Bilan de l'état d'avancement des diverses démarches qualité que l'AFIT a accompagnées et qui se sont appuyées sur les principes suivants : mobilisation des partenaires ; écoute de la clientèle ;
Identification des points de satisfaction et d'insatisfaction des clients ; élaboration de plans d'actions correctives ;
évaluation de leur mise en oeuvre ; continuité. Outil de réflexion et de méthode, ce guide de savoir-faire s'adresse à ceux qui souhaitent s'engager dans une démarche qualité . Au sommaire : le problème à résoudre ; les différents types d'acteurs (territoires, entreprises, groupements d'entreprises, fédérations, autres) ; la conduite d'une démarche qualité (origine de la demande, maîtrise d'ouvrage, partenaires, choix du consultant, financement) ; les outils et démarches adaptés à chaque type d'acteurs ; les problèmes posés et non résolus. Les annexes regroupent des fiches descriptives des démarches assistées par l'AFIT, des exemples de cahiers des charges de démarches qualité, de questionnaires d'enquêtes clients, de référentiels et d'actions correctives.
Cette publication se propose d'apporter une meilleure connaissance du tourisme viti-vinicole en s'appuyant sur six régions viticoles françaises partenaires de ce travail. Le chapitre sur l'offre propose une typologie des produits de tourisme viti-vinicole existants, restitue l'avis des professionnels du vin sur les freins et atouts au développement de ce type de tourisme, analyse leurs motivations et leurs réticences à l'accueil des touristes. Le chapitre sur la demande mesure l'attractivité du vin et de la vigne dans la fréquentation des régions étudiées, brosse un tableau des clients et des non-clients, examine les attentes du marché en la matière et la demande des clientèles de groupes. Cette étude détaillée doit permettre aux régions intéressées de jeter les bases d'actions susceptibles de mieux développer ce type de tourisme.
L'ancienneté et l'importance de la "destination France" ont induit la création d'un secteur public et d'un secteur privé actifs, aux compétences variées. Toutefois, ce dernier est souvent constitué de micro entreprises, généralement dépourvues de service export, pratiquement sans liaisons avec des homologues étrangers. L'étude commandée par l'AFIT fait le dernier point sur la question et diagnostique le rapport offre-demande. L'étude propose aussi des actions à court et moyen termes, explorant le possible et le souhaitable, et indique la double condition d'une volonté politique et des moyens techniques et financiers indispensables. Cette étude propose une méthode d'intervention pour des diagnostics rapides, un travail de suivi ainsi qu' une évaluation sur des pays-test en se situant dans le contexte d'une réflexion menée par les pouvoirs publics et les opérateurs privés.
La problématique des marques dans le secteur du tourisme est un thème stratégique pour l'AFIT et ses partenaires. On observe trop souvent encore une connaissance très approximative, tant des concepts proprement dits (marques, labels, certification) que de leurs conditions de mises en oeuvre et de mise en marché. Cette méconnaissance peut conduire à un résultat inverse de celui recherché, c'est-à-dire de rendre plus " confuse " une offre que l'on voulait plus " claire ". En même temps, une partie encore trop importante de l'offre touristique française présente un caractère hétérogène et dispersé : elle se doit de rentrer dans des processus d'identification vis-à-vis du consommateur final mais aussi des distributeurs. Suite à la réalisation d'un panorama des marques et labels dans le secteur de l'hébergement et l'organisation d'une journée technique en 1999, l'AFIT publie ici un guide méthodologique de savoir-faire. Ce document étudie la genèse, les fonctions et l'articulations des marques à travers de nombreux exemples . Il s'attache aux définitions de la marque, de son sens au travers des principales définitions (marque signifiante ou marque de parenté) et aux typologies de marques (marque produit, marque ombrelle, marque gamme.). L'ouvrage précise ensuite les différentes missions de la marque pour le consommateur, l'entreprise ou le distributeur ainsi que les huit fonctions qu'elle se doit de remplir et apporte une analyse des notions de notoriété et de qualité qu'elle suscite. Trois chapitres approfondissent successivement l'organisation et l'articulation des marques, la promotion et la communication de la marque et enfin, l'administration et la gestion de la marque. Enfin, une synthèse renvoie à différentes parties de l'ouvrage autour de 3 questions : comment créer une marque, comment se rattacher à une marque et comment faire évoluer une marque.
La publication porte sur la capacité de l'activité touristique à contribuer financièrement ou en nature à la gestion et à la préservation des sites. Comment générer des ressources destinées à la gestion durable des sites naturels ? Quelle part le tourisme peut-il prendre à la gestion des sites , Ne peut-on pas imaginer des solidarités nouvelles entre gestionnaires de sites naturels et acteurs du tourisme ? Quel bénéfice en attendre pour les sites oe Quels instruments permettent une mobilisation des ressources générées par l'activité touristique au bénéfice de la protection et de la gestion des sites naturels , Quels en sont les risques et comment les prévenir ? Cette publication est structurée en six grandes parties. La première partie situe la problématique par rapport au contexte européen de la gestion des sites naturels, tant au plan des principes qu'au plan de la pratique. Les parties deux et trois présentent, abondamment illustrées par des cas concrets figurant en encarts, les ressources touristiques que les gestionnaires de sites naturels parviennent à mobiliser et à affecter à la gestion de leurs sites : recettes fiscales et redevance (partie 2) et recettes d'exploitation (partie 3). La partie quatre, examine le bilan réel de cette contribution touristique aux budgets de fonctionnement des sites : est-il important ou marginal ?
Peut-on parler de contribution nette ? quelle est la performance "respective" des différents outils et leurs effets pervers ? quel est le niveau de contribution par visiteur ? La partie cinq met en évidence le point de vue des grandes catégories d'acteurs concernés par la gestion des sites naturels et le tourisme, ce que les études de cas ont permis de le cerner. Enfin, en dernière partie, les auteurs formulent un certain nombre de préconisations à mettre en oeuvre au plan national et au plan local, visant à améliorer les conditions d'une gestion durable des sites naturels fréquentés.
La France rurale compte des dizaines de milliers de bâtiments patrimoniaux souvent non classés :
Ensemble architecturaux, sites archéologiques, musées, monuments divers (civils, militaires, religieux ou industriels). Tous contribuent à la diversité de nos terroirs et à l'amélioration de l'offre touristique. Trop peu valorisé, donc non actif, ce patrimoine devient onéreux pour son propriétaire qu'il soit une collectivité locale ou une personne privé.
Ce guide propose des recommandations pratiques pour les futurs porteurs de projets. Il se structure en trois parties :
Les principaux types d'éléments caractérisant le patrimoine rural et ses retombées en terme d'économie touristique ; ses modes de gestions le plus souvent utilisés, les difficultés auxquelles sont confrontés leur gestionnaire et les exigences minimales requises pour valoriser durablement un patrimoine. Réalisée à partir de questionnaires remplis par plus de 400 gestionnaires de sites représentatifs du patrimoine rural, cette étude permet de dégager les grandes tendances concernant la fréquentation, les statuts juridiques, l'investissement, l'emploi et le chiffre d'affaire. Ils présentent également 25 exemples types de valorisation originale et réussis du patrimoine rural.
La grande majorité des sites du patrimoine naturel et culturel disposent aujourd'hui d'une boutique. En tant que génératrice de recettes, la boutique de sites culturels et son fonctionnement doivent être considérés avec le plus grand professionnalisme. Ce manuel pratique de gestion, illustré de nombreux exemples, traite aussi bien de la gestion des stocks, de la qualité de l'accueil du client, de la conception même de la boutique, de sa localisation et du choix des produits vendus que des aspects juridiques et financiers. L'AFIT a demandé à la Fédération nationale des écomusées et des musées de société de réaliser ce guide à partir des travaux d'atelier qu'elle mène depuis 1998 et d'une enquête auprès d'autres sites en France.
Plus de six millions de Français de plus de 15 ans partis en séjours touristiques ont déclaré pratiquer la randonnée pédestre en 1998, dont 500 000 à l'étranger. Il s'agit d'une population essentiellement urbaine, où la tranche des 35-64 ans est sur-représentée, ainsi que les catégories socio-professionnelles aisées. La randonnée est une activité pratiquée essentiellement en montagne, puisqu'elle concerne presqu'un séjour sur deux passé en montagne. Elle est le motif principal du séjour dans un peu moins d'un cas sur quatre et, dans la majorité des cas, les personnes qui pratiquent la randonnée pratiquent aussi d'autres activités, culturelles ou sportives. Elle est souvent associée à la convivialité, mais c'est aussi un moyen de découvrir les sites de la région traversée. La dépense moyenne d'un randonneur pendant son séjour touristique est de 36 € par jour pour l'hébergement et la nourriture, et de 15 € pour l'ensemble du séjour en équipement et achat de documents. Voilà quelques-uns des enseignements tirés de l'enquête statistique annuelle du Suivi des Déplacements des Français complétée par une enquête au cours de laquelle un échantillon de randonneurs ont été réinterrogés. L'étude distingue encore huit groupes typologiques de randonneurs, qui peuvent regroupés en deux grandes familles : les « vrais » randonneurs et les groupes pour qui la randonnée se rapproche de la balade. Les itinérants, qui passent au moins une nuit en dehors de leur hébergement de vacances, ne représentent d'après cette étude qu'environ 400 000 personnes.Cette analyse devrait fournir aux collectivités locales chargées de l'aménagement des chemins, aux administrations, aux organismes et aux professionnels du tourisme chargés de l'accueil des touristes et de l'organisation de la randonnée, quelques données de cadrage utiles pour la mise en place de leurs actions.
La signalisation touristique est un sujet sur lequel les acteurs du tourisme se prononcent régulièrement.
La mission confiée par le Secrétaire d'Etat au Tourisme conjointement à l'Inspection Générale du Tourisme, au Conseil National du Tourisme et à travers elles à un représentant de l'Agence Française de l'Ingénierie Touristique se veut être pragmatique et utile en vue de la mise en oeuvre d'une signalisation touristique au bénéfice mutuel des professionnels du tourisme et des touristes. Un contrat a été passé avec les Centres d'Etudes Techniques de l'Equipement en associant la Direction de la Sécurité et de la Circulation Routières, compétente en matière de signalisation routière et le Conseil Général des Ponts et Chaussées pour bâtir un guide qui se veut un guide de savoir-faire à la disposition de tous. Le présent document a pour objectif général de montrer, au travers des expériences locales réussies ou des difficultés rencontrées, comment on peut tenter de réaliser un bon guidage, une bonne information des usagers de la route, en particulier des touristes. La signalisation touristique est une partie indissociable de la signalisation directionnelle, c'est ce que rappelle la première partie du document en répondant à la question : quelle connaissance commune minimum des règles et procédures relatives à la signalisation de guidage et d'information, les gestionnaires de la signalisation et les acteurs locaux du tourisme qui s'intéressent à ce domaine doivent-ils partager ? De nombreux départements ont pris en matière de signalisation touristique des initiatives intéressantes qui sont analysées et commentées dans la deuxième partie. Des réponses sont apportées à la question :
Comment réaliser les études et mettre en oeuvre sur le terrain une signalisation touristique répondant aux souhaits des maîtres d'ouvrages et aux attentes des usagers des routes et des rues ? Elles montrent comment consulter et associer des partenaires professionnels. Enfin, une troisième partie, plus synthétique, présente quelques conclusions générales d'ordre méthodologique, la question ici traitée étant : quels enseignements tirer des expériences des départements ayant déjà conçu et mis en oeuvre une signalisation directionnelle comportant un volet touristique important ?
L'AFIT publie dans sa collection des Mini-Guides,un ouvrage qui résume en 60 pages une longue expérience. On trouvera dans ce guide clair et concis les étapes à respecter pour construire et réussir un réseau de destinations touristiques. Il sera particulièrement utile aux élus, aux responsables et acteurs de destinations touristiques, pour qui la création d'un réseau, qui s'inscrit aujourd'hui dans un contexte très concurrentiel, nécessite d'adopter dès le départ, des méthodes éprouvées dans le secteur privé : démarche marketing rigoureuse, règles de gestion, équilibre économique, développement local, services concrets rendus aux membres. Depuis dix ans, l'AFIT a conduit des études préliminaires qui ont démontré l'importance de mettre en commun, en réseau, une offre structurée autour d'une thématique forte pour s'adresser aux clientèles françaises et étrangères.
Par ailleurs, elle a accompagné la création d'offres constituées d'hébergements de caractère et de communes déclinées en produits touristiques adaptés aux caractéristiques de leurs lieux d'implantation. Ces initiatives ont donné naissance aux " Villages de Montagne " et aux " Villes d'Eaux de France ". L'association " Plus Beaux Villages de France " qui existait déjà, est entrée plus tard dans la démarche de commercialisation. En s'appuyant sur ces trois expériences, l'AFIT a mené une évaluation des différentes phases qui ont précédé la création de ces structures et tout particulièrement de celles de la commercialisation et de la mise en marché des produits touristiques. Elle en a tiré une méthodologie qui doit permettre de sensibiliser tous les élus, responsables de destinations et acteurs touristiques à la nécessité de mener une démarche par étapes pour réussir à créer un réseau efficace, équilibré sur le plan économique et reconnu par le marché.