internationales construite, pour le grand public, par des spécialistes.
La politique d'auteurs, la régularité des rééditions, l'ouverture aux nouvelles disciplines et aux nouveaux savoirs, l'universailité des sujets traités et le pluralisme des approches constituent un réseau d'informations et de connaissance bien adapté aux exigences de la culture contemporaine.