Le vin et son commerce ont tenu, au Moyen-Âge, une place inégalée. Mais, plus encore que le vin, c'est la ville de Bordeaux - et son vin -qui y ont tenu une importance à nulle autre pareille !
A travers six études, Y. Renouard trace les grandes lignes du « grand commerce » du vin au Moyen-Âge et plus particulièrement celui des vins de Gascogne ; il évoque les conséquences de la conquête française de 1451 et 1453 pour ce commerce jusqu'alors si florissant ; il s'interroge sur ce qu'était le « vin vieux » au Moyen-Âge et enfin il mène une investigation rigoureuse, quasi policière, sur la capacité du tonneau bordelais, sujet a priori anodin, mais qui permet, une fois sa valeur établie, de pouvoir quantifier véritablement au plus juste quelle fut l'ampleur de ce commerce. Tels sont les sujets des articles de ce deuxième tome consacré à l'histoire de l'Aquitaine par l'un des plus grands médiévistes français du XXe siècle. Profonde érudition, synthèses éblouissantes, style limpide, un recueil passionnant.
Il n était pas facile d'écrire l'histoire de la Cité de Liège. Cette grande ville n'a pas d'archives. Cinq catastrophes, marquées par les dates de 1212, de 1408, de 1467, de 1468 et de 1794, ont anéanti la plupart des documents qui auraient pu nous renseigner sur son passé. On se tromperait si l'on croyait trouver un dédommagement dans les sources narratives. Certes,l'historiographie du pays de Liège est, au moyen-âge, d'une richesse extraordinaire mais les chroniqueurs liégeois ne se sont guère intéressés qu'à l'histoire des princes-évêques n'ont parlé de la Cité qu'à l'occasion des conflits qui la mettaient aux prises avec le prince.
Si la ville de Liège a perdu toutes ses archives, cela ne veut pas dire que toutes soient détruites. Les documents relatifs a sa vie intime, à sa comptabilité, aux séances de son Conseil communal, au fonctionnement de ses diverses institutions, sont peut-être irrémédiablement perdus, mais il n'en est pas de même grand nombre d'autres qui, à cause de leur caractère d'utilité quotidienne, ont été conservés ailleurs que dans le coffre de la Cité. Recueillir et classer tous ces documents épars était le premier travail qui s'imposait. Je ne m'y suis pas dérobé, et je crois avoir réuni à peu près tout ce qui existe... (extrait de la Préface, éd. orig. de 1909).
Publiée en 3 tomes (1909-1910), la Cité de Liège au Moyen-Âge couvre la période allant des origines connues au début du XIVe siècle (tome Ier) ; le XIVe siècle (Tome 2) ; le XVe siècle (Tome 3), jusqu'à la destruction de la ville par Charles-le-Téméraire.
Godefroid Kurth (1847-1916) né à Arlon (Belgique), professeur d'histoire médiévale à l'Université de Liège et historien. On lui doit de nombreux ouvrages historiques, notamment un La lèpre en Occident avant les Croisades ; Histoire poétique des Mérovingiens ; Clovis, le fondateur ; Notger de Liège et la civilisation au Xe siècle ; Études franques, etc. Mais la Cité de Liège au Moyen-Âge reste son oeuvre majeure, un classique par excellence pour comprendre et apprécier le passé de la prestigieuse et orgueilleuse capitale de la Principauté de Liège.
Les livres sur les Troubadours ne manquent pas : il en est de savants ; d'autres constituent une excellente vulgarisation sur le sujet.
Ce petit ouvrage ne prétend en rien les remplacer, il cherche au contraire à inciter à aller plus loin. Il constitue un premier niveau d'initiation sur les Troubadours occitans du Moyen Âge.
Il fait le point sur l'essentiel qu'il faut raisonnablement savoir sur les Troubadours.
Il est également - comme l'indique son titre - la trame d'une LEÇON pour les professeurs de lettres, d'histoire, de philosophie ou d'occitan qui voudraient ainsi compléter utilement l'enseignement de leur matière.
Los líbers suus Trobadors ne hèn pas hrèita : que n'es deus saberuts ;
D'autes qu'auheríssen ua vulgarisacion de-plan suu subjèct.
Lo liberòt aqueth ne'us vòu pas remplaçar briga, que cèrca au contra d'incitar a's har mei en davant. Que constituís un nivèu permèir d'iniciacion suus Trobadors de l'Atge Miejancèr.
Que vòu har lo punt sus çò d'essenciau que cadun e deu rasonablament saber suus Trobadors.
Qu'es tabé - com at ensenha lo títou son - la trama d'ua letçon entaus professors de letras, d'istòria, de filosofia e mei d'occitan qui voleren atau completar utilament l'ensenhament de la lor matèria.
Des premiers vicomtes de Béarn au Xe siècle - et en côtoyant les plus que célèbres : Gaston Fébus ou Henri IV - jusqu'au XXe siècle, P. Tucoo-Chala retrace l'histoire de ce petit pays qui cultiva sa «singularité» durant plus de neuf siècles.
On ne peut comprendre le Béarn aujourd'hui sans connaître les événements et les hommes qui l'ont fait hier. Cet ouvrage de vulgarisation permettra aux Béarnais de retrouver leur Histoire et aux autres de découvrir, d'apprécier et aimer cette terre contrastée et riche d'un prestigieux passé.
« Les Sarrasins, qui ont envahi la Provence au début du VIIIe siècle et ne l'ont quittée qu'au commencement du XIe, ont laissé de ce long séjour de trois cents ans des traces nombreuses et profondes dans l'histoire, dans les monuments, dans les moeurs et dans la langue de ce pays. Ce sont ces traces plus ou moins apparentes sous celles des générations qui, depuis, se sont succédé en Provence, que nous nous proposons de rechercher et de mettre en lumière... », extrait de l'Avant-propos de l'édition originale de 1908.
L'ouvrage a été couronné, à sa sortie, par le Félibrige parisien, association de défense de la langue d'oc en Provence, fondée à Paris en 1879.
Le duché de Savoie, issu du Saint-Empire romain germanique, fut généralement francophone, mais, distinct de la France jusqu'en 1860, il posséda une tradition propre, représentée par une littérature originale et souvent méconnue.
Marqué par la littérature religieuse, il chercha à développer une imagination demeurant dans les principes de l'Église, ainsi que le recommandait François de Sales, parlant à cet égard des bouquets mille fois renouvelés avec les mêmes fleurs.
Certes, aux franges de ce fil obligé, la poussée de l'histoire influença profondément la littérature savoyarde,la tirant vers le protestantisme, les Lumières, la France. Mais elle conserva jusqu'au bout sa tendance à concilier l'imagination et la tradition, ne voyant entre les libertés de la première et les servitudes de la seconde qu'un paradoxe à surmonter.
Ainsi, des origines médiévales et latines au romantisme de la « Restauration sarde », on voit passer les évocations mystiques des saints, les chroniques de la dynastie, la poésie de cour, la littérature apologétique de Joseph de Maistre, puis le retour aux symboles anciens et le chant du paysage alpin, reflet de l'âme des poètes. Une large place est laissée au XIXe siècle, si peu connu, mais si rempli d'images chatoyantes - nourries de mythes, de légendes. Les poètes bressans et vaudois de l'époque savoyarde de leurs provinces en occupent une importante également, tout comme les premiers poètes en langue savoyarde, imprégnés de folklore et de vie champêtre.
Facile d'accès, aisé à la lecture, cet ouvrage complet résume huit siècles d'histoire littéraire en faisant apparaître une couleur spécifique, une nuance singulière, au sein de la littérature francophone.
Ainsi que le dit Brantôme : « Je crois qu'il ne fut jamais quatre plus grands ducs les uns après les autres, comme furent ces quatre ducs de Bourgogne ». Le premier, Philippe-le-Hardi, commença à établir la puissance bourguignonne et gouverna la France durant plus de vingt ans. Le second, Jean-sans-Peur, pour conserver sur le royaume le pouvoir qu'avait eu son père, commit un des crimes les plus éclatants de l'histoire moderne; par là il forma de sanglantes factions et alluma une guerre civile, la plus cruelle peut-être qui ait jamais souillé notre sol. Succombant sous un crime semblable, sa mort livra la France aux Anglais. Philippe-le-Bon, son successeur, se vit l'arbitre entre la France et l'Angleterre ; le sort de la monarchie sembla dépendre de lui. Son règne, long et prospère, s'est signalé par le faste et la majesté dont commença à s'investir le pouvoir souverain, et par la perte des libertés de la Flandre, de ce pays jusqu'alors le plus riche et le plus libre de l'Europe. Enfin le règne de Charles-le-Téméraire offre le spectacle continuel de sa lutte avec Louis XI, le triomphe de l'habileté sur la violence, le commencement d'une politique plus éclairée, et l'ambition mieux conseillée des princes, qui, devenus maîtres absolus de leurs sujets, font tourner au profit de leurs desseins les progrès nouveaux de la civilisation et du bon ordre.
C'était un avantage que de rattacher de la sorte le récit de chaque époque à un grand personnage ; l'intérêt en devient plus direct et plus vif; les événements se classent mieux ; c'est comme un fil conducteur qui guide à travers la foule confuse des faits... (extrait de la Préface, éd. de 1860).
La présente réédition se base sur l'édition de 1860.
La publication en a commencé en 1846, elle s'est poursuivi jusqu'en 1850 quand sera édité le 7e et dernier volume ! C'est la première et la plus complète des histoires consacrées à la Gascogne, terre sans état, partagée entre deux régions françaises et l'entité du Val d'Aran en terre espagnole.
« ...Dans ce travail général, la Gascogne n'a pas encore pris la part qui lui revient, et cependant aucune de ses soeurs ne devrait se hâter autant qu'elle. Reléguée par sa position topographique aux extrémités des Gaules, loin du centre où s'agitèrent presque continuellement les destinées de la nation, elle ne se mêla guère, nous ne dirons pas à la France, mais aux provinces du nord, qu'après la guerre des Albigeois. Nos grands historiens, ne la trouvant jamais sous leurs pas, n'ont ni dû ni pu l'associer à leurs récits. Partagée d'ailleurs, comme elle l'était, entre sept ou huit seigneurs, tous égaux de rang et de puissance, elle n'eût offert à leur investigation qu'un intérêt secondaire... » (extrait de la Préface).
Ce troisième tome démarre à la fin du XIIIe siècle où l'antagonisme croissant entre Capétiens et Plantagenêts va déboucher sur la Guerre de Cent-Ans et une scission entre Gascogne occidentale pro-anglaise et orientale pro-française, jusqu'aux années 1380 qui marquent la fin des grands personnages du siècle : Edouard III, Charles V, le Prince Noir, Duguesclin.
L'archéologie atteste l'existence de la vigne sur le sol normand dès l'époque romaine. Cette présence est confirmée au haut Moyen Âge par des textes. L'Église, dont les messes nécessitent du vin, a sûrement joué un rôle dans ce développement. C'est surtout à l'époque ducale que remonte la vraie conquête de la vigne en Normandie. Dès la fin du Xe siècle, on remarque l'essor des vignobles de Longueville, autour de Vernon, et d'Argences à l'est de Caen. Aux siècles suivants, la vigne apparaît partout, plus exactement sur toutes les pentes bien exposées (à l'exception du Cotentin). Trois zones de production se distinguent néanmoins : la vallée de la Seine, les coteaux d'Argences et l'Avranchin. À cette époque et jusqu'à la fin du XIIIe siècle, le duché de Normandie bénéficie de conditions climatiques relativement favorables à ce type de production. Il produit même suffisamment pour exporter jusqu'en Angleterre. Ensuite, l'essor viticole s'arrête, entravé par le refroidissement du climat et par la concurrence d'autres régions viticoles. Après 1154, l'intégration de la Normandie à l'empire Plantagenêt ouvre la région aux vins de meilleure qualité des pays de Loire et de Gascogne.
Publiée en 1866, cette étude est « jusqu'à présent à peu près la seule qui ait traité avec quelque développement un sujet qui touche tout à la fois à l'archéologie et à l'histoire, au commerce et à l'industrie, à l'agriculture et à la liturgie ».
Publié en 1873, cet ouvrage (en deux tomes) comblait le vide historique concernant l'une des grandes anciennes provinces de France : le Limousin. Incompréhensiblement, l'ouvrage n'avait jamais été réédité depuis lors et était devenu totalement introuvable.
Certes l'histoire du Limousin, plus qu'à son tour, a été une histoire compliquée et pleine du bruit des ambitions et des guerres, locales ou générales.
De la tribu gauloise des Lemovici en passant par les premiers comtes puis les turbulents vicomtes d'après l'an 1000, leurs démêlées sanglantes avec le clergé et avec les ducs d'Aquitaine - notamment Henri II et Richard Coeur-de-Lion -, la complexe passation d'héritage au profit de la dynastie des ducs de Bretagne, rien n'est épargnée à la vicomté et à sa population.
Voici, enfin rééditée et entièrement recomposée, cette palpitante histoire du Limousin qui ne manquera pas de passionner tous ceux qui ont de près ou de loin une attache avec cette région.
En 1853 paraissent les premières livraisons de la Savoie Historique, dont quarante numéros mensuels sont originellement prévus. Le tome 2 commence à paraître en 1856 et s'achève prématurément en 1860, à la fois pour des problèmes de mésentente entre l'auteur et l'éditeur Perrin et du fait de l'Histoire en marche qui voit la Savoie cédée à la France pour prix de son aide militaire à l'érection du royaume d'Italie.
Reste un ouvrage historique de qualité, entièrement recomposé et proposé en 3 tomes que l'on peut enfin redécouvrir.
En 1853 paraissent les premières livraisons de la Savoie Historique, dont quarante numéros mensuels sont originellement prévus. Le tome 2 commence à paraître en 1856 et s'achève prématurément en 1860, à la fois pour des problèmes de mésentente entre l'auteur et l'éditeur Perrin et du fait de l'Histoire en marche qui voit la Savoie cédée à la France pour prix de son aide militaire à l'érection du royaume d'Italie.
Reste un ouvrage historique de qualité, entièrement recomposé et proposé en 3 tomes que l'on peut enfin redécouvrir.
Parue en 1935, cette monumentale histoire de Toulouse (plus de 900 pages) est un véritable monument de l'histoire régionale et l'oeuvre de toute une vie.
« ...Nous avons donc pensé qu'il y avait place encore pour un livre mettant au point l'autrefois de la ville d'après les recherches les plus récentes, pour un livre impartial, aussi complet que possible, mais avec des dimensions modestes, libérant des études minutieuses et savantes, renvoyant cependant aux documents ou aux travaux des érudits, pour un livre capable de satisfaire les lecteurs curieux de preuves et de détails, ennemi de la sécheresse et recherchant la vérité ; enfin, pour un livre s'adressant à un public fervent, mais averti. C'est une oeuvre de piété écrite avec amour. Puisse-t-elle ne pas déplaire, puisse-t-elle intéresser et instruire les Toulousains, à qui je la dédie ».
La présente édition, entièrement recomposée se présente en deux tomes.
Henri Ramet (1859-1941), juriste, fut Président de la cour d'appel de Toulouse, maire de Martel, sa ville natale. Son Histoire de Toulouse demeure, plus de 70 ans plus tard, l'ouvrage de référence sur la « ville rose ».
A deux siècles d'intervalle (XIVe siècle pour l'un, XVIe siècle pour l'autre), les deux sièges de Calais marquent, en quelque sorte, le début et la fin d'un cycle. Lequel cycle débute avec l'affrontement franco-anglais, résultant de la querelle dynastique (qui voit l'avènement des Valois à la couronne de France, au détriment des Plantagenêts, puis des Lancastre). Et le symbole en est parfaitement ce premier siège (qui dure un an) de Calais par le roi d'Angleterre, Édouard III.
La fin du cycle renvoie chacun des protagonistes dans ses terres, lorsque le duc de Guise enlève, en l'espace d'à peine une semaine, cette dernière possession anglaise sur le continent, en 1558.
Entre-temps se déroule la trop fameuse guerre de Cent-ans.
Voilà donc une page d'histoire certes connue mais qu'il est toujours aussi passionnant de (re)découvrir. S'appuyant sur les témoignages d'époque du chroniqueur Jean Froissart et celui des grands historiens du XIXe siècle (Henri Martin, Jules Michelet), l'auteur nous offre là une littérature historique à la fois instructive et distrayante.
L'Histoire des Comtes de Poitou d'Alfred Richard ancien archiviste du département de la Vienne , éditée pour la première fois en 1903, est fondamentale pour la connaissance de l'histoire du Poitou et de l'Aquitaine des Xe, XIe, et XIIe siècles. Et pour mieux comprendre l'épopée de ces comtes qui devinrent les plus puissants seigneurs du royaume des Francs ducs d'Aquitaine, ducs de Gascogne, et même, comtes de Toulouse avant d'être sacrés, au XIIe siècle, reines et rois d Angleterre. Cent ans après cette première et aujourd'hui introuvable édition, voici une troisième édition en quatre tomes de ce grand uvre de l'Histoire « régionale » qui réjouira tous les amateurs et tous les chercheurs. Les trois « Guillaume » (VIII, IX, X suivant la terminologie « ducale » d Aquitaine), en moins de cent ans, donne un éclat brillantissime au Poitou et à l'Aquitaine, à la fois politique et militaire mais aussi littéraire avec le premier troubadour (Guillaume IX). NB : Ce tome II de la « nouvelle série » remplace les tomes III et IV de l'ancienne édition.
Né vers 1375 à Avensan en Médoc, Pey (Pierre en gascon) Berland fut certainement le plus grand archevêque « national » qu'ait connu Bordeaux et la Gascogne. D'origine modeste, il fait des études à Bordeaux puis à l'université de Toulouse. Il gravit tous les degrés de la hiérarchie ecclésiastique, devient secrétaire de l'archevêque de Bordeaux et l'accompagne dans ses voyages en Italie, France ou Angleterre, puis chanoine avant d'être nommé archevêque en 1430. Fondateur de l'université de Bordeaux en 1441, membre du conseil ducal, il va rapidement devenir l'âme de la résistance bordelaise et gasconne à l'invasion française qui se fait de plus en plus pressante. Après la reddition définitive de Bordeaux, en 1453, Pey Berland, suspect de « nationalisme gascon » aux yeux des Français et de Charles VII, est poussé à la démission mais le peuple de Bordeaux le rétablit de force sur le siège épiscopal. Définitivement retiré de la vie publique en 1457, il meurt, l'année suivante, en odeur de sainteté.
Voilà Pey Berland, le dernier archevêque gascon de Bordeaux, figure historique majeure du XVe siècle, dont la biographie - éditée en 1888 et incompréhensiblement jamais rééditée depuis : Pey Berland ferait-il peur encore, 500 ans plus tard ? - méritait d'être enfin remise entre toutes les mains des Bordelais, des Aquitains et des Gascons qui se doivent bien de connaître celui qui, corps et âme, se dévoua au chevet de sa patrie gasconne et de ses habitants.
Edouard de Woodstock (1330-1376), dit « le Prince Noir », prince de Galles puis d'Aquitaine, comte de Chester et duc de Cornouailles, fils aîné d'Edouard III d'Angleterre et de Philippa de Hainaut, est le père de Richard II, dit « de Bordeaux », né en 1367 dans cette ville, qui deviendra par la suite roi d'Angleterre. Prince d'Aquitaine de 1362 à 1372, le Prince Noir arrive à Bordeaux dès 1355, en pleine guerre dite « de Cent ans », envoyé par son père pour protéger les possessions anglo-gasconnes dont il mobilise rapidement les principales ressources et l'ensemble des acteurs autour de lui. Son entourage, son environnement, son action en Aquitaine et celle de ses contemporains, ainsi que les événements historiques qui en sont résultés, ont fait l'objet de ce colloque qui s'est tenu à Dax le 9 décembre 2009.
Contributions présentées : Le Prince Noir et les Landes : lieux, familles, personnes, par Jacques de Cauna ; La monnaie du Prince Noir, par Jean-Paul Casse ; Liens familiaux anglo-aquitains d'Alienor (1152) à la fin de la guerre de cent ans (1453), par Cyril Delmas-Marsalet ; Jean de Grailly, captal de Buch, connétable d'Aquitaine, par Denis Blanchard-Dignac ; Castelnaux, bastides et sauvetés de Gascogne, par Georges Courtès ; Les sites fortifiés de la guerre de Cent Ans à la frontière de la Gascogne et du Béarn, par Alexis Ichas ; Figures de routiers pyrénéens de la première moitié de la guerre de Cent Ans, par Christian Desplat ; Pour en finir avec quelques idées reçues sur le gouvernement du Prince Noir en Aquitaine, par Guilhem Pépin.
Clic-Clac est le pseudonyme pris par le docteur Elie Moringlane, grand amateur de courses landaises.
Au tout début du XXe siècle, il écrivait ce petit ouvrage, faisant ainsi le point sur un demi-siècle de course landaise.
Période capitale de cette tauromachie spécifiquement gasconne qui voit, peu à peu, se fixer les règles et les diverses figures qui la caractérise.
On pourra mesurer ainsi, à cent ans d'intervalle, ce qu'était la course landaise d'alors : « ... enthousiasme devenu une quasi-religion, et bon nombre de mes compatriotes me donnent la douce consolation de penser qu'ils éprouvent le même sentiment que moi... ».
Les Troubadours : Beaucoup en ont entendu parler, peu en savent vraiment quelque chose, encore moins ont lu un texte troubadouresque... Le présent ouvrage veut combler ce manque et regroupe - sous une présentation bilingue - l'ensemble des chansons des Troubadours d'Aquitaine dont les mélodies nous ont été conservées à ce jour. Ce volume II est exclusivement consacré aux Troubadours du Périgord : Arnaut Danièl, Bertrand de Bòrn, Arnaut de Maruèlh et d'autres encore.
L'ensemble médiéval d'Aquitaine, TRE FONTANE, - à l'origine de cette édition - a enregistré sur compact-disque la plupart des chants présentés ici. Cette double édition - «orale et écrite» - permet d'apprécier à leur juste valeur ces joyaux trop longtemps méconnus de la culture occitane et universelle.
Le vin et son commerce ont tenu, au Moyen-Âge, une place inégalée. Mais, plus encore que le vin, c'est la ville de Bordeaux - et son vin - qui y ont tenu une importance à nulle autre pareille !
A travers six études, Y. Re-nouard trace les grandes lignes du « grand commerce » du vin au Moyen-Âge et plus particulièrement celui des vins de Gascogne ; il évoque les conséquences de la conquête française de 1451 et 1453 pour ce commerce jusqu'alors si florissant ; il s'interroge sur ce qu'était le « vin vieux » au MoyenÂge et enfin il mène une investigation rigoureuse, quasi policière, sur la capacité du tonneau bordelais, sujet a priori anodin, mais qui permet, une fois sa valeur établie, de pouvoir quantifier véritablement au plus juste quelle fut l'ampleur de ce commerce. Tels sont les sujets des articles de ce deuxième tome consacré à l'histoire de l'Aquitaine par l'un des plus grands médiévistes français du XXe siècle. Profonde érudition, synthèses éblouissantes, style limpide, un recueil passionnant.
Né en 1908, Yves Renouard, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, agrégé d'Histoire et géographie, membre de l'Ecole française de Rome (1932) puis professeur à l'Institut français de Florence (1935), est nommé à la chaire d'Histoire du Moyen-Age de la Faculté des Lettres de Bordeaux (1937) dont il fut le doyen de 1946 à 1955, date de son élection à la chaire d'histoire économique du Moyen-Age à la Sorbonne. Président du Comité français des sciences historiques, le grand historien s'est éteint en 1965.
Charles Lentheric, inspecteur général des Ponts-&-Chaussées publie cet ouvrage en 1880. Ce livre vient clore une série impressionantes de monographies consacrées aux côtes et ports de France, de la Manche à la Méditerranée.
C'est à une plongée dans le temps à la recherche des origines de ce que l'on appellera plus tard la Provence Maritime.
De Marseille à Menton, c'est à une promenade historique, géographique et temporelle que nous convie l'auteur, sur les traces et les vestiges des colonisations, notamment, grecque et romaine.
Un ouvrage d'importance pour ce qui touche la Provence, ses origines et son passé maritime.