428 : La guerre entre l'Angleterre et la France fait rage. Par le traité signé à Troyes en 1420, la couronne de France appartient à la dynastie des Lancastre. Un prince de 6 ans à peine, le petit Henri VI, s'intitule « par la grâce de Dieu roi de France et d'Angleterre. » La réalité du pouvoir est assumée en son nom par le régent John Bedford. Les Anglais dominent les territoires s'étendant au Nord de la Loire, mais ne maîtrisent en rien les contrées situées au-delà du grand fleuve.
Depuis Bourges règne Charles VII, héritier des Valois, revendiquant également pour son compte le trône des lis.
La France a deux rois : c'est un de trop !
Durant l'été, Bedford décide d'en finir. Une puissante armée anglaise débarque à Calais, file vers la Loire et impose le blocus d'Orléans. Pour Charles VII, la perte de cette ville signifierait à coup sûr la chute de ses états. Il décide donc de la défendre coûte que coûte. D'octobre 1428 à mai 1429, les combats font rage autour de la cité. La situation des assiégés paraît désespérée, jusqu'à l'arrivée d'une jeune paysanne prénommée Jeanne. La Pucelle d'Orléans ouvre à la volée les portes de sa légende. Dans son sillage, les Français retrouvent le goût de la victoire et volent de succès en succès, jusqu'à la bataille décisive de Patay. Cet ouvrage clair, vivant, copieusement illustré, vous propose de revivre ces heures de grande aventure.
En cette seconde moitié du XVIIIe siècle, la tactique militaire va évoluer, passant d'une guerre statique de siège à des manoeuvres rapides redonnant à la cavalerie son rôle prédominant sur les champs de bataille. Au siècle des lumières, Louis XV et son petit fils Louis XVI, monarques pacifistes, peu attirés par l'art militaire, devront s'entourer de ministres et d'hommes de talent pour rattraper le retard du royaume, face au bellicisme des puissances prussienne, autrichienne et anglaise. La France malgré ses revers et la perte de ses colonies, reste le pays le plus influant et le plus peuplé d'Europe. Deux grands hommes, Choiseul et Saint- Germain, forts de leurs expériences étrangères vont créer cette nouvelle armée, non sans quelques réticences. L'évolution de l'uniforme de l'organisation et de la tactique des régiments de dragons va se développer sur trois périodes. Le corps va peu à peu rejoindre la cavalerie et devenir une arme essentielle pour la nouvelle stratégie du mouvement. La première période, comprend les règlements de 1750 et 1757, améliorant surtout le confort de la troupe. La seconde période de transition, porte sur les règlements de 1762 et 1767, avec la réorganisation et l'uniformisation du corps. La dernière période avec les règlements de 1776, 1779 et 1786, offre à la République un corps et plus généralement l'armée la plus moderne au monde. 90 pages - 66 planches
D'après le père Daniel, c'est sous le règne d'Henri II que le corps des dragons trouve ses origines, avec les arquebusiers à cheval institués en 1554. Il s'agit de fantassins organisés en petites bandes, regroupés en compagnies transportés à cheval, et faisant usage de leurs armes à feu à pied. La désignation des ces hommes par le sobriquet de " dragons " n'apparaît que sous le règne d'Henri III. 11 désigne aussi bien les arquebusiers à cheval, que les carabins ou les mousquetaires à cheval.
Cet ouvrage vous permet de découvrir les somptueuses et brillantes tenues de ces cavaliers des guerres du Grand Siècle aux premières batailles menées par les généraux de Louis XV. 66 planches illustrent 200 cavaliers et 60 guidons.
Avec ce troisième et dernier volume, les auteurs présentent, régiment par régiment, les uniformes et les équipements des cavaliers légers dans les dernières années de l'Empire et au tout début de la Restauration. Les changements importants dans l'uniforme et l'équipement y sont décrits par le menu et une importante part est laissée aux tableaux de répartition des couleurs, aux organigrammes, etc.
Dans le tome 2 de cet ouvrage consacré aux hussards de l'empire, nous avions arrêté notre étude au 8e régiment.
Dans ce troisième et dernier tome, nous passerons en revue les régiments suivants, du 9e au 12e. nous aborderons également la brève histoire de ces curieuses unités que furent le 13e hussards (bacciochi) et le 14e hussards, tous les deux recrutés en italie, sans oublier le régiment des hussards de jérôme napoléon, qui fut transformé en nouveau 13e hussards au début de 1814. un chapitre sera consacré au fameux règlement de 1812, oeuvre monumentale du major bardin dont le manuscrit, magnifiquement illustré par le peintre carle vernet, décrit dans le moindre détail, les uniformes, les équipements, les harnachements et l'armement des troupes impériales.
Nous y étudierons les dispositions particulières aux hussards. nous aborderons ensuite les tenues portées par les huit premiers régiments de hussards au cours de la période 1813-1815. nous verrons que, dans ces temps troublés, le règlement de 1812 ne fut que partiellement appliqué, les difficiles campagnes de saxe et de france ayant imposé d'autres priorités que le changement des tenues. enfin, nous terminerons notre étude par les six régiments de hussards de la première et de la seconde restauration.
Ce quatorzième ouvrage de la collection « Officiers & soldats » présente les cuirassiers français du Consulat à la Seconde Restauration. Issus de la grosse cavalerie de l'Ancien régime, les premiers régiments de cuirassiers sont véritablement créés en France en 1801, sous le Consulat. Ce nouveau type de cavalerie constituera véritablement l'un des bras armés essentiels de la tactique napoléonienne. Douze, puis bientôt quatorze, régiments seront ainsi créés pour constituer, conjointement avec les deux régiments de carabiniers déjà existant, la puissance de choc de la guerre napoléonienne et participer pendant plus de dix ans à toutes les campagnes napoléoniennes, d Austerlitz le 2 décembre 1805, à Waterloo le 18 juin 1815, et des vallées d Espagne aux lointaines plaines de Russie.
Pour l'Empereur, la cavalerie est l'arme du commandement, elle doit le renseigner et lui permettre faire sentir son action, sa vision au coeur de l'engagement.
Il faut disposer du plus d'escadrons possible pour parer un danger, profiter de la première opportunité ou créer l'événement au cours de la bataille. La nécessité de disposer d'une cavalerie rapide et manoeuvrière (la cavalerie légère), d'une cavalerie de rupture (la cavalerie lourde) et d'une cavalerie d'exploitation pouvant occuper le terrain (la cavalerie de ligne, les dragons), est essentielle.
Sa rapidité, fait de la cavalerie l'arme du chef, l'arme de crise par excellence.
Ces considérations impériales sur le rôle de la cavalerie en général sont bien entendu applicables à la cavalerie de la Garde qui se révèle bien, de par sa nature même de phalange de recours, comme étant l'arme suprême du commandement que l'on emploie au mieux des circonstances.
27 octobre 1806, Napoléon entre à Berlin. Incroyablement actif, comme à son habitude, il affaiblit l'Aigle russe en usant de la diplomatie, puis il propose à l'Autriche de lui restituer la Silésie que lui avait enlevé la Prusse de Frédéric le Grand et, enfin, régie le problème de l'ennemi de toujours: l'Angleterre. A cette fin, il édicte un décret qui entraînera la France sur une pente qui se révélera funeste: le 21 novembre 1806, il décrète le blocus continental. Commence alors, une longue succession d'évènements qui aboutiront à l'ouverture d'une nouvelle guerre en Pologne. Benningsen, dans ses mémoires, présentera les combats de cette campagne comme des victoires et il exalte à juste titre la valeur des soldats russes et l'efficacité des Cosaques. En fait, il a reculé partout. A Eylau, il clame que c'est sa victoire, mais il oublie qu'il était sur le point d'être cerné. A Friedland, il est rapidement mis en déroute. La campagne s'achève par une victoire totale pour les Français et une défaite indiscutable pour les Russes. Après la célèbre rencontre du 25 juin sur le Niemen, l'armistice entre Napoléon et Alexandre et les parades des deux gardes, la paix est signée le 8 juillet 1807. Les deux Empires continentaux ne sont plus, dès lors, séparés que par les eaux du Niemen. Cette brillante campagne marque l'apogée de l'Empire et celle de la Grande Armée. Le Tsar, Alexandre 1er, un instant sous le charme de Napoléon, adhère au blocus continental visant à asphyxier Albion. En moins de deux ans, les Français ont mis à genou tout le continent. Seul, à l'autre bout de l'Europe, le Portugal continue de commercer avec l'Angleterre. Napoléon voudra faire cesser cela et se lancera dans une aventure espagnole qui l'entraînera à sa perte.
Retrace les batailles napoléoniennes de Champaubert, Montmirail et Vauchamps, avec lesquelles Napoléon redonne à la France la confiance qu'elle avait perdue.