Portée par le développement croissant des champs d'application des technologies de l'information, ainsi que par le recentrage quasi-systématique des activités humaines autour des questions territoriales, la société de l'information géographique prend de l'ampleur. Cet ouvrage s'interroge d'abord sur la nature de cette société, sur les enjeux humains, organisationnels et sociaux, et sur les relations complexes entre les sociétés, les organisations et les technologies géomatiques. Ce livre vise à approfondir les dimensions organisationnelles et sociales des SIG. Après une mise en perspective globale et historique de l'évolution de la société de l'information géographique, et son rattachement au champ des technologies de l'information, ce livre propose aux lecteurs de mieux comprendre les enjeux et les problématiques de la mise en oeuvre, de la diffusion et de l'usage social des SIG dans les organisations. Le lecteur est ensuite invité à explorer différents contextes organisationnels et sociaux de mise en oeuvre et d'usage des SIG, dans une perspective thématique de concertation et de participation, sur des champs géographiques et culturels variés (Europe, États-Unis, Canada,.).
Les représentations spatiales constituent un point de passage incontournable, riche mais aussi problématique pour une rencontre entre chercheurs qui analysent les dynamiques spatiales et les acteurs en charge du développement territorial dans un objectif de développement. Les témoignages qui en résultent sont l'objet de cet ouvrage.
Les années 1990 ont connu des changements techniques importants, et notamment l'incursion du numérique dans le champ de la photographie, permettant non seulement une forte réduction des coûts dans les travaux photogrammétriques, mais aussi une amélioration de la qualité. Cette révolution tient avant tout à l'introduction des caméras numériques aériennes, fournissant des images bien supérieures aux photographies argentiques sur le plan de la fidélité radiométrique, le niveau du bruit, et la qualité géométrique. Le matériel n'est donc plus une limite à la large diffusion de la méthodologie photogrammétrique. Cependant, certaines limites dans la théorisation de ces techniques, ou plus simplement l'utilisation des outils photogrammétriques sans une connaissance assez approfondie de ceux-ci, pourraient s'avérer contre-productives. Cet ouvrage s'adresse donc aux ingénieurs et techniciens qui aimeraient acquérir certaines bases fonctionnelles sur le domaine de la photogrammétrie, afin d'acquérir une autonomie suffisante dans l'utilisation de leurs outils.
La maîtrise de l'information géographique grâce à des outils informatiques sophistiqués constitue l'objet de nombreux travaux de recherche. Le succès de ces nouveaux outils informatiques tient pour tout utilisateur final à deux de leurs composants majeurs : l'interface utilisateur et le pouvoir d'expression de cette interface. L'interface utilisateur définit les actions que l'utilisateur doit effectuer pour interroger le système chargé de gérer les données. Le pouvoir d'expression est lié à la variété et à l'étendue des classes de requêtes que l'utilisateur peut exprimer. Ce livre a pour objet de présenter les différents types de langages et d'interfaces actuellement disponibles ou potentiels. Il est décomposé en trois parties. La première partie s'attache à définir les langages de conception de l'information géographique c'est-à-dire les langages de définition et la manipulation des données. La deuxième partie s'attache à définir les méthodologies et langages disponibles pour développer des applications avec des logiciels relevant de base de données géographiques. La troisième partie présente les langages qui essaient de tirer profit des ressources graphiques des terminaux de restitution et se veut plus prospective en présentant les grandes tendances des développements dans le domaine des interfaces et langages dédiés utilisateurs.
Langage universel, la cartographie utilise des signes visuels pour transcrire graphiquement des informations localisées dans l'espace. Ses règles à la fois logiques, pratiques et esthétiques sont d'un emploi souvent complexe et délicat, dont l'ignorance peut entraîner incompréhension ou malentendus. Le propos du présent ouvrage est de montrer comment la science des signes (sémiologie) contribue à la conception d'une carte. Les règles, moyens, contraintes et atouts du langage graphique pour communiquer à travers une carte sont exposés sur un plan général dans les quatre premiers chapitres. Ceux-ci sont complétés par quatre autres chapitres plus spécifiques, consacrés respectivement au rôle de la couleur, de l'esthétique, des écritures et de l'habillage. Les deux chapitres suivants décrivent l'application des principes précédents aux deux grandes familles de documents cartographiques que sont les cartes topographiques et les cartes thématiques. Le dernier chapitre propose une méthodologie de projet cartographique, qui passe par la traduction de la demande initiale en spécifications techniques et par l'établissement d'un cahier des charges.