Trois monologues mais un seul de vrai

Traduit de l'ESPAGNOL par ANNE GIMBERT

À propos

Toujours à l'avant-garde, Max Aub livra trois monologues précurseurs en leur temps. Le premier annonce la tragédie des Juifs dans l'Europe Allemande, le deuxième la confrontation entre l'idéologie communiste et l'empire américain, le troisième le désenchantement du monde avec le dépérissement de la croyance religieuse.

Il n'y a pas si longtemps.
Écrit dès 1939, ce monologue met en scène une femme juive qui vit dans un taudis de Vienne. Emma raconte de manière poignante l'assassinat de son mari en camp de concentration et la mort de leur fils pendant la guerre d'Espagne. Dans une Vienne en proie à l'antisémitisme, elle a été expulsée de son appartement et résiste avec une grande dignité à la tragédie dont elle ignore qu'elle n'en est qu'à ses prémices.

Le discours de la place de la Concorde.
Publié dès 1950, ce discours est prononcé par un Suisse qui s'adresse à Truman et à Staline. Mais faute de les avoir en chair et en os, l'orateur met sur l'estrade deux pantins pour les représenter.

Le Monologue du pape.
Parue aussi en 1950, cette confession du pape montre le souverain pontife en proie au doute qui « va et vient comme d'énormes chauves-souris à la tombée du jour ». En tête à tête avec Dieu, il lui demande, avec une fureur burlesque, de décider de la fin du monde, tout en lui reprochant d'avoir abandonné l'humanité.


Rayons : Littérature > Théâtre


  • Auteur(s)

    Max Aub

  • Traducteur

    ANNE GIMBERT

  • Éditeur

    Portaparole

  • Distributeur

    Portaparole

  • Date de parution

    02/08/2017

  • Collection

    I Venticinque

  • EAN

    9788897539759

  • Disponibilité

    Disponible

  • Nombre de pages

    96 Pages

  • Longueur

    12 cm

  • Largeur

    19.5 cm

  • Épaisseur

    0.6 cm

  • Poids

    120 g

  • Support principal

    Grand format

Infos supplémentaires : Broché  

Max Aub

Né en 1903 d'un père allemand et d'une mère française, exilé avec sa famille en Espagne en 1914, Max Aub s'est engagé du côté des républicains contre le franquisme. Cet anarchiste a eu des amis de choix : Lorca, Malraux (avec qui il cosigna le scénario de L'Espoir), Picasso, Dali, Buñuel. Il est nommé en 1937 attaché culturel à l'ambassade d'Espagne à Paris. Arrêté en 1939, accusé de communisme, il connaît sous Vichy les camps de concentration du Sud de la France, dont il parvient à s'évader en 1942. Max Aub gagne alors le Mexique, où il mènera jusqu'à sa mort en 1972 une vie d'agitateur culturel particulièrement active (littérature, théâtre, cinéma). Il laisse une oeuvre importante d'une quarantaine d'ouvrages encore à découvrir en France.

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