Avec l?émergence de la Vallée des Saints (l'"île de Pâques bretonne" du 3e millénaire") fondée à Carnoêt (22) par Philippe Abjean, le regain d?intérêt du grand public pour les saints bretons ne se dément pas. Ce livre volumineux présente un travail de plusieurs années mené par Bernard Rio.
Il présente la totalité des saints bretons, recense les saints dont il ne reste que le nom, et propose plus de 400 fiches détaillées de saints dont on connaît l?histoire : étymologie du nom, date de la fête, son origine, la vie du saint, sa martyrologie, son culte, son (ses) église(s)...
Au-delà de la simple description, Bernard Rio s?attache à traquer les saints faisant « double emploi», retrouvant les saints ayant pour origine une divinité celte, les saints apportés par Rome, etc.
Cet important travail fait du Livre des saints bretons un livre de référence.
L'ordre cistercien : le mot n'est pas toujours facile à prononcer. Il recouvre pourtant une réalité qui perdure depuis le XIIè siècle, depuis l'année 1098 très exactement. Fait extraordinaire, au début du IIIème millénaire, des hommes et des femmes, moines et moniales, forment toujours, à travers le monde entier "la famille cistercienne", se réclamant de l'esprit de ces conquérants de l'invisible qui, il y a neuf siècles ont couvert l'Europe naissante de monastères, lieux de prières "où le ciel rejoint la terre".
Le phénomène cistercien, par l'ampleur et l'absolu de sa démarche, a été à l'origine d'une des grandes aventures humaines et spirituelles de tous les siècles dans cette recherche de l'essentiel, entraînant du XIIème au XXIème siècle des milliers et des milliers de chercheurs de Dieu sur les chemins tracés par Robert, Albéric et Etienne, les fondateurs, et ensuite par tant d'autres mystiques qui ont pu, à l'instar de Bernard de Clairvaux, s'écrier eux aussi : "La mesure d'aimer Dieu, c'est de l'aimer sans mesure".
L'ordre de Prémontré est sans doute l'une des moins connues des grandes familles religieuses qui ont contribué à faire de la France l'un des foyers les plus féconds de l'histoire de l'Eglise.
Depuis la nuit de Noël 1121 jusqu'à la Révolution, la France se couvrit d'abbayes de chanoines, de monastères de chanoinesses, et attira, par sa spiritualité alliant vie commune et apostolat, de nombreux fidèles laïcs. Aujourd'hui, l'idéal de saint Norbert et de ses premiers compagnons, fondé sur le modèle de la première communauté chrétienne de Jérusalem, est toujours actuel et répond, à l'aube du IIIe millénaire, à l'attente de nombreux croyants désireux de vivre dans une communauté de foi et d'amour, pour témoigner de l'Evangile.
Les aléas de l'histoire menacèrent à plusieurs reprises l'existence de Prémontré, mais l'arbre que l'on croyait mort a poussé de nouveaux surgeons dans des contrées nouvelles. Norbert fut, en son temps, un authentique Européen, aujourd'hui il est devenu citoyen du monde.
Cet ouvrage présente une pratique populaire : la dévotion à l'égard de Saints guérisseurs. L'auteur a parcouru la région Poitou-Charentes pour découvrir les sites où les Saints sont invoqués. Il nous démontre que le culte dont ils jouissent est encore bien réel actuellement, mettant en valeur le riche patrimoine poitevin et charentais. Pour chaque Saint est indiqué la maladie qu'il est censé guérir ainsi que les différentes communes où nous pouvons le trouver.
Entre 1305 et 1378, la papauté quitte Rome et s'exile en Avignon. Sept Pontifes font entrer la papauté dans une ère de réformes qui permettent d'en faire une véritable puissance administrative et financière.
Les traces du séjour des papes sont encore très présentes dans le paysage provençal : de cette période datent le palais des Papes et les magnifiques demeures de la région avignonnaise.
- Chaque pape est présenté avec les lieux qui lui sont attachés : la région bordelaise, le Quercy, l'Ariège, le Limousin, le Languedoc... le château de Villandraut, Saint-Bertrand de Comminges, les cathédrales de Bordeaux et de Bazas, Villeneuvel ès-Avignon, le palais des Papes, les livrées cardinalices, les remparts d'Avignon, l'abbaye de Fontfroide...
- Le quotidien des papes est illustré par une riche iconographie médiévale (dont cartes et plans).
Depuis treize siècles, les hommes viennent au Mont-Saint-Michel pour prier l'archange.
Les moines bénédictins qui ont assuré la garde du sanctuaire de 965 à la Révolution y ont édifié des bâtiments dont on admire la hardiesse et la beauté. Henry Decaëns, l'un des meilleurs spécialistes du Mont-Saint-Michel, fait revivre le passé glorieux de ce monument sublime qui nous est parvenu malgré les guerres, plusieurs effondrements, une douzaine d'incendies et sa transformation en une prison sordide de 1793 à 1863.
Sa restauration exemplaire et le retour d'une communauté religieuse lui permettent de connaître aujourd'hui une véritable résurrection.
Marie Madeleine... Qui est-elle ? D'où vient-elle ? A-t-elle seulement existé, cette femme mystérieuse et affolante qui fait rêver les hommes depuis la nuit des temps. Une femme ou plusieurs femmes ? Une sainte ou une pêcheresse ? La compagne du Christ ou une créature de mauvaise vie ? Une légende ou une réalité. Difficile de cerner ce personnage dont la silhouette traverse notre histoire, dans les pas de Jésus. Aucun texte historique n'atteste son existence. Dans les Evangiles, elle est citée dix-huit fois sous diverses apparences. De toutes les silhouettes féminines qui entourent Jésus, elle est celle que l'on décrit avec le plus de détail, tant dans ses attitudes, que dans ses sentiments, très humains et charnels. Pourtant, sa figure est brouillée comme si un voile mystérieux recouvrait celle qui justement tenait à marcher libre et tête nue. De l'autre côté de la Méditerranée, Marie-Madeleine n'existe pas, ou plutôt pas encore. Il n'y a qu'en France, en Provence, qu'elle sera rebaptisée bien plus tard de ce nom composé. Là- bas, on l'appelle Maria de Magdala, du nom du petit village de Galilée, voisin de Capharnaum et Tibériade. On l'appelle aussi Marie de Béthanie.
Dans ce livre, nous suivons ses pas en Camargue (les Saintes-Maries-de-la-Mer), à Arles (les Alyscamps, Saint-Trophime), à Tarascon, Marseille, dans le massif de la Sainte-Baume, et sur le Rocher de Roquebrune.
Evénement capital de la tradition catholique en France, la communion solennelle a marqué des générations d'enfants.
Resté dans les mémoires pour son caractère unique de fête religieuse, familiale et sociale, ce jour marquait la fin de l'enfance et ritualisait l'entrée dans la vie adulte. Sur le mode chronologique, étoffé de passages d'oeuvres littéraires, de nombreux témoignages et d'une abondante iconographie, cet ouvrage retrace ce que fut la communion, dès les débuts de la chrétienté jusqu'à son apogée aux XIXe et XXe siècles.
Suite à une thèse de Doctorat Vétérinaire, Christophe Auray a prolongé ses recherches sur la sorcellerie et la magie dans la campagne bretonne. Son étude est centrée sur des témoignages oraux collectés ces dix dernières années dans toute la Bretagne et par des documents historiques des siècles précédents.
Ce vétérinaire, au contact de la population rurale au quotidien, a également pu constater le rôle encore important aujourd'hui de différents types de guérisseurs, ainsi que l'existence de situations de sorcellerie dans certaines fermes bretonnes.