L'histoire de la vie religieuse, c'est l'histoire de ces hommes et femmes qui ont voulu vouer toute leur vie à suivre le Christ. Une épopée illustrée de multiples visages, avec des moments d'héroïsme mais aussi de décadence et de persécution. Pour mieux connaître cet univers peut-être singulier mais qui nous interpelle.
L'histoire de la vie religieuse, c'est l'histoire de ces femmes et de ces hommes qui ont choisi de se donner à Dieu totalement, radicalement. Une épopée dont les visages sont aussi variés que nombreux. Mais qu'une chose unit : avoir dédié leurs vies à suivre le Christ.
On a entendu parler de certaines de ces grandes familles, mais les connaît-on vraiment ? Quelle est la différence entre une clarisse et une carmélite ? Ou entre un jésuite et un dominicain ? Des débuts du monachisme aux communautés nouvelles, en passant par les Pères du désert, les grands ordres et les abbayes du Moyen Âge, ou encore les sociétés missionnaires, Daniel Moulinet nous montre les développements de la vie religieuse au fil de l'histoire. Nous explorons ainsi la riche diversité des formes que l'Esprit Saint lui a inspirées, ainsi que les contextes temporels qui l'ont façonnée.
Cette histoire est ici présentée sous forme de récit, soulignant les continuités profondes au-delà de l'apparent morcellement des formes de vie consacrée. À la fois précis et concis, c'est un outil précieux pour quiconque souhaite étudier la vie religieuse et réfléchir à son avenir autant qu'à son passé. Mais également pour faire découvrir à qui le connaît mal cet univers à la fois singulier et interpellant.
Les rituels sont un lien entre l'Homme et ses dieux. Face à l'inconnu (maladie, mort, lendemain), ils sont une façon d'organiser le chaos, de « savoir quoi faire », d'éloigner la peur et d'affronter les épreuves. Mais comment passe-t-on du profane au sacré ? Quelle est l'histoire du rituel, son ancrage, sa raison d'être ? Quelle fonction occupent chamans, guérisseurs, hommes-médecines ? Quels supports servent à ces échanges verticaux, entre l'humain et le divin ? Comment comprendre la signification précise des gestes millénaires qui se répètent et se transmettent de génération en génération, de maître en initié, de père en fils ?
Dans cet essai rassemblant de nombreuses cultures issues des cinq continents. Philippe Charlier entraîne le lecteur dans une description et une analyse originale de ces rituels du quotidien et de l'extraordinaire, illustrés par des clichés rarement reproduits, issus du fond d'archives photographiques du musée du quai Branly - Jacques Chirac.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur ce qu'ils croient, ce qu'ils pratiquent et ce qui les réunit. Un kit de survie pour fréquenter la synagogue, l'église ou la mosquée.
Pourquoi mon collègue ne fréquente-il pas la cantine pendant certaines périodes de l'année ? Pourquoi les prêtres catholiques ne peuvent-ils se marier ? Pourquoi les chrétiens prient-ils les mains jointes quand les musulmans se prosternent les mains sur le sol ? Quelles sont les différences entre la Pâque juive et la Pâque chrétienne ? Le hallal est-il l'équivalent du casher ? Quel est le sens du pèlerinage à La Mecque ? Et à Lourdes ? Quels sont les rites des trois grands monothéismes ? Autant d'informations qui souvent nous manquent pour comprendre les comportements religieux de l'autre. Très maniable, ce livre se veut un vade mecum pour tout connaître des dogmes, des fêtes, des rites et des symboles du judaïsme, du christianisme et de l'islam. Un outil indispensable à tout esprit curieux.
Derrière toute culture, il est un culte. Le brassage de la mondialisation le démontre. L'actualité géopolitique et politique le souligne. Entre découverte, dissension et drame, le fait religieux demeure cependant inconnu. Pour les gouvernants, les décideurs, les journalistes et les enseignants, il y a là une urgence. Celle d'apprendre et de comprendre. Celle du devoir d'intelligence. Celle que comble ce manuel, original, complet et indispensable.
On ne va jamais mieux vers l'autre qu'à partir de soi. Savants et croyants, tels sont les auteurs de ce guide qui, en un retour critique, interrogent les religions historiques et les nouvelles religiosités à partir du fonds chrétien qui a façonné l'Europe, du débat entre foi et raison qu'a instauré le catholicisme, de l'idéal de dialogue qu'a prescrit Vatican II, sans cesser d'employer toutes les ressources scientifiques. De l'Antiquité à l'Afrique, du judaïsme au bouddhisme, de l'hindouisme à l'islam, en passant par le shinto ou le Nouvel Âge, voici, tels qu'en eux-mêmes, richement commentés et illustrés, les univers symboliques, les rites et les pratiques qui ont marqué l'humanité.
Avec un décryptage, pour chacun d'eux, de la vision du divin, du cosmos, de l'homme et de sa destinée qu'il engage. Un guide enraciné et citoyen.
Chaque civilisation possède son grand récit de la Création. Égyptiens, Babyloniens, Sumériens, Hébreux, chrétiens même : depuis des millénaires, chaque époque réécrit l'histoire de sa naissance. Jamais pourtant on avait réussi à réunir en un volume ces incroyables cosmogonies, à les commenter toutes, à les comparer : c'est le tour de force de Stéphanie Anthonioz, qui offre de surcroît une traduction moderne à ces textes fondateurs.
Plongeant dans les différentes traditions de l'Orient ancien et du bassin méditerranéen, Stéphanie Anthonioz révèle avec clarté et vigueur la grande diversité des mythes originaux, dévoile les influences entre cultures voisines, explicite les passages qui peuvent sembler obscurs, pour le plus grand bonheur du lecteur. À une époque où les collapsologues parient sur la prochaine fin du monde, son enquête sur les débuts de l'humanité, savoureuse et pleine d'érudition, donne à penser et à rêver.
Qui est le Jésus de l'histoire ? Comment désigner les premières communautés judéo-chrétiennes ? Quand s'est constitué le pouvoir des rabbins du Talmud ? Quels sont les critères de l'identité juive ? Et chrétienne ? Qu'en a-t-il été de chaque côté de la messianité et de la martyrologie ? Qu'indiquent les regards des littératures patristique grecque, latine et syriaque face au judaïsme ? Réciproquement, des textes antiques juifs face au christianisme ?
Les meilleurs spécialistes internationaux sont rassemblés ici pour répondre à ces questions controversées. Dire l'essentiel en préservant la rigueur scientifique et embrasser cinq siècles d'histoire en s'attardant sur les notions fondamentales : voici le double objectif de cette odyssée des sources.
Un traité historique sans précédent pour comprendre autrement aujourd'hui.
Avec les contributions de Patrick Andrist ; Marie-Françoise Baslez ; Christophe Batsch ; Dominique Bernard ; Philippe Bobichon ; Jonathan Bourgel ; Bogdan G. Bucur ; Sandrine Caneri ; Dominique Cerbelaud ; Baraq Cohen ; Elian Cuvillier ; Stéphane Encel ; Emmanuel Friedheim ; Mireille Hadas-Lebel ; Dan Jaffé ; Pierluigi Lanfranchi ; Daniel Marguerat ; Alban Massie ; Sébastien Morlet ; Étienne Nodet ; Michel-Yves Perrin ; Pierluigi Piovanelli ; Bernard Pouderon ; Eyal Regev ; Serge Ruzer.
Le dialogue entre Juifs et Chrétiens est au coeur de la vie de l'Église depuis le concile Vatican II.
Il est d'une nature unique et nourrit par la Parole de Dieu. La France en est un lieu essentiel. Voici donc enfin rassemblés, présentés et restitués dans leur contexte, tous les textes de référence de l'Église catholique relatifs aux relations avec le judaïsme. On y trouvera les textes du magistère romain et ceux élaborés par l'Église de France sous l'égide du SNRJ (Service National pour les relations avec le Judaïsme) ou directement par les évêques.
Cet ensemble est élargi aux éléments importants qui ont précédé Vatican II, les dix points de Seelisberg et leur préparation avec les dix-huit points de Jules Isaac, et aux différentes réponses de la communauté juive à travers le monde.
Une somme interreligieuse qui se lit comme un guide pour construire la fraternité.
Au commencement, il y eut le Christ et les « gens du Christ », les christianoi. Aucune trace de « gens de Jésus ».
Dans les sociétés judaïques marquées par le siècle d'Hérode, la religion ou philosophie des « gens du Christ » perça comme nouvelle et différente, non comme dissidente.
Proclamée « révélée », dès lors initiatique et exclusive, c'est avec la philosophie pluraliste des Grecs diffusée dans l'Empire romain qu'elle marquera une décisive rupture. Culturellement, cette religion ou philosophie ne jaillit pas de rien. Elle reprend les modèles formels de penseurs gréco-judaïques et les scènes visionnaires de courants apocalyptiques. Ces deux sources combien majeures seront rejetées par le « judaïsme » des rabbis recomposé après la destruction du Temple.
Le destin historique de Jésus fut déterminé par la personne du Christ. Sans la primauté mythique et mystique de cette dernière, le Prophète de Galilée n'eût été qu'un leader dont seuls quelques spécialistes connaîtraient l'existence. Il revient aux historiens d'en reconstituer le portrait-robot mais non d'en écrire la Vie. À l'instar des Évangiles, celle-ci relève de l'art littéraire de la « biographie », nullement de l'histoire.
Au terme d'un demi-siècle de larges explorations sur les terrains contrastés de l'Antiquité judaïque, telles sont les propositions développées dans ce livre par un théologien doublé d'un historien.
De plus en plus de chrétiens s'interrogent sur la réalité de l'islam et sur la place d'une religion apparue après l'avènement du Christ, confessé comme l'ultime manifestation de Dieu au monde. Mais à la différence de la tradition musulmane qui, dans ses textes de référence, le Coran et la sunna, a développé des positions relatives aux chrétiens et à leur foi, la tradition de l'Église a diversement intégré la question de l'islam. À l'aide de huit entrées spécifiques : l'islam pris dans sa globalité ; le Coran ; le prophète de l'islam ; la foi musulmane ; les rites et les pratiques prescrits et vécus ; l'anthropologie associée à la tradition musulmane ; la communauté des musulmans ; le dialogue islamochrétien, l'ouvrage de Michel Younès vise une double opération. La première présente une grande variété d'harmoniques de la parole prononcée au nom de la foi chrétienne : depuis Jean Damascène (v. 676-749) jusqu'à Mouchir Basile Aoun (n. 1966). La seconde envisage une expression musulmane tout aussi complexe et riche dans le temps et dans l'espace. En s'appuyant sur les études les plus récentes, l'ouvrage fait apparaître la variété des discours contemporains, depuis une position intégrale illustrée par Mortada Motahhari (1920-1979), jusqu'à l'approche libérée des lectures traditionnelles du texte coranique portée par Mu?ammad Ša?rur (1938-2019).
Littérature talmudique et débat secret avec le christianisme est un ouvrage singulier aux multiples facettes. L'approche est holistique : la sémantique d'un vocable, sa graphie, la formulation d'une idée analogue entre deux récits, tout cela est matière à analyse. À partir d'une plongée dans l'univers talmudique et midrashique, David Brezis décèle les aspects polémiques ou discursifs propres à l'élaboration du judaïsme rabbinique en dialogue avec le christianisme. Le non-dit du texte et surtout la capacité infinie de son lecteur à le commenter procèdent d'une démarche de totale intertextualité. David Brezis emprunte des grilles de lecture issues de grands courants philosophiques contemporains, notamment derridiens. Qu'on ne s'y trompe pas : il ne s'agit pas de faire une énième philosophie du Talmud mais plutôt d'y lire certaines séquences à l'aide de schémas mentaux empruntés à la sagesse philosophique. L'ouvrage se focalise sur de nombreux récits talmudiques censés polémiquer avec des épisodes de la littérature chrétienne primitive. Cependant il n'est plus seulement question de polémiques, mais de facteurs d'emprunts, d'analogies, de modes de pensées ou encore de cheminements intellectuels et de relations symboliques. David Brezis innove en prétendant par exemple qu'en certaines occurrences c'est le judaïsme rabbinique qui s'est imprégné et a été influencé par les récits chrétiens.
Dans le judaïsme, le christianisme et l'islam, les narrateurs héritent des mêmes récits. Ils demandent aux mêmes pages de la Bible de leur fournir des images et des mots pour exprimer leurs identités respectives. Le texte des uns peut vous entraîner dans la maison des autres pour une visite qui permet au moins de faire connaissance. Un ouvrage qui incite à ne pas oublier qu'en matière de religion il est des détours qui rapprochent et des raccourcis qui éloignent, car se laisser guider par un texte, c'est parfois suivre des itinéraires qui ne figurent pas au programme des voyages organisés, franchir des frontières et passer d'un territoire à un autre. Préface de Mgr Jean-Paul Vesco Jean-Louis Déclais a enseigné l'exégèse biblique dans les séminaires de Normandie et participé à la Traduction oecuménique de la Bible. Sa rencontre avec Alfred-Louis de Prémare lui donne le goût des écritures musulmanes avec la même exigence intellectuelle qu'il était entré dans les écritures bibliques. Après des études d'islamologie, il entre au service du diocèse d'Oran (Algérie) en 1978.
Dès ses débuts, le protestantisme a rencontré l'islam. C'est l'histoire inédite de cette rencontre aujourd'hui vieille de cinq siècles que raconte en théologien et en historien l'une des jeunes voix les plus remarquables de la Réforme.
Automne 1611 : de passage en France, un jeune étudiant protestant hollandais affine sa connaissance de l'arabe avec un musulman d'origine castillane rencontré en région parisienne. Thomas Erpenius, qui sera le premier professeur d'arabe de l'université de Leyde, découvre ainsi que la religion musulmane est d'une richesse insoupçonnée et que les théories médiévales au sujet de celle-ci ne sont pour la plupart que des légendes. À la fin des Lumières, le philosophe luthérien Gotthold Ephraïm Lessing fera quant à lui de l'islam un modèle de la religion naturelle de l'humanité, tandis que le pasteur et philosophe Johann Gottfried Herder chantera les beautés de la poésie islamique. Dès ses origines, la tradition protestante a été traversée par un intérêt récurrent pour l'islam, son prophète et son livre saint. De Luther à Herder et de Michel Servet à Pierre Bayle, Pierre-Olivier Léchot retrace l'histoire de cette passion protestante pour l'islam, qu'elle ait été faite d'angoisse et de répulsion ou de fascination et d'admiration. Un récit passionnant qui place au coeur de ce rapport protestant à l'islam l'étude du Coran et montre combien celle-ci fut déterminante dans la construction de l'identité protestante, y compris lorsqu'il en allait de l'interprétation du texte biblique lui-même.
Tous ceux qui, à un titre ou à un autre, spécialistes ou lecteurs cultivés, s'intéressent à cette longue durée que, au début du XXe siècle, on n'appelait pas encore l'Antiquité tardive, ont eu en main l'un des nombreux livres qu'écrivit Pierre de Labriolle (1874-1940). Il fut en France, avec Gaston Boissier et Paul Monceaux, mais plus résolument qu'eux, l'un des tout premiers universitaires à aborder l'étude des auteurs latins chrétiens dans une perspective littéraire et à les considérer comme des écrivains à part entière, annexant de fait et légitimement les textes patristiques à la littérature. Philologue et historien, Pierre de Labriolle était donc bien préparé pour écrire La Réaction païenne , dont la modestie du sous-titre risque d'en masquer partiellement la visée : l'histoire de la rencontre et de l'opposition intellectuelle et spirituelle entre paganisme et christianisme dans le monde gréco-romain, jusqu'à la fermeture de l'École d'Athènes, en 529, par Justinien. Publié en 1934, l'ouvrage fut souvent réédité et connut un véritable et légitime succès de librairie : dix éditions entre 1934 et 1940 !
Comment Jérusalem, Athènes et Rome se sont-elles rencontrées dans cette Antiquité qui a décidé de la culture européenne ? Pourquoi une fille de juifs tunisiens immigrés en France se met-elle en quête de ses racines en devenant helléniste ? Ces deux questions n'en font qu'une pour Nathalie Cohen qui tisse ici son histoire personnelle dans l'histoire des idées. C'est à un voyage vers Alexandrie, la cité de celui qui le premier se rêva empereur du monde, que nous invite cet essai intimiste et érudit. Une ville hantée par la confrontation de Moïse et de Platon, où le sacré se rêva néanmoins un temps métissé.
Convoquant la Torah, le Talmud et les Évangiles aussi bien que les rabbins de Palestine et les rédacteurs de la Septante, les polémistes païens et les apologètes hellénistiques ou romains, Philon d'Alexandrie et Flavius Josèphe, sans oublier Paul de Tarse, ce livre interroge les sources pour mieux questionner la mode actuelle du « judéo-christianisme ».
Et si ce fastueux passé incitait à redécouvrir que le dialogue n'a d'autre vrai fondement que la reconnaissance des différences ? Que l'enseignement des religions n'est pas un tribut à hier mais un gage pour demain ?
Que dit le Talmud sur Jésus et son "mouvement" ? Le texte rabbinique fait-il mention des évangiles ? Qui étaient les judéo-chrétiens ? Quelle était leur foi ? Quels étaient leurs rapports avec le judaïsme ? Cette étude magistrale traite également de la martyrologie juive et montre l'évolution des conceptions messianiques dans les sources talmudiques. Elle étudie aussi le regard du monde juif sur Jésus et le christianisme et fait le point sur la question fort débattue de la séparation entre juifs et chrétiens aux premiers siècles de notre ère.
Enfin, elle ouvre de nouvelles perspectives sur un tout autre dossier : judaïsme et islam. Il y est question du regard de Maïmonide sur le prophète de l'islam et de l'influence exercée par les écoles soufies sur certains rabbins médiévaux. Un ouvrage de référence pour comprendre le passé et apporter de nouveaux éclairages sur des questions plus actuelles.
L'étude du symbole, du mythe et du rite, termine la trilogie consacrée à l'homo religiosus et à son expérience du sacré. La synthèse des éléments essentiels dégagés dans le parcours de mille sept cents pages confirme la pensée de Mircea Eliade estimant que l'histoire des religions est susceptible de nous ouvrir à un nouvel humanisme, voire d'esquisser une nouvelle anthropologie religieuse. Cet essai permet, d'une part, d'aboutir à une anthropologie religieuse fondamentale et, d'autre part, d'ouvrir des perspectives nouvelles pour l'étude des anthropologies spécifiques ou sectorielles telles que l'anthropologie indo-européenne, l'anthropologie brahamique, l'anthropologie bouddhique, l'anthropologie grecque, l'anthropologie islamique. L'Epilogue du présent volume en expose les structures.
Des juifs, des chrétiens, des musulmans, des athées, des agnostiques, des bouddhistes enfin réunis ! 5 chapitres, des questions essentielles : une huître est-elle casher ? Est-ce que tous les chrétiens fêtent les saints ? Un Ketupat est-ce une prière, un plat ou un vêtement ? Qu'est-ce que les Sunday Assemblies ? Qu'est-ce que la laïcité ? Des cartes à colorier, des mots-fléchés des quizz, de l'histoire, de la géographie, des jeux à relier, des cas pratiques, de la coexistence active.
Des réponses indispensables pour mieux se connaître, mieux se comprendre, mieux vivre ensemble. Une volonté : coexister.
Comme les polythéismes indo-européens, le judaïsme, le christianisme et l'islam présentent des mythes fondateurs à comprendre dans un jeu de réfractions multiples. Au prix d'une critique girardienne du modèle dumézilien, l'analyse procède à ce qui est sans doute la première exégèse anthropologique de textes réputés hors de portée de ce type d'enquête du mythe.