Les amours de Psyché et de Cupidon précédé d'Adonis et du songe de Vaux (édition Céline Bohnert, Patrick Dandrey et Boris Donne)

À propos

Derrière le fabuliste se cache un autre La Fontaine : celui qui commença sa carrière littéraire sous la protection de Fouquet. Fruits de l'inspiration raffinée, badine et sensuelle qui régnait à sa cour, les trois textes ici réunis associent les légendes de la mythologie et l'esprit aigu du classicisme naissant, dans une quête de la beauté et de la sensualité, une conciliation du sérieux et du léger, entre le rêveur qui s'égare et l'oeil qui observe. La Fontaine y conte en vers et prose, sur le mode de l'élégie, du lyrisme, du songe ou de la promenade, l'amour de Vénus pour Adonis, les aventures de Psyché aimée de Cupidon et les rêveries poétiques et philosophiques que lui inspirent les jardins de Vaux et ceux de Versailles qu'inventait alors Le Nôtre. À mi-chemin entre la hardiesse rieuse des Contes et la gaieté enchanteresse des Fables, voici un La Fontaine méconnu, délicat et insolite qui, ici aussi, amuse, charme et envoûte.


Rayons : Littérature > Œuvres classiques


  • Auteur(s)

    Jean de La Fontaine

  • Éditeur

    Folio

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    20/05/2021

  • Collection

    Folio Classique

  • EAN

    9782072803970

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    464 Pages

  • Longueur

    17.8 cm

  • Largeur

    10.8 cm

  • Épaisseur

    1.8 cm

  • Poids

    226 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

Jean de La Fontaine

Jean de La Fontaine est né en 1621 à Château-Thierry. Après des études marquées par l'influence janséniste, il monte à Paris (1645), où il étudie le droit et fréquente les milieux littéraires. Devenu avocat au Parlement, il traverse de graves difficultés financières et succède à son père dans les Eaux et Forêts en 1652. La chute du surintendant royal Nicolas Fouquet, qui l'avait pris sous sa protection, entraîne sa disgrâce et un « exil » momentané en Limousin. De retour à Paris, il entre au service de la duchesse-douairière d'Orléans (1664), menant alors une vie mondaine et littéraire brillante (Contes, 1665, premières Fables, 1668). Auprès de Madame de la Sablière, il rencontre les grands auteurs de son temps. En 1675 ses Nouveaux Contes, jugés trop licencieux, sont interdits de publication ; cependant, il est élu à l'Académie française en 1683. La suite de ses Fables paraît en 1679, les dernières en 1693. Frappé par la maladie en 1692, il se convertit et consacre la fin de sa vie à la poésie religieuse. Il s'éteint à Paris en 1695.

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