À propos

Ce n'est pas un livre, ce sont des histoires qui se regardent. C'est un peu comme si on mettait un livre dans un miroir et puis, ce que l'on voit de l'autre côté du miroir, c'est le contraire. C'est l'image inverse.G. P.Publié à titre posthume en 1989, «53 jours» est le roman sur lequel Georges Perec travaillait au moment de sa mort, le 3 mars 1982. Le livre comprend, d'une part, ce que l'auteur avait déjà rédigé, soit onze des vingt-huit chapitres prévus ; d'autre part, un abondant dossier de notes préparatoires et de brouillons, permettant un déchiffrement et une reconstitution de l'ensemble de l'histoire.Une fois de plus, Perec ne se limite pas au romanesque.Le livre dépasse le simple récit policier : des intrigues parallèles, emboîtées, souvent non résolues, se greffent à la trame principale. Autant de faux-semblants, de fausses pistes qui viennent questionner la fiction et le rôle du lecteur.C'est bien l'oeuvre la plus énigmatique de l'auteur, et l'une des plus singulières. Une belle occasion d'assister à un mouvement arrêté dans son cours, un travail laissé sur la table, comme un aperçu du cerveau d'un des grands noms de l'Oulipo.


Rayons : Littérature > Romans & Nouvelles


  • Auteur(s)

    Georges Perec

  • Éditeur

    GALLIMARD

  • Distributeur

    Sodis

  • Date de parution

    10/03/2022

  • Collection

    L'imaginaire

  • EAN

    9782072979507

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    324 Pages

  • Longueur

    19 cm

  • Largeur

    12.5 cm

  • Épaisseur

    1.6 cm

  • Poids

    322 g

  • Diffuseur

    Gallimard

  • Support principal

    Poche

Georges Perec

Georges Perec (1936-1982), écrivain et verbicruciste français, virtuose de la langue de Molière, fut depuis 1967 l'un des membres majeurs de l'Oulipo. Son premier roman "Les Choses" obtient le prix Renaudot en 1965 et le prix Médicis couronne en 1978 "La Vie mode d'emploi". Pour cet auteur plus que pour tout autre, la créativité naît de la contrainte. Dans "La Disparition" (1969), sidérant lipogramme de 300 pages, le « e » disparu fait écho à la disparition d'« eux », les membres de sa famille exterminés dans l'Holocauste. En 2017, c'est la consécration : son oeuvre entre dans La Pléiade.

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